Guerre Et Paix Def Flashcards

1
Q

personne ou organisation non gouvernementale présente dans plusieurs pays.

A

Facteur transnational

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2
Q

nom féminin. Dans le judaïsme, immigration d’un Juif en Israël. « L’Etat hébreu fait beaucoup pour favoriser cette immigration. L’Agence
juive accompagne les candidats. Des conseils sont donnés avant le départ. Il faut prouver ses origines juives, faire des démarches administratives, être déterminé et un séjour préalable en Israël est même conseillé. Quand la personne arrive definitivement en Israël, le ministère de l’intégration est là pour les premières démarches : assurance maladie, carte d’identite, somme d’argent, apprentissage de l’hébreu, aide au logement ou encore conseils pour trouver un travail.

A

Alyia / alyah

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3
Q

rassemblement de plusieurs groupes paramilitaires luttant contre la présence britannique en Irlande du Nord.
Certains groupes ont cessé le combat après l’accord avec la Grande-Bretagne de 1997, mais d’autres ne reconnaissent pas la

A

Armée républicaine irlandaise

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4
Q

armes dites classiques dont l’utilisation est régie par des conventions internationales.

A

Armes conventionnelles

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5
Q

organe consultat au service du Conseil de sécurité, Regroupant les délégués de chaque État membre de ‘ONU, elle
aun poul a decision sur le budget de l’organisation.

A

Assemblée générale de l’ONU

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6
Q

Membre du partie Baas mouvance politique nationaliste arabe à la tête du pouvoir en Irak (sous saddam Hussein) et en Syrie

A

Baasiste

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7
Q

systéme de protection mis en place depuis 2002 par Israël à la frontière de la Cisordanie. C’est une cloture métallique avec une surveillance électronique, et, sur 4 % du tracé, un mur érigé à proximité des agglomérations les plus importantes

A

Barrière de séparation (mur de séparation)

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8
Q

expression employee par Clausewiz pour designer la somme des incertitudes qui fegne surle champ de bataile d’une brume impénétrable

A

Brouillard de guerre

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9
Q

territoire vivant sous l’autorité d’un calife, dont le titre fut fondé par les successeurs du prophète Mahomet. Le calfe détient les pouvoirs
politiques et religieux. Le dernier califat ottoman a été aboli en 1924.

A

Califat

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10
Q

«Dans la stratégie nucléaire, chaque puissance détentrices de moyen atomique doit assurer une capacité de seconde
frappe capable de survivre à une attaque surprise massive de l’adversaire. Cette capacité doit occasionner des dégâts tels qu’is dissuadent précisément toute première frappe.»2 C’est souvent le rôle dévolu aux sous-marins nucléaires lanceurs d’engins
(SNLE).

A

Capacité de seconde frappe

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11
Q

soldats appartenant aux forces de maintien de la paix de l’ONU créées en 1956. Il ne s’agit pas d’une armée permanente supranationale : les soldats sont mis temporairement à la disposition de l’ONU par les Etats membres.

A

Casques bleus

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12
Q

nom donné aux descendants du prophète Mohammed, qui forment une sorte de noblesse religieuse.

A

Chérif

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13
Q

adeptes du … l’un des deux principaux courants de l’islam qui ne reconnaît comme légitime successeur du prophète Muhammad que
son cousin et gendre, Ali. Les Chiites sont majoritaires en Irak et en Iran.

A

Chiite

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14
Q

: ou implantations juives, installées dans les territoires occupés.

A

Colonie juif

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15
Q

Ce terme utilisé par les historiens depuis les années 1980 renvoie à l’évolution politique, religieuse et sociale de l’Europe
entre la fin des années 1520, avec la Réforme, et le XVIIème siècle. Chaque confession (catholique, luthérienne, calviniste, anglican) affirme son identité et s’institutionnalise dans une Église. Certaines principautés favorisent simultanément l’homogénéisation confessionnelle.

A

Confessionnalisation:

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16
Q

situation de très forte tension ou d’affrontement militaire qui se déroule entre deux États, ou entre un État et une coalition d’États,
ou entre deux coalitions d’États. Le conflit cesse dès que l’État ennemi ou le principal État d’une coalition cesse les combats. Si les combats sont suspendus, on parle d’armistice. Si le vaincu a déposé les armes, on parle de capitulation.

A

Conflit interétatique

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17
Q

situation dans laquelle un Etat est confronté, sur son propre sol, à une très forte tension militaire ou à un affrontement militaire
avec un groupe non étatique.

A

Confit intraétatique:

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18
Q

dépasse le territoire d’un seul État. Le plus souvent, les Etats impliqués forment des coalitions. Un tel conflit est parfois lié à la
présence d’un groupe asymétrique, c’est-à-dire d’une armée non officielle.

A

Conflit transnational

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19
Q

(selon la définition de Michel GOYA) terme un peu oublié et datant des années -60 du XXême siècle, décrivant un affrontement entre puissances sous le seuil de la guerre ouverte. Souvent confondu aujourd’hui avec « guerre hybride ».

A

Confrontation

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20
Q

service militaire, instauré en France en 1793.

A

Conscription:

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21
Q

un des principaux organes de IONU. En tant qu’organe exécutif, il est chargé du maintien de la paix à travers le monde. Il est
composé de quinze membres, dont cinq permanents pourvus du droit de veto (Chine, Etats-Unis, France, Royaume-Uni, Russie).
Les dix membres non permanents sont élus pour deux ans, avec un renouvellement par moitié chaque année.

A

Conseil de sécurité

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22
Q

tribunal universel chargé de juger les auteurs de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité.

A

Cour pénale Internationale

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23
Q

attaques par ver informatique ou virus des infrastructures strategiques dun État (pour affaiblir) ou d’une entreprise (pour en tirer une rançon)

A

Cyberguerre

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24
Q

un « déni de service distribué (DoS, Distributed Denial of Service) est une attaque dans laquelle de nombreux systèmes sont réunis pour attaquer une seule cible, afin de saturer les ressources du serveur et de bloquer les utilisateurs légitimes. »

A

DOS

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25
Q

un « déni de service distribué (DoS, Distributed Denial of Service) est une attaque dans laquelle de nombreux systèmes sont réunis pour attaquer une seule cible, afin de saturer les ressources du serveur et de bloquer les utilisateurs légitimes. »

A

DOS

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26
Q

pour obtenir la surprise, Napoléon utilise des mesures de déception qui dissimulent le point d’application de a
Netayou anœuvre ainsi que le mouvement de ses troupes. Dans le langage militaire, la « déception » qui vient du latin deceptio ou
alovo
tromperie, est l’art de la ruse qui regroupe l’ensemble des mesures et techniques visant à leurer l’adversaire sur les objectits d’une manœuvre, sur la situation de l’armée et sur les intentions du commandement. Dans la guerre napoléonienne, la déception comprend des mesures de diversion et de dissimilation. Chez les Soviétiques (puis les Russes), il est question de maskirovka,
explosion terme qui se traduit littéralement par « camouflage », laquelle s’exerce à tous les niveaux : stratégique, opératif et tactique.
Stratégiquement, le haut commandement doit s’employer à constamment tromper l’ennemi sur ses véritables intentions. Au niveau opérationnel, les armées doivent rivaliser de prouesses en visant à dissimuler leurs concentrations, à opérer des diversions, à éliminer ou intoxiquer les moyens de reconnaissance de l’ennemi. Il en va de même au niveau tactique dans chaque unité, jusqu’au bataillon.

A

déception (mesures de déception)

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27
Q

obligation morale faite à un Etat de veiller au respect du droit humanitaire international.

A

devoir d’ingérence

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28
Q

art de la négociation entre États développé à partir du XVème siècle. Elle est menée par les diplomates ou négociateurs qui représentent
les souverains.

A

Diplomatie

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29
Q

guerre « sainte » menée contre les « infidèles » pour imposer un prétendu retour au véritable islam.

A

djihad

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30
Q

idéologie politique et religieuse, islamiste, qui prône l’utilisation de la violence pour développer l’islam ou lutter contre ses adversaires
désignés.

A

djihadisme

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31
Q

soldat qui justifie son combat contre des non-musulmans par une invocation des textes sacrés de l’Islam.

A

djihadiste

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32
Q

ensemble des lois et des pratiques qui entourent traditionnellement la guerre : respect des prisonniers et des civils, respect des trêves et des traités, non-utilisation de la torture…

A

droit de la guerre

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33
Q

capacité pour un pays de refuser une résolution de l’ONU par sa seule opposition. Elle est réservée aux cinq membres
permanents du Conseil de sécurité (Chine, Etats-Unis, France, Royaume-Uni et Russie).

A

droit de veto à l’ONU

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34
Q

terme créé par le philosophe Jean-François Revel en 1979, désignant la reconnaissance du droit qu’ont les États de violer la
souveraineté d’un autre État, en cas de violations massives des droits humains, dans le cadre d’un mandat supranational (du Conseil de Sécurité de l’ONU par exemple). L’ingérence est condamnée par l’ONU si elle est décidée unilatéralement, en dehors du Conseil de sécurité.

A

droit d’ingérence

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35
Q

système de politique internationale dans lequel les interactions entre les États limitent quasi mécaniquement les tendances
à l’hégémonie tout en assurant la stabilité.

A

équilibre des puissances

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36
Q

État qui ne parvient pas à assurer ses missions essentielles (santé, justice, sécurité, défense)

A

État failli

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37
Q

Mouvement national de libération, fondé en 1959 par Yasser Arafat, prônant la lutte armée et la destruction de « l’entité sioniste » (l’État d’Israël).
Il prend le contrôle de l’OLP en 1969.

A

Fatah

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38
Q

nom donné aux combattants palestiniens dans les années 1960-1970.

A

Fedayin

39
Q

la séparation entre chiite et sunnites.

A

Fitna

40
Q

chez Clausewitz (encore lui), c’est ce qui fait qu’à la guerre les choses les plus simples sont difficiles. À la guerre, les opérations font entrer en ligne de compte énormément de petites actions individuelles. Or, les problèmes rencontrés lors de la réalisation de chacune d’entre elles tendent à s’accumuler et à produire des réactions en chaîne. Ces dernières sont à leur tour renforcées par des phénomènes extérieurs tels que le hasard ou la météo, mais aussi par des contraintes intrinsèques à la guerre, telles que l’effort physique ou la peur Une arme qui s’enraye, un subordonné qui comprend mal les ordres, un véhicule qui tombe en panne, un terrain qui ne correspond pas aux renseignements… Multiplié par le nombre d’hommes et de matériels de l’armée, c’est la

A

Fiction

41
Q

cadre de coordination et de coopération régionale en matière de sécurité et de développement qui regroupe la Mauritanie, le Mali, le Burkina
Faso, le Niger et le Tchad. Ne fonctionne guère, du fait de la dictature militaire qui s’est mise en place au Mali, et qui s’avère pro russe.

A

G5 Sahel

42
Q

(1812) De l’espagnol guerrilla, qui désignait initialement la résistance espagnole à la tentative d’annexion de l’Espagne par Napoléon fer. Terme utilisé pour décrire des combats d’unités mobiles et flexibles pratiquant une guerre de harcèlement, d’embuscades, de coups de main, menée par des unités irrégulières ou des troupes de guérilleros sans ligne de front. Les Russes parlent eux de « guerre de partisans ». Le colonel Lawrence, mais également Mao, ou « Che» Guevara ont été des icônes de cette stratégie.
Il faut toutefois faire remarquer que cela n’est efficace qu’en appui d’opérations plus classiques. Elle ne permet pas de gagner une guerre, et a des inconvénients graves: naissance d’une culture de la violence dans les populations, frontières parfois floues avec le banditisme, représailles souvent sanglantes et destructrices de la part de l’armée régulière qui y lui est opposées.

A

Guérilla

43
Q

une expression du vocabulaire clausewitzien caractérisant un modèle de guerre durant laquelle la violence se déchaîne jusqu’aux
extrêmes et sans limite. Clausewitz prend pour modèle les guerres révolutionnaires. Dans la réalité, ces guerres absolues sont rares car les guerres sont le fait d’Etats qui proportionnent leur effort et leur stratégie militaire à l’objectif. C’est ce que Clausewitz nomme la « guerre réelle

A

Guerre absolue

44
Q

guerre qui mobilise une part importante de la population dans les combats.

A

Guerre de masse

45
Q

expression utilisée au XIème siècle pour désigner les guerres d’Ancien Régime dans lesquels les chefs accordent de l’importance à la politesse et à la bienséance lors de batailles pouvant se livrer en public. C’est très largement complétement faux.

A

Guerre de dentelles

46
Q

guerre ideologique opposant les Etats-Unis à l’URSS ainsi que leurs blocs respectifs, de 1947 à 1991, sans affrontement direct en
raison de la dissuasion nucléaire.

A

Guerre froide

47
Q

Terme apparu à partir de 2005, créé par les Américains, pour tenter de qualifer la situation dans laquelle ils se trouvent en Irak a l’époque. Selon Elie Tenenbaum, « combinaison en une seule stratégie, voire en une seule manœuvre des modes de guerre regulier et irrégulier. C’est-à-dire la capacité à combiner ce qu’on appelle la guerre régulière et la guerre irrégulière. »6 Toujours selon celui-ci « La notion de guerre hybride a donc son utilité pour décrire un certain concept d’opérations mêlant guerre régulière et guerre irrégulière dans une seule et même manœuvre. En revanche, il faut se garder de diluer, voire de dissoudre, le concept et d’y mettre tout ce qui est nouveau sous peine de le voir se vider de son sens… ». Thomas GOMMART dit la même chose : « La notion de guerre hybride aide à définir des conflits actuels qui combinent intimidation stratégique de la part d’Etats disposant d’armes de destruction massive, des opérations interarmées impliquant aussi des unités spéciales et des mercenaires, et des manœuvres de désinformation à grande échelle ». Donc pour résumer: les stratégies hybrides mêlent des modes d’action militaires et non militaires, directs et indirects, souvent difficiles à attribuer et toujours conçus pour rester sous le seuil estimé de riposte ou de conflit ouvert. Notion souvent utilisée par ceux qui n’ont pas de maîtrise du vocabulaire et des concepts spécifiques

A

Guerre hybride

48
Q

désignée sous le terme de « petite guerre » par Clausewitz. Guerre qui oppose des combattants dont les forces
humaines et matérielles sont incomparables, par exemple l’armée d’un État contre des groupes terroristes (EUA/ Al Qaeda). Le rapport de force militaire étant déséquilibré, le groupe « faible » évite les affrontements frontaux et privilégie des stratégies de ruse ou de harcèlement. On peut citer comme exemples récents les mouvements de Résistance à l’Allemagne nazie pendant la Seconde Guerre mondiale (Tito : “Ne combattez jamais l’adversaire sur son terrain. Baissez-vous et cachez-vous, et frappez-le ensuite, lorsqu’il n’est pas en position de vous dominer…”), les guerres coloniales et de décolonisation (Indochine, Algérie…), la guerre du Vietnam, le conflit israélo-palestinien et ses Intifadas, l’intervention américaine en Somalie, l’Afghanistan, l’intervention en Irak en 2003, la guerre au Yémen. Ces guerres ne sont donc pas une nouveauté mais sont conceptualisées et se multiplient dans un monde devenu multipolaire depuis la fin de la Guerre Froide. Selon Philippe MOREAU-DEFARGES, la mondialisation est “la cause majeure” des guerres asymétriques actuelles. “Elle a créé des frustrations à l’échelle planétaire quand, à un autre niveau, elle facilite les échanges d’armes, de matériaux dangereux et les flux de capitaux.”

A

Guerre irrégulière ou asymétrique

49
Q

concept antique et médiéval considérant la guerre comme un mal nécessaire mais limitant l’usage de la violence à la défense d’une cause juste (légitime défense, lutte contre l’injustice, assistance aux opprimés).

A

Guerre juste

50
Q

forme de conflit qui mobilise toutes les ressources disponibles d’un État, sa population, l’économie, la politique et la culture pour vaincre
l’ennemi.

A

Guerre totale

51
Q

conflits opposant les catholiques et les protestants en Europe aux XVième et XVIIème siècles.

A

Guerre de religion

52
Q

zèle» en arabe, acronyme pour « Mouvement de la résistance islamique», né durant la première Intifada en février 1988, et créée par les
Frères musulmans dans la bande de Gaza. Fut un mouvement associatif proche des pauvres, très nombreux dans cette bande de territoire. Le Hamas est considéré comme un groupe terroriste par l’Union européenne, le Canada, les États-Unis, Israël ou encore l’Égypte. « Cependant, le Royaume-Uni ne considère comme terroriste que la branche armée du groupe. Cette distinction entre le politique et le militaire existe depuis sa création en 1987. Le mouvement islamiste, protagoniste du conflit israélo-palestinien, prône la destruction de l’État d’Israël. À partir de 2006, le Hamas remporte les élections législatives palestiniennes face au Fatah et assoit sa domination notamment dans la bande de Gaza, depuis laquelle des affrontements avec Israël se poursuivent »

A

Hamas

53
Q

l’armée de terre française l’a définie en 2020 comme un « affrontement soutenu entre masses de manœuvres agressives
se contestant jusque dans la profondeur et dans différents milieux l’ensemble des champs de conflictualité (physique et immatériel) et dont l’objectif est de vaincre la puissance de l’adversaire ». « Théorisé récemment en France, la haute intensité est en réalité un concept ancien, d’origine britannique, qui a été adopté aux Etats-Unis et à l’OTAN dans les années 1970. High intensity conflict (HIC) était alors une autre manière de parler de l’hypothèse d’une guerre nucléaire entre ‘OTAN et le Pacte de Varsovie, c’est-à-dire de la Troisième Guerre mondiale. Aujourd’hui les États-Unis parlent plutôt de « Large-Scale Combat Operations » (LSCO), qui visent à briser le moral de l’adversaire par le phénomène combiné d’attrition de ses forces et de conquête de son territoire - ce qui semble plus étroit que la haute intensité puisque si toute LSCO semble impliquer la haute intensité (car l’hypothèse sur laquelle le concept repose est celle d’un conflit avec la Chine ou la Russie), tout usage de haute intensité ne vise pas forcément à conquérir le territoire de l’adversaire. »

A

Haute intensité (guerre de)

54
Q

parti chiite libanais, fondé en 1982 avec le soutien de l’Iran et de la Syrie, prônant la lutte armée contre Israël. st l’un des
mouvements islamistes les plus importants du Moyen-Orient, disposant d’une branche militaire puissante. Mais il dirige également des médias, un vaste réseau de services sociaux comprenant des cliniques et des écoles, mais surtout un parti politique dont l’influence est décisive. Les relations entre le Hezbollah et la faction palestinienne Hamas ne sont pas des meileures, le Hamas decoulant du mouvement sunnite des Freres musulmans, tandis que le Hezbollah, chite, tre son ideoolie de la révolution iranienne. Ennemi d’Israël, qui considère le groupe comme la plus grande menace à sa frontière, le Hezbollai étaient entrées sur le territoire libanais. (Parti de Dieu”), a été créé par les Gardiens de la révolution iraniens en 1982 pour lutter contre les forces israéliennes qui

A

Hezbollah

55
Q

terme forgé par l’ancien ministre français des Affaires étrangères (1997-2002), Hubert Védrine, pour désigner la puissance
américaine alors sans égale à l’échelle mondiale.

A

Hyper puissance

56
Q

soulèvement d’une partie de la population pour renverser le pouvoir en place.

A

Insurrection

57
Q

« soulèvement» en arabe ; on parle aussi de « guerre des pierres ». Révolte spontanée déclenchée en 1987, puis en 2000, par de jeunes
Palestiniens.

A

Intifada

58
Q

idéologie qui veut fonder l’ensemble des institutions politiques et sociales sur l’observance de la loi islamique (Charia).

A

Islamisme:

59
Q

ancienne désignation des régions situées sur les rives orientales de la Méditerranée. Elle correspond à ce qu’on appelle aujourd’hui le Proche-orient

A

Levant

60
Q

organisation des États arabes fondée au Caire en mars 1945, avec le soutien du Royaume-Uni. Composée de 7 membres à l’origine, elle
en rassemble aujourd’hui 22.

A

Ligue arabe

61
Q

territoires confisqués aux vaincus et confés par la SDN aux vainqueurs de la Première Guerre mondiale,

A

Mandats

62
Q

en islam sunnite, autorité chargée d’interpréter la loi coranique en délivrant des réponses (fatwa) aux questions qui lui sont posées. Le grand … de Jérusalem a, en outre, la garde des Lieux saints musulmans de la ville.

A

Mufti

63
Q

mode de relations interétatiques visant à établir des règles communes. Les relations entre Etats sont donc fondées sur la coopération
pour instaurer des règles communes.

A

Multilatéralisme

64
Q

doctrine et mouvement qui revendiquent l’indépendance d’un territoire et la création d’un Etat souverain.

A

Nationalisme:

65
Q

Organisation de Libération de la Palestine, créée au Caire en 1964 à l’initiative des pays de la Ligue Arabe, dirigée par Yasser Arafat de 1969 à
sa mort en 2004. Elle regroupe des mouvements de résistance palestiniens face à Israel.

A

OPL

66
Q

Organisation des pays exportateurs de pétrole, créée en 1960 par l’Arabie saoudite, le Koweit, l’Irak, l’iran et le Venezuela pour défendre les intérêts des pays producteurs face aux grandes compagnies occidentales.

A

OPEP

67
Q

d’après la définition traditionnelle donnée par le ministère des armées, les opérations extérieures sont les “interventions des forces militaires françaises en dehors du territoire national”. Les … peuvent se dérouler dans le cadre de l’ONU, de l’Union européenne, de forces multinationales, ou encore dans un cadre national.

A

OPEX

68
Q

Organisation du traité de l’Atlantique Nord, créée en 1950. C’est la structure politique et militaire permanente de l’Alliance atlantique, avec un commandement militaire intégré.

A

OTAN

69
Q

nom d’une doctrine développée par l’ONU en 2008, considérant que, pour arriver à une paix durable, des progrès
dans au moins quatre domaines essentiels sont nécessaires : la capacité de l’Etat à assurer la sécurité et l’ordre public, le respect des droits de l’homme, la création d’institutions politiques permettant la participation, le redressement et le développement économique et social

A

Paix durable (sustainable peace)

70
Q

nom donné à l’offensive militaire israélienne au Liban de 1982 à 1983, pour en chasser l’OLP.

A

Paix en Galilée

71
Q

système mis en place dans l’Empire romain, du ler au Illème siècle, fondé notamment sur la sécurité garantie des territoires conquis (via les légions romaines), la libre circulation relative à l’intérieur des frontières de l’Empire et la diffusion de la culture romaine.

A

Paix romaine (Pax Romana)

72
Q

idéologie aspirant à unir les Arabes contre la domination des puissances coloniales et à les rassembler au sein d’une même nation, par- delà leur appartenance à des religions et à des Etats differents. À partr de 1948, la lutte contre Israel en constitue le principal élément fédérateur.

A

Panarabisme

73
Q

«renaissance » en arabe, mouvement nationaliste et socialiste arabe, fondé à Damas en 1947 par le chrétien Michel Aflaq, comprenant deux branches, syrienne (toujours au pouvoir) et irakienne (renversée par les États-Unis en 2003).

A

Parti Baas

74
Q

agent diplomatique doté des pleins pouvoirs pour accomplir une mission.

A

Plénipotentiaire

75
Q

vote qui permet à l’ensemble des citoyens d’approuver ou de rejeter une mesure proposée par le pouvoir exécutif.

A

Référendum

76
Q

doctrine engageant les Etats à intervenir pour sauver des populations civiles victimes d’exactions (génocides, crimes de
guerre).

A

Responsabilité de protéger

77
Q

« Le RETEX au sein des armées, directions et services est une démarche qui vise à améliorer la pratique opérationnelle dans tous ses aspects
(Doctrine, Organisation, Ressources humaines, Équipements, Soutien, Entrainement) et à tous les niveaux (stratégique, opératif, tactique). Ces mesures peuvent porter sur la correction de déficiences constatées comme sur la validation, la consolidation et l’extension de bonnes pratiques. »

A

RETEX

78
Q

regroupement d’Etats d’Europe centrale, dirigé par un empereur issu de la dynastie des Habsbourg (962-1806).
Il est créé en 962 lorsque Otton ler est couronné empereur d’un espace qui va de l’Italie à la Baltique. La couronne impériale n’est pas héréditaire, l’empereur est élu par des princes-électeurs. Ceux-ci sont sept depuis la Bulle d’or de 1356 : les archevêques de Trèves, de Cologne et de Mayence, le comte palatin, le duc de Saxe, le margrave de Brandebourg et le roi de Bohême. Il est composé de territoires aux statuts variés : territoires immédiats (dépendant directement de l’empereur et non d’un prince territorial intermédiaire) ou médiats; siégeant à la Diète impériale ou non. Parmi eux, les Etats impériaux sont les princes, prélats et villes d’Empire ayant siège et voix à la Diète ; les historiens les estiment à 300-350.

A

Saint-Empire romain germanique

79
Q

plus haut fonctionaire de l’ONU, nommé par l’Assemblée générale et un mandat renouvelable de cinq ans. Il à la
fois un rôle diplomatique et une fonction de chef de l’administration de l’organisation.

A

Secrétaire général de l’ONU

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Q

notion selon laquelle des États concluent un accord considérant que la sécurité de l’un d’entre eux est l’affaire de tous les autres,
qui répondent donc collectivement aux atteintes et aux menaces d’atteinte à la paix. La défense de la paix relève ainsi de la capacité des Etats à prendre une décision collective.

A

Sécurité collective

81
Q

mouvement laïque et nationaliste, né au XIXe siècle, ayant pour objet d’encourager le retour des juifs en terre d’Israël et à Jérusalem (où
Sion est une colline), puis d’édifier un État juif en Palestine, alors province ottomane. Pour ses adversaires, le sionisme est devenu un terme péjoratif qui sert à dénoncer la politique jugée agressive du gouvernement israelien.

A

Sionisme

82
Q

sociétés militaires privées, compagnies de mercenaires, tels que par exemple Wagner, la désormais célèbre société russe, mais aussi Blackwater
ou Academi aux Etats-Unis. On peut aussi citer les détectives privés de l’agence Pinkerton assurant la fonction de renseignements de l’armée et du gouvernement nordistes pendant la guerre de Sécession, la compagnie aérienne Air America creee par la CIA contre les communistes vietnamiens et laotiens, ou encore la Waffen SS, sans oublier les corsaires, acteurs des puissances maritimes du XVIIème au XIXème.

A

SMP

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Q

volonté politique de réaliser la construction d’un Etat, voire d’un État-nation, laquelle peut être favorisée, voire
imposée, par un pouvoir étranger dans le cadre d’une occupation militaire. L’exemple de 2003 en Iraq par les Etats-Unis de G. W Bush est célèbre !

A

Nation building ou State-building

84
Q

si on emploie aujourd’hui ce terme à toutes les sauces, son origine est bien militaire. En grec, strategos vint de stratos « armée » et agein
« conduire ». La stratégie est donc l’art de conduire la guerre. Le mot n’n’apparait en français qu’en 1771, sous la plume d’un ecrivain militaire Joly de Maizeroy. C’est en effet au siècle des Lumières que l’on prend conscience des différents niveaux de l’art de la guerre: d’une part ce qui correspond à la tactique élémentaire c’est-à-dire les mouvements des bataillons et des régiments, et d’autre part l’art de déplacer et de disposer les armes. La distinction se précise au XIXème. La tactique, ce sont les actions qui se déroulent sur le champ de bataille, au contact de l’adversaire. La stratégie devient l’art de manœuvrer pour préparer cet affrontement et atteindre le but de la guerre. On considère de plus en plus au XXème siècle que la stratégie recouvre l’ensemble des moyens qu’un Etat peut être en œuvre pour agir sur un autre Etat. Désormais ce n’est donc plus la guerre qui contient la stratégie, mais la stratégie qui contient la guerre, celle-ci n’étant plus qu’un moyen particulier parmi d’autres pour imposer sa volonté. On peut ainsi déployer une stratégie économique, comme le fait l’UE contre la Russie de Poutine depuis 2022, ou encore l’embargo total sur le pétrole réalisé par les Etats-Unis de Roosevelt à partie du 1er aout 1941, par exemple.

A

Stratégie

85
Q

branche majoritaire de l’islam (elle représente 90% des musulmans), qui interprète l’islam uniquement en fonction de la tradition (sunna) des
actes du prophète Muhammad compilés dans les hadiths. Ils sont minoritaires en Irak.

A

Sunnite

86
Q

usage de la terreur à des fins politiques. L’ONU définit les actes terroristes par « l’équivalent en temps de paix des crimes de guerre ».

A

Terrorisme

87
Q

traité conclu pour mettre fin à une guerre et contenant généralement des obligations réciproques pour les parties signataires.

A

Traité de paix

88
Q

traité conclu pour mettre fin à une guerre et contenant généralement des obligations réciproques pour les parties signataires.

A

Traité de paix

89
Q

terme forgé des trois lettres désignant, en hébreu, les Forces de défense d’Israël (FDI).

A

Tsahal

90
Q

agence de l’ONU créée en 1946 et consacrée à l’amélioration et à la promotion de la condition
des enfants.

A

UNICEF (Fonds des Nations unies pour l’enfance)

91
Q

doctrine ultraconservatrice de l’islam sunnite, prêchée par ibn Abd el-Whahhab au XViIIème siècle et adoptée par la dynastie des Saoud.

A

Wahhabisme

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Q

de l’hébreu « implantation », nom donné à la communauté juive installée en Palestine avant la création de l’État d’lsraël.

A

Yishouv

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Q

fête du Grand Pardon, l’un des rites les plus solennels du judaïsme, célébrée chaque année en septembre-octobre.

A

Yom Kippour