GES Flashcards
susceptible d’être engagée sous court préavis à la demande du
Directeur des Opérations (DO) ou des services menants (COS, COPC, COIS)
Commandement des opérations de Police et de Circulation
Commandement des Opérations d’Intervention Spécialisées
l’action du GES peut s’apparenter à un sauvetage sous la menace possible d’un sur-attentat (tirs, explosion, incendie), précédée d’une phase de reconnaissance, réalisée par les forces d’intervention de
3e niveau (BRI, RAID, GIGN) voire de 2e niveau (CSI, BAC).
En complément des moyens conventionnels SP et Police, le GES peut renforcer cette action sous les ordres du COIS, dans un corridor d’extraction
qu’est ce qu’un corridor d’extraction
zone géographique faisant la jonction entre la zone contrôlée et une partie de la zone d’exclusion, sans risque balistique supposé
Le GES, ainsi, a pour missions de
rechercher, stabiliser et évacuer promptement les victimes vers le SAS-PRV.
Pour réduire le risque et être efficace, la phase d’extraction devra :
‒ être limitée dans le temps pour réduire la durée d’exposition à une menace inopinée (tireur, explosion, sur-attentat, etc.);
‒ être engagée avec du personnel correctement protégé (EPI antibalistiques) et qui adopte une attitude de vigilance adaptée ;
‒ débuter rapidement après l’attaque initiale (heure H). Le « délai d’impunité » classiquement observé sur les théâtres d’opérations extérieurs, avant un « sur attentat » s’échelonne entre 20 minutes et 1 heure. Par ailleurs, les terroristes ont parfois besoin d’arrêter leur action offensive initiale (fusillade) pour se réarticuler et aborder la phase tactique suivante. Ce créneau peut alors être mis à profit pour extraire les victimes avant que la situation ne devienne encore plus complexe.
‒ commencer dès l’ordre donné par le COIS ou son représentant, sous contrôle du COS, afin de garantir un taux de survie important des victimes (principe des 30 min pour une UA) ;
‒ se dérouler sur des distances courtes (< 100 m), pour le compartiment de terrain qui concerne le GES afin d’augmenter les débits d’évacuations. A titre de référence, l’évacuation au moyen d’un brancard d’une victime par un binôme équipé avec les EPI antibalistiques sur une distance de 200 m prend environ 4 min. La réduction des élongations peut être compensée en employant des vecteurs mobiles de circonstances ;
‒ être dimensionnée au nombre de personnes à extraire. Afin d’augmenter le débit d’évacuation, le GES peut être appuyé en zone contrôlée par des véhicules et par d’autres intervenants SP ou Police.
Le « délai d’impunité » classiquement observé sur les théâtres d’opérations extérieurs, avant un « sur attentat » s’échelonne entre
20 minutes et 1 heure
l’évacuation au moyen d’un brancard d’une victime par un binôme équipé avec les EPI antibalistiques sur une distance de 200 m prend environ
4 minutes
La brigade dispose de trois GES répartis et composés de la façon suivante
‒ GES EST : VLR OGC 13ème CIS, EP BLME, VELD BLME, VSAV ELD BLME et VRB
‒ GES OUEST : VLR OGC 6ème CIS, EP ISSY, VELD ISSY, VSAV ELD ISSY et VRB
‒ GES NORD : VLR CAS, VIMP, VRSD, CESD, VRB, SPCR et VRB
Le VRB peut être déjà engagé sur l’intervention (cas du PRA)
En cas de déclenchement d’un ou plusieurs GES, le CO s’assure de l’envoi d’au moins
une équipe médicale BSPP sur chaque site où un GES est effectivement engagé
Sur le terrain, un GES (1/2/8) est articulé comme suit
‒ 1 OGC assure l’organisation du SAS-PRV avec l’équipe médicale et la coordination avec les forces de police chargées de la sécurisation de la zone d’action ;
‒ 5 binômes d’extraction effectuent des norias de victimes vers le SAS-PRV. Chaque personnel dispose d’une trousse individuelle de sapeurs-pompiers spécialistes (TISP) comprenant notamment un pansement hémostatique, une bande élastique, un pansement compressif, deux garrots tourniquets, une paire de ciseaux et une couverture de survie.
L’équipe médicale BSPP projetée dans ce cadre assure les missions suivantes :
‒ soutien médical au profit du GES et de l’ensemble des personnels SP engagés dans l’extraction ;
‒ interlocuteur Santé privilégié de l’OGC GES en liaison avec le COS, le DSM et le médecin de la FI ;
‒ tri et médicalisation sommaire des victimes au PRV et lien avec le DSM pour anticiper au mieux la suite de leur prise en charge.
Le positionnement de l’équipe médicale dépend de la situation rencontrée …
Elle est équipée de protections balistiques situées dans
sas PRV ou emplacement optimal en fonction des spécificités de la situation
Elle est équipée de protections balistiques situées dans chaque VRB
Par anticipation, le COS pourra placer les différents matériels du VRB où
au plus près de la zone d’extraction afin de disposer immédiatement des matériels spécifiques
Les EPI antibalistiques sont pré positionnés où
ans les CS dédiés et réglés impérativement à chaque prise de la garde.
Le VRB dispose d’EPI antibalistiques supplémentaires au nombre de
notamment mis à disposition de
5 à 6
l’équipe médicale en soutien