GÉNÉRALITÉS/ CLASSEMENT / DEFENSE EXTERIEURE CONTRE L’INCENDIE Flashcards
Définition prévention.
les buts des mesures de prévention.
La prévention, c’est prévenir un risque, l’empêcher d’exister, ou tout au
moins, essayer par tous les moyens possibles de parvenir à ce résultat.
Les buts des mesures de prévention sont de concevoir les bâtiments
et les règles d’exploitation afin :
ªª d’éviter l’éclosion de l’incendie ;
ªª d’assurer la sécurité des personnes contre les risques d’incendie et
de panique ;
ªª de permettre une éventuelle évacuation ;
ªª de limiter les pertes matérielles.
définition prévision.
les buts des mesures de prévision
La prévision, c’est prévoir un risque et en conséquence, prendre des
mesures en vue de combattre ses effets.
Les buts des mesures de prévision sont :
ªª déceler l’incendie dès son éclosion (détection) ;
ªª avertir les occupants pour qu’ils évacuent les locaux (alarme) ;
ªª prévenir les services chargés de combattre le sinistre (alerte) ;
ªª dimensionner et permettre la mise en oeuvre des moyens de secours
du bâtiment ;
ªª permettre et faciliter l’engagement des secours.
critères pour déterminer le classement d’un bâtiment d’habitation
Du point de vue de la sécurité incendie,
les bâtiments d’habitation sont classés en
4 familles.
La hauteur et les conditions d’accès des
secours sont les 2 principaux critères retenus
pour déterminer le classement d’un bâtiment
d’habitation.
1ère famille
ªª habitations individuelles isolées ou jumelées à un
étage sur rez-de-chaussée au plus ;
ªª habitations individuelles à rez-de-chaussée
groupées en bande ;
ªª habitations individuelles à un étage sur rez-dechaussée,
groupées en bande, lorsque les
structures de chaque habitation concourant à la
stabilité du bâtiment sont indépendantes de celles
de l’habitation contiguë.
2ème famille
ªª habitations individuelles isolées ou jumelées de
plus d’un étage sur rez-de-chaussée ;
ªª habitations individuelles à un étage sur rez-dechaussée
seulement, groupées en bande, lorsque
les structures de chaque habitation concourant à
la stabilité du bâtiment ne sont pas indépendantes
des structures de l’habitation contiguë ;
ªª habitations individuelles de plus d’un étage sur
rez-de-chaussée groupées en bande ;
ªª habitations collectives* comportant au plus 3
étages sur rez-de-chaussée.
*Une habitation est considérée comme collective lorsque
le bâtiment abrite 2 logements superposés au-moins.
3ème famille def
Habitations dont le plancher bas du logement le plus haut est situé à 28 m au plus au-dessus du sol utilement accessible aux engins de sapeurs-pompiers.
3ème famille A
Habitations répondant à l’ensemble des
prescriptions suivantes :
ªª comporter au plus 7 étages sur rez-de-chaussée ;
ªª comporter des circulations horizontales telles
que la distance entre la porte palière de logement
la plus éloignée et l’accès à l’escalier soit au plus
égale à 10 m ;
ªª être implantées de telle sorte qu’au rez-dechaussée
les accès aux escaliers soient atteints
par la voie échelles.
3ème famille B
Habitations ne satisfaisant pas à l’une des
conditions précédentes.
4ème famille
Habitations dont le plancher bas du logement le
plus haut est situé :
ªª à plus de 28 m et
ªª à 50 m au plus
au-dessus du niveau du sol utilement accessible
aux engins des services de secours et de lutte
contre l’incendie.
les logements-foyers def
Les logements-foyers sont destinés au logement collectif à titre de résidence principale, dans un immeuble comportant à la fois des locaux privatifs et des locaux affectés à la vie collective (cuisines, sanitaires, blanchisserie, etc.).
ERP def
Constituent des Établissements Recevant du Public (ERP), tous bâtiments, locaux et enceintes dans lesquels des personnes sont admises, soit librement, soit moyennant une rétribution ou une participation quelconque, ou dans lesquels sont tenues des réunions ouvertes à tout venant ou sur invitation, payantes ou non. Sont considérées comme faisant partie du public toutes les personnes admises dans l’établissement à quelque titre que ce soit en plus du personnel.
Etablissements installés dans un bâtiment.
JLMNOPRSTUVWXY
Établissements installés dans un bâtiment
J Structures d’accueil pour personnes âgées et personnes handicapées
L Salles d’auditions, de conférences, de réunions, de spectacles ou à usages multiples
M Magasins de vente, centres commerciaux
N Restaurants et débits de boissons
O Hôtels et autres établissements d’hébergement
P Salles de danse et salles de jeux
R Établissements d’éveil, d’enseignement, de formation, centres de vacances et centres de loisirs sans hébergement
S Bibliothèques, centres de documentation
T Salles d’expositions
U Établissements de soins
V Établissements de culte
W Administrations, banques, bureaux
X Établissements sportifs couverts
Y Musées
Etablissements spéciaux
PA CTS SG PS OA GA EF REF
Établissements spéciaux
PA Établissements de plein air CTS Chapiteaux, tentes et structures SG Structures gonflables PS Parcs de stationnement couverts OA Hôtels-restaurants d’altitude GA Gares accessibles au public EF Etablissements flottants REF Refuges de montagne
IGH def
Constitue un Immeuble de Grande Hauteur (IGH) tout corps de bâtiment dont le plancher bas du dernier niveau est situé, par rapport au niveau du sol le plus haut utilisable pour les engins des services publics de secours et de lutte contre l’incendie, à plus de : ªª 50 m pour les immeubles à usage d’habitation ; ªª 28 m pour tous les autres immeubles.
3 grands principes IGH
La réglementation pour ces immeubles repose sur 3 grands principes :
ªª vaincre le feu avant qu’il n’ait atteint une dangereuse
extension ;
ªª assurer la mise en sécurité des occupants des
compartiments atteints ou menacés ;
ªª permettre, en cas d’incendie, la continuation de la vie
normale dans le reste de l’IGH.
les 3 grands principes de l’IGH sont atteints par :
Ces principes sont atteints par :
ªª des dispositions constructives et d’exploitation ;
ªª des mesures destinées à favoriser l’évacuation des
occupants ;
ªª l’organisation de la lutte contre l’incendie ;
ªª des moyens mis à la disposition des sapeurs-pompiers.
IGH différentes classes:
GHA GHO GHR GHS GHTC GHU GHW1 GHW 2 GHZ ITGH
Les immeubles de grande hauteur sont répartis dans les classes suivantes :
GHA Habitation
GHO Hôtel
GHR Enseignement
GHS Dépôt d’archives
GHTC Tour de contrôle
GHU Sanitaire
GHW 1 Bureaux (28 m < h ≤ 50 m)
GHW 2 Bureaux (h > 50 m)
GHZ Usage principal d’habitation (28 m < h ≤ 50 m) et comportant des locaux autres que ceux à usage
d’habitation ne répondant pas aux conditions d’indépendance
ITGH (immeuble de très grande hauteur) tout corps de bâtiment dont h > 200 m
PSC def
Un parc de stationnement est un emplacement couvert qui permet le remisage, en dehors de la voie publique, des véhicules automobiles et de leurs remorques, à l’exclusion de toute autre activité.
Sous certaines conditions, des aires de
lavage, des aires de livraison, des postes
de charge de véhicules électriques, etc.
peuvent toutefois être autorisés.
En matière de sécurité incendie, on distingue : parc de stationnement hab, erp …
En matière de sécurité incendie, on distingue :
Parc de stationnement Habitation : Parc de stationnement dépendant d’un bâtiment d’habitation et présentant une superficie
supérieure à 100 m² ;
Parc de stationnement ERP : Tout autre parc de stationnement dont la capacité est supérieure à 10 véhicules.
Dans les IGH: Ces parcs de stationnement répondent aux mêmes exigences de sécurité que les parcs de
stationnement ERP. On distingue toutefois :
ªª des parcs intégrés (communication directe avec l’immeuble : isolement CF° 2 heures) ;
ªª des parcs isolés (pas de communication directe avec l’immeuble : isolement CF° 4 heures).
Dans les bâtiments relevant du code du travail: Ces parcs de stationnement répondent généralement aux mêmes exigences de sécurité que
les parcs de stationnement ERP.
Un parc de stationnement peut être :
ªª indépendant ; ªª dans un bâtiment d’habitation, un ERP, un IGH ou un bâtiment relevant du code du travail ; ªª en superstructure ; ªª en infrastructure ; ªª sous un immeuble bâti.
Tunnels routiers def
Ensemble des voies de circulation couvertes qui, quel que soit leur mode de construction, créent un espace confiné : ouvrages creusés ou immergés, tranchées couvertes, couvertures non transparentes à l’air et certaines couvertures partielles.
La grande diversité architecturale des
tunnels routiers et autoroutiers est due :
ªª à leur destination ;
ªª à leur longueur ;
ªª à leur typologie ;
ªª à la densité et au type de trafic.
Système de transport guidé def
Constitue un système de transport
guidé, tout système dont les véhicules
suivent, sur tout ou partie de leur
parcours, une trajectoire déterminée.
DECI def
La défense extérieure contre l’incendie (DECI)
a pour objet d’assurer, en fonction des besoins
résultant des risques à prendre en compte,
l’alimentation en eau des moyens des services
d’incendie et de secours par l’intermédiaire de
points d’eau identifiés à cette fin.
DECI points d’eau
Ces points d’eau identifiés peuvent être :
ªª un réseau de distribution (public ou privé)
comprenant des bouches et des poteaux
d’incendie (voir Thème : Moyens de Secours
– Fiche : Bouches et Poteaux d’Incendie) ;
ªª naturels ou artificiels (voir Thème : Moyens de
Secours – Fiche : Points d’aspiration) : cours
d’eau, étangs, citernes, réservoirs, etc.
Sur le secteur de compétence de la BSPP la
première solution est privilégiée.
débit simultané def
Le débit simultané est le débit maximum utilisable par un
réseau OU une canalisation équipé de plusieurs hydrants :
• ce débit est précisé sur la cartographie opérationnelle
lorsqu’il concerne un site. Il s’agit généralement d’un
réseau privé ;
• pour le réseau public, c’est au service de secours de
déterminer ce débit.
triangle jaune inversé BI/PI
Sur les plans parcellaires, un triangle jaune inversé indique le débit maximum utilisable pour alimenter des pompes sur les hydrants du site.
triangle rouge inversé
Les sites disposant de plusieurs appareils d’incendie et dont la capacité du réseau
ne permet pas de dépasser un débit simultané de 60 m3/h sont matérialisés par un
triangle rouge inversé.
tunnels de longueur comprise entre 200 et 300m .
tunnels de longueur supérieur a 300m
ªª Les tunnels de longueur comprise entre 200
et 300 m doivent uniquement disposer d’un
hydrant à chaque tête.
Les tunnels de longueur supérieure à 300 m
doivent disposer d’un hydrant à chaque tête et
à l’intérieur des tunnels, de points d’alimentation
en eau, généralement implantés tous les 200 m
dans des niches incendie.
Ces points d’alimentation en eau peuvent être :
tunnels routier
Colonnes sèches (solution privilégiée)
Ces colonnes verticales et/ou horizontales (traînasses) ont pour vocation d’être alimentées par les engins-pompe en surface. Les raccords d’alimentation de ces colonnes sont situés à une distance maximale de 60 m d’un hydrant. exmeple Couverture du boulevard périphérique Porte des Lilas
Poteaux d’incendie sur réseau surpressé
Ces poteaux ont pour vocation d’être utilisés directement pour l’alimentation des lances des sapeurs-pompiers, sans passer par la pompe d’un engin. Ils
sont alimentés en eau par une canalisation et un système de surpression propres à l’ouvrage (réseau privé ou alimentation sur bâches).
(Débit simultané de 120 m3/h à la pression de 6 bars soit : 60 m3/h minimum par appareil, deux appareils étant utilisés simultanément). exemple : Tunnel A14 La Défense
Bouches ou poteaux d’incendie sur réseau non-surpressé
Ces hydrants ont pour vocation d’alimenter les engins-pompe qui seraient engagés à l’intérieur d’un tunnel.
(Débit simultané de 120 m3/h à la pression de 1 bar minimum soit : 60 m3/h minimum par appareil, deux appareils étant utilisés simultanément). exemple : Voirie souterraine des Halles
Traînasses en eau morte
Ces conduites destinées à être alimentées par les engins-pompe en surface ou en tête de tunnel, sont en permanence sous eau (sans pression), pour gagner le temps nécessaire à leur remplissage. Elles doivent être
utilisées de la même manière que les colonnes sèches.
exemple : Tunnel de Champigny
Certains tunnels présentent une combinaison de différents principes d’alimentation en eau. exemple : Tunnel de
Nogent
L’alimentation en eau pour l’incendie est
obligatoire dans les tunnels ferroviaires
Elle est assurée soit par :
L’alimentation en eau pour l’incendie est obligatoire dans les tunnels ferroviaires : ªª de plus de 400 m construits ou mis en sécurité après 1998 ; ªª de plus de 300 m construits ou mis en sécurité après 2005 (hors Réseau Ferré National). Elle est assurée soit par : ªª une colonne sèche ; ªª une colonne en eau morte