Histoire de l'art Flashcards

1
Q

Jean Dubuffet (process et mouv)

A

-Matérialisme, Art brut (expr brutale de ce qu’il s’est passé pdt GM2 et de ce que l’on doit attendre de l’art après cette période)
-Utilisation de matériaux bruts (“pâtes”)
-Exaltation de la saleté, ce qui est sale, décharné appartient à l’H

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2
Q

Jean Dubuffet (oeuvres)

A
  • Volonté de puissance, 1946 (
  • La vie sans l’homme III, 1960
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3
Q

Art brut, définition

A

Expr brutale de ce qu’il s’est passé pdt GM2 et de ce que l’on doit attendre de l’art après cette période
Utilisation de matériaux nouveaux, refus de l’art traditionnel et affirmation de la brutalité de la matière pour coller à la brutalité de l’H de cette époque, et répondre aux horreurs subies

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4
Q

Jean Fautrier

A

Tête d’otage, 1944
- Critiquer le régime nazi dans le spectaculariser
- Abstraction
- Travail sur la matérialité de l’oeuvre (matière, couleur) plutôt que sur la représentation (spatule, poudre, marqueurs)
- Saleté MS décoratif
→ Art informel (tendance artistique caractérisée par le refus de la représentation et la liberté prise avec les règles traditionnelles de la composition)

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5
Q

Wols

A

Oiseau, 1949
-expression du potentiel de la matière
-abstraction, annihilation de la représentation factuelle pour laisser la matière parler

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6
Q

Unchini, Série Terre

A

fin 50’s
- Etaler la pâte et poudre de matériaux (sable, poussière, goudron) sur toile
- Peinture en relief (peinture → sculpture)
- Rupture notion tradi de peinture

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7
Q

Unchini, Série Ciment

A

50’s
- Disparition du support ou création d’une toile : mise en scène du processus de construction (on voit la toile fait main, ses défauts)
- Art comme expression de la construction
- Peinture → sculpture

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8
Q

Cementarmato, 1958-59; Unchini

A

Naissance “non-peinture”
- Son atelier devient chantier, il fait entrer une part des chantiers de la reconstruction dans ses oeuvres
- Béton comme matériau de la reconstruction : béton devient toile (étalé, coffrage) + béton devient textile (entailles et éléments métalliques comme couture et aiguilles qui semblent les lier : cementarmato modulare, 1959-60

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9
Q

Unchini, q° du vide et de la ligne

A

1960 → se détâche du mur et s’intéresse à l’armature, du vide entre les armatures.
- Relation vide/plein
Q° de la ligne qui dessine l’espace et géométrise l’armature.
- “Ambiente con tavolo e sedie”, 1967 (ambiance avec table et chaise) = environnement organisé par des lignes métalliques qui dessinent en 3d l’espace

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10
Q

Josef Albers, “Matière”

A

Expression de l’état liquide de la matière
Béton qui coule sans coffrage
Cristallisation

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11
Q

Le corps qui sculpte la matière et transmet son mouv/énergie à la matière liquide

A

Shiraga, “Challenging Mud”, 1955

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12
Q

Pop art

A

Art comme représentation de la masse à partir d’images de la sté conso et consu, exaltation du prod commercialisé

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13
Q

Arte povera

A

Dimension sociale (fin 60’s début 70’s) MS utilisation de l’objet d’industrie de construction (=/ pop art = objet conso, marchandise)

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14
Q

Carl André, Pizza

A

1961-62
démonstration chgmt d’état du béton (fluide/pâte) et étalement d’objets (assiettes, clous)

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15
Q

Carl André, pratique d’agencement et d’empilage de matériaux (oeuvres 1960-1965)

A

Pyre, 1960 = rép d’éléments bois (mat de construction)
Crib, 1965 = Il s’éloigne des recherches sur l’état liquide du béton (Turd, morceaux de béton empilés, formes naturelles) pour se concentrer sur l’idée du matériau de construction. Ici empilement d’éléments de construction répétés, struct géométriques régulières

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16
Q

Run, 1969, Carl André

A

Photographie de tuyaux posés sur un sol carrelé. Serpentent et cassent la régularité du dallage.

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17
Q

Oeuvres de Carl André sur le dallage (fin 60’s et 70’s)

A

-“Run”, 1969
- “144 blocks & stones”, pierres naturelles sur objets manufacturés en béton. Elément artificiel guide la disposition de l’espace
- “Lament for the Children”, 1976, NY, dallage béton carré sur lequel il vient disposer des cylindres en béton verticaux qui viennent exalter la régularité du sol, rendre visible des cases brutales

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18
Q

Pistoletto (arte povera) : colonne

A

“Colonne di cemento”, 1965 = colonne de béton identifiable par un socle mais dépouillée de ses symboliques (elle ne porte rien) = remettre en cause l’héritage classique de la colonne archi

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19
Q

Pistoletto, Biennale 1966, Turin

A

jeu de perspectives à travers un miroir et des figures humaines à échelle 1 figées en // visiteurs en mouv

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20
Q

Les Vénus de Chiffon, 70’s

A

Moulage de la “Vénus à la pomme” en béton. Enduites de marbre et placées devant tas de tissu multicolore
- Critique de la société consumériste (opp “beauté et amour” Vénus avec le tas de détritus, déchets de la sté de consommation).
- Production en série des Vénus, les musées achètent des copies/imitations
//Etrusco, Pistoletto, 1976

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21
Q

Boetti (oeuvres)

A
  • Catastra, 1966 = ready-made de tubes d’Eternit (mat préfabriqué de chantier) empilés
  • Colonne, 1968 - remettre en cause symb héroïque colonne en la transfigurant en papier empilés
  • Il cherche ensuite à réduire ses sculptures à un catalogue de formes d’expr des matériaux (éternit et béton) : impression ready-made mais intervention de l’artiste qui dans Eternit, 1967 vient recouper et réassembler les matériaux.
  • Pack, 1967 = béton dans tube éternit (mat fabriqué ds mat préfabriqué) et génération d’une forme “automatique”
  • Autoportrait au négatif, 1968 = imprégner la forme du visage dans le béton, empreinte, donner caractéristiques humaines au béton.
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22
Q

Gilberto Zorio (arte povera) - la Colonne

A
  • Colonne d’Eternit = critique de la colonne héroïque ici rendue instable par un élément placé à la base + colonne en éternit = mat préfabriqué =/ noble
  • 1967 (sans titre) = coulée de béton qui englobe la colonne = matière animée comme essence du chantier (forme/informe).
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23
Q

Tenda, 1966 - Zorio

A

L’instabilité des matériaux et les dispositifs, testant les caractéristiques physiques des matériaux. Il crée une tente à partir de tuyaux d’échafaudage recouvert d’un tissu plastique. Il va installer sur ce plastique du sel et de l’eau → évaporation de l’eau donne traces de sel à l’int. (//Födinger)

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24
Q

Giuseppe Anselmo, Série “Torsions”

A

1968 = monstration du rapport de force du tissu (en mouv) et de l’objet; représentation de l’acte de tordre (//état de l’It durant reconstr, tensions)

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25
Q

Déf Land Art

A

Art lié à la terre, “Earth Works”
- interventions sur l’environnement/territoire, redécouverte nature
- 1968-69 ; 1973-74
- Concevoir l’art en dehors des espaces conçus à cet effet

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26
Q

Walter Di Maria, concept de Wall

A
  • Walls in desert, 1964 = struct colossals ds désert, archi VS nat infinie
  • Death Wall, 1965 = mur comme frontière (//mur Berlin, 1961)
  • Two Parallel Lines, 1968 = délimitation de l’espace comme constr à venir.
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27
Q

Robert Smithson, concept principal

A

“Non-site” = accumulation d’éléments formant l’histoire d’un site ; représentation fragmentaire

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28
Q

Robert Smithson, exemples de Non-site

A
  • Line of Wreckage, 1968, New Jersey = étagère métallique avec stratification d’échantillons de sol + photos = invitation au voyage et à l’exploration
  • Ruhr District 1968-69 = frag paysage nat et indus comme ruines contemporaines
  • A Dearchitectured project (non réalisé), 1969
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29
Q

Robert Smithson, A Dearchitectured Project, 1969, pour American Ciment Compagny

A

3 sites constr en béton visant à être détruits : carrière de calcaire (extraction du béton et destr nat), une cabane cubique (symb constr pour laquelle béton a été créé) et des pierres (blue limestone, ô béton) qui roulent le long d’une colline
Non-site avec débris pour critiquer process de cosntr et d’exploitation des terres naturelles et matières premières pour les transf en matériaux artificiels

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30
Q

Réflexion sur la ruine en chantier, Smithson

A

Pine Flat Dam, Sacramento → barrage en chantier devient objet sans fonction, oeuvre d’art
Ruine = moment pour lequel la f° conventionnelle de l’oeuvre ingé/archi est suspendue, soit lorsque elle est en chantier. Inachevé, figé.

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31
Q

Processus de recherche de créer avec l’état de la matière

A
  • Asphalt Rundown, 1969
  • Concrete Pour, 1969
    = matériau coulé sans cadre qui glisse le long du support, jeu avec état de la matière ; se fige → génération automatique d’une forme permise par les lois phy
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32
Q

Michael Heizer, Double Négative

A

1969-70 = double tranchée ‘dynamique + excavateur), relation plein/vide + monumentalité par l’absence (“négatif”, =/ érigé mais creusé).

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33
Q

Heizer : complex

A

Complex One, 1972-74
Complex Two, 1982-88
Nevada
pyramide tronquée //vestige d’une archi antique ; contexte post apo ?
Géométrie, diff pdv

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34
Q

Heizer, Levitated Mass, 2012, LA

A

Double tranchée pousse visiteur au centre, sys roche suspendue (transport compliqué, comme procession de la pierre du territoire que l’on vient finalement admirer)

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35
Q

Denis Oppenheim (oeuvres, 3)

A
  • Canceled Crop = lignes tracées dans champ en X, traces de l’H sur paysage
  • Gallery decomposition, 1968 = décomposition de la salle d’expo, défaire l’archi
  • Site No. 6 = plancher avec deux trous, cavités à taille hum en dessous = habitat claustro (sensation qu’il ressent dans la métropole)
36
Q

Alice Aycock (oeuvres, 3)

A
  • Low Building With Dirt Roof, Pennsylvanie, 1973 = comme abri ô et vernaculaire
  • A Simple Network of Underground Wells and Tunnels, 1975 = critique métropole étouffante, rechercher perception émotionnelle de l’espace et de se perdre dans les profondeurs (espace sous terre labyrinthique)
  • The Island of the Moon and Suns, 1989 = détérioration du béton par agents naturels devenant élément ornemental
37
Q

Richard Serra - Travail sur le matériau et son emprise dans l’espace (3 oeuvres)

A

Strike (1969-71) plaque acier posée verticalement sur sol, capturer l’essence invisible de l’espace (déterminer, capturer, créer l’espace)
To Lift, 1967 = caoutchouc plié, torsion, dedans/dehors
One Top Prop, 1969 = cube de plaques d’acier avec un côté mal fermé (espace int devient accessible → qualités archi)

38
Q

Shift, 1970-72, Richard Serra

A

Série de murs en zig zag qui suivent les lignes topo/courbes du terrain en jouant sur la perception du paysage en mouvement et la perspective des murs (ê xtm mur permet de voir tt les autres)
Promenade architecturale

39
Q

The Encircle Base Plate Hexagram, 1970

A

Richard Serra
Disque réalisé sur 2 sol en 2 part comme deux façons de délimiter l’espace (ligne/bande)
ornement horizontaux

40
Q

Torqued Ellipse, 1996

A

Richard Serra
Courbe, vérité de l’acier et mise en tension de plaques fines
-Espace délimité peut être visité : quintessence de l’architecture
Espace baroque (structures courbes) en fils d’acier, s’émancipe de l’épaisseur du mur (q° constr) pour garder l’enveloppe (la ligne)

41
Q

Robert Morris (invention)

A

Robert Ciment

42
Q

Robert Morris (processus)

A

-Formes essentielles et élémentaires (colonnes, poutres)
-Vérité et fiction : réaliser oeuvres avec caractéristiques phy qui ne correspondent pas au matériau utilisé (tromper vérité matière en faisant structures bois recouvertes de robert ciment)

43
Q

Sol Lewitt s’intéresse à…

A

La grille, prismes, géométrie et maille

44
Q

Sérial Project No. 1, 1966, Sol Lewitt

A

Grille comme perfection géométrique ; mailles carrées qui s’élèvent en 3D
“Structures” plutôt que sculptures, découlent de l’architecture

45
Q

Pyramides et Cube, Sol Lewitt

A

Travail sur la forme parfaite du cube et vient lui imposer des opérations booléennes.
→ cubes inachevés (cavités) : “cube without a corner”, 1988
→ “Pyramid”, 1987 = q° pdv, sculpt à deux visages (sculpt gradins d’une pyramide ou cube) ; allusion construction antique

46
Q

Série Progression et Série Walls, Sol Lewitt

A

Progression = élaboration vertical, volumétrie de gratte ciel
Walls = murs envahissent l’espace comme constr archéologique maçonnerie qui dialogue avec autres ruines du lieu

47
Q

Allan Kaprow, concept mis en pratique (déf)

A

Happening = implication du visiteur qui participe à l’élaboration d’une oeuvre
//chantier → bloc/brique que chacun peut ajouter à l’édifice.

48
Q

Kaprow, oeuvres (3)

A

Pastorale (1958) - Pique-nique avec bloc comme clôture.
Fluids (1967) - 20 bat struct plan rect à partir de blocs de glace (transparence) = espace visible mais inaccessible sauf lorsque l’architecture se décompose : critique de la boite/espaces d’expo figés.
Sweet Wall (1970) : appareillage d’un mur-frontière avec confiture et pain comme mortier pour souder blocs → mur fragile, rébéllion douce (pacifisme)

49
Q

Wolf Vostell, “Concrete trafic”

A

1969
Voiture (symp prod de masse, trafic) qu’il vient ensevelir sous une coulée de béton = bloquer trafic, pollution et civilisation contemporaine
Performance

50
Q

“Paris-Béton II”, Vostell

A

1971
ciment sur tirage photo = faire disparaitre la ville contemporaine sous couche de béton.
Pétrification de la ville touristique de Paris
Application de ce modèle sur d’autres villes → Cimentification du monde

51
Q

Béton-chaise, Vostell

A

1971
Faire disparaitre l’objet domestique de la chaise, remise en cause de l’habitat

52
Q

Berlin-Grunewald, Vostell

A

Si tu sais, c’est bien mais elle provoque en moi un trop gros malaise. Pas de flashcard pour celle-là

53
Q

Mauro Staccioli - les barrières de ciment et de fer

A

Les oeuvres composées de béton et de pointes en métal à diff destinations (en retenir 1-2) :
Série Barriera Portello, 1970 = bloquer la circulation de la ville contemp
Cemento e ferro, 1972 = barrières infranchissables métaphore de l’H contre la machine (conflit de classes dans les usines)
Sculpture in citta, 1972 = occupation politique de l’espace avec sa barrière qui se présente en structure métallique //machine de guerre métallique Moyen-Age

54
Q

Mauro Staccioli et les murs comme frontières

A

Lettura di ambiente, 1977 = mur empêche l’accès au bât, forme en pointe qui s’élève vers le haut, élément impressionnant
Muro, 1978 - mur érigé à l’entrée de la biennale pour décourager l’entrée, critique de l’événement qui ne parle pas suffisamment des pb sociétaux contemporains.

55
Q

Claes Oldenburg, Auto Bodys

A

1963 = Mise en scène, ensevelir les horreurs de l’actualité. Arrêter flux de conso avec voitures au centre de l’oeuvre (les spect y sont enfermés et les phares éclairent la scène).

56
Q

Claes Oldenburg : concept

A

Partir d’un objet banal et en changer l’échelle pour le rendre exceptionnel (anti-monument : inverser le sens d’un lieu, faire du monument d’Ellis Island un espace coloré et proposer un anti arc de triomphe pour rendre hommage aux victimes de la guerre du vietnam)

57
Q

Claes Oldenburg - Oeuvres produites par le concept d’Anti-monument

A
  • Proposition pour le monument aux morts d’Ellis Island (1965)
  • Monument proposé pour l’intersection de Canal Street et Broadway (1965) : bloc qui obstrue carrefour, spect obligé de s’approcher pour chercher à le contourner, et il peut ainsi contempler le nom des victimes gravés sur le bloc
  • Proposition concours gratte-ciel américain : changement d’échelle de l’objet du quotidien (pince à linge) agrandit pour produire une ville verticale
58
Q

Série des Femme-maison

A

Louise Bourgeois
Espace domestique devient espace de domination, l’archi semble étouffer la femme mais celle-ci reste forte (c’est elle qui soulève la maison et se tient droite). Femme piégée dans l’archi

59
Q

Cell, Louise Bourgeois

A

1989
Espace clos déf par grillage, spect peut voir à travers
Espace comme piège, métaphore espace phy/émotionnelle
Forme cylindrique et escalier hélicoïdal = impr tourne en rond, douleur infinie

60
Q

Nikki de St Phalle, Vénus de Milo

A

1962 = copie Vénus avec plâtres, armature méta, violentée par peinture rouge, trous → expr beauté d’une femme martyrisée

61
Q

Nikki de St Phalle et la première Nana

A

Hon, 1966, Stokholm
grde femme colossale dans laquelle les spectateurs pénètrent pour suivre diverses attractions. Position gynéco → représentation acte de naissance, objet sexuel passif de l’h et mise en scène acte de viol

62
Q

Sculptures habitables de Nikki de Saint Phalle

A

Monde fantastique, chaque sculpture représente une pièce. Forme un habitat joyeux et alternatif.

63
Q

Jardin du Tarot, Nikki de Saint Phalle

A

1978-88
22 sculpt inspirées du jeu du tarot : pistolet à ciment et revêtement coloré
Elle vécu dans l’une de ses sculptures

64
Q

Gordon Matta Clark et Garbage Wall

A

1970
1e journée de la Terre
Imagine un sys constr alternatif à partir du recyclage de déchets qui, enfermés dans un grillage métallique et recouverts de mortier formaient des murs d’appoint.
Abris pour SDF

65
Q

Gordon Matta Clark, Long Term Parkin

A

Volonté de stopper la circulation (qu’il est original…) en introduisant symboliquement des voitures dans un coffrage en bois monument. Béton.

66
Q

Doris Salcedo (oeuvre globale)

A

80-90’s
Retrace éléments tragiques de son pays (“desaparecidos”) à travers la mise en scène de meubles, “sculptures sociales”. Représentation d’une domesticité violée et de l’absence de corps humains
Meubles = traces de vie laissés par les disparus, empreinte → Meubles remplis de ciment, on aperçoit le négatif de ces empreintes

67
Q

Atrabilitarios, Doris Salcedo

A

1992
Expo de chaussures de femmes, sacralisation de la chaussure de femme qui est imprégnée de la présence vitale des personnes disparues. Encadrées dans alcôves fermées par une peau transparente violemment agrafée

68
Q

Shibboleth, 2007-08, Doris Salcedo

A

Expr de la limite/frontière par la création d’entailles au sol.
Shibboleth = étranger
Ajd entailles comblées mais traces, comme cicatrices

69
Q

Woman House, Judy Chicago et Miriam Schapiro, 1972

A

1e exposition entièrement dédiée à l’émancipation de la femme. Installation d’art féministe.

70
Q

Donald Judd, Série Stacks, 1965

A

Cherche à définir l’espace par la boite, mesurer l’espace int (plexi coloré transparent) et autour (pile de boite permettant de mesurer salle expo)

71
Q

Bruce Nauman - objectif

A

Caractériser l’espace
Pour cela il utilisera principalement le moulage

72
Q

Slant Step, Bruce Nauman

A

Il moule un modèle de la Slant Step originale et la tranche en deux pour affirmer encore plus sa non fonction

73
Q

Nauman
Expérimentation relation corps/matière/espace à travers le moulage :
A cast of the space under my chair, 1968

A

Rendre visible l’espace en passant par l’abstraction (on reconnait la chaise dans le titre et nn dans l’oeuvre)
Moulage pour faire disparaitre l’objet d’ô (efface la mémoire de l’objet)

74
Q

Nauman, série d’oeuvres couloir

A

Performance Corridor = espace minimal du couloir mesuré par le corps qui s’y déplace
Walk with Contrapposto 1968 = photos de lui qui bouge dans l’espace, se tortionne pour reprod sculpt de Michel-Ange dans un contexte moderne

75
Q

House Divided, Nauman

A

1983
Portrait de Lincoln à travers sa métaphore des USA comme une maison divisée qu’il faut unifier pour ne pas qu’elle s’écroule.
Nauman = moulage et réalisation maison de Lincoln, Log Cabin à Nolin Creek, physiquement divisée en 2 par une diagonale (dont une partie innaccessible)

76
Q

Rachel Whiteread et sa définition du moulage

A

Moulage pour représenter la mémoire de qqch de disparu, “momifier l’air”

77
Q

Diff vision Nauman et Rachel Whiteread sur le moulage

A

Nauman = faire disparaitre l’objet d’ô pour n’en garder que la visualisation de l’espace
Whiteread = représenter le souvenir de l’objet dans le moulage, recherche la conservation des surfaces sur lesquelles sont inscrites la mémoire d’un lieu.

78
Q

Rachel Whiteread, oeuvre à Londres, 1993

A

Maison sert de coffrage au moulage
Décoffrage (destr de la maison) laisse apparaitre couche de béton armé projeté
Moulage comme série de surfaces montées accueillant du vide pour montrer mémoire inscrite sur la surface (les systèmes de rideaux, portes… sont reconnaissables).

79
Q

Spaces, Rachel Whiteread,

A

1994-95
Série de moulages du vide sous des chaises, mais en résine pour révéler l’espace par transparence

80
Q

Greed aka New York Doom, Madelon Vriesendorp

A

1973
Scène apo : gratte-ciels renversés et arrachés par un monstre qui tente qui les mange
Humanisation du bâtiment/architecture qui devient humain et se fait manger par la représentation de Lucifer/King Kong

81
Q

Ecstasy of Mrs Caligari, Vriesendorp

A

Statue Lib devenue humaine allongée sur la ville, protagoniste du réveil de New York
Extase après catastrophe (suite d’une tragique catastrophe qui annonce un nouveau départ)

82
Q

Dream of Liberty, Vriesendorp

A

Manhattan désertée (glaciation)
Principe de vie/mort de sbât
Statue Lib (appareillage pierre, devient bâtiment) qui s’était réfugiée dans bat central en sort pcq il s’effondre.
//Egypte, désert, monuments

83
Q

Frida Kahlo, Self Portrait on the Borderline Between Mexico, 1932

A

Femme-frontière de deux univers.
- Mexique = chaotique mais fertile
- USA ordonné mais stérile
Elle est la synth des deux univers

84
Q

My dress Hangs There, 1933, Frida Kahlo

A

Représentation civilisation américaine en mettant en avant ses icônes pour en montrer les valeurs illusoires. Au centre, sa robe traditionnelle mexicaine (d’une sté matriarcale précolombienne) montre la puissance du symb et l’absence d’autoportrait

85
Q

Madelon Vriesendorp, “Après l’amour” 1975 et “Flagrant délit”, 1975

A

chambre d’hôtel Manhattan, bat humanisés qui se comportent comme des humains et ont des ébats sexuels. La scène se présente après l’acte.
A l’extérieur, on peut voir les bâtiments de la ville qui les observe, ils sont humanisés et ont une tête d’humain (bat devient hum et hum devient bat).
Dans le second ils sont surpris par le Rockfeller Center, représentant la modernité (face à ces deux bat qui viennent du premier manhattanisme)
Continuité entre les tableaux
Statue Lib = lampe qui permet de voir la scène et de les surprendre