Histoire Flashcards

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Q

La bataille d’Alésia

A

juillet -52, Vercingétorix se rend contre César

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Q

Ville natale du gaulois Vercingétorix

A

Gergovie

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3
Q

Clovis roi des Francs

A

481
Clovis, arrière-petit-fils de Clodion, monte sur le trône à l’âge de quinze ans. Le domaine des Francs s’élargit au sud au fil des siècles sous son impulsion : la conquête se poursuit ainsi avec Reims, Soissons et Amiens en 486

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4
Q

Bataille de Poitiers

A

25 octobre 732
Les troupes arabes se trouvent aux portes de Poitiers. Les soldats francs de Charles Martel, appelés en renfort par Eude, duc d’Aquitaine, auraient écrasé l’ennemi

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5
Q

Charlemagne impose la construction d’écoles

A

789
contrairement à la légende populaire, Charles Ier ou Charlemagne, n’a pas inventé l’école qui existait déjà. Certes, il a encouragé le mouvement appelé “renaissance carolingienne” en encourageant un renouveau culturel dans le royaume. Et en 789, Charlemagne rédige un capitulaire ordonnant au clergé d’ouvrir des écoles pour tous.

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6
Q

Le partage de Verdun

A

843
l’armée du père (Charlemagne) s’oppose à celle de ses fils. Le royaume est finalement divisé entre les fils (Louis Ier dit le Pieux, Pépin, Louis et Lothaire)

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7
Q

La première croisade

A

27 novembre 1095
Le souverain pontife conclut un concile à Clermont, en Auvergne et souhaite que les lieux saints soient libérés. L’invitation du pape, fortement relayée et encouragée, mobilise de nombreux volontaires à travers toute l’Europe. La première croisade est lancée.

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8
Q

La fin des Cathares

A

16 mars 1244
L’Inquisition, mise en place par le Pape Grégoire IX en 1233, prévoit l’usage de la violence et de la torture pour les infidèles. L’apogée de cette lutte se tient à Montségur. La chute de Montségur marque la fin du catharisme.

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9
Q

La guerre de Cent ans

A

7 octobre 1337
Pendant 115 ans, la France des Valois et l’Angleterre des Plantagenêt, deux pays les plus puissants d’Europe au 14e siècle, se sont affrontés. l’Anglais Edouard III, prétendant au trône par la lignée féminine, et neveu du roi de France défunt revendique la couronne de France. La guerre démarre… pour cent ans

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10
Q

Edouard III renonce à la couronne de France

A

8 mai 1360
Entre 1337 et 1380, la puissance militaire anglaise écrase la monarchie française. Le 26 août 1346, Edouard III d’Angleterre débarque en Normandie et défait les Français lors de la sanglante bataille de Crécy. Puis le 19 septembre 1356, les Français s’inclinent après la bataille de Poitiers. Mais ces victoires anglaises, qui surviennent après l’épisode de la peste noire de 1347-1349, déclenchent d’importantes émeutes. La résistance s’organise à Paris notamment avec Etienne Marcel. Le 8 mai 1360, Edouard III et le dauphin de France Charles signent le traité de Brétigny. L’anglais renonce à la couronne de France en échange du Poitou, du Limousin, du Périgord, du Quercy et du Rouergue. Bien entendu, l’accord ne sera jamais respecté.

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11
Q

Jeanne d’Arc est brûlée vive

A

30 mai 1431
Qui est-elle cette jeune paysanne de dix sept ans, qui veut bouter les Anglais hors du royaume de France ? Audacieuse, Jeanne d’Arc assure le 8 mars 1429 avoir reçu du ciel le commandement de conduire le Roi Charles VII à Reims. Après une victoire à Orléans le 7 mai, Jeanne, en habits d’homme et coupe au bol, déclenche un important mouvement de révolte contre l’ennemi. Mais capturée par les Bourguignons à Compiègne le 24 mai 1430, elle est livrée aux Anglais. Jugée un an plus tard, celle qui est surnommée la pucelle d’Orléans, est condamnée pour hérétisme car elle ne reconnaît pas l’autorité de l’Eglise catholique. Le 30 mai 1431, elle est brûlée vive sur un bûcher dressé sur la place du Vieux-Marché de Rouen. Finalement, sa disparition n’empêchera pas les Français de reconquérir leurs terres puisqu’après la Normandie et la Guyenne, la guerre de Cent ans s’achève le 17 juillet 1453 par la déroute de l’ennemi à Castillon.

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12
Q

La bataille de Marignan

A

13 septembre 1515
Depuis le 25 janvier 1515, François Ier règne sur la France. Fasciné par l’Italie, l’art et la culture, il permet à la Renaissance de s’affirmer et de se déployer en son royaume. Commencées en 1494 par son cousin Charles VIII, les guerres ont pour but de faire tomber le duché de Milan. Le jeune roi François Ier, alors âgé de 21 ans, dirige sa première bataille à Marignan, aujourd’hui Melegnano en Italie. A partir du 13 août, les armées s’affrontent dans l’un des plus meurtriers affrontements du siècle. La victoire des Français sur les Suisses, alliés des Milanais, le 13 septembre constitue le dernier rempart avant Milan. Triomphant, François Ier s’empare du duché et de la Lombardie. Le succès de Marignan reste toujours célèbre et une date marquante de l’Histoire de France.

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13
Q

L’ordonnance de Villers-Cotterets

A

10 août 1539
Le règne de François Ier s’étend de 1515 à 1547. Mécène des artistes et fervent admirateur de la Renaissance, le roi a fait bâtir de nombreux châteaux de la Loire comme ceux de Blois et d’Amboise ou encore le célèbre Chambord. Mais le souverain a également été un protecteur des lettres. Le 10 août 1539, il signe l’ordonnance de Villers-Cotterêts qui fait de la langue française la seule langue officielle du royaume. Elle sera dorénavant obligatoire dans les échanges politiques comme dans les œuvres littéraires et l’enregistrement des naissances et des décès. Ce manifeste établit ainsi la suprématie du Français sur le latin même si dans le territoire coexistent différents patois.

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14
Q

Le massacre de Wassy

A

1er mars 1562
A partir de 1534, l’Europe et notamment la France vont être secouées par une vague de protestation contre le pouvoir de Rome sur les affaires de l’Eglise. C’est ainsi que nait le protestantisme de Luther et de Calvin qui se traduit par un mouvement religieux et idéologique. En 1560, on dénombre près de 2 millions de protestants en France. Mais leur influence nouvelle inquiète et divise. Le 1er mars 1562, le duc François de Guise, fervent catholique, se rend à Wassy en Champagne et interrompt un culte protestant pour les rallier à lui. Devant l’opposition de l’assemblée, les hommes du duc auraient chargé. Selon certains historiens, le conflit aurait fait plus de 70 victimes et près de 200 blessés. Cette affaire, dite du massacre de Wassy, plonge le pays dans les terribles guerres de religion des catholiques contre les protestants qui vont durer jusqu’en 1598.

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15
Q

Le massacre de la Saint-Barthélemy

A

24 août 1572
Plongée dans une guerre de religion sans merci entre les catholiques et les protestants, la France connaît quelques périodes d’accalmie. Le 19 mars 1563, Catherine de Médicis, qui règne depuis la mort de son mari Henri II, fait rédiger l’édit d’Amboise qui accorde aux protestants la liberté de culte, Paris excepté. Mais le conflit s’envenime jusqu’à atteindre le paroxysme de l’horreur. Le jour de la Saint-Barthélemy, le 24 août 1572, Catherine de Médicis, craint un soulèvement des protestants. Elle convainc le roi Charles IX, son fils, de mettre à mort tous les chefs du protestantisme de Paris. Mais le massacre ne s’arrête pas aux dignitaires et frappe toute la société : femmes, enfants et personnes âgées. La folie s’étend rapidement aux grandes villes de province jusqu’en octobre et aurait fait près de 30 000 victimes.

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16
Q

L’édit de Nantes

A

13 avril 1598
Né dans la tradition calviniste, le futur Henri IV s’est converti au catholicisme le 25 juillet 1593. Sept mois plus tard, il monte sur le trône de France alors que le conflit entre protestants et catholiques continue. Reims et Paris se trouvent notamment contrôlées par des catholiques durs. Le Roi, qui arrive à faire rallier à lui la capitale, réalise la paix entre les communautés religieuses. Le 30 avril 1598, il signe l’Edit de Nantes. Le texte dit de pacification accorde aux protestants la liberté de culte dans certains lieux déterminés et leur donne plusieurs autres droits comme le celui d’aller à l’école, de posséder des places fortes militaires ou encore d’exercer des fonctions publiques. La promulgation de cet édit met un terme aux guerres de religion en France même si sa ratification a été plus lente dans certaines villes.

17
Q

Henri IV est assassiné

A

14 mai 1610
Le célèbre roi Henri IV, qui a régné sur la France entre 1589 et 1610, connaît une fin tragique en mourant assassiné, le 14 mai 1610. Alors que le souverain a réalisé une paix fragile entre les catholiques et protestants, il ne fait pas l’unanimité et une nouvelle guerre se profile contre les royaumes catholiques d’Espagne et d’Autriche, aux portes de la France. Le 16 mai dans l’après-midi, Henri IV se rend en carrosse à l’Arsenal à Paris, sans escorte. Mais lorsque le convoi se trouve bloqué par une charrette de foin dans la rue de la Ferronnerie, François Ravaillac, catholique fanatique, poignarde deux fois le souverain. Henri IV mourra sur le chemin du retour au Louvre. Ravaillac, rapidement jugé, finira par mourir après d’innombrables séances de tortures sur la place de Grève de Paris, actuel Hôtel-de-Ville. La thèse du complot, longtemps privilégiée est désormais écartée par les historiens car on sait que l’homme a agi seul. Marie de Médicis, veuve d’Henri IV, devient régente.

18
Q

La paix d’Alès

A

28 uin 1629
L’Edit de Nantes, signé en 1598, avait apaisé les tensions. Mais cette accalmie sera relative car des tensions entre communautés religieuses existent toujours. Un homme : le cardinal Richelieu souhaite la disparition de l’influence des protestants. Conseiller du jeune roi Louis XIII, Richelieu veut faire fléchir notamment La Rochelle, haut lieu de la contestation protestante soutenue par le pouvoir anglais. Le 10 septembre 1627, Louis XIII ordonne le siège de la ville et Richelieu donne l’idée d’une gigantesque digue pour empêcher tout ravitaillement par l’ennemi anglo-saxon. Après une terrible famine, 20 000 personnes auraient péri en un peu plus d’un an, la Rochelle capitule le 28 octobre 1628. Cette victoire aboutit à l’édit de Nîmes, dit la paix d’Alès. Le 28 juin 1628, le roi garantit toujours la liberté de culte aux protestants mais leur pouvoir et leurs prérogatives sont interdites avec la destruction des places-fortes. En réalité, cette paix traduit davantage un retour à la suprématie du catholicisme.

19
Q

L’édit de Fontainebleau

A

18 octobre 1685
Louis XIV, sacré à Reims le 7 juin 1654, a marqué l’Histoire par sa régence en solitaire sans écouter ses conseillers. Très vite, il souhaite réaliser l’unité religieuse et doit donc affaiblir le protestantisme dont les fidèles sont estimés à un million. Après avoir encouragé la conversion religieuse, il fait détruire des temples, diminue le nombre d’écoles réformées et oblige à célébrer les enterrements la nuit. A partir de 1679, la répression s’intensifie avec notamment des conversions forcées. Et le 18 octobre 1685, le roi signe l’édit de Fontainebleau qui révoque l’édit de pacification pris à Nantes. Le culte protestant est interdit et tous les temples sont condamnés à la destruction. Il représente l’acte le plus important et certainement le plus lourd de conséquences de son règne. Plusieurs centaines de milliers de protestants quittent alors le royaume. Il faudra attendre 1787 pour que Louis XVI leur accorde l’état civil et donc une place au sein de la France.

20
Q

Louis XIV meurt

A

1er septembre 1715
Après le plus long règne d’un roi de France, 54 ans, Louis XIV le flamboyant s’éteint, laissant son royaume exsangue financièrement après de nombreuses guerres. La personnalité du roi, qui a choisi l’emblème du Soleil en 1662, a traversé les siècles. Autoritaire, il incarne la monarchie absolue en réglant la vie à la cour et tour à tour en favorisant ses préférés ou en écartant ses nouveaux ennemis. Guerrier, il a conduit de nombreux conflits : le Brabant espagnol, puis la Hollande. Mais c’est certainement la vie à Versailles qui reste attachée au personnage. Du petit pavillon de chasse de Louis XIII, le roi en fait sa résidence et les travaux, qui débutent en 1664, ne s’arrêteront quasiment jamais. Jardins, fontaines, galerie des glaces… Versailles est le lieu de tous les excès. Louis XIV, ses maîtresses, son goût pour les plaisirs et ses passions excessives commencent à affaiblir peu à peu son autorité. Après la mort du Grand Dauphin en 1711, Louis XIV sait que son petit-fils lui succèdera. Il meurt le 1er septembre 1715 d’une gangrène.

21
Q

Le futur Louis XVI épouse Marie-Antoinette

A

16 mai 1770
Timide, pieux, réservé : c’est ce jeune homme là qui épouse en 1770, à l’âge de 15 ans l’autrichienne Marie-Antoinette, 14 ans. Louis Auguste n’était pas destiné à devenir le souverain de France mais la mort du dauphin, son frère, en 1761 change la donne et le place en première ligne. C’est sous l’impulsion de son grand-père Louis XV que l’union se fait afin de renforcer l’alliance entre la France et l’Autriche. Le 10 mai 1774, la mort du roi, fait du jeune homme le nouveau souverain, son père ayant disparu quelques années auparavant. D’une grande beauté, Marie-Antoinette souffre de la distance avec son époux qui ne consommera leur mariage qu’au bout de sept ans. Mais déjà les graines de la future révolution apparaissent. La discrétion des premières années de la reine laisse bientôt place aux frivolités et aux excentricités qui attisent les reproches. Louis XVI quant à lui tergiverse longtemps avant la moindre décision préférant la guerre et ses enfants, puisqu’il est père depuis 1778.

22
Q

L’ouverture des Etats Généraux

A

5 mai 1789
C’est quasiment sous la contrainte ou en tout cas pour contenter ses sujets que Louis XVI ouvre à Versailles le 5 mai 1789 les Etats Généraux, qui ne s’étaient plus réunis depuis 1614. Le royaume est plongé dans la tourmente économique : fortement endetté, plus aucun créancier ne veut lui prêter de l’argent. De plus, la contestation politique grandit : l’hégémonie du pouvoir royal fait de plus en plus d’opposants. Les Etats-Généraux sont des assemblées de représentants des trois ordres : clergé, noblesse et tiers état qui délibèrent sur des questions d’intérêt public. Amenant avec eux les cahiers de doléances, ils représentaient les Français mécontents et soucieux d’évolution du régime comme une constitution, davantage de libertés ou encore l’égalité entre les citoyens.

23
Q

Le serment du jeu de Paume

A

20 juin 1789
Pénurie de farine à Paris, mauvaise récolte de blé… Le climat est tendu alors que se tiennent les Etats Généraux. Le tiers état, qui représente en réalité une très grande majorité de Français, conteste très vite l’existence des trois ordres et le déséquilibre au profit de la noblesse et du clergé. Le 17 juin, face au refus de la majorité des députés du clergé et de la noblesse de collaborer avec eux, le tiers état se proclame Assemblée nationale. Deux jours, plus tard, une grande partie du clergé s’y rallie ainsi que quelques nobles. Et finalement, le 20 juin 1789 cette nouvelle Assemblée trouve porte close à Versailles, sur interdiction du roi. Elle se réunit donc dans la salle du Jeu de Paume. Ensemble, ces députés jurent de ne pas se séparer tant qu’ils n’auront pas donné une Constitution à la France : la révolution française est en marche.

24
Q

La prise de la Bastille

A

14 juillet 1789
Certains y voient le moment clé de la Révolution française. L’Assemblée nationale se proclame Assemblée constituante le 9 juillet pour travailler sur la rédaction d’une Constitution : ce qui signe la fin de la suprématie du roi et donc la mort de l’Ancien régime. Mais à Paris et à Versailles l’agitation est grande. De nombreuses troupes stationnent autour des villes à la demande de Louis XVI. Le 11 juillet, le renvoi de Necker, argentier du pouvoir galvanise la foule. Deux jours plus tard, de nombreuses personnes prennent les armes par crainte d’une charge des troupes royales. Le 14 juillet au matin, cette foule se masse à la Bastille, prison royale quasi désaffectée, qui contiendrait des armes et de la poudre. Après l’assaut des révoltés et des affrontements, le gouverneur Launay se rend et finira massacré avec ses hommes. L’évènement marque le passage à une révolution populaire. Depuis 1880, cette date est la fête nationale de la France.

25
Q

L’abolition des privilèges

A

4 août 1789
Dès le 15 juillet, la panique s’empare des provinces : c’est la Grande Peur. Déjà chahutée par les cahiers de doléances, la noblesse craint une nouvelle révolte populaire après l’épisode de la Bastille. Ce mois est marqué par des saccages et des pillages de châteaux, d’abbayes. A Paris, la foule en vient même à arracher le cœur de l’intendant de la ville, accusé d’affamer ses citoyens. C’est dans ce contexte que les députés de Versailles prennent la décision qui va bouleverser le régime. Dans la nuit du 4 août, ils abandonnent les privilèges féodaux, signent également l’égalité devant l’impôt et la suppression de nombreuses pratiques de l’ancien régime comme le droit de chasse à la noblesse ou encore les servitudes, les dîmes ecclésiastiques. Ces droits féodaux étaient fortement contestés par le tiers état.

26
Q

La déclaration des droits de l’homme et du citoyen

A

Après la prise de la Bastille, la Déclaration des droits de l’homme est sans conteste le second épisode majeur de la Révolution. Rédigée depuis l’abolition des privilèges féodaux pour donner des droits à chaque citoyen, cette déclaration est votée le 26 août par l’Assemblée constituante. Les plus illustres penseurs de l’époque ont apporté leur contribution : Champion de Cicé, Sieyès, Mirabeau, La Fayette. A travers 17 articles, elle consacre divers droits et devoirs comme la liberté, l’égalité ou encore la propriété. Son article premier marque notamment la mort de l’Ancien régime : “Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits.” Elle traduit ainsi l’influence des philosophes du XVIIIe siècle et du mouvement des Lumières qui prônent l’exercice de la raison, la diffusion du savoir et la recherche du progrès. Cette déclaration servira de préambule à la future première Constitution de 1791.

27
Q

La famille royale quitte Versailles

A

6 octobre 1789
Alors que la province et Paris sont secouées par le mouvement de révolte, Louis XVI, toujours à Versailles, ordonne le 23 septembre 1789 que des troupes du régiment des Flandres défendent sa demeure. Un événement, qui paraît anodin, va déclencher l’hystérie des révolutionnaires. Le 1er octobre, la famille royale organise un banquet. Pour les Parisiens, qui souffrent toujours de famine, c’est une provocation. Le 4 octobre, des milliers de femmes se rassemblent et marchent en direction de Versailles. Au matin du 6 octobre, elles entrent dans le château en réclamant du pain et accompagnées d’hommes armés. Finalement, Louis XVI et Marie-Antoinette se montrent à la fenêtre pour calmer la foule. Une légende tenace prétend que la reine aurait prononcé cette phrase au balcon “S’ils n’ont pas de pain, qu’ils mangent de la brioche.” Sous les cris de “A Paris, à Paris”, la famille royale quitte définitivement Versailles pour s’installer au palais des Tuileries en espérant donner un gage de répit aux mécontents.

28
Q

En fuite, la famille royale est arrêtée à Varennes

A

21 juin 1791
Le pouvoir royal semble donner des gages aux révolutionnaires : ainsi le 14 juillet 1790, le roi participe à la fête de la Fédération qui commémore la prise de la Bastille. Mais les apparences sont trompeuses. Louis XVI, qui ne supporte pas la baisse d’influence de l’église catholique et la confiscation des biens du clergé sollicite en secret l’appui des royaumes alliés. Dans la nuit du 20 juin 1791, le roi et sa famille quittent en secret les Tuileries pour rejoindre la frontière rhénane, près du Luxembourg. Le comte de Mirabeau avait conseillé au souverain de tenter un coup de force en rejoignant les troupes de Condé qui n’attendaient que l’ordre d’envahir. Au petit matin, la fuite est découverte et des soldats partent à leur poursuite. Le carrosse royal, qui est arrivé le soir à Sainte-Ménehould en Champagne, a du retard et les partisans censés le protéger ne sont pas arrivés. Selon la légende, un villageois aurait reconnu le visage du roi grâce à un écu. Pourchassé, le cortège sera finalement arrêté à Varennes vers 23 heures. Le 22 juin au matin, le carrosse reprend la route vers Paris accompagné de trois députés. L’arrivée dans la capitale, le 25 juin, se fait d’abord dans un silence de plomb puis la foule redouble d’agressivité.