Focus Flashcards

1
Q

1-Quelles explications particulières donne l’AS du décalage qui peut exister entre les niveaux formel et informel des organisations ? Argumentez votre réponse en l’illustrant à partir du cas PX.

A

Le décalage est inévitable, car ces 2 facettes indissociables de l’organisation. Le décalage peut engendrer des dysfonctions, mais aussi peut être source de productivité. Selon l’analyse stratégique le décalage mit en place par les acteurs et qui permet de s’éloigner fait en sorte que l’organisation fonctionne, parce que cet ensemble de règles est prévu pour prévoir le comportement des individus. Toutefois, il est impossible de prévoir le comportement des gens. Par exemple, dans le cas PX, Perache met en place des comportements (quel sont ces comportements ????) qui étaient éloigner des comportements attendus et cela permet au grand atelier de fonctionner.

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2
Q

2-L’AS a une conception particulière de la notion d’« organisation ». Laquelle ? Quel est l’intérêt de cette définition ?

A

L’organisation est un processus par lequel des acteurs construisent leur coopération au service de leurs objectifs respectifs. Toutefois, cela est un enjeu et pose même un grand problème, car il est difficile de faire coopérer des acteurs, ayant des intérêts divergeant.

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3
Q

3-Pourquoi l’analyse stratégique considère-t-elle que les membres d’une organisation sont des « acteurs » ? Quelles sont les caractéristiques de ces derniers ?

A

Un acteur a un “instinct stratégique”. Son comportement dépend non seulement de sa socialisation, de ses caractéristiques individuelles (émotionnelles, idéologiques, culturelles…), etc., mais aussi de sa perception du système d’action dans lequel il se situe, de ses opportunités et de ses contraintes, des intérêts des autres acteurs en présence, etc. En d’autres mots, l’analyse stratégique considère les membres d’une organisation, parce qu’ils ne sont pas passifs les acteurs sont interdépendants, ils sont libres même dans un environnement où ils doivent faire des choix et où le poids des règles n’est pas important, ils ont des intérêts personnels, ils ont des défis personnels.

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4
Q

4-Pour l’AS, le concept de pouvoir est très proche de celui de coopération. Expliquez. Illustrez votre propos par un exemple issu du cas PX.

A

Les 2 concepts sont des formes d’échanges. Ce concept exprime la capacité qu’à un acteur de structurer des processus d’échange en sa faveur. C’est un échange négocié de comportements qui est structuré de telle sorte que tous les participants en retirent quelque chose, tout en permettant à quelqu’un (ou quelques-uns) d’en retirer davantage que les autres. Par exemple, dans le cas PX, Pereche donne des primes aux employés dans le but d’obtenir des informations, cela est vue comme une forme d’échange.

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5
Q

5-Pour l’AS, quelles sont les sources principales du pouvoir que peut mobiliser un acteur ou un groupe d’acteur dans une organisation ? Illustrez votre propos par un exemple issu du cas PX.

A

Source principale du pouvoir : expertise technique, le savoir, les savoir-faire, la maîtrise des informations, la position hiérarchique. Les acteurs sont capables de mobiliser plusieurs sources de pouvoirs différents, par exemple, dans le cas PX Perache à de bonnes relations sociales, dans les entretiens, les employés de Perache disaient se sentir appuyer par lui. Ceux-ci disaient qu’en cas de problème, il était facile de compter sur Perache pour obtenir aide et soutien. Perache avait de bonne relation sociale avec ses employés, ce qui procurait confiance et par le fait-même du pouvoir.

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6
Q

6-Comment l’AS définit-elle le concept de stratégie ? Illustrez votre propos par un exemple issu du cas PX.

A

Une stratégie est une régularité de comportement, observée empiriquement (sur le terrain) chez un acteur ou un groupe d’acteurs. Dans une certaine situation, ou face à un problème particulier, les acteurs mettent toujours en œuvre un comportement particulier. Le développement de comportements particuliers est révélateur d’une stratégie. Les stratégies sont développées est mises en place pour atteindre des objectifs. Ex quand perache donne des primes d’$ contre des informations, c’est une stratégie offensive d’échange qui permet à Perache de remplir son objectif qui est de faire tourner le grand atelier.

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7
Q

7-Comment l’AS définit-elle le concept de système d’action concret ? Illustrez votre propos par un exemple issu du cas PX.

A

Le SAC fait référence à l’organisation telle qu’elle fonctionne réellement, concrètement, car il prend en compte à la fois les aspects formels (règles officielles), mais également les régulations informelles mises en place par les acteurs de l’organisation. En d’autres mots, on s’intéresse concrètement au fonctionnement de l’organisation. EX ???

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8
Q

8-Deux conceptions différentes de l’efficacité coexistent dans toute organisation. Lesquelles ? Expliquez.

A

L’efficacité repose sur des éléments différents, ces éléments sont la rationalisation et l’autonomie des travailleur.

L’idée de l’efficacité qui s’appuie sur la rationalisation du travail est véhiculé du modèle de l’OST. L’efficacité selon la rationalisation est le fait que le travail est organisé selon un ensemble de règle et de procédure.

Pour l’autonomie, contrairement à la rationalisation, laisse plus de place à l’individu. Cela est véhiculé par le modèle des nouvelles formes d’organisation du travail, ces tendances sont observées depuis les années 80 par rapport aux modèle taylorien fordien.

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9
Q

9-Philippe Bernoux interprète de manière particulière les comportements d’autonomie des travailleurs. Selon lui, quelle est la finalité poursuivie par les travailleurs à cet égard ?

A

Selon lui, la résistance ouvrière à la rationalisation est à interpréter essentiellement comme une recherche d’appropriation, par les acteurs de l’entreprise, du temps, de l’espace, des techniques, dans l’organisation.
Pour lui, cette recherche d’autonomie n’est pas à interpréter en termes de recherche d’efficacité, elle est davantage à interpréter comme une manière à travers laquelle les acteurs de l’entreprise vont être capable collectivement de s’approprier l’entreprise et de se créer une identité. À travers ces processus d’appropriation des techniques et/ou du temps de l’entreprise, les individus en viennent à collectivement se définir en communauté. Cette piste explicative est pour lui davantage axée sur les mécanismes de construction identitaires.

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10
Q

10-Que nous apprend le cas Alcan à Laterrière à propos de l’autonomie des
travailleurs ? Comment les travailleurs maintienent-ils leur autonomie vis-à-vis de la direction dans cette usine ?

A

Vison de l’autonomie qui porte sur l’efficacité, l’autonomie des travailleurs est plus efficace. L’autonomie est selon les trois principes, l’équité, l’efficacité et l’indépendance en lien avec la direction

  • Un principe d’équité : au sein des équipes, toutes les responsabilités et tous les avantages associés à la tâche collective sont partagés
  • Un principe d’efficacité: les salariés manifestent beaucoup de fierté à produire efficacement et sans supervision

-Un principe d’indépendance: ce qui amène les salariés à prendre en charge la production, ce n’est pas une fusion identitaire avec le management mais au contraire une indépendance, une distance sociale à l’égard de la direction

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11
Q

11-Que met en évidence JP Durand (cas du flux tendu) à propos des nouvelles formes d’organisation du travail et de la production ? Quels effets ont celles-ci sur l’autonomie des travailleurs ?

A

Produire à la quantité et non la surproduction, les travailleurs doivent s’autogérer et gérer la qualité/défaut. Ils doivent être capable de gérer les problèmes. L’implication contrainte à l’effet que l’autonomie est devenue une nouvelle exigence, elle est obligatoire, il faut donc s’engager corps et âme dans notre emploi.

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12
Q

12-Quels effets ont les nouvelles formes d’autonomie des travailleurs sur les formes de contrôle de travail ? Quelles sont ces nouvelles formes de contrôle observables dans les organisations ?

A

Dans les nouvelles formes d’organisation du travail, on assiste à une transformation des formes de contrôles. Le contrôle existe toujours, d’une nouvelle manière, comparativement au modèle taylorien fordien. Le contrôle est moins hiérarchique, il n’est pas fait seulement par un superviseur. Le contrôle une responsabilité collective, il n’appartient pas seulement à une personne, ce qu’on appelle aussi contrôle par les pairs.

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13
Q

13-Que met en évidence l’expérience de G. Hofstede sur IBM du point de vue de la culture organisationnelle ? Que nous apprend cette recherche ?

A

L’effet de la culture sociétal sur le comportement des individus en entreprise. Par exemple, la masculinité et l’individualisme qui sont des valeurs observées dans la société, peuvent se répercuter sur la manière dont les gestionnaires vont mener leurs opérations.

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14
Q

14-Qu’est-ce que l’identité du soi / pour autrui ? Quels sont les éléments qui les constituent ?

A

L’identité de soi : fait référence à notre enfance, notre bagage, la manière de trouver un lien avec nos expériences passées et futures.

L’identité pour autrui: c’est la représentation des autres sur soi, cela se traduit et nous permet de se distinguer à travers les autres.

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15
Q

15-D’après R. Sainsaulieu, les positions organisationnelles sont une source d’identité et sont liées au pouvoir. Expliquez à l’aide d’exemples tirés de sa typologie.

A

Il existe un lien entre la position d’autonomie et la position de pouvoir qu’occupe les acteurs de l’organisation et le type d’autonomie qu’ils développent.

La fusion: caractérisé par des relations avec des collègues qui sont très nombreuses et très intense. C’est typique des emplois moins qualifies, où il y a moins de pouvoir sur le plan individuel. La capacité des individus au travail d’améliorer leurs pouvoirs reposes sur ces relations très nombreuse et fusionnel, cela vient de la force du nombre. Dans cette culture il va y avoir en leader qui va parler au nom de tous. Société très homogène et très intégrative. Ex; dans le domaine de la construction, de la restauration, les cols bleus…

La négociation: modèle associé à plus de pouvoir et plus d’autonomie sur le plan individuel. C’est une situation plus typique des postes de cadres et des postes de professionnels. Le fonctionnement de ce groupe est marqué par des forces individuelles. Le pouvoir vient de notre capacité à se différencier les uns des autres. Ex; les profs à l’uni, au sein d’une même faculté il y a une variété de discipline différente, les profs et les fac essai de se différencier des autres, les profs n’aiment pas être comparé.

Les affinités: modèle où il y a encore plus de pouvoir et d’autonomie, associé à des postes très techniques et spécialisés. Typique de parcours professionnels marqué par la recherche d’un forte assention. Ici les relations sociales vont seulement se former avec des individus avec qui on a des affinités. Quand on parle d’affininté c’est des parce que ces individus vont nous permettre de progresser dans l’entreprise et nous rapprocher de nos buts. On construit notre identité par les alliances qu’on créer.

Le retrait: modèle typique des emplois précaires qui n‘ont pas de pouvoir et d’autonomie, il y a très peu ou pas de relation avec des collègues au travail. Groupes qui n’ont pas d’existence collective. C’est d’avantage un rassemblement d’individu qui a chacun sa propre préoccupation. Le seul moyen de structurer le groupe c’Est qu’il y ait un chef (seul dénominateur commun). On construit notre identité ailleurs que dans les entreprises.
La position organisationnelle influence directement l’identité. Différent niveau de pouvoir qui nous amène à développer des liens qui sont différents.

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16
Q

16-Qu’est-ce que la double implication identitaire ? Donnez des exemples.

A

C’est le fait que nous forgeons des identités dans l’entreprises mais aussi en dehors du travail. En d’autres mots c’est la définition identitaire au travail et dans la vie privée.

Quatre figures identitaires viennent connoter l’expérience de la socialisation en la confrontant à la force des activités et des attachements extérieurs à l’entreprise.

Identité productiviste: toutes les énergies normalement destines à la vie domestique ou civique vont être consacrés au travail qui va bénéficier d’un surinvestissement.

Identité domestique: articuler autour de la vie privée. L’implication des individus se réalise dans le domaine uniquement de la société civile ou dans la sphère domestique. On se définit par les rôles que l’on assume en dehors du travail. Ex; les mères de famille…

L’exclusion: typique des emplois précaires et des individus victime de situation précaire EX; chômage, itinérance…. Lorsque ni le travail ni la société civile nous offre le moyen de recevoir une reconnaissance quelconque.

L’identité citoyenne: fait référence à la figure de la double implication, à l’intérieur et à l’extérieur du travail. L’individu intègre ses activités à l’intérieur et à l’extérieur du travail

17
Q

17-Comment E. Schein modélise-t-il la culture organisationnelle ? Présentez son modèle à partir d’un des exemples vus au cours (Cirque du Soleil ou Google).

A

La culture organisationnelle est un ensemble de trois choses qui interagissent les unes avec les autres.
En bas les hypothèses, niveau inconscient. Base du fondement de la culture organisationnelle. Ce que les membres de l’organisation croient être la vérité. Élément qu’on prend pour acquis dont on n’est pas conscient. Cela peuts faire référence à des éléments philosophiques comme l’essence de la nature humaine.
Les valeurs, au milieu, niveau supérieur de conscience. Valeurs de base sur lesquels ont juge ce qui est juste et ce qui ne l’est pas. Les valeurs vont définir ce à quoi on apporte de l’importance dans l’organisation et de ce que l’on considère comme étant normale ou anormale.
Artefacts tout en haut c’est les éléments visibles tangibles et des comportements qui sont observables et qui sont enracinés des éléments culturels, des valeurs et des hypothèses. Ex; l’habillement dans une organisation. Le design du bâtiment, l’infrastructure, les modèle de communication, des traditions, des rituels…S’il y avait des changements au niveau des artefacts, comme réaménager les bureaux de travail, cela va avoir un impact sur comment les employés vont interagir et peut avoir un impact sur l’émergence de nouvelle valeur.

Les artéfacts est la manières dont les bâtiments est fait. Utilisation des images sur le menu de la cafétéria.
Les valeurs sont la citoyenneté et l’interculturel, l’ouverture, l’environnement, comporte eau de pluie, encourage la diversité (considère donc que la nature humaine est bonne). Famille, sentiment d’appartenance (les athlètes sont logés). Le fait que l’organisation se soit installé dans un quartier défavorisé.
Les hypothèses; la préservation et la célébration des différentes culture et des athlètes qui viennent de partout dans le monde, cette organisation veut changer le monde. Leur vision est bonne, il se considère comme des êtres exceptionnelle, il encourage la créativité.
Les hypothèses sont comme des croyances importantes, pas nécessairement de façon consciente, les valeurs ont les portes en nous et nous sommes conscient de cela.

18
Q

18-Quels constats font Osty et Uhalde en ce qui concerne l’identité et la culture dans les entreprises contemporaines ?

A

Quatre constats :
1- Le travail reste un élément structurant dans la construction de l’identité des personnes. (Les individus trouve un sens dans le contenu de leur tâche, le rapport à l’entreprise change. L’entreprise est un lieu de réalisation de soi.)
2- Le rapport à l’entreprise change. Celle-ci devient de plus en plus un lieu de développement d’une profession, de compétences et de promotion. (Les sphères relationnelles veulent dire qu’ont travaillent de plus en plus en équipe de travail ou par projet.)
3- Les relations entre collègues s’inscrivent désormais dans une sphère relationnelle restreinte, les relations micro-collectives deviennent la norme. (Les individus cherche de à se réaliser individuellement.)
4- Le rapport à l’autorité connaît une importante redéfinition. (L’autorité va être exprimé différemment. Le développement de la culture organisationnelle devient un projet d’entreprise. C’est important de mobiliser les employés autour de projet commun, au sens ou le chef doit davantage assumer un rôle de leader pour mobiliser les employés.)

19
Q

19-Quelles sont les 3 formes contemporaines de liens culturels en entreprise mis en évidence par Osty et Uhalde ? Donnez des exemples.

A

1- La culture d’entreprise intégrative : L’entreprise se définit comme une communauté culturelle, elle se constitue comme un groupe social homogène, peu différencié, et intégrant ses membres autour de valeurs et de repères partagés. (Communauté culturelle homogène, peu différencier et diverger. Tous les membres de l’organisation vont être très mobilisé pour le développement économique de l’entreprise en échange d’une promesse de développement des compétences. Ex; les boîte d’ingénieur. Boîte qui est unis sur les bases. Les ingénieurs portent fièrement une bague.)
2- La dualité culturelle : Cette seconde forme d’intégration correspond à la coexistence de différentes sous-cultures de travail peu intégrées au niveau de l’entreprise : Le cas des services publics (Ex réforme Barette). (Il peut y avoir de clache culturel au sein de la même entreprise.On peut aborder le travail comme étant un service essential au sein de la collectivité. Une autre sous culture peut être base sur la diversité économique.)
3- La désintégration culturelle : La confrontation de groupes sociaux, aux référents divergents, dissout la culture commune qui existait précédemment. Rentabilité économique vs. Défense du service public. Innovation vs. Tradition professionnelle. Innovation vs. Tradition communautaire.

20
Q

20-Quel est aujourd’hui le défi des entreprises en matière de culture ?

A

Le défi est d’être capable de reconnaître chaque individu et d’être capable de les rallier autour d’un projet commun
Une culture c’est une articulation des différences qui existe au sein d’un groupe et non un partage sans problème de valeur et de représentation commune. À la place de partager des valeurs qui sont conformistes
Cela génère un double enjeu sur le plan managériale ce qui appel une refonte des style de leadership, au profit des style plus horizontaux et une refonte de la relation salarial au sens où on ne juge plus que le salaire ou les avantages pécuniers sont les seuls formes de rétributions (rétributions les plus importantes, ex du temps donner aux employés pour vaquer aux obligations familiales, reconnaissance par l’employé du mois, n’importe quoi qui permet à l’employé de se développer professionnellement).

21
Q

21-L’engagement au travail est créateur du social, de l’être ensemble. Expliquez et illustrez votre réponse à l’aide de l’étude de cas relative aux artistes de la danse.

A

L’engagement est l’accomplissement de soi, le sens qu’on lui donne (on ne s’engage pas au travail si on ne lui accorde pas de sens ou de valorisation). Il y a une dimension individuelle au sens que l’on accorde au travail, il y a aussi une dimension collective, car le travail prend toujours place dans des collectifs. Le travail est créateur du sociale au travers de normes que l’on produits.
Ex; Le processus de valorisation est un processus individuel et collectif. Les relations avec les collègues sont extrêmement importantes (élément qui illustre l’être ensemble). Dû à la nature du projet, c’est des équipes qui sont appelé à travailler souvent ensemble, c’est un petit milieu les gens se connaissent depuis plusieurs années.

22
Q

22-Pourquoi peut-on dire que l’engagement au travail réfère à la dimension expressive du travail ? Expliquez et illustrez votre réponse à l’aide de l’étude de cas relative aux artistes de la danse.

A

Expliquer ce qu’est la dimension expressive du travail : le travail comme accomplissement et mode de réalisation de soi
L’appropriation est un élément clé ici. Cela donne un sens à la vie, c’est de contribuer à quelque chose qui est plus grand que sois. Aller dans les thèmes du vivant et du sacré. Émotion comment on vit certaines émotions face à la vie, en lien avec l’engagement qui permet de donner un sens à la vie de façon plus général.

23
Q

23-L’engagement au travail se fonde sur 3 dimensions. Expliquez et illustrez votre réponse à l’aide de l’étude de cas relative aux artistes de la danse.

A

Expliquer les 3 dimensions, puis donner un exemple
1- Engagement et appropriation : La notion d’engagement au travail est étroitement liée à celle d’appropriation du travail qui relève des comportements de maîtrise des objets et des relations qui entourent l’activité concrète de travail. Cela traduit la manière dont les travailleurs: Interprètent les règles du travail et se les approprient, mobilisent leurs savoir-faire, affirment leur autonomie.
2- Engagement et subjectivité : La subjectivité fait appel à ce qui résiste à la rationalisation du travail: le sens, l’identité, les valeurs, la réalisation de soi, etc. Par la mobilisation de sa subjectivité, le travailleur se met relation avec la société (et/ou des groupes sociaux qui vont au-delà de l’entreprise), il affirme son appartenance à elle et s’adresse à elle. La mobilisation de la subjectivité au travail est révélateur du travail comme un lieu dans lequel: on partage avec d’autres personnes une même expérience, un même état, un même sort… On se confronte à soi-même, on cherche à se dépasser, etc. On cherche à réaliser un idéal de soi

3- Engagement et normes : L’engagement dans le travail traduit la manière dont les salariés interprètent les règles et les normes du travail (pas seulement au niveau de l’entreprise) et se les approprient. Cela réfère, selon les cas, à un travail d’interprétation, de négociation, d’appropriation, d’autonomisation, etc., des normes du travail

(je peux mobiliser l’extrait du film où la personne doit s’approprier le mouvement et le mettre en œuvre dans son corps). Les normes à mobiliser comme exemple; subjectivité.

24
Q

24-Qu’est-ce qui différencie l’invention de l‘innovation ?

A

L’invention représente la création d’une nouveauté tandis que l’innovation représente l’ensemble du processus amenant l’invention à être intégrée dans un milieu spécifique.

25
Q

25-Qu’est-ce qui permet à une invention de se transformer en innovation ? Donnez un exemple issu du cas IBA.

A

Ce qui permet à une invention de se transformer en innovation est lié à son appropriation par les acteurs concernés par celle-ci, à leur capacité de trouver un sens à celle-ci et de l’intégrer dans leurs pratiques.
Cette intégration mêle des éléments techniques mais également stratégiques, symboliques, cognitifs, culturels, juridiques, etc.
Une innovation, au sein d’une organisation, participe ainsi à redéfinir l’équilibre du système d’action qui la constitue.
Ceci permet de comprendre que, paradoxalement, plus une invention constitue une avancée importante (en terme de technologie, de manière de faire, etc.) plus la probabilité que celle-ci s’intègre rapidement est faible.

26
Q

26-En quoi l’innovation est-elle potentiellement en conflit avec l’ordre établi ? Donnez un exemple issu du cas IBA.

A

Les “innovateurs” qui transgressent, au nom de l’efficience (la capacité à tirer le meilleur parti des ressources disponibles), les règles organisationnelles antérieures.
Les “légalistes” qui défendent, au nom de l’efficacité (la capacité à atteindre les objectifs), l’ordre établi.

27
Q

27-Quelles sont les grandes caractéristiques des innovateurs ?

A

Les “innovateurs” sont tout d’abord des pionniers. En mettant en oeuvre une nouveauté, ils apparaissent comme marginaux, voire déviants, auprès des autres acteurs.
Ils sont également des créateurs : ils s’attachent à détruire les conventions établies afin de les transformer.
Souvent, ils peuvent être caractérisés par une multi-appartenance organisationnelle. Ils opèrent aux frontières de leur organisation, en établissant un trait d’union entre celle-ci et d’autres organisations de son environnement. Ce sont des relais.