FONCTIONS EXECUTIVES Flashcards
COMPORTEMENT
COMPORTEMENT : on distingue les comportements
- Visible : agressivité, agitation, irritabilité, désinhibition, apathie…
- Invisible : renvoi à la notion de troubles cognitifs et de handicap invisible
REALISATION DU COMPORTEMENT
REALISATION DU COMPORTEMENT : on distingue
- Situations routinières : dont la mise en oeuvre est +/- automatique et qui requiert peu de ressources attentionnelles (lacer ses chaussures, allumer l’interrupteur, faire le café…)
- Situations dites non routinières : situations nouvelles et/ ou complexes, pour lesquelles il n’y a pas de réponse toute prête automatique ou immédiate. Il est alors nécessaire de faire des choix, de prendre des décisions, un plan d’action doit être élaboré et mis en oeuvre.
Pourquoi étudier les fonctions exécutives ?
Pourquoi étudier les fonctions exécutives ?
1 - rôle majeur des fonctions exécutives sur l’ensemble des sphères cognitives. Leur évaluation est indispensable dans le cadre d’un bilan neuropsychologique car elles interviennent dans tous les secteurs cognitifs (attention, mémoire, langages, Praxies, Gnosies…)
- troubles attentionnels : attention visuelle dirigée, attention sélective, attention soutenue
- baisse de l’efficience mnésique : trouble MLT, MT
- perturbation des praxies : troubles de la programmation motrice et persévérations motrices
2 - Atteinte fréquente des fonctions exécutives dans de multiples pathologies (trauma crâniens, pathologie neurodégénératives corticales comme la maladie d’Alzheimer…)
Définir le handicap cognitif
Définir le handicap cognitif
Le handicap cognitif est la conséquence de la déficience des grandes fonctions cérébrales supérieures comme l’attention, la mémoire ou les fonctions éxécutives. Les principales caractéristiques du handicap cognitif tiennent au fait qu’il s’agit d’un handicap :
- existentiel (grave perturbation identitaires) - invisible (pour le patient : anosognosique, entourage, médecin et paramédicaux, peut ne pas apparaitre dans les test neuropsychologiques de patient bien rééduqués alors qu'en situation de vie quotidienne les déficits se révèlent invalidants) - imprévisible (au moins dans les 1er mois qui nécessite un suivi très attentif du patient) - à fort retentissement familial - à haut risque de marginalisation
Expliquer les bases cérébrales des fonctions exécutives
Expliquer les bases cérébrales des fonctions exécutives
Les FE impliquent les structures pré-frontales et sous-corticales (circuits fronto-sous-corticaux)
1) CORTEX FRONTAL peut lui même être diviser en 3 zones anatomo-fonctionnelles distinctes
- gyrus central : aire motrice primaire (B4) impliqué dans la commande de la motricité élémentaire de l’hémicorps contralatéral
- cortex prémoteur et aire prémotrice supplémentaire (B6, 8, 44) sous-tend l'organisation et le contrôle des mouvements fins et séquentiels et l'initiation du mouvement - cortex préfrontal qui gère les aspects les plus élaborés du comportement et aire associative la plus complexe (connecté à grande partie des autres structures cérébrales) : région dorsolétérale ; région fronto-médiane ; région orbito-frontale ou ventrale 2) CIRCUITS FRONTO-SOUS-CORTICAUX = principal réseau qui intervient dans l'activité motrice et le comportement chez l'être humain. Il relient la région du lobe frontal à des structures corticale et sous corticale (boucle activatrice et inhibitrices not entre thalamus et préfrontal régule les fonctions intégratrices de ces dernières voir modèle d'Alexander et al 1986)
En résumé, quel est le rôle du système frontal ?
En résumé, quel est le rôle du système frontal ?
Le système frontal entretient un rôle fondamental d’adaptation à l’environnement, à la fois par la prise en compte des données environnementales mais également par la prise en compte des données du milieu intérieur.
Ce système est donc l’interface cognitivo-comportemental et assure le lien entre les aspects cognitifs : résolution de problèmes (capacité exécutives) , et les aspects comportementaux : motivation, choix dans le répertoire comportemental (cognition+ contexte + émotions + théory of mind)
Définir le syndrôme prémoteur
Définir le syndrôme prémoteur
Le syndrôme prémoteur est caractérisé par un réflexe de préhension qui consiste en une flexion réflexe pathologique des doigts déclenchés par un stimulus tactile.
Historique de l’étude des comportements
Historique de l’étude des comportements
- observation anatomoclinique du cas Phineas Gage 1868 début de la réflexion sur le rôle des lobes frontaux dans les conduites humaines
- 1975 Ferrier, après l’ablation de l’aire orbito-frontale du singe, ceux-ci ne manifestent plus aucun intérêt à quoi que ce soit
- 1923 Feutchtwanger synthèse des observations patients cérébrolésés 1GM
> identifie différents profils comportementaux chez patients frontaux : apathique et dépressifs / euphoriques et psychopathes voire hystériques et
> insiste sur liens entre personnalité antérieure et profils comportemantal post-lésionnel
> suggère que les lésions des lobes frontaux altère profondément la vie affective et la capacité des malades à organiser et contrôler leur comportement, tout en préservant leurs capacités cognitives de bases (perception, mémoire, idéation)
> suggère qu’il existe pls forme de syndrome frontal - 1934 Kleist 2GM : cartographie détaillé du cerveau dans laquelle chacune des régions frontales repérées se voit attribuer une fonction spécifique (lésions / déficit cognitifs et comportementaux
- 1935 -1950 méthode chirurgicale de traitement des troubles du comportement par lobectomies frontales
Expliciter l’approche de Luria
Expliciter l’approche de Luria
Pour Luria, les FE correspondent à des fonctions cognitives de haut niveau qui permettent le contrôle de tâche cognitives diverserses.
Luria a attribué aux lobes frontaux un rôle essentiel dans la planification, la régulation et le contrôle des activités cognitives. Il perçoit le lobe frontal comme l’entité qui permet d’initier, de faire se succéder, d’associer et d’interrompre des activités. Il envisage donc le lobe frontal comme un sorte de “pilote” qui permet de gérer l’ensemble des modules et défend l’idée que celui-ci se constitue de 3 sous-unités qui sous-tendent chacune des mécanismes psychologiques spécifiques. Il suggère donc l’idée d’un fractionnement du syndrome frontal.
> région médio basale (cprtex orbitaire et limbique) : identification et maintien de l’activité et synthèse des info en provencance du milieu interne
> région dorso-latérale (où se projette le cortex limique et info des régions postérieures) : lieu de confrontation entre les informations issues du monde intérieur et du milieu externe d’où naissance la décision d’action, sa planification et son contrôle
> région prémotrice : assure l’organisation dynamique de l’activité
Expliquer la distinction fonctions frontales / fonctions exécutives
Expliquer la distinction fonctions frontales / fonctions exécutives
Le terme fonctions frontales est défini par une référence anatomoclinique alors que celui de fonction exécutive est un terme théorique dont la référence est psychologique
- > les tâche impliquant des FE peuvent être perturbées par des lésions siégeant en dehors des lobes frontaux
- atteinte circuits fronto-sous-corticaux
- les FE ne sont jamais indépendantes des processus ou des systèmes non exécutifs sur lesquels elles exercent leur contrôle. Ainsi la perturbation d’une tâche exécutive peut être liée à la perturbation des éléments non exécutifs intervenant dans cette tache exécutive
- lésions déconnectant les cortex frontal des info en provenance du cortex postérieur ou hippocampique
-> de nombreuse lésions du lobe frontal n’entraînent pas de dysfonctionnement exécutif alors qu’elles sont susceptibles de perturber d’autres fonctions comme les activités perceptibes, la mémoire ou le comportement affectif et social
Syndrome orbitofrontal
Syndrome orbitofrontal
Déficits cognitifs : Déficit d’inhibition, Déficit de flexibilité mentale.
Déficits comportementaux : Irritabilité, Euphorie inappropriée, Perte d’intérêt et d’initiative, Comportement d’utilisation et d’imitation, Dépendance à l’environnement, Problèmes de prise décision, Sociopathie, Désinhibition des conduites, État maniaque,
Distractibilité, Hyperactivité non productive
syndrome dorso-latéral
Syndrome dorso-latéral
Déficits cognitif : Déficit d’attention soutenue, Déficit de mémoire de travail, Déficits de planification, de maintien du plan, de stratégie, Déficits de mémoire prospective.
Déficits comportementaux : Ralentissement, Diminution de l’initiative motrice, Émoussement affectif : « état pseudo dépressif », Indifférence au monde extérieur,
Stéréotypie.
Syndrome fronto-médian
Syndrome fronto-médian
Déficits cognitifs : Baisse de l’attention soutenue, Déficit d’attention sélective, Déficit de reconnaissance
Déficits comportementaux : Apathie, Akinésie, Mutisme akinétique (lésions bilatérales).
Définir les fonctions exécutives
Définir les fonctions exécutives
Les fonctions exécutives dont référence à des fonctions de “direction”. Elle représentent un ensemble de processus dont la fonction principale est de faciliter l’adaptation du sujet aux exigences et aux fluctuations soudaines de l’environnement lorsque nos routines d’actions ne sont plus suffisante. Ce sont des fonctions régulatrices du comportement et des émotions.
Dubois, Pillon et Siguru 1994 définissent les fonctions exécutives comme “l’ensemble des fonctions nécessaires au contrôle et à la réalisation de comportement dirigé vers un but.” Il s’agit de processus qui permettent l’adaptation à des conditions nouvelles à travers la modulation et les contrôle des aptitudes cognitives de routine. Ce sont donc des fonctions de haut niveau opérant dans les situations non routinières, inhabituelles, conflictuelles ou complexe.
Citer et définir les 3 types de raisonnement mis en oeuvre en vie quotidienne
Citer et définir les 3 types de raisonnement mis en oeuvre en vie quotidienne
Raisonnement automatique : connaissances automatisées mises en place en situation familière nécessitant peu d’attention (conduite automobile)
Raisonnement analogique : correspond à la réutilisation adaptée d’une solution déjà utilisée face à un problème présentant des spécificités communes avec celui à résoudre (recette de cuisine)
Raisonnement inférentiel : utilisé face à un pb qui n’a encore jamais été rencontré et pour lequel il n’y a pas de solution existante à appliquer en l’état. Il est alors nécessaire de repérer tous les éléments du problème et de faire un travail de déduction, de formulation et de vérification d’hypothèses permettant d’aboutir à des solutions possible (voyage)
Citer les situations impliquant un contrôle exécutif selon Rabbit 1997
Citer les situations impliquant un contrôle exécutif selon Rabbit 1997 : 7 principales situations
- réalisation d’une nouvelle tâche
- recherche d’info en mémoire : active (différent automatique)
- Mise en place de nouveaux comportements, arrêt de l’activité en cours ou inhibition d’une réponse habituelle
- Évitement de réponses non appropriées au contexte
- Coordination entre 2 tâches
- Maintien de l’attention soutenue
- Contrôle volontaire : ctl l’allocation de ressources attentionnelles d’une séquences de comportements à une autre en fct° des exigences de l’environnement
Expliquer les modèle de Miyake et al 2000
Expliquer les modèle de Miyake et al 2000
Etude pour développer une théorie spécifiant comment les fonctions exécutives sont organisées et quels rôles elle peuvent jouer dans la cognition complexe en se centrant sur 3 fonctions exécutives (sans prétendre à l’exhaustivité :
- capacité à déplacer son attention d’une tache à une autre (shifting)
- capacité de mise à jour du contenu de la mémoire de travail (updating)
- capacité d’inhibition
Or l’étude des différentes fonctions exécutives se heurte à une difficulté méthodologique importante : pour tout mesure d’un construit psychologique, il est en pratique impossible d’obtenir des mesures “pures”. Pb particulièrement marqué pour les processus exécutif car les tâche exécutives impliquent toujours des processus non exécutifs. Les épreuves utilisées dans l’évaluation peuvent posséder un haut degré de spécificité (d’où faiblesse de corrélations entre les taches éxécutives)
Donc Miyake et al 2000 ont choisie d’extraire la part de variance commune à plusieurs tests à l’aide de modélisations en équations structurales. Ils ont administré 3 tâches pour évaluer chacun des 3 processus (9 au total). Cette approche permet de maximaliser la validité convergente et la fidélité des score. En effet chaque variable latente est construire sur la base de la part de variance commune à différentes tâches. Cette variance sera supposée comme pertinente alors que celle qui est spécifique à un seul score sera jugée sans intérêt. La signification de la variable latente est donc en quelque sorte basée sur le consensus entre plusieurs tâches de même type. Elle n’est donc plus dépendante de l’opérationnalisation choisie pour mesurer un construit. Enfin les variables latentes, expurgées de toute erreur de mesure, présentent théoriquement une fidélité parfaite. Cette caractéristique des scores latents facilite l’étude des relations entre construits, classiquement rendue délicate par les phénomènes d’atténuation liés aux erreurs de mesure
Explique le modèle de Norman et Shallice (1986)
système de supervision attentionnelle
Explique le modèle de Norman et Shallice (1986)
(système de supervision attentionnelle)
1) Schémas : unités de connaissances qui contrôlent les séquences d’actions ou de pensées sur-apprises
- activation : information perceptives (milieu extérieur ou interne)
- déclenchemement : automatique à partir d’un certain seuil (r/excitation /inhib) puis reste opérant même si niveau activation baisse
- désactivation : but atteint
2) gestionnaire des conflits : coordination des schémas les + pertinents en regard du but poursuivi (gère la compétition entre schémas par méca d’inhibition). Il opère sur la base d’un processus rapide de déclenchement et concerne uniquement les situations familières
3) système de supervision attentionnelle (SAS) interviendrait ds 5 types de situations bien distinctes (quand procédure déclenchement auto des schémas ne suffisent plus)
- impliquant une planif et/ou prise de décision
- nécessitant la correction d’erreurs
- nouvelles impliquant nvo apprentissages
- dangereuses et techniquement difficiles
- impliquant l’inhibition de réponses fortement renforcées.
Il module le gestionnaire des conflits en introduisant une plus grande flexibilité. Son altération correspondrait aux troubles comportementaux d’origine frontale car place l’organisme sous ctl exclusif du GC (=> conduite persévératives ; phénomène de distractibilité ou conduite inappropriées = désinhibition, comport d’imitation, d’utilisation)
Théorie des marqueurs somatiques
Damasio, 1994
Théorie des marqueurs somatiques (Damasio, 1994)
- > intéressé aux porteurs de lésions ventrales et médianes :
- pas de perturbations significatives dans épreuves neuropsycho classiques
- grande difficultés à s’engager avec pertinence dans des act de vie quotidienne, à ajuster leur comportement sociaux, réagir de façon adpatée à diverses situations pro => damasio : imputables à une perturbation dans les méca permettant de prendre des décisions conforme aux î du malade, aux conv sociales ou au pp moraux
- réaction émotionnelles inappropriées : ne manifestent plus de variation de conductance cutanée lors de la présentation d’image à forte connotation émo mais capables d’évoquer verbalement tout un savoir émotionnel en rapport avec la situation présentée
HYPOTHESE DE L’EXISTENCE DE MARQUEURS SOMATIQUES : certaines structures préfrontales seraient nécessaire à l’acquisition de liens associatifs entre des classes de situations et des états émotionnels habituellement associés à ces situations.
- > Les processus émotionnels influencent significativement les processus de raisonnement et de prise de décision par le biais de ces marqueurs somatiques qui constituent des traces de valence “Bonne ou Mauvaise” / “Positive ou Négative”
- > marqueur acquis au cours des processus de socialisation et d’éducation
- > rôle d’incitation ou de contrainte sur les processus de décision, en prévenant les csqce indésirables ou dangereuses et en recherchant les solutions avantageuses ou agréable
Citer les composantes des fonctions exécutives
Citer les composantes des fonctions exécutives
- la stratégie : permettant d’effectuer le choix autogénéré des moyens les plus appropriés pour atteindre le but attendu
- planification : permet l’agencement et l’ordonnancement temporel en termes de priorité des différentes étapes nécessaires à la mise en place de la stratégie. rôlé clé dans le ctl exercé par le cortex préfrontal (shallice)
- maintien de l’attention : permet de maintenir en activation le plan jusqu’à réalisation complète
- déduction de règle : comprendre une règle logique et l’appliquer (processus inférentiels). Analyse d’info à classer, act de synthèse pour prendre en compte un ens de donnée (Luria, 1966)
- flexibilité mentale : adaptation du plan d’action en fonction des contingences environnementales. Capacité à déplacer le focus attentionnel d’un type de stimuli ou de raisonnement à un autre.
- inhibition : capacité à résister aux interférences et à renoncer à tout comportement inadapté ou automatique
- stratégie de recherche en mémoire : mémoire de travail (manip de l’info) ; mémoire prospective (du future); métamémoire (estimation de ses propres capacité) ; mémoire épisodique (recherche d’info)
Travaux du Grefex (groupe de réflexion sur l’évaluation des fonctions exécutives)
Travaux du Grefex (groupe de réflexion sur l’évaluation des fonctions exécutives)
But : répondre demande des cliniciens d’outils suff spé et normalisés pour permettre de préciser le profil de déficit exécutif des patients et de déterminer les stratégies thérapeutiques
Trouble du comportement du syndrome dysexécutif
- Hypoactivité globale avec aboulie et/ou apathie et ou aspontanéité
- Hyperactivité globale avec distractibilité et/ou impulsivité et/ou désinhibition
- Persévérations et comportement stéréotypé
- Syndrome de dépendance à l’environnement avec comportement d’imitation et d’utilisation
(en faveur mais non spécifiques : confabutations, anosognosie, anosodiaphorie, trouble émo et comport social, trouble comport alim, sexuel, sphinctérien)
Trouble cognitif du syndrome dysexécutif
- déficits d’initiation et d’inhibition de l’action
- déficit de division de l’attention et coordination entre 2 tâches
- déficit de génération d’informations
- déficit de résolutions de pb, déduction, maintien et commutation de règles
- déficit de mémoire épisodique (processus de recherche stratégique en mémoire)
= proposition de classification clinique permettant de proposer une approche diag plus précise. Les fonctions exécutive justifient une éval systématisée en différenciant si possible les troubles comportementaux et les roubles cognitifs
Evaluation des fonctions exécutives
Evaluation des fonctions exécutives
1- Observation clinique : au cours de l’entretien ou lors de la réalisation de tâches le clinicien doit être attentif à un certain nb de particularités comport pouvant être symptomatiques d’un syndrome dysexécutif.
2- Recherche d’un syndrome dyséxécutif cognitif = tests neuropsychologiques
a - Epreuves non spécifiques : copie de la figure complexe de Rey, certains subtests de la WAIS-R
b - Epreuves specifiques
b1 - Inhibition
- test de stroop
Observation clinique
Observation clinique
Au cours de l’entretien ou lors de la réalisation de tâches le clinicien doit être attentif à un certain nb de particularités comport pouvant être symptomatiques d’un syndrome dysexécutif.
Elles peuvent se manifester dans un registre
- pseudo-psychopathie : familiarité ou jovialité excessives, présence de ruptures dans le respect des consignes, comportements d’utilisation d’objets ou d’exploration intempestive de l’environnement, présence de jeux de mots niais et réguliers, langage pseudo-abstrait, prétentieux et mégalomaniaque, voire par des propos ou des comportements à connotation sexuelle
- pseudo-dépression : passivité généralisée, amimie (abs d’expression au niveau visage), abs d’intérêt pour autrui ou ce qui l’entoure, l’adynamie (faiblesse musculaire), pauvreté d’élaboration verbale..
Epreuves non spécifiques
Epreuves non spécifiques
Des difficultés exécutives peuvent se manifester sur des tâches qui ne sont pas sensés évaluer directement ses fonctions
- Copie de la figure complexe de Rey : élément sur capacités de planification et d’organisation de l’action (not quand observe une amélioration significative lorsque l’examinateur facilité la structuration du dessin)
- certains subtests de la WAIS-R : cubes de Kohs => difficulté de programmation de l’action ; test RL/RI 16 => mémoire épisodique (attentif dissociation rappel libre et rappel indicé - signes de sensibilité anormale à l’interférence) ; batterie TEA de Zimmermann et Fimm 1994 => évaluation des fonctions attentionnelles. Le neuropsy sera attentif à la présence de signe de persévérations susceptibles d’apparaître à différents moments de l’examen.