final Flashcards

1
Q

trois tendances centrales en intervention

A
  1. la responsabilisation de l’individu
  2. la mobilisation des acteurs du milieu
  3. la prevention accrue des problèmes sociaux
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

La responsabilisation de l’individu

A

l’accent est mis sur les capacités d’autorégulation des conduites par l’individu. Celui-ci est amené à adopter un rôle actif dans son cheminement

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

La mobilisation des acteurs du milieu

A

dans la perspective de mieux s’adapter aux besoins spécifiques des individus, l’intervention doit miser sur les forces du milieu, du réseau social et de l’environnement

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

La prévention accrue des problèmes sociaux

A

Le dépistage et l’intervention précoce auprès des groupes ou des individus présentant un risque de développer des comportements problématiques occupent une place primordiale dans les services de santé

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

L’approche de la maladie

A

Postulat de base : La dépendance est une maladie incurable qui dure toute la vie. Les symptômes sont chroniques et se développent progressivement
• Caractéristiques:
– La consommation est incontrôlable: l’individu présente une dépendance physique et des prédispositions génétiques qui entraînent une perte de contrôle inévitable envers la substance
– Le consommateur est perçu comme une victime de sa maladie
– La solution à la dépendance consiste à admettre son impuissance face à la consommation du produit et à se résigner à l’abstinence totale
• Les groupes anonymes d’entraide en 12 étapes, tels que les Alcooliques Anonymes (AA) et les Gamblers Anonymes (GA) se basent sur cette approche.
• Critique:
– Cette approche confère peu de pouvoir à l’individu à l’égard des facteurs environnementaux et personnels influençant sa dépendance

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

L’approche style de vie

A

Postulat de base : La personne peut résoudre son problème de dépendance en changeant son style de vie et sa façon d’être en relation avec les autres
• La personne dépendante a le choix: l’abstinence ou la consommation contrôlée
• Caractéristiques:
– La consommation est une façon de composer avec les évènements de vie
– La consommation est une habitude apprise dans l’environnement
– La consommation est une mauvaise stratégie d’adaptation utilisée par la personne pour gérer les événements de vie, les émotions, les stresseurs, etc.
– La solution serait de développer de nouvelles habiletés et stratégies d’adaptation saines qui pourraient remplacer la consommation
– L’individu dépendant à une substance « s’accroche » au sentiment de soulagement que lui procure la consommation de la substance
• Critique:
– La résolution du problème dépend de la motivation de la personne à s’en sortir

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

système dopaminergique

A
  • circuit de la récompense
  • la drogue agit sur les voies neurones en augmentant l’activité
  • la prise chronique = activation anormale et répétée du circuit
  • systeme compensateurs activée
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

Modèle étiologique générale

A
  • étiologie multifactorielle
  • combinaison des facteurs liés à l’individu, au produit et a l’environnement
  • la proportion de chacun varie
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

les approches théoriques servent à

A
  • comprendre le développement et le maintien
  • élaborer stratégies et techniques thérapeutiques pour évaluer et intervenir
  • élaborer stratégies préventives
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

Évaluation psychologique

A
  • info recueillies par entrevus et questionnaires

- DSM (guide, critère, language commun, théorique, différent contextes)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

les 6 catégories questions que l’évaluation permet de répondre

A
  • les produits/comportements (quoi)
  • les circonstances (ou, avec qui. quand, facteurs, sentiments, effets immédiats)
  • les consequences
  • les avantages et inconvénients ( pour maintenir et cesser)
  • l’ambivalence face au changement
  • solutions déjà essayées
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

l’approche motivationnelle

A

stratégies pour tirer profit du potentiel de changement par le biais d’interactions d’empathie et de non-conforntation et de compréhension

  1. précontemplation
  2. contemplation
  3. préparation
  4. action
  5. maintien
  6. rechute
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

Stade de précontemplation (Réticent, rebelle, rationnelle résigné)

A
  • pas l’intention de modifier comportement
  • déni ou pas consciente
  • réticent: résiste passivement, évite inconfort
  • rebelle: très investi dans le comportement, très au courant des enjeux, n’aime pas se faire dire quoi faire, offre argumentaire pour ne pas changer
  • rationnel: minimiser les risques et argument les raison qui motive a ne pas changer
  • resigné : dépassé par le problème. plus d’espoir et trop tard
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

Stade de contemplation

A
  • ambivalente
  • reconnait le problème et envisage a changer
  • pas engager dans le processus
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

Stade de préparation

A
  • décide de prendre moyen pour faire changement et prévoit passer à l’action dans le future proche
  • fix des objectifs et prête a demander de l’aide
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

Stade de l’action

A
  • demande le plus de temps et d’énergie

- elle peut avec difficulté à s’insérer dans son nouveau style de vie et regretter anciennes habitudes

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
17
Q

Stade de maintient

A
  • prévenir rechute
  • demande bcp motivation
  • au moins 6 mois
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
18
Q

La rechute

A
  • recommence a consommer

- n’implique pas de refaire tout le cycle

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
19
Q

Entretien motivationnelle (frames)

A
  • pour résoudre ambivalence
  • manier d’interagir (pas psychotherapie)
  • pour atteindre un état de motivation qui pousse à un changement
  • Feedback des risques
  • Responsabilité du changement
  • Advice
  • Menu d’option therapeutique
  • Empathie
  • Self-efficacy
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
20
Q

L’entretien motivationnel peut être divisé en deux phases

A

1) Avant la décision de changement (précontemplation et contemplation)
- Le rôle du thérapeute est d’aider à la motivation du client
- Il ne s’agit pas de forcer le client à changer, mais plutôt de l’aider à peser les pour et les contre de chaque option
- L’objectif est d’encourager le client à prendre le contrôle de sa situation

2) Après la décision de changement (préparation, action, maintien)
- Le rôle du thérapeute est d’aider le client à élaborer un plan d’action, à identifier des obstacles et des réseaux de support dans son entourage
- Vise à augmenter le sentiment d’efficacité personnelle et à renforcer les accomplissements, ce qui permet le maintien du changement à long terme

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
21
Q

Apprentissage cognitif

A

La cognition est définie comme le processus d’obtention, d’organisation et d’utilisation de la connaissance intellectuelle
• La cognition implique une compréhension de la connexion entre la cause et l’effet, donc entre le comportement et les conséquences associées
• Les consommateurs développent des attentes positives envers les effets de la consommation de substances et des attentes négatives envers le sevrage et l’abstinence

22
Q

le modèle de l’apprentissage cognitif

A

la chaîne de comportements est déclenchée par un stimulus interne ou externe qui active des attentes. Ces attentes activent des pensées automatiques qui déclencheront l’envie de consommer. Il faudra d’autres pensées automatiques pour que le comportement de recherche de la substance se mette en œuvre et aboutissent a la consommation

23
Q

usage d’une substance vs l’usage à risque

A
  1. utilisation d’un substance qui n’entraîne pas de dommages

2. susceptible d’entrainer des dommage … transition entre l’usage et la dépendance

24
Q

Intoxication

A
  1. utilisation récente
  2. symptoms précis
  3. changements comportementaux ou psy cliniquement significatif
25
Q

Tolérance

A

besoin de consommer des quantités plus importantes
et/ou
les effets ressentis sont considérablement diminués pour une même quantité

26
Q

Sevrage

A

suite à l’arrêt de la consommation des symptômes sont présent (la durée nécessaire de consommation pour un sevrage varie selon la substance)
- les symptoms varie selon la substance et le nombre et l’intensité varie selon l’individu

27
Q

Le trouble lié à l’usage d’une substance

A

• Inclut une gamme de symptômes cognitifs, comportementaux et physiques
• La personne continue de consommer la substance, malgré les conséquences négatives significatives
• Peut comprendre des symptômes de tolérance et de sevrage
• L’utilisation répétée de la substance entraîne des changements dans les circuits
neuronaux qui persistent dans le temps, et ce, malgré la désintoxication
• Les effets comportementaux de ces changements neuronaux se manifestent par les rechutes répétées et la sensation de manque (craving) lorsque l’individu s’expose à des stimuli rappelant la substance consommée

28
Q

Critère diagnostique de trouble lié a la substance

A

Un mode d’utilisation problématique d’une substance menant à une souffrance cliniquement significative ou à de la détresse, caractérisé par la présence d’au moins deux des dix critères diagnostiques suivants, à un moment quelconque d’une période continue de 12 mois :

  1. La substance est souvent prise en quantité plus importante ou pendant une période plus prolongée que prévu
  2. Présence d’un désir persistant ou d’efforts infructueux pour diminuer ou contrôler l’utilisation de la substance
  3. Une grande quantité de temps est passée à des activités nécessaires à l’obtention de la substance, à son utilisation ou à récupérer de ses effets
  4. Désir intense (craving) ou sentiment d’urgence quant à la consommation de la substance
  5. Utilisation récurrente de la substance résultant en l’incapacité de remplir adéquatement ses obligations professionnelles, scolaires ou familiale
  6. L’utilisation de la substance est poursuivie malgré la présence persistante ou récurrente de problèmes sociaux ou interpersonnels causés ou exacerbés par les effets de la substance
  7. Des activités sociales, professionnelles ou de loisirs sont abandonnées ou réduite à cause de l’utilisation de la substance
  8. Utilisation récurrente de la substance dans des situations où cela pourrait être dangereux physiquement
  9. L’utilisation de la substance est poursuivie bien que la personne sache avoir un problème psychologique ou physique persistant et récurrent susceptible d’avoir été causé ou exacerbé par la substance
  10. Tolérance caractérisée par l’un des symptômes suivants :
    a. Besoin de quantités notablement plus importantes pour obtenir l’intoxication ou
    l’effet désiré
    b. Effets notablement diminués lors de l’utilisation continue d’une même quantité de
    la substance
  11. Sevrage caractérisé par l’un des symptômes suivants :
    a. Syndrome de sevrage caractéristique de la substance
  12. Développement d’un syndrome spécifique d’une substance causé par l’arrêt (ou la réduction) de l’utilisation prolongée et massive de cette substance
    b. La substance (ou une substance très proche) est consommée pour soulager ou éviter les symptômes de sevrage
29
Q

Facteurs prédisposants

A

− Sexe: être un homme
− Âge: être un adolescent ou un jeune adulte
− Statut matrimonial: être célibataire
− Statut socioéconomique: avoir un faible statut socioéconomique
− Scolarité: avoir un faible niveau de scolarité

30
Q

Importance de la connaissance des facteurs de risque

A

− D’élaborer des actions préventives ciblées, de façon adaptée et précoce
− De préciser le diagnostic psychiatrique et d’établir un pronostic
− D’établir un indice de gravité du trouble lié aux substances

31
Q

facteurs de risque individuels

A

tempérament: Ensemble d’attitudes, de conduites et de comportements stables dans le temps, dont certains sont fortement prédictifs des troubles liés aux substances.
- niveau élevé de recherche de sensations/nouveauté, faible évitement du danger, faible estime de soi, réaction émotionnelle excessive (substance= calme), difficulté à établir des relations stables et satisfaisantes et à résoudre des problèmes interpersonnels

comorbidity psychiatrique: Troubles de personnalité (TPL), trouble de l’humeur (dysthymia, trouble dépressif ou bipolaire)

• L’influence des événements de vie sur le fonctionnement psychique: − Événements traumatisants répétés (p.ex. familiaux, sexuels, physiques):
 La détresse importante met l’individu à risque d’utiliser des comportements de consommation afin de diminuer, de calmer ou de «geler» les émotions.

32
Q

Les facteurs de risque environnementaux

A

• Les facteurs culturels et sociaux:
- exposition à la substance : plus la personnes est confrontées à la substance moins il est nécessaire d’avoir une forte vulnérabilité individuelle pour développer un trouble lié à cette substance
• Les facteurs familiaux:
− Usage de la substance au sein de la famille (p.ex. la mère et le père consomment
quotidiennement de l’alcool)
− Attitudes favorables ou défavorables envers la consommation
− Fonctionnement familial : conflits, mauvaise supervision parentale, etc.
• L’ influence des pairs:
− Usage des substances au sein du groupe de pairs, pression des pairs
− Tolérance du groupe face aux substances
 Ces éléments jouent surtout un rôle dans l’initiation à la consommation
 Par la suite, l’individu choisira ses groupes d’amis en fonction de l’acceptation et de
l’usage de la substance

33
Q

*Modèle de rechute de Marlatt

A
  1. Les facteurs précipitants de la rechute
  2. Les facteurs de maintien de la dépendance
  • Le modèle postule qu’un individu ayant entamé un changement de comportement tel que l’abstinence devrait vivre une hausse du sentiment d’efficacité personnelle lié à ce comportement
  • Cette hausse du sentiment d’efficacité personnelle devrait continuer d’augmenter si le comportement d’abstinence se maintient, alors qu’elle pourrait être entravée par des situations favorisant la rechute (situations à haut risque)
  • Même si le modèle considère les situations à haut risque comme les déclencheurs de la rechute,
    il stipule que c’est la réponse de l’individu à la situation qui détermine s’il vivra une rechute
  • Lors de situations à haut risque, les individus n’offrant pas de réponse adéquate à ces situations ont tendance à idéaliser les effets de la consommation à court terme (p. ex. réduction des affects négatifs)
  • Le consommateur à risque place donc toute son attention envers ces bénéfices et néglige les conséquences négatives à long terme

les individus qui attribuent la responsabilité personnelle de leur rechute à des facteurs stables de leur personnalité (p.ex. Je manque de volonté personnelle) tendent à abandonner leur but associé à l’abstinence et recommencent à boire de façon incontrôlée

•À l’inverse, les individus qui réagissent à la rechute initiale en analysant la situation et en tentant d’apprendre de celle-ci tendent à développer des réponses plus adéquates et sont moins sujets à des rechutes subséquentes

34
Q

trouble concomitants

A

– Troubles anxieux
– Troubles de l’humeur
– Troubles de la personnalité
– Troubles alimentaires

35
Q

La toxicomanie et la concomitance avec les autres troubles mentaux

A
  1. L’automédication des troubles anxieux et dépressifs par la consommation d’alcool et/ou de drogues
  2. Le développement de symptômes psychiatriques induits par la consommation de substances ou par le sevrage à une substance
  3. L’indépendance des troubles où chacun persiste en l’absence de l’autre
  4. La vulnérabilité commune à l’anxiété, aux variations de l’humeur et à la toxicomanie
36
Q

Les conséquences des troubles liés aux substances

A

Les troubles liés aux substances entraînent des conséquences sur différentes sphères de vie:

Certaines conséquences peuvent être similaires d’une substance à l’autre, alors que d’autres sont plus spécifiques à la classe de substance consommée:

La gravité des conséquences est associée à la gravité du trouble
La gravité des conséquences est associée à la catégorie de substances consommées

37
Q

alcool

A
  • Delirium tremens: condition, également nommée délire du sevrage alcoolique, qui produit des hallucinations décrites comme effrayantes et des tremblements généralisés
  • Syndrome de Korsakoff: trouble neurologique caractérisé par une amnésie rétrograde (souvenirs passés) et antérograde (souvenirs récents) sévère
  • Maladie de Wernicke: confusion, diminution de la coordination musculaire et inintelligibilité de la parole
  • Cirrhose du foie: maladie chronique caractérisée par une dégénérescence des cellules du foie
38
Q

nicotine

A

•Le tabac est la principale cause de décès prématurés:
− Il est responsable de la mort de près de la moitié des individus qui ont fumé durant la majeure
partie de leur vie
− L’espérance de vie pour un non-fumeur est, en moyenne, de 10 ans plus élevée que pour un fumeur
•Augmentation des risques, à moyen et long termes:
− D’accidents vasculaires cérébraux (AVC)
− D’infarctus
− De problèmes respiratoires, de bronchite chronique, d’emphysème et de cancer du poumon

39
Q

Cannabis

A

Syndrome amotivationnel : apathie, passivité, perte d’intérêt, diminution du rendement occupationnel

problèmes respiratoires

40
Q

Héroine

A

• Changement au niveau de la personnalité : la vie du toxicomane tourne drastiquement autour de l’héroïne – se procurer l’argent pour acheter la substance, se procurer la substance, la consommer, etc.
• VIH ou hépatite : causé par les échanges de seringues
• Mort prématurée : les taux de mortalité chez les héroïnomanes sont 50 à 100 fois plus élevés que
dans la population générale
• Problèmes avec la justice : dûs à la commission fréquente d’actes criminels pour se procurer la substance (p.ex. prostitution, vols, délits)

41
Q

Cocaine

A

Dépression, troubles liés à l’alcool
• Perte de poids, carence en vitamines
• Troubles hormonaux
• Ulcération ou nécrose des parois nasales

42
Q

Indice de gravité d’une toxicomanie (IGT)

A

Objectifs:
− Évaluer la gravité de la surconsommation d’alcool ou de drogues
− Évaluer l’historique de la consommation, l’inventaire des produits consommés et les problèmes associés
− Effectuer une évaluation globale de la personne
• L’IGT s’utilise en recherche et en pratique clinique, généralement au moment de l’admission du client dans un programme de traitement
− Il fournit un score de gravité de la toxicomanie, allant de 0 à 9
− Plus le score est élevé, plus le degré de gravité des problèmes actuels et passés du client est élevé
• Une formation (deux jours), le manuel d’utilisation et une supervision sont souhaitables pour une utilisation adéquate de l’outi

43
Q

DÉBA-Alcool/DÉBA-Drogues

A

DÉBA – Détection et évaluation du besoin d’aide

• Objectifs: Assister les intervenants en 1re ligne (en CSSS) dans leur mandat en matière de détection et d’orientation des personnes ayant des besoins en dépendance. Les intervenants peuvent donc utiliser le DÉBA pour:
− Identifier le degré de gravité de la consommation d’alcool/drogues
− Apparier les degrés de gravité à des niveaux de soin pour permettre l’orientation vers des services
adaptés
• Cet instrument a été construit pour permettre la description clinique des niveaux d’intensité des problèmes associés à une consommation d’alcool ou de drogues:
− La consommation à risque ou problématique, l’abus d’une substance (alcool/drogues), la dépendance à une substance (alcool/drogues)

44
Q

journal du consommateur

A

Auto enregistrement quotidien d’abstinence et d’épisodes de consommation
• Utilisé pour l’évaluation du problème mais aussi durant le traitement pour aider
l’individu à identifier les facteurs de risque et patrons de consommation
• Aide à la prise de conscience de l’étendue et de la gravité du trouble
• Permet au thérapeute d’individualiser le traitement
• Pistes de réflexion fournies par l’outil:
− Le produit
− La quantité
− Le lieu
− Les amis consommateurs
− Etc. (La grille peut être adaptée selon les objectifs ciblés par sa complétion)

45
Q

L’analyse fonctionnelle de la consommation

A

•Composante essentielle du traitement cognitif-comportemental dont l’objectif est de:
– Mettre en relief les facteurs responsables du renforcement et du maintien de la consommation
•Analyse des déclencheurs:
– Quels sont les situations, contextes et émotions qui provoquent l’envie et les épisodes de
consommation ?
– En présence de quelles personnes les épisodes de consommation ont-ils le plus souvent lieu ?
•Analyse des conséquences:
– Quelles sont les conséquences positives et négatives de la consommation ?

46
Q

TCC

A

• L’efficacité de la TCC dans le traitement des toxicomanies a été maintes fois démontrée
par des études contrôlées et rigoureuses effectuées auprès de diverses clientèles
Modalités
• De groupe, individuelle, familiale Durée
• Psychothérapie de courte durée (p.ex. entre 8 et 15 rencontres)
Objectifs principaux des interventions
• Gérer les envies de consommer et les situations à haut risque
• Maintenir l’abstinence (ou la consommation contrôlée) et prévenir la rechute
Obstacles du traitement
•Le maintien de l’abstinence à •long terme Les troubles comorbides (s’il y a lieu)

47
Q

déroulement TCC

A

Accueil et évaluation

Préparer le changement - entretien motivationnel

Analyse fonctionnelle du client
• Facteurs prédisposants, précipitants et de maintien

Sevrage
• Si le trouble est peu grave : suivi médical à domicile
• Si le trouble est plus grave : en milieu hospitalier contrôlé ou en centre de réadaptation

Thérapie cognitive

Thérapie comportementale

Prévention de la rechute

Bilan

48
Q

TCC familiale

A

Vise l’intégration des membres de l’entourage dans la thérapie
• Il existe plusieurs raisons pour intégrer les membres de la famille/entourage:
− Ces derniers ne comprennent pas toujours les objectifs thérapeutiques
− Ils vivent de la détresse en lien avec la consommation du client
− L’intégration des membres de la famille peut être nécessaire pour faciliter le transfert des
acquis du client en thérapie vers son environnement personnel
• Les individus qui ont un entourage ouvert à la communication présentent des risques de rechute plus faible. Il devient donc pertinent de travailler avec l’entourage afin de renforcer la communication
• Les stratégies thérapeutiques :
− Partage d’information (psychoéducation)
− Résolution de conflits
− Entraînement aux habiletés sociales et à la communication
− Normalisation des affects négatifs, ce qui contribue aussi à l’alliance thérapeutique

49
Q

La prévention de la rechute (PR)

A

La PR comprend:
– Des stratégies spécifiques: qui favorisent le maintien de l’abstinence en se centrant sur les
déterminants immédiats de la dépendance (p.ex. situations à haut risque)
– Des stratégies globales: qui favorisent un changement de style de vie plus intégral
• Les stratégies spécifiques visent à :
– Équiper le client avec des aptitudes nouvelles pour identifier, anticiper, éviter ou faire face
aux situations à haut risque de rechute et aux stresseurs généraux
– En cas de faux pas (1re rechute), éviter la progression vers une rechute complète
– En accord avec le modèle de Marlatt, augmenter le sentiment d’efficacité personnelle
• Les stratégies globales visent à:
– Identifier les stresseurs du style de vie actuel du client
– Identifier et changer les habitudes nocives pour la santé
– Rechercher et pratiquer des activités plaisantes et valorisantes
– Adopter des comportements de santé et mieux gérer son emploi du temps pour combler le
vide associé à l’abandon de la substance consommée

50
Q

Approche de renforcement par la communauté

A

• Approche cognitive-comportementale
• Prémisse: Les renforcements environnementaux jouent un rôle crucial dans le développement et le maintien des habitudes de consommation de substances, de même que dans sa réduction ou son arrêt
• Cette approche utilise les renforcements issus de l’environnement du consommateur pour favoriser les changements
− Renforcements sociaux – P.ex. présence d’amis non-consommateurs dans l’entourage
− Renforcements familiaux – P.ex. relation positive avec un membre de la famille
− Renforcements récréatifs – P.ex. loisirs, sports
− Renforcements occupationnels – P.ex. travail, bénévolat
• Cible principale: Réorganisation des contingences environnementales afin de récompenser davantage les comportements de sobriété que de consommation

51
Q

prévention

A

Les programmes de prévention visent principalement à:
− Informer la population des dangers et conséquences liés à une consommation excessive de
substances psychoactives
− Sensibiliser la population aux indices d’une consommation excessive pour un proche ou pour soi-même
− Pour l’alcool, inviter la population à limiter sa consommation à des doses raisonnables
 La plupart des programmes de prévention ciblent les adolescents et les jeunes
adultes
 Les programmes de prévention sont efficaces lorsqu’ils:
− Sont compréhensibles et accessibles
− Proposent plusieurs méthodes d’apprentissage
− Ne sont pas trop envahissants
− Sont basés sur des théories
− Encouragent les relations positives et significatives
− Sont effectués à un moment propice
− Présentent l’évaluation des bénéfices potentiels
− Impliquent des intervenants et du personnel possédant une expertise en la matière