Finals Flashcards
Quelle est la définition de la conservation ?
Quel est son objectif ?
La conservation de la biodiversité consiste en la protection des populations d’espèces animales et végétales, ainsi que la conservation de l’intégrité écologique de leurs habitats naturels.
Son objectif est de maintenir les écosystèmes dans un bon état de conservation, et de prévenir ou de corriger les dégradations qu’ils pourraient subir.
l y a eu des extinctions massives de mammifères suite à l’arrivée des premiers humains en … (3)
Combien de % d’espèces de mégafaune sont diparues suite à l’arrivée des humains?
- Australie
- Amérique du Nord
- Amérique du Sud
74 à 86%
Qu’est une espèce de Mégafaune ?
Un animal pesant plus de 44kg ou 100lbs.
Nomme deux extinctions importantes dues à l’humain dans les îles du sud du Pacifique.
- Arbres & palmiers endémiques de l’île de Pâques.
- Moas, oiseaux géants qui ne volaient pas en Nouvelle-Zélande.
Comment explique-t-on qu’une espèce soit plus vulnérable qu’une autre ? (12)
+ Donne une exemple pour chaque “critère”.
- espèces à aire de distribution très réduite (ex. une île, un sommet)
- espèces à une seule ou peu de populations (chevalier cuivré)
- espèces à petites populations (ginseng, baleine franche, chevalier cuivré)
- espèces à faible densité (peu d’individus par km2) (carcajou, caribou forestier, martre)
- grandes espèces (arbres, éléphants = conflits avec intérêts humains)
- espèces à croissance démographique lente (reprod. tardive, peu de graines) (ex. esturgeon jaune, baleines, éléphants)
- espèces à pouvoir de dispersion faible (ne peut pas traverser milieux ouverts ou eau)
- espèces avec faible variabilité génétique (guépard, baleines)
- espèces spécialisées (plantes de milieux humides, espèces mutualistes)
- espèces de milieux stables (ex. de vieilles forêts)
- espèces récoltées par l’humain (ex. ginseng d’Amérique)
- combinaison de plusieurs de ces facteurs (ex. ginseng)
Considère-t-on les grandes populations plus vulnérables que les petites ? Pourquoi ?
Non, on considère les petites population plus vulnérables, généralement.
L’extinction d’une population est un évènement d’extinction locale, qui peut être normal dans une dynamique de métapopulation, mais qui peut aussi être accéléré dans un territoire où l’habitat est fragmenté (ex. le sud du Québec). L’addition de plusieurs extinction locales peut mener à l’extinction d’une espèce d’un territoire (ex. le Québec), c’est ce qu’on appelle «l’extirpation» (ex. le bar rayé est extirpé de Québec, mais on en trouve aux É-U). Dans le sud du Québec, où il y a plusieurs espèces méridionales qui atteignent la limite nord de leur aire de distribution (le cas de plusieurs plantes (ex. chêne blanc) et animaux (ex. plusieurs espèces de couleuvres et de tortues)), les extinctions locales, accélérées par la fragmentation de l’habitat, peuvent mener à l’extirpation de plusieurs espèces (il y a des exemples, mais cela pourrait augmenter à l’avenir).
Nomme trois îles océaniques.
Madagascar,
Nouvelle-Zélande,
Hawaii.
La majorité des extinctions d’oiseaux durant les 350 dernières années ont eu lieu sur …
Des îles.
Quel est le taux des plantes endémiques aux îles océaniques qui sont présentement menacées ?
90 %
Les plantes endémiques sont souvent _______.(1)
Elles ont évolées en _____ (2), avec _______ (3) ou ________ (4) ou _________ (5).
- limitées à une seule île. (sommet ou vallée)
- isolement
- moins de compétiteurs
- peu ou pas de prédateurs.
- peu de maladies
Les cas des espèces endémiques sur les îles océaniques.
À Hawaii:
À Madagascar (flore):
À Madagascar (faune):
Hawaii: 91% des plantes sont endémiques; 10% sont éteintes, 40% sont menacées
Madagascar (flore): 80% des plantes sont endémiques; elles sont toutes menacées. L’habitat est modifié ou détruit sur 80% de la superficie de l’île (perte éventuelle prévue de 50% de la diversité)
À Madagascar (faune): 1. 93% des 28 primates (lémuriens) et 99% des 144 grenouilles sont endémiques.
Nomme trois exemples de petites populations qui sont vulnérables d’extinction au Québec.
Pourquoi sont-elles aussi vulnérables ?
Le ginseng, le chevalier cuivré, la baleine franche.
Parce que la variabilité environnementale (ex. variations climatiques d’une année à l’autre) peut causer des hausses de mortalité et des baisses de recrutement (production de graines ou naissance de jeunes) certaines années. Quelques années de mauvaises conditions peuvent mener les petites populations à l’extinction, car elles n’ont pas des effectifs (nombre d’individus) assez élevés pour «composer» avec ces pertes.
Donne une exemple d’un danger qui peut survenir chez une petite population.
la mortalité peut faire en sorte (par hasard) que la majorité des femelles meurent, rendant impossible la récupération du nombre d’individus. Le peu de jeunes qui naîtront, n’auront peut-être pas le temps d’atteindre la maturité sexuelle avant que ne survienne une autre mauvaise année (et les jeunes ont toujours un taux de mortalité plus élevé que les adultes). Un exemple d’une telle vulnérabilité renvoie au ginseng dont les populations locales sont souvent de petite taille.
Qu’est-ce qu’une métapopulation ?
La dynamique des populations des espèces change dans un contexte de fragmentation de l’habitat. En effet, dans un territoire où l’habitat est fragmenté une espèce voit sa population régionale subdivisée en populations locales qui peuvent ou non interagir les unes avec les autres formant alors ce qu’on désigne comme une MÉTAPOPULATION (un réseau de populations locales).
Quels sont les deux facteurs qui feront en sorte ou non qu’il y ait interaction entre des individus d’une métapopulation.
- la taille respective des habitats fragmentés sur le territoire.
- leur isolement les uns les autres .
De quoi dépend l’isolement des habitats fragmentés dans une métapopulation ? (2)
- de leur distance physique
- de la capacité de dispersion des individus qui varie d’une espèce à une autre.
Au sein d’un paysage fragmenté les habitats de petite taille qui sont de surcroît isolés voient _________ (1) et ces populations locales sont ________ (2).
A l’inverse, les habitats de grande taille d’un paysage fragmenté qui sont rapprochés d’autres habitats fragmentés favorisent ________ (3).
- leurs échanges d’individus avec d’autres habitats fortement limités.
- alors plus vulnérables à l’extinction.
- des échanges multiples d’individus entre ces habitats.
Il existe quelques modèles de populations subdivisées dans les paysages fragmentés. Un principe général pour l’ensemble de ces modèles de métapopulations veut que …
chacune des populations locales soit en déséquilibre du point de vue démographique mais que l’ensemble (la métapopulation) soit stable.
Qu’est-ce qu’un système “source-fuite” ?
Comment est le taux de nationalité et le taux de mortalité dans ce système ?
Un modèle de métapopulation.
où une population «source» alimente des populations «fuites». La population «source» correspond à une population abondante provenant souvent d’un habitat de grande taille dont les individus recolonisent périodiquement de petits habitats dont les populations locales «fuites» ne parviennent pas à se maintenir.
Dans pareil cas, le taux de natalité de la population «source» est supérieur à son taux de mortalité tandis que le taux de natalité de la population «fuite» est localement inférieur à son taux de mortalité. L’apport annuel d’individus dans les habitats «fuite» provient alors des populations sources.
Donne une exemple d’une espèce faisant face à un système “source-fuite”.
La paruline couronnée.
Quelle est la différence entre la conservation in situ et la conservation ex situ ?
La conservation in situ se produit dans l’environnement naturel de l’espèce. Il s’agit d’inventaires, de suivis, de réintroduction (ex. loup au parc de Yellowstone) et d’augmenter les populations existantes.( Ex. grue blanche, faucon pèlerin.)
La conservation ex situ est en dernier recours. On retire l’espèce de son environnement naturel afin de pouvoir la contrôler entièrement dans des jardins botaniques, des aquariums ou des jardins zoologiques. Ex. Biodôme de Montréal ( tamarins, oiseaux, raies, chevalier cuivré.)
Qu’est que le CDPNQ ?
Le centre de données sur le patrimoine naturel du Québec.
Il fait beaucoup afin de viser la conservation de la biodiversité du Québec. Elle est responsable des espèces floristiques et des communautés naturelles, et du ministère des Ressources naturelles et de la Faune, qui est responsable des espèces fauniques.
Qu’est que le réseau de NatureServe ?
Quel est son objectif ?
Un reseau duquel fait partie le CDPNQ.
Le réseau NatureServe comprend actuellement 80 centres de données sur la conservation (CDC) qui couvrent l’ensemble des États-Unis, le Canada et certains pays d’Amérique latine.
L’objectif est d’identifier les éléments naturels les plus importants sur le plan de la conservation et les occurrences qui leur sont associées. Ainsi, il est possible de déterminer les éléments prioritaires sur le plan de la conservation selon différentes échelles: ensemble de l’aire de répartition des espèces, pays, ou province.
Combien de condor de Californie reste-t-il ?
Aujourd’hui, plus que 120 individus.