Final Flashcards

1
Q

Quels sont les 3 aspects fondamentaux de l’affirmation de soi?

A
  1. Pouvoir exprimer clairement et honnêtement ses besoins, pensées et émotions
  2. Ne pas devoir s’inhiber
  3. Tout en tenant compte de l’autre
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2
Q

Quel est le lien entre l’affirmation de soi et la basse estime de soi?

A

Basse estime = éviter de s’affirmer = renforce l’image négative de soi, cercle vicieux, tellement persuadé qu’ils sont incapables de s’affirmer, ils vont éviter des situations sociales qui demandent de s’affirmer (risques de rejet/dévalorisation), très peur du conflit, ils surestiment les chances qu’un conflit survienne et surestiment la gravité du conflit, donc évitement​.

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3
Q

Quel est le lien entre l’affirmation de soi et la haute estime de soi fragile?

A

Haute estime fragile = agressivité de surface, très secs, intransigeant, on dirait qu’ils n’ont pas de difficulté à s’affirmer, mais en profondeur, peur d’autrui, ils vont exiger plutôt que demander (intimider) parce qu’ils ont peur de le faire. Placer dans une position supérieure à l’autre. Échec d’affirmation de soi pcq sensé être égal à égal.​

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4
Q

Peut-on considérer l’affirmation de soi comme un comportement à adopter? Pourquoi?

A

Plus qu’un comportement. Comportements qu’on peut enseigner, mais deviennent seulement un levier/porte d’entrée pour aider l’affirmation de soi, mais l’affirmation de soi est plus globale, vision plus large de soi​.

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5
Q

Quelles sont les 3 étapes vers une démarche d’affirmation de soi?

A
  1. S’écouter : sentir ses sensations, comprendre ses limites, je ressens telle émotion lorsque telle limite est dépassée​
    On est programmer pour chercher l’approbation sociale, on a tendance à croire que l’affirmation de soi, ses limites, etc est incompatible avec le besoin d’acceptation sociale, donc on refoule nos besoins (mécanisme de défense). Autre mécanisme de défense : rationalisation. Même si on tente d’éviter, de refouler, rationaliser, l’inconfort et les émotions restent. Pourrait nous amener plus tard à développer des psychopathologies.​
  2. Se respecter (délaisser les interdits) : reconnaître que tout le monde à des droits personnels, de répondre à ses besoins, de se prioriser, etc.
  3. S’affirmer graduellement au quotidien, pratique régulière. En clinique : première étape, seulement s’en apercevoir, en prendre conscience (même pas s’affirmer tout de suite), ensuite essayer de comprendre pourquoi je ne me suis pas affirmer. Se dire à elle-même ce qu’elle aurait dit pour s’affirmer, dans sa tête. Se pratiquer à dire des phrases d’affirmation. ​
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6
Q

Quelles sont les manifestations comportementales du déficit d’affirmation?

A

Ne pas oser faire un refus ou une demande, exprimer son désaccord​Avoir de la difficulté à répondre aux critiques​
Lorsqu’on s’affirme, le faire avec crispation, colère ou agressivité

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7
Q

Quelles sont les manifestations émotionnelles du déficit d’affirmation?

A

Frustration (parfois refoulée), ressentiment envers soi et les autres​
Tristesse

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8
Q

Quelles sont les manifestations psychologiques du déficit d’affirmation?

A

Atteinte à l’estime de soi​
Image d’un soi vulnérable, dépendant, dominé​
Appauvrissement des relations sociales (Insatisfaction dans ses relations ; À force de ne jamais s’affirmer, on devient moins intéressant aux yeux des autres , on les perçoit comme moins authentique, moins vulnérable, pas accès à eux)

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9
Q

Définit le comportement affirmatif.

A

Exprimer ses pensées, émotions et perceptions​
- De façon calme, claire, honnête et appropriée ​
- Tout en voulant connaître les pensées, émotions et perceptions de l’autre

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10
Q

Comment pouvons-nous observer le comportement affirmatif dans les situations interpersonnelles?

A
  • Répondent plus vite aux questions, font des phrases plus longues​
  • Montrent davantage leurs émotions (dévoilement de soi, facilite rapprochement)​
  • Se plaignent moins, demandent plus des changements de comportement
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11
Q

Qu’est-ce que le comportement passif? Quelles sont ses conséquences?

A
  • L’individu ne respecte pas ses propres besoins, droits et sentiments​
  • Empêche prise d’initiatives et atteinte des buts personnels​
  • Laisser les autres décider​
  • Croire que la passivité sera plus appréciée ou aura des conséquences plus agréables qu’un comportement affirmatif​
  • L’individu ne satisfait pas ses besoins, impact sur humeur
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12
Q

Pourquoi certaines personnes adoptent le comportement passif au lieu du comportement affirmatif?

A

Elles préfèrent éviter le conflit (= possibilité d’être rejeté, de ne pas être apprécié) que de répondre à ses besoins.

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13
Q

Qu’est-ce que le comportement manipulateur? Quelles sont ses conséquences?

A
  • Chercher à satisfaire ses volontés par des moyens non explicites ou détournés​
  • Déguiser ses besoins​
  • Peut mener à atteinte du but, mais détérioration des relations
  • Elle tente de répondre à ses besoins, mais moyens utilisés inefficaces/nuisibles au niveau social
  • Les autres se sentent manipulés, insécurisés, veulent s’éloigner.
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14
Q

Qu’est-ce que le comportement agressif? Quelles sont ses conséquences?

A
  • Expression hostile de ses préférences (utilise coercition, menace ou punition)​
  • De façon à obliger l’autre à se soumette à ses préférences ​
  • Peut mener à atteinte du but si l’autre se soumet, mais peut produire colère et détérioration des relations
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15
Q

De quelle principale manière le comportement agressif se distingue-t-il du comportement passif?

A

L’agressif oubli/déni des droits et besoins des autres. Il se trouve à l’autre extrême du continuum : affirme hostilement ses besoins et nie ceux des autres.

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16
Q

De quelle principale manière le comportement agressif se distingue-t-il du comportement manipulateur?

A

L’agressif communique clairement et directement ses besoins et émotions, sans mesure détournée.

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17
Q

Quelles sont les 5 potentielles origines du comportement affirmatif ou non-affirmatif?

A
  1. Conditionnement opérant (punitions ou renforcements face à certains comportements affirmatifs ou non)
  2. Apprentissage par imitation (modelage, si les personnes autour de nous avaient tendance à s’affirmer)
  3. Manque d’occasion d’apprentissage (ex. surprotection, lorsqu’on répond aux besoins de l’enfant avant même qu’il ait la chance de les nommer)
  4. Facteurs culturels (encouragé en occident, moins en orient, ex. différences hommes-femmes)
  5. Conceptions et croyances (erronées concernant l’affirmation de soi, ex. qu’exposer ses limites et besoins mène à déplaire et au rejet)
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18
Q

Quels sont les 3 ingrédients du déficit d’affirmation (cercle vicieux)?

A
  1. Anxiété
  2. Manque d’affirmation
  3. Sentiment d’incompétence
    Cercle vicieux
    Anxieux face à s’affirmer, donc ne s’affirme pas, ce qui déclenche un sentiment d’incompétence, donc d’autant plus anxieux en situation d’affirmation, ne s’affirme pas, etc.​
    3 ingrédients interdépendants
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19
Q

Qu’est-ce qui serait la première chose à faire pour encourager l’affirmation de soi?

A

Réduire l’anxiété face à l’affirmation de soi

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20
Q

Quels moyens (4 étapes) est-il possible d’utiliser pour réduire l’anxiété face à l’affirmation de soi?

A
  1. Relaxation : Désactiver le SN, induire la relaxation – respiration abdominale, expiration qui vient activer la branche parasympathique du SN​, relaxation progressive de Jacobson
  2. Identifier quelles situations sociales déclenchent l’anxiété
  3. Élaborer un plan d’exposition graduelle et prolongée (essayer de combiner états de relaxation à exposition)
  4. Discours interne : Identifier autoverbalisations irrationnelles/nuisibles, employer des autoverbalisations utiles/apaisantes (p.ex. pendant exposition)
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21
Q

Qu’est-ce que la relaxation progressive de Jacobson?

A

Rappeler au cerveau la distinction entre tendu et détendu : scan corporel, contracter la partie du corps, puis relâcher

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22
Q

Qu’est-il important de garder en tête lorsqu’on veut effectuer une demande (5 éléments)?

A
  1. Identifier ce qu’on veut demander
  2. Reconnaître notre droit d’avoir des besoins et notre responsabilité face à ceux-ci (droits de l’interlocuteur ; de refuser, ne pas être d’accord)
  3. Reconnaître la nécessité des demandes, d’avoir des besoins/limites pour être en lien (authenticité, se sentir à l’aide, profondeur de la relation)
  4. L’autre ne peut pas deviner nos besoins/limites (à nous de les exprimer)
  5. Faire des demandes claires, brèves (ne pas tourner autour du pot à cause du malaise ; nécessité d’être persistant et de répéter, technique du disque brisé)
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23
Q

Par quels types de demande est-il préférable de faire pour commencer à s’affirmer?

A

Des demandes faciles, peu impliquantes :
- Demander à quelqu’un de clarifier, d’apporter plus d’explication sur ses propos
- Demander une légère modification de comportement (ex. parler plus fort)

Ensuite, effectuer des demandes plus intimes :
- Suggérer une activité à faire ensemble
- Demander une faveur
- Demander un changement de comportement

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24
Q

Quelles sont les 6 étapes pratiques pour effectuer une demande?

A
  1. Introduire la demande
  2. Exprimer le besoin (je me sens comme…, j’aurais besoin de…)
  3. Démontrer de l’empathie (je comprends que tu…)
  4. Indiquer ce qui est souhaité (j’aimerais que tu…)
  5. Renouveler la demande au besoin
  6. Remerciement (que la réponse soit positive, négative ou compromis)
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25
Q

Pourquoi est-il important de faire un refus lorsqu’on sent le besoin de refuser?

A
  • Se respecter, prendre soin de ses décisions, diriger sa vie, éviter de se sentir manipuler
  • Éviter le refus impacte négativement bien-être et humeur et pousse à l’évitement des autres (par peur de recevoir une demandes et se sentir obligé)
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26
Q

Comment risquent de réagir la majorité des gens à un refus?

A

La majorité vont réagir favorablement à un refus fait de manière appropriée (directe et polie).
Certains pourraient ne pas comprendre ou être dérangé par le refus, mais risque à prendre pour se sentir bien, respecté par soi-même et les autres.

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27
Q

Quelles sont les techniques pour diminuer la probabilité de conséquences négatives dues au refus?

A
  • Commencer par être poli et compréhensif​
  • Devenir de plus en plus ferme si l’autre ne semble pas comprendre (technique du disque brisé)
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28
Q

Quelles sont les bonnes pratiques de refus?

A
  1. Si on est convaincu que c’est un non, le dire immédiatement. Dédramatiser le non. On veut éviter que ça traine dans la tête. Refus devient associé à menace. ​
  2. Si ce n’est pas clair, s’assurer de bien comprendre la demande, demander des clarifications.​
  3. Si incertain, prendre le temps de réfléchir.
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29
Q

Comment réagir face à quelqu’un qui insiste pour qu’on accepte sa demande?

A
  • Réponse empathique qui porte sur contenu​ (Je comprends que t’es mal prise, je sais que tu aurais apprécier mon aide…​)
  • Réponse empathique qui porte sur processus​ (Je vois que t’insiste beaucoup, tu aurais vraiment voulu, mais ce n’est pas possible pour moi…​)
  • Demande de changement (J’aimerais que tu arrêtes de me demander telle chose/d’insister, ça me rend mal à l’aise​…)​
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30
Q

Explique le continuum du refus.

A

Utile en clinique, d’autres options possible que oui/non, on peut se trouver entre les deux (niveaux intermédiaires).
OUI (0%) —- Retarder réponse (pause réflexion ; 25%) —- Répondre vaguement (pas à l’aise de dire non, mais indiquer son ambivalence, que ce n’est pas idéal ; 50%) —- Refus avec solution (négociation ; 75%) —- NON (100%)

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31
Q

Quelle est la réponse naturelle à la critique?

A

Typiquement: ressentir malaise et anxiété, figer/paralyser, nier ou contre-attaquer (réaction de défense)​
Piorité: préserver/défendre image de soi-même

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32
Q

Quelles croyances faudrait-il modifier pour avoir un comportement affirmatif face à la critique?

A
  • Rejeter idée qu’il faut être aimé par tout le monde​
  • Comprendre qu’il est souhaitable et nécessaire de faire erreurs​
  • Considérer qu’il est impossible d’être bon dans tout à tout moment
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33
Q

Quels sont les 3 types de critique?

A
  1. Complètement fausses
  2. Justes et raisonnables (constatation, ex. Tu arrives toujours en retard.)​
  3. Vagues (ex. Rétroaction dans le milieu de travail, il y a place à l’amélioration… mais encore? On les retrouve souvent en couple, elles déclenchent souvent des conflits. Ex. Tu me négliges. Qu’est-ce qu’elle veut dire par négligé?​)
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34
Q

Comment répondre à la critique complètement fausse?

A
  1. Nier directement (stratégie du disque brisé) et éviter de contre-attaquer​
  2. Si l’autre insiste…​
    - Donner de l’information, suggérer une autre façon de voir la situation​ (peut envenimer, discussion inutile​)
    - Exprimer sentiments face à critique injustifiée ​(révélation de soi – surtout si relation intime)​
  3. Si l’autre continue encore…​
    - Terminer la conversation le plus calmement possible
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35
Q

Comment répondre à la critique juste et raisonnable?

A

*Critiques utiles, nous apprennent ce qui peut déranger les autres de notre comportement​, reflet
1. Les écouter (faire préciser au besoin), puis décider si on souhaite changer comportement​
2. Stratégie de l’affirmation de soi négative: ​
- Admettre l’erreur de façon claire, sans se juger mauvais, incompétent et sans dramatiser
a. Si pas habituel​ : ex. t’as raison, je n’arrive pas en retard d’habitude, mais c’est arriver aujourd’hui…
b. Si souhaite effectivement changer ce comportement​ : le dire! Sans s’autoflageller. Ça désamorce souvent toute la frustration.​
c. Si ne souhaite pas changer : T’as raison, j’arrive souvent en retard, c’est difficile ses temps-ci à cause de telle raison, …

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36
Q

Comment réagir à la critique vague?

A
  1. Répondre en étant persistant, mais en ne présentant pas de résistance​ (entraîne fatigue chez l’autre​)
  2. Stratégie du brouillard: ​Se montrer d’accord avec la critique (reconnaître bien-fondé probable), tout en soulignant caractère vague de cette critique​ (ex. T’as raison, il y a place à l’amélioration…)
  3. Stratégie de l’enquête négative: Si semble pertinent (réelle volonté de s’améliorer, p.ex. relations plus intimes)​, permet de savoir ce que les gens veulent vraiment dire, demander clarifications
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37
Q

Quelles sont les bonnes techniques pour exprimer directement des sentiments négatifs (6 éléments) ?

A
  • Être bref (ne pas insister inutilement, on évite de déclencher le réflexe défensif de l’autre)​
  • Ne pas faire d’accusation (directe ou indirecte)​
  • Utiliser le «je» et parler de ses sentiments​
  • Décrire objectivement la situation ou le comportement qui déplait (énoncé vs question détournée)​
  • Préciser comment le comportement affecte concrètement sa vie et ses sentiments ​
  • Indiquer clairement le comportement qui est souhaité à l’avenir (proposition constructive)
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38
Q

Comment exprimer la colère sans paraître accusateur?

A

Exprimer l’émotion primaire ​
(qui sous-tend et précède cette colère) ex. Peur, tristesse, (des émotions très vulnérabilisantes, donc on tombe dans les émotions secondaires comme la colère)​

Plus authentique, plus de proximité si l’émotion primaire, ça rapproche même les deux personnes.​

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39
Q

Quels sont les 4 familles de situations qui déclenchent l’anxiété sociale?

A
  1. Anxiété de performance (sous le regard d’autrui)
  2. Situations d’échange et de contact (discussion informelle)
  3. Situations d’affirmation (se faire entendre et exprimer son point de vue)
  4. Regard d’autrui (accepter d’être observé dans ses gestes quotidiens)
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40
Q

Donne des exemples de situations qui peuvent déclencher de l’anxiété de performance en contexte social.

A

Exposé ou lecture en public ​
Tour de table​
Prise de parole en réunion
Entretien d’embauche

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41
Q

Quelles sont les exigences supposées d’une situation d’anxiété de performance en contexte d’anxiété sociale et quelles sont les craintes associées?

A

Être ou paraître performant
Peur de perdre ses moyens
Peur de mal faire, donner la mauvaise image de soi

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42
Q

Donne des situations d’échange et de contact qui peuvent déclencher de l’anxiété sociale.

A
  • Bavarder avec un voisin, collègue, commerçant​
  • Faire la connaissance d’un inconnu​
  • Exprimer ses sentiments à quelqu’un
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43
Q

Quelles sont les exigences supposées d’une situation d’échange et de contact et quelles sont les craintes associées?

A

Avoir quelque chose d’intéressant à dire
Peur de se révéler sans intérêt, sans conversation, sans répartie
Peur de relever des manques (d’humour, d’intelligence) ou peur d’être maladroit, étrange, anormal…​

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44
Q

Donne des situations d’affirmation qui peuvent déclencher de l’anxiété sociale.

A

Donner son avis, exprimer son désaccord, faire une demande, etc.​

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45
Q

Quelles sont les exigences supposées d’une situation d’affirmation et quelles sont les craintes associées?

A

Se montrer sûr de soi, s’imposer
- Peur d’échouer​
- Peur de déclencher agressivité
- Peur de décevoir, d’être rejeté

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46
Q

Donne des situations où le regard d’autrui déclencher de l’anxiété sociale.

A

Marcher, conduire, manger, boire, travailler sous le regard de quelqu’un

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47
Q

Quelles sont les exigences supposées du regard d’autrui et quelles sont les craintes associées?

A

Paraître à l’aise et naturel
- Peur de révéler son émotivité et son malaise intérieur (trembler, rougir, avoir l’air bizarre…)
- Peur de révéler son anxiété

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48
Q

Quelle est la différence entre les situations d’anxiété de performance sous le regard d’autrui et simplement les situations liées regard d’autrui?

A

Dans les situation liées au regard d’autrui, il n’y a pas la crainte d’être évalué, plutôt craintes d’être observé par hasard dans le quotidien

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49
Q

Quels sont les 3 types de manifestation de l’anxiété sociale?

A

Physiologique
Comportementale
Cognitive

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50
Q

Décrit les manifestations physiologiques de l’anxiété sociale.

A
  • Symptômes variés​ : Palpitations, tremblements, transpiration, tension musculaire, nœud dans l’estomac, bouche sèche, sensations de chaud et froid, rougissements, maux de tête, sensation de pression dans le crâne, impression d’évanouissement…​
  • Manifestations​ : internes et externes
  • Difficiles à contrôler​ : Crainte du regard posé sur ces manifestations
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51
Q

Décrit le sens des manifestations physiologiques de l’anxiété sociale. Comment les explique-t-on?

A

Mécanismes liés au stress​ :
- L’organisme se prépare à affronter situation menaçante​ (mais mésadapté à la réalité actuelle)
- Facteur déstabilisant supplémentaire​
***La courbe anxiété-performance

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52
Q

Nomme et décrit les 3 sous-types de manifestations comportementales de l’anxiété sociale.

A
  1. La désorganisation des capacités relationnelles (maladresse à communiquer) : Tendance à accélération et fébrilité, tendance à sidération et ralentissement, superposition fréquente​ (maladresse, personne agitée, paralysée, …)
  2. Évitement et fuite​ : Évitement situationnel ou évitement subtil​
  3. Recours à des comportements relationnels inadéquats et peu efficaces : Trop inhibés ou trop agressifs
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53
Q

Nomme et décrit les 3 sous-types de manifestations cognitives de l’anxiété sociale.

A
  1. Jugement négatif sur soi​ : Relève prioritairement ce qui ne va pas dans sa façon d’être/ses comportements, accorde une importance démesurée à ces éléments et jugements extérieurs souvent beaucoup moins négatifs​ (biais cognitif, suranalyse de ses comportements)
  2. Peur du jugement d’autrui​ : hypersensibilité (aux indices que l’autre a un jugement négatif de soi)​, associe attention/regard à jugement négatif​
  3. Crainte des réactions d’autrui ​: Difficulté à anticiper, crainte des réactions hostiles (voir l’autre comme quelqu’un qui veut nous piéger, nous humilier)
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54
Q

Explique les manifestations cognitives de l’anxiété sociale en tant que avant-pendant-après.

A

AVANT : anticipation négative, imaginer le pire scénario, vouloir éviter l’événement
PENDANT : focalisation sur soi, se concentrer sur son malaise intérieur plus que sur la situation, scruter ses signaux d’anxiété internes et externes
APRÈS : Honte, repenser à ses erreurs présumées, amplifier les conséquences, ruminer

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55
Q

Quelles sont les 4 principales formes d’anxiété sociale?

A

Trac
Timidité
Phobie sociale
Personnalité évitante

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56
Q

Quels principales formes d’anxiété sociale sont pathologiques?

A

Phobie sociale et personnalité évitante

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57
Q

Qu’est-ce que signifie l’ego-syntonie et l’ego-dystonie?

A

Ego-syntonie : caractéristique intégrée dans le soi, la représentation que la personne a d’elle-même, en concordance/congruence avec la personne​
Ego-dystonie : caractéristique qui n’est pas en congruence avec l’identité de la personne/sa personnalité, état inhabituel pour la personne​

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58
Q

Quelles principales formes d’anxiété sociale sont permanentes et ego-syntoniques?

A

Timidité et personnalité évitante

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59
Q

Quelles principales formes d’anxiété sociale sont ponctuelles et ego-dystoniques?

A

Trac et phobie sociale

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60
Q

Quelle principale forme d’anxiété sociale est normale, permanente et ego-syntonique?

A

Timidité

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61
Q

Quelle principale forme d’anxiété sociale est pathologique, permanente et ego-syntonique?

A

Personnalité évitante

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62
Q

Quelle principale forme d’anxiété sociale est normale, ponctuelle et ego-dystonique?

A

Trac

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63
Q

Quelle principale forme d’anxiété sociale est pathologique, ponctuelle et ego-dystonique?

A

Phobie sociale

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64
Q

Qu’est-ce que le trac?

A
  • Forme limitée d’anxiété de performance.
  • Sensation d’anxiété intense mais passagère, limitée à une situation et à un moment donné
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65
Q

Quelles sont les causes du trac?

A
  • Interlocuteurs (p.ex. autre sexe, impressionnants, autoritaires, plus âgés)​
  • Messages à délivrer (p.ex. critique, déclaration d’amour, avouer une faute, réclamer argent)​
  • Contexte (p.ex. sous le regard d’un groupe, entrer dans magasin de luxe)
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66
Q

Quelles sont les différences entre le trac et la phobie sociale?

A

Le trac est vécu un peu avant la situation, vs la phobie sociale, anxiété longtemps avant. La personne avec le trac va se sentir très soulagée après la situation vs honteuse pour la personne avec phobie sociale. ​

67
Q

Qu’est-ce que la timidité?

A

Manière d’être qui est durable, habituelle, marquée par une tendance prononcée à se tenir en retrait et à éviter de prendre des initiatives, malgré un désir relatif d’échange
- Façon d’être marquée par l’inhibition dans de nombreuses situations sociales​ (parler moins, regarder moins dans les yeux, registre de mimiques et expressions plus restreint, etc.​, qui conduit à l’évitement de ces situations​)
- Redoute en particulier la nouveauté (les «premières fois», en général, s’adapte après période d’inhibition initiale​)
- La gène/malaise reste dans certaines limites (éloignée de la panique)

68
Q

Quelles sont les difficultés liées à la timidité?

A
  1. Risque de difficultés psychologiques (p.ex. symptômes dépressifs, consommation)​
  2. Dévalorisation (difficulté à s’exprimer associée à manque d’intelligence/connaissances)​
  3. Occasions perdues (vie affective, sociale et professionnelle moins riche)​
  4. Solitude (difficulté à construire réseau relationnel satisfaisant, donne l’impression qu’ils sont désintéressés = prophétie autoréalisatrice)
69
Q

Quelles sont les différences entre la timidité et la phobie sociale (peur, sentiment, désir)?

A
  • Peur d’être ignoré (vs humilié/agressé dans la phobie sociale)​
  • Se sentir déçu (vs honteux dans la phobie sociale) après prestations sociales jugées insatisfaisantes​
  • Le désir de contact est supérieur à la crainte de l’échec dans la timidité
70
Q

Qu’est-ce que la personnalité évitante (6 éléments)?

A

Trouble diagnosticable par le DSM-5 :
- Mode général d’inhibition sociale, de sentiment de ne pas être à la hauteur et d’hypersensibilité au jugement négatif d’autrui qui apparaît au début de l’âge adulte et est présent dans des contextes divers (évitement, réticence, réservé, craintif, inhibé, …)
- Personnalité entière affectée
- Extrême réticence à tout changement
- ÉVITEMENT (et justifications) perpétuel afin d’éviter situations angoissantes​
- Haut niveau de contrôle, au détriment de la spontanéité​
- Rationalisation (vs regard critique sur soi-même, P.ex. fatigue, manque d’intérêt, ou caractéristiques des autres​, absence d’un véritable choix, donc prive de bien-être)

71
Q

Quelles sont les différences entre la personnalité évitante et la phobie sociale?

A
  • Évitements rationalisés (vs culpabilisés pour la phobie sociale)​
  • Attribution de responsabilité externe (vs interne pour la phobie sociale)​
  • Conscience floue de son anxiété sociale (vs conscience de l’anxiété et de souffrance associée pour la phobie sociale)
72
Q

Quels sont les 6 critères diagnostiques du DSM-5 de la phobie sociale?

A

A. Peur ou anxiété intenses d’une ou plusieurs situations sociales durant lesquelles le sujet est exposé à l’éventuelle observation attentive d’autrui. Des exemples de situations incluent des interactions sociales (p. ex. avoir une conversation, rencontrer des personnes non familières), être observé (p. ex. en train de manger ou de boire) et des situations de performance (p. ex. faire un discours)​

B. La personne craint d’agir ou de montrer des symptômes d’anxiété d’une façon qui sera jugée négativement (p.ex. humiliante ou embarrassante, conduisant à un rejet par les autres ou à les offenser)​

C. Les situations sociales provoquent presque toujours une peur ou une anxiété​

D. Les situations sociales sont évitées ou subies avec une peur ou une anxiété intenses​

E. La peur ou l’anxiété sont disproportionnées par rapport à la menace réelle posée par la situation sociale et compte tenu du contexte socioculturel​

F. La peur, l’anxiété ou l’évitement sont persistants, durant habituellement six mois ou plus

73
Q

Quels sont les 3 éléments à retenir par-rapport à la phobie sociale?

A
  1. Peur persistante d’une ou plusieurs situations dans lesquelles le sujet…​
    - Est exposé à l’observation d’autrui​
    - Craint d’agir de façon humiliante ou embarrassante​
  2. Évitement de ces situations (ou anxiété intense à leur approche)​
    - Interfère avec vie professionnelle et sociale​
    - Peut aussi présenter froideur/distance (voir agressivité)​ pour tenir à distance
  3. Lien avec consommation d’alcool et symptômes dépressifs (grande comorbidité)
74
Q

Quelles sont les 2 manières de traiter l’anxiété sociale?

A
  1. Médication psychoactive
  2. Psychothérapie et efforts quotidiens sur les plans comportemental (exposition et développement des habiletés sociales), cognitif (modifier pensées et croyances) et émotionnel (faire face aux émotions)
75
Q

Pourquoi est-il recommandé de faire de la psychothérapie en plus de prendre de la médication psychoactive pour l’anxiété sociale?

A

Effet de la médication : diminuer l’anxiété dans le corps, mais tout le conditionnements du trouble (comportemental = évitement, cognitif = filtres cognitifs) ne disparaissent pas.

76
Q

Quels sont les ingrédients nécessaires pour l’exercice d’exposition?

A

Suivre la courbe d’habituation
1. Suffisamment longs​
2. Régulièrement répétés​
3. Complets​ (sans évitements subtils)
4. Accompagnés d’efforts de décentration (tourner le regard vers l’extérieur)

77
Q

Explique la courbe d’habituation de l’exposition.

A

Nb de minutes d’exposition (x) et niveau d’anxiété (y)​
1. Point i : submergé par l’anxiété​
2. Plateau d’angoisse (bouffée anxieuse), 1re fois dure plus longtemps​, 1re exposition : extrêmement désagréable​
3. L’anxiété finit toujours par diminuer éventuellement (point J)​
4. Dès la 2e exposition, l’anxiété monte beaucoup moins haut, et dure beaucoup moins longtemps.​
5. Il faut absolument attendre le point J. Pire si on quitte avant, pcq on dit à notre cerveau qu’il faut fuir le plus rapidement possible. Il faut s’exposer suffisamment longtemps (diminution de 50%, jamais avant).

78
Q

Les pensées sont-elles une cause ou une conséquence de l’anxiété sociale?

A

Avant, on pensait que les pensées n’étaient que les conséquences de l’anxiété sociale, mais c’est plutôt une cause de l’anxiété sociale​.

79
Q

Quels sont les 3 biais cognitifs qu’une personne avec anxiété sociale peut faire?

A
  1. Double évaluation (menace-ressources) : ingrédient principal, lorsqu’on surestime les chances que qqch de menaçant arrive et sous-estimation de nos capacités à faire face à la menace (anticipation).​
  2. Erreurs de logique : sélection (retenir certaines infos d’une situation et en ignorer d’autres), personnalisation (prendre les choses personnelles), généralisation (pensées entières, extrêmes, absence de nuances, TOUT LE MONDE m’haït, je ne suis JAMAIS bonne, …), dichotomie (tout bon ou tout mauvais)​.
  3. Croyances fondamentales : ses représentations amènent le biais d’assimilation (sacrifier les faits, récolter seulement les indices qui vont dans le même sens que mes croyances fondamentales) vs accommodation (la personne considère les faits, parfois il confirme/infirme les croyances fondamentales, remises en question, les croyances peuvent évoluer, changer aux fils des expériences).​ La personne garde les mêmes croyances fondamentales, malgré les faits. Maintenir l’anxiété sociale.​
80
Q

Quelles sont les 3 familles de craintes de l’anxiété sociale?

A
  1. Que les gens voient nos défauts, anxiété (symptômes visibles), alors que c’est rare que ça arrive​
  2. Négativité du jugement d’autrui : Que les gens portent un jugement négatif sur ça (ex. Si on rougit), alors que les gens sont probablement neutre​
  3. Conséquences négatives du jugement : Que les gens nous rejettent à cause de ça, alors que même s’ils ont remarqué, ils ne vont pas rejeter pour ça.
81
Q

En quoi consiste le travail thérapeutique sur les manifestations cognitives de l’anxiété sociale?

A
  1. Mettre en lumière pensées/croyances dysfonctionnelles et les assouplir​
  2. Poursuite du travail entre rencontres (noter les pensées, exercices de reconstruction cognitive)
82
Q

Quelles sont les 2 principales émotions auxquelles les personnes avec de l’anxiété sociale peuvent vivre et comment doivent-ils leur faire face?

A

PEUR : avant et pendant, continuer d’agir, éviter de fuir, se concentrer sur la situation et non sur la peur, apprendre à la tolérer

HONTE : pendant et après, éviter de généraliser, critique constructive et bienveillante, lutter contre l’isolement, rester en lien, intégrer des preuves de réalité

83
Q

Quels sont les 3 piliers de la relation de couple?

A
  1. Engagement
  2. Intimité
  3. Passion
84
Q

Qu’est-ce que la composante de l’engagement dans la relation de couple?

A
  • Choix, intention et décision de s’investir et persévérer au sein d’une relation
  • Actions quotidiennes visant à augmenter stabilité de l’union​ (dans le temps et au quotidien)
  • Sources motivationnelles​
  • Assure maintien de la relation en cas de diminution de l’intimité et la passion​ (sécurité​, stabilité émotionnelle, vulnérabilité/dépendance saine)
85
Q

Quelles sont les 3 raisons pour lesquelles un individu voudrait plus d’engagement dans son couple (sources motivationnelles)?

A
  1. Niveau d’amour dans le couple, niveau de satisfaction, + je suis en amour, + je suis satisfaite, + je suis motivée à augmenter l’engagement ​
  2. Existence d’obligations morales (règles, …), dans certaines cultures, très important de s’engager​
  3. Éviter de vivre des conséquences négatives au niveau financier et social, perte de statut social
86
Q

Quelles sont les 3 trajectoires possibles du déclin de l’engagement?

A
  1. Éloignement progressif des deux partenaires, sans détresse conjugale (indifférent face au déclin) ex. Union de convenance, bénéfices financiers/sociaux de rester en couple​
  2. Éloignement progressif des deux partenaires, détresse chez un ou les partenaires.​
  3. Intensification soudaine distance, grande détresse (chez un ou deux partenaires). Ex. Aveux d’une infidélité, événement de vie majeur chez le partenaire ex. Accident majeur
87
Q

Quels sont les 6 signes du déclin de l’engagement?

A
  1. Incapacité décisionnelle, paralysie​ : lorsqu’il serait temps de prendre des décisions pour augmenter l’engagement (ex. Déménager ensemble, avoir des enfants, officialiser la relation, exclusivité sexuelle, …)
  2. Ruptures temporaires​ : multiples ruptures, puis reprises de la relation
  3. Difficultés à s’éloigner de famille/amis​ : Temps et énergie sont des ressources limitées
  4. Impulsivité qui conduit à sauter des étapes​ : un partenaire qui voudrait aller trop vite, ex. ça me fait peur, donc j’y vais 2 fois plus vite! Contraphobique. Pas le vrai cheminement de prendre la décision par désir d’engagement. Pas très solide.​
  5. Verbalisations​ : dire j’aimerais me sentir amoureux, je n’ai plus envie de faire d’efforts, … la personne se projette au niveau cognitif dans un retrait de l’engagement, parler de la possibilité de laisser son conjoint. Parler d’autres fantasmes amoureux. (parler à ses amis, son psy, son conjoint, …)​
  6. Gestes plus concrets : contacter des avocats en droit de la famille, faire des démarches pour une séparation, débuter une relation extraconjugale, se chercher un logement​, …
88
Q

Qu’est-ce que les théories de l’interdépendance?

A
  • Dépendance à notre partenaire pour répondre à certains (en partie) de nos besoins.​ Besoin d’une certaine dépendance pour avoir une relation de couple.​

Individus deviennent progressivement dépendants avec ces 3 facteurs :​
1. Haut degré de satisfaction (ce qui nous rend dépendant, puisque l’autre répond bien à ses besoins affectifs, sexuels et intellectuels)​
2. Perception qu’il a y peu de partenaires plus attrayants en dehors de la relation (soit on côtoie peu d’hommes, ou on en côtoie, mais moins attrayants que le partenaire)​
3. Ampleur de l’investissement : plus l’individu à l’impression d’avoir investie de ressource dans la relation (bien-être, financier, tellement souffert, social), plus il est réticent à partir, plus il va maintenir l’engagement et être dépendant. ​

89
Q

Qu’est-ce que la composante de l’intimité dans la relation de couple?

A
  • Moteur de l’engagement​ (intimité qui précède l’engagement)
  • Expérience momentanée de proximité affective​
  • Conscience d’un lien unique, étroit, précieux et privé
90
Q

Quels sont les 3 éléments qui nourrissent l’intimité?

A
  1. Expression et dévoilement de soi, écoute​, sensibilité, vulnérabilité (plus important!)
  2. Ratio comportements positifs/négatifs​ (positifs = plusieurs formes, gestes d’affections, verbal, contact physique, collaborer avec l’autre, faire un cadeau, rendre service ​; négatif = critiquer, menacer, ignorer, traitement du silence, insultes, violence​)
  3. Expériences encourageant acceptation et tolérance des différences individuelles (comment les expériences individuelles sont traitées dans le couple, ex. style d’attachement différent, capacité de communication, d’introspection, qqun organisé et pas l’autre, spontané et l’autre non)​
91
Q

Quelles sont les 3 stratégies thérapeutiques pour maintenir les composantes de l’intimité?

A
  1. Participation empathique : dévoiler besoins/émotions, se montrer vulnérable, parfois naturel/automatique, parfois besoin de donner un cours sur l’empathie à l’expérience de l’autre. Avoir envie d’être empathique, s’intéresser à l’autre.​
  2. Détachement unifié : lorsqu’il y a une problématique dans le couple (déclencher par les différences des partenaires), on veut l’ objectivation du problème (ex. dans son histoire développemental, il n’a pas développé son empathie ; ça devient un fait, c’est le problème qui devient un ennemi commun), on se détache du niveau affectif/émotif du problème.​
  3. Tolérance : lorsque les 2 autres types de stratégies échouent, parler des différences fondamentales entre les 2 partenaires, nommées et comprises par l’autre partenaire, savoir d’où viennent les comportements du partenaire, ça change rien mais climat de tolérance, en venir peut-être aux aspects positifs de cette différence. Devenir un enseignant pour l’autre partenaire. Permettre à l’autre de développer certaines compétences. Être curieux de l’expérience de l’autre.
92
Q

Nomme les 3 déterminants du niveau d’intimité.

A
  1. Traits de personnalité des conjoints
  2. Communication
  3. Patrons d’interaction
93
Q

Explique les traits de personnalité des conjoints en tant que déterminant du niveau d’intimité.

A
  1. Traits compatibles avec intimité OU traits incompatibles qui:​
    - Imposent limite au degré de satisfaction conjugale​
    - Augmentent réactivité émotionnelle aux évènements perturbateurs​
    - Contribuent au développement de patrons d’interaction dysfonctionnels​

​a. Traits compatibles : facilitent le développement de l’intimité, ex. gens curieux à l’expérience de l’autre, facile à ces personnes d’être empathique à l’autre.

b. Traits incompatibles : mettent une limite au degré de satisfaction, ex. trait de névrosisme élevé, impose une limite, gens insécure en relation, vivre plus d’émotions négatives dans la relation, traits qui augmentent la réactivité émotionnelle aux événements perturbateurs ou qui contribuent à des patrons d’interaction dysfonctionnels, ex. Tjs dans des émotions douloureuses, dépendance anxieuse aux partenaires, interactions teintées par ce trait, moins d’intimité. ​

Exemple - modèle de la personnalité en cinq facteurs

94
Q

Explique la communication en tant que déterminant du niveau d’intimité. Comment facilite-t-elle l’intimité? (4 éléments)

A
  1. Dévoilement de soi (infos personnelles et nouvelles) ​: Plus le dévoilement porte sur aspects émotifs, plus intimité s’accroît​
  2. Réaction appropriée du partenaire​ : Adaptée au message​, démontre compréhension et acceptation de l’autre, processus transactionnel, être bien reçu par l’autre​, jugement
  3. Perception de la réaction adaptée​ : essentiel que le partenaire prenne conscience qu’il est bien reçu par l’autre pour qu’il y ait un bénéfice
  4. Alternance des rôles ​: déséquilibre, asymétrie = signal d’alarme (parfois un partenaire qui se dévoile et qui est reçu, et parfois l’autre), pas une relation d’aide (tjs même partenaire qui se dévoile)
95
Q

Quels sont les 5 patrons d’interaction qui sont des déterminants du niveau d’intimité dans un couple?

A
  1. Demande-évitement : un partenaire qui demande, l’autre évite, cycle poursuite-distance.​
  2. Autonomie-dépendance : un partenaire qui valorise l’autonomie, l’autre la dépendance​
  3. Rationnel-émotif : un partenaire plus dans le rationnel, l’autre dans les émotions​
  4. Émancipation-contrôle : un dans le contrôle, organisé, pouvoir, l’autre qui veut préserver son espace personnel en dehors de la relation de couple, plus spontanéité​
  5. Appariements symétriques : comportements rigides et stéréotypés, mais les partenaires sont du même bord, ex. Retrait mutuel, menaces réciproques et violences mutuelles
96
Q

Dans quelles mesures les patrons d’interactions interfèrent avec l’intimité?

A

Lorsqu’ils sont répétés, rigides, stéréotypés et systématiques.
Ce qui arrive : les partenaires se retrouvent aux extrêmes du continuum, polarisation, émotif encore plus émotif, rationnel encore plus rationnel, à force de se maintenir là, durcissement des frontières, graduellement moins en moins accès au partenaire, néfaste pour le niveau d’intimité dans le couple. ​

97
Q

Quelles sont les 3 composantes distinctes d’un patron d’interaction (comme une suite)?

A
  1. Thème unificateur (conflit primaire) : thème récurrent, sujet de conflit, chacun des conjoints se maintiennent aux pôles extrêmes opposés, souvent différences individuelles fondamentales qui expliquent, histoire développementale (ADN relationnelle), en viennent souvent à bien identifier le conflit (thème), essayer d’effacer les différences (changer l’autre, les idées de l’autre, les comportements de l’autre… mais c’est impossible), ça crée donc beaucoup de frustrations. ​
  2. On passe alors au processus de polarisation : dynamique de pouvoir, réaction du partenaire = polarisation de ses comportements, accentuation et cristallisation des différences​
  3. Étape du piège réciproque : aboutissement du processus de polarisation, chacun se sent coincé, impuissant, pris au piège. ​
98
Q

Décrit les 2 conjoints dans un parton d’interaction poursuite-distance.

A

Conjoint en mode poursuite : à l’aise de s’ouvrir à son partenaire, facilite les échanges de pensées et sentiments avec le partenaire. Mais en cas de stress, accentuation, frontières hyper-perméables, déversement.​

Conjoint en mode distance : frontière assez ouverte, mais limitée à certaines personnes. Quand tout va bien, tout va bien. Stabilité du système. Chacun est utile, conjoint poursuite nomme les distances, conjoint distance veille aux frontières. Équilibre, les différences compensent pour l’autre. ​En cas de stress : frontières plus étanches.

Problème lors de stress/phases difficiles.

99
Q

Explique le cycle poursuite-distance en 5 étapes.

A
  1. Stresseur significatif crée un déséquilibre : Chacun fait ce qu’il a appris à faire pour tenter de restaurer son équilibre interne et confort physique. Poursuite tente de se rapprocher, alors que distance s’éloigne, fait d’autres activités pour s’apaiser. ​
  2. Réponse de l’autre amplifie la détresse de chacun, le cycle se rigidifie​
  3. Conjoint poursuite cesse de poursuivre. Dans la cours du conjoint distance. Est-ce qu’il remarque que poursuite se distancie? Si oui, est-ce que distance réagit? Parfois distance en mode poursuite, mais maladroit et imperceptible. Ou demander au conjoint poursuite ce qui se passe. Poursuite dit qu’il y a rien. Est-ce que distance va persister ou rien faire? Si il persiste, il y a des résultats positifs pour recréer l’intimité. Sinon, encore plus polariser.​
  4. Les partenaire se retrouvent ou passent en mode attaque. Mode confus, conflits, on ne sait pas qui est qui. Déséquilibre.​
  5. Épuisement émotionnel, persistance de la distance, abandon, peut mener à l’indifférence et l’engourdissement, peut mener à une séparation.
100
Q

Comment se nomme les patrons d’interaction selon l’approche psychodynamique?

A

Processus de séparation/individuation

101
Q

Quels sont les 5 stades du processus de séparation/individuation en ordre chronologique?

A
  1. Symbiose
  2. Différenciation
  3. Pratique
  4. Rapprochement
  5. Interdépendance mutuelle
102
Q

Décrit le stade de la symbiose du processus de séparation/individuation.

A
  • Recherche de fusion: base solide si deux partenaires y participent, en bénéficient et en ressortent​
  • Cherche à être le plus souvent possible avec l’autre​
  • Lecture de pensées​
  • Différences occultées au profit des similitudes​
103
Q

Qu’arrive-t-il lorsqu’on reste coincé au stade de la symbiose?

A

Si non dépassé: relation caractérisée par la dépendance, difficulté à faire confiance, ​contagion émotionnelle et peur de l’abandon

104
Q

Décrit le stade de la différenciation du processus de séparation/individuation.

A
  • Transformation des perceptions du conjoint (fin de l’idéalisation, vu avec plus d’objectivité)​
  • Modification des besoins personnels​ (ex. retourner voir ses amis, passer du temps seul, désirs personnels)
  • Entrée progressive (manque de stimulation) ou précipitée (évènement extérieur)​
  • Différenciation surtout vécue dans monde interne (pas exprimée/actualisée en comportements)
105
Q

Quels sont les 3 signes typiques de l’entrée dans le stade de la différenciation?

A
  1. Différences mises en lumière (de façon aiguë) ​
  2. Chute du besoin d’être constamment ensemble, augmentation des besoins de privacité​
  3. Développement d’une conscience accrue des sentiments, pensées et désirs personnels
106
Q

Décrit le stade de la pratique du processus de séparation/individuation.

A
  • Attention tournée vers l’extérieur​, réinvestir dans d’autres paniers
  • Recherche grandissante d’autonomie​
  • Développement personnel (estime de soi, affiliation, etc.) plus important que développement de la relation (mais cherche à maintenir lien)
107
Q

Dans quelles mesures des problèmes peuvent survenir au stade de la pratique?

A
  • Accent trop important sur développement personnel​
  • Relation délaissée en raison de peur de l’intimité, d’être ramené à symbiose ou de perdre identité​
  • Désengagement ou lutte de pouvoir (s’éloigner pour avoir du pouvoir, empêcher l’autre de s’éloigner)
108
Q

Décrit le stade de rapprochement du processus de séparation/individuation.

A
  • Recherche simultanée d’individuation et d’intimité au sein du couple​
  • Alternance équilibrée entre besoins d’indépendance et recherche d’intimité (individuation + intimité en équilibre, bien ensemble et bien seul)​
109
Q

Décrit le stade de l’interdépendance mutuelle du processus de séparation/individuation.

A
  • Constance, s’installer à long terme, se déposer, mutualité dans l’amour, relation satisfaisante, mais réaliste. Quand tout va bien.​
  • Recherche de contacts extérieurs stimulants et mutualité dans l’amour​
  • «Le parfait se réconcilie avec le vrai»
110
Q

Selon le processus de séparation/individualisation, quand surviennent les difficultés dans un couple?

A

Elles surviennent lorsque les partenaires ne sont pas au même stade. Lorsqu’il y a plus de 2 stades qui séparent les partenaires, la détresse conjugale apparaît, et mènent souvent à la séparation.

111
Q

Qu’est-ce que la composante de la passion dans la relation de couple?

A
  • Recherche de plaisir et de fusion​
  • Mutualité​
  • Coordination de la sexualité et de l’intimité​
  • Puissance des réponses émotionnelles vécues dans ce contexte
112
Q

Quelles sont les 4 principales dimensions de la passion?

A
  1. Composante affective : affects positifs, excitation sexuelle (partage, besoin de proximité, …)​ au sein d’une relation mutuelle
  2. Réponses motivationnelles : objectifs prioritaires, ex. Se rapprocher de l’autre, avoir des relations sexuelles avec l’autre, avoir une famille avec l’autre (ce qui nous motive à ça)​
  3. Tendance comportementale : Approche et exploration, comportement pour s’approcher et explorer l’autre​
  4. Composante identitaire : expansion soudaine et rapide de l’identité, permet de réorganiser la personnalité, inclure dans le soi une représentation du partenaire (ex. meilleure estime de soi, développer nouveaux intérêts, nouveaux rôles, plus curieuses, aventureux, …). Effet de la passion.
113
Q

Pourquoi le statut empirique et théorique de la passion est-il plus ambigu que celui des autres composantes de la relation de couple?

A

Les auteurs ne s’entendent pas sur le concept de la sexualité dans la passion. Certains disent que c’est la même chose passion = désir sexuel. D’autres disent que c’est bcp plus large. ​

  1. Nature précise des rapports entre désir sexuel et passion amoureuse pas bien délimitée​ : Posture adoptée: Caractère plus englobant (admiration du partenaire, plus grande flexibilité de la personnalité)​
  2. Critères permettant de distinguer passion mature vs pathologique : Affects positifs vs négatifs (p.ex. frustration)​, Critère de la mutualité vs passion unilatérale​ (différencier passion des crimes ‘‘passionnels’’ = haine, humiliation, vs passion mature, mutuelle, saine et positive)
114
Q

Quelles raisons sont souvent évoquées comme signes/conséquences de l’érosion de la passion?

A
  • Motif de consultation fréquent​
  • Justification répandue des conduites infidèles​
  • Raison invoquée dans de nombreux divorces​
  • Associée à absence de relations sexuelles chez plus de 25% des couples
115
Q

De quelle manière le modèle sociobiologique explique-t-il la passion?

A
  1. Système comportemental et motivationnel ​: S’exprimant principalement par conduites sexuelles​, visant reproduction, dispersion du bagage génétique et survie de l’espèce​, passion réduite aux conduites sexuelles
  2. Passion cimenterait l’union temporairement ​: Jusqu’à ce qu’engagement et intimité se développent (2ème système)​, passion atteint rapidement point culminant et s’estompe ensuite progressivement pour céder place à intimité et engagement​, processus biologiques et neurobiologiques distincts (p.ex. engagement et intimité = ocytocine sécrétée vs passion = adrénaline sécrétée)​
  3. Érosion inévitable?: Absence de consensus
116
Q

De quelle manière le modèle de l’attachement explique-t-il la passion? Quel rôle a la sexualité pour chaque type d’attachement?

A

Attachement sécure​ : L’attachement crée un contexte propice à l’engagement sexuel​, la qualité de cet engagement accroît satisfaction et stabilité relationnelle​, réciprocité harmonieuse entre attachement et sexualité, intensification des affects positifs​

Attachement anxieux​ : Relation trop étroite (dépendance) entre attachement et sexualité, sexualité utilisée pour se rapprocher, moduler les émotions et les risques d’abandon (n’est plus au service de la passion)​

Attachement évitant​: L’attachement et la sexualité comme deux systèmes motivationnels et comportementaux dissociés​, la sexualité est dénuée des aspects relationnels et affectifs, elle sert à apaiser les pulsions physiques (pas au service de la passion)

117
Q

De le modèle cognitif-comportemental, à quels facteurs psychologiques sont attribués les problèmes de régulation de la sexualité et de la passion?

A
  • Ignorance, inhibition (ne pas parler de la sexualité), incompétence autour de la communication, perfectionnisme excessif, traumatismes, ​peur de l’échec ou du rejet, lutte de pouvoir au sein de la relation​
  • Principal facteur causal/dénominateur commun = anxiété
118
Q

Quelle est l’approche thérapeutique proposée par le modèle cognitif-comportemental pour régler les problèmes de régulation de la sexualité et de la passion?

A
  • Éducation sexuelle ​
  • Exercices qui portent sur accentuation du focus sensoriel et amélioration de la communication sexuelle​
  • Développer la présence émotionnelle lors des contacts sexuels (accent sur intimité et signification de la sexualité)
119
Q

Quelles sont les 11 règles de base de la communication que l’on enseigne aux couples en thérapie?

A
  1. Parler au « je »​ : permet au partenaire d’avoir accès à notre monde interne, clés pour mieux nous comprendre, évite de déclencher les réactions défensives de l’autre
  2. Ne pas s’injurier ou s’insulter​ : correct de ne pas être d’accord, mais ne pas s’insulter l’autre. Lorsque insultes, point de non retour, effet traumatique, laisse une trace difficile à réguler
  3. Prendre chacun son tour pour s’exprimer, ne pas ​s’interrompre​ : Celui qui écoute doit être le plus centré possible sur le message que l’autre essaie de lui formuler. Ne pas simplement penser à son prochain argument. Celui qui a le tour de parole, avoir une message relativement court. On ne veut pas un monologue. Éviter une asymétrie dans les tours de parole.
  4. Parler d’un sujet à la fois​ : Sinon, on pourrait s’attaquer à trop de problèmes en même temps. ​
  5. Choisir le bon moment pour parler​ : on devrait en parler lorsque les émotions ont été régulées.
  6. Aller vérifier ses attributions pour ne pas être victime de malentendus​, en allant poser des questions ouvertes : ex. Il ne sort pas les poubelles pcq il est TDA ou pcq il ne me respecte pas.
  7. Essayer de comprendre partenaire plutôt que de tenter de ​
    convaincre​ : Être curieux de l’expérience de l’autre, sinon débat.
  8. Poser des questions​ pour comprendre l’autre
  9. Reformuler les propos du partenaire​ : montre à l’autre qu’on l’a attendu, vérifier sa compréhension.
  10. Valider les émotions du partenaire​
  11. Regarder le partenaire lorsqu’il nous parle : rester en contact, peut-être petit contact physique, regard bienveillant, entretenir l’intimité, la sécurité​
120
Q

Derrière chaque critique…

A

… il y a un besoin non comblé!

121
Q

Quelle est la différence entre les émotions douces (primaires) et dures (secondaires)?

A

Émotions douces (primaires)​ : Tristesse, peur, solitude​
- Encouragent compassion, désir de réconforter, souci​
- Lien avec la vulnérabilité

Émotions dures (secondaires)​ : Colère, irritation, dégoût​
- Créent escalade, réactions défensives​
- Diminuent amour, compassion
- Cachent souvent des émotions douces

122
Q

Pourquoi souvent des émotions dures sont exprimées au lieu des émotions douces?

A

Émotions douces = inconfortables, vulnérabilisantes
Émotions dures = compromis, permet d’exprimer ses émotions sans être dans la vulnérabilité.

123
Q

Quoi faire lorsqu’on est envahi d’une émotion dure?

A
  • Prendre le temps de s’apaiser pour contacter émotions douces ​
  • Et ensuite les exprimer
124
Q

Explique le ratio interactions positives/négatives​ comme prédicteur de l’échec vs du succès d’un couple.

A

Prédire si le couple va se séparer ou non.​

Ratio d’interactions positives ou négatives dans un couple​

Ratio 1:1 : un pour un, une interaction positive pour une interaction négative = prédicteur de la séparation​
Ratio 1:5 : une interaction négative pour 5 interactions positives pour prédire la réussite​

Renforcement positif pour notre partenaire (remercier l’autre, faire des compliments, …). Au début, c’est un peu superficiel. Mais c’est pas grave. À force de le faire, les couples en viennent à faire des compliments plus sentis et personnel. ​Pour que l’autre se sente vu, validé, reconnu.

125
Q

Quels sont les 4 grands ennemis du couple?

A
  1. Niveau élevé de critique (différencier la personne du comportement, le comportement peut nous déranger, mais sans insulter l’autre, utiliser le ‘je’, exprimer ses émotions, demander gentiment ce dont on a besoin)​
  2. Mépris : plus grand ennemi (prédit les plus hauts niveaux de détresse conjugale), inclut l’ironie, le sarcasme, les moqueries, manque de respect, lever les yeux au ciel, soupirer (très invalidant, on dit à l’autre qu’il est ridicule avec ses besoins).​
  3. Contre-attaque : au lieu d’essayer de comprendre, de valider, dire “oui, mais …”. Il faut prendre la responsabilité pour ce qui nous appartient. Souvent, ça introduit un 2e sujet, mais on veut rester juste sur un sujet.​
  4. Évitement, fuite lorsque les conflits escalades, coupure. Ne pas persister lorsqu’on est dérégulé dans les émotions, mais attendre un moment plus calme pour y revenir.
126
Q

Qu’est-ce que la trêve? Quelles sont ses 2 règles?

A

Instaurer la trêve lorsque le ton monte, escalade, qu’on ne peut plus réguler nos émotions, qu’on approche du mépris, des insultes.​

  1. Un partenaire demande la trêve. Il a la responsabilité de reprendre la discussion dans un délai raisonnable. Ne pas laisser l’autre dans le néant.​
  2. L’autre partenaire doit respecter la trêve. Reconnaître que c’est important.
127
Q

À quoi sert le schéma du développement de la personnalité de la théorie gestaltiste?

A

Il nous permet de comprendre les répétitions. Les être humains ont tendance à répéter toujours les mêmes choses. ​

Relations d’objets expliquent les patterns que les gens ont. ​

128
Q

Quels sont les 3 champs développementaux dans laquelle la personnalité se développe selon le schéma du développement de la personnalité (relations d’objet)?

A

** L’individu traverse les chantiers en faisant face au facteur de risques et de résiliences de l’individu et de l’environnement. **

  1. Attachement : traverser ce chantier développemental en premier, au moment de la naissance jusqu’au développement du langage. But : créer un attachement sécurisant​
  2. Estime de soi : de l’acquisition du langage jusqu’à la puberté. But : créer un équilibre narcissique (estime pas trop haute/faible, …)​
  3. Éros-éthos : de la puberté pour le restant de la vie adulte (chantier de type surmoi), but : trouver un équilibre entre le plaisir et la loi
129
Q

Que se passe-t-il lorsque la personne réussi à bien passer à travers les 3 chantiers développementaux?

A

Développement d’une personnalité saine! Sans rigidité.

130
Q

Que se passe-t-il lorsque la personne réussi mal à passer à travers les 3 chantiers développementaux?

A

Problématique en terme de personnalité, personnalité pathologique (PAS troubles tels que diagnostiqués dans le DSM), plus de facteurs de risques que de résilience​

131
Q

Quels sont les enjeux développementaux au chantier de l’attachement?

A
  • Style développé dans l’enfance, persiste à l’âge adulte​
  • Explique différences individuelles dans la façon de vivre relations amoureuses​
  • Conflits dans le couple: cachent besoins d’attachement pas comblés/exprimés
    *Si une personne a toujours de la difficulté dans ses relations de couples, elle a probablement eu de la difficulté à ce niveau. Rester bloquer dans ce premier chantier (n’arrive pas à établir une première relation sécurisante). Quand ça se passe mal, répétitions de problèmes dans les relations amoureuses.
132
Q

Quels sont les enjeux développementaux au chantier de l’estime de soi (narcissisme)?

A
  • Estime de soi: Parents agissent comme des miroirs​
  • Carapace narcissique pour cacher un soi fragile​
  • 2 scénarios possibles dans les couples:​ Collusion​ ou Idéalisation/dévalorisation (se sentir menacé par le succès de l’autre)

Mission : développer une estime de soi pas trop haute, pas trop faible, bon équilibre​

133
Q

Quels sont les enjeux développementaux au chantier de Éros-Éthos?

A
  • Tension entre le désir et la loi/morale​
  • Enjeu: s’accomplir comme personne “sexuelle” ​
  • Le choix de partenaire

Une personne qui se laisse parfois guidée par ses impulsions (lâcher-prise, plaisir, spontanéité), mais qui est capable aussi de respecter les règles, les limites, les besoins de l’autre, …​

134
Q

Quelle problématique observe-t-on souvent lorsqu’une personne s’est mal développée dans le chantier Éros-Éthos?

A

Problème dans le choix du partenaire : choix des partenaires moins utiles pour eux, ex. des partenaires interdits (ex patrons, qqun marié, …), jouer avec les limites de la loi, choix d’un partenaire soit dans le plaisir, soit qui respecte les règles, mais pas de juste milieu.

Qqu​n renfermé, trop de limite dans le couple (aucune passion, plus relation de convenance) vs qqun qui n’est pas capable de se mettre des limites (personnalité obsessionnelle par exemple)​

135
Q

Qu’est-ce qu’un arrêt développemental?

A
  • Parcours inachevé sur un de ces chantiers développementaux​ (tourne en rond)
  • Développement pathologique et difficultés relationnelles récurrentes (trouble de personnalité*) ​
  • Manque de ressources pour approcher/digérer/métaboliser évènements, pas acquis les bons outils
  • Équivalent freudien des fixations
136
Q

Explique le phénomène de reproduction dans le schéma du développement de la personnalité.

A
  • Ce qui se passe lors d’un arrêt développemental : l’inachevé tire vers la complétion
  • Dilemme fondamental : indispensable / intolérable (situations qui deviennent à la fois indispensable et intolérable ; rapprochement (mais ça fait peur), éloignement = cercle vicieux)
  • Se rejoue dans des expériences significatives dans la vie actuelle (boucle qu’on essaie de boucler, terminer l’inachevé)
137
Q

Expliques les représentations que l’on se fait dans notre monde interne (pièce de théâtre). Que sont les personnages?

A

Voir notre monde interne comme une pièce de théâtre à l’intérieur de nous​

Personnages = relations objets = représentations internes des relations significatives qu’on a vécu dans notre vie qui ont fini par être internalisé​

Ex : relations très significative avec ma mère, internalisé (objet interne), ma mère joue un rôle important. Si tout c’est bien passé, personnage agréable, sinon personnage gossant.​

Objet = personne/figure, qu’on a pu intériorisé​

138
Q

Comment fait-on pour choisir notre costume dans notre monde interne?

A

On choisit toujours le costume qui nous permet de rejouer la même pièce.
Ex. Moi quand je suis en couple, je peux porter le costume de moi (ex. Mes besoins ne sont pas répondu), ou de ma mère (ex. Mère froide, évitante, insensible et distante).​

139
Q

Pourquoi est-il parfois nuisible de porter des costumes de notre monde interne dans notre relation de couple?

A

Se mettre à porter des costumes de notre monde interne et à en faire porter à notre partenaire amoureux, alors que ce n’est pas ce qui se passe réellement. Ex. Un partenaire disponible, mais je lui fait porter le costume de ma mère froide et distante pour pouvoir rejouer la même pièce de théâtre.

140
Q

Quelles problématiques apportent les relations d’objets (pièces qu’on rejoue) dans les relations de couple?

A
  1. Conflits récurrents :
    - Problèmes du passé (non-réglés) qui se rejouent​
    - Tentative de réparer carences en rejouant le même scénario avec personnages semblables
  2. Mécanismes problématiques :
    - Identification projective (mécanisme de défense): Faire porter notre “mauvais” à l’autre​, et l’autre finit par s’y identifier et à agir conformément.
    - Clivage: Perspective toute bonne ou toute mauvaise (ex. une personne toute bonne ou toute méchante)
141
Q

Explique le choix du partenaire selon la relation d’objets.

A
  • Ne s’effectue pas au hasard​ : Attirance vers partenaire qui a potentiel de corriger blessure relationnelle du passé​
    Étape 1 - Attirance envers partenaire différent​
    Étape 2 - Polarisation ​: Sadique-masochiste​, dominant-soumis​, sain-malade, indépendant-dépendant​, etc.​
    Étape 3 - Promesses déçues​ : Solution: Se dé-polariser

Choix d’un partenaire différent pour se réparer (bien rejouer la pièce, mais que la pièce finisse différemment), mais ça finit par nous faire revivre les scènes souffrantes (même fin de la pièce). Pas de réparation, mais répétitions.

142
Q

Comment faire pour se sortir de la boucle?

A

3 étapes (3R), cycle R-R-R

143
Q

Quelles sont les 3 étapes du cycle R-R-R pour se sortir des impasses de reproduction?

A
  1. Reproduction : rejouer la pièce, personne met en place quelque chose qui va ensuite être souffrant/détrimental​ = affects dysrégulés, déformés, impasse, identification projective
  2. Reconnaissance : reconnaître qu’il y a ces impasses = reproductions d’une partie de son histoire. Reconnaître que la production a un sens (n’est pas là par hasard) = moins d’impuissance, car la personne comprend. Changement de posture cognitive (la personne s’aperçoit qu’il y a un certain contrôle, diminution de la honte et de l’autocritique)​.
  3. Réparation : idéalement, on y arrive. Peut prendre 2 formes : 1ere option - sortie alternative du cycle (trouver une fin différente à la pièce de théâtre avec un partenaire. Ex. Je permet à mon conjoint de jouer le rôle du conjoint validant et aimant ; option pas toujours possible). 2e option - trouver une autre option de traiter les affects (faire le deuil, comprendre que la boucle ne se terminera jamais. Ex. Mon ex ne comprendra jamais/ne sera jamais qqun de validant/sécurisant)
144
Q

Qu’est-ce que la recherche empirique démontre sur les couples heureux?

A
  • Recherche de partenaire compatible​ (buts communs, intérêts communs, vision du monde compatible, …​)
  • Présence d’enjeux, mais absence de rigidité, les enjeux ne créent pas de détresse​
  • Alternance/fluctuations indépendance/dépendance
145
Q

Quelles sont les 5 lois de la réussite d’une relation amoureuse?

A
  1. Aller dans le même sens​
  2. Cultiver la tendresse et l’estime réciproque​
  3. Se tourner un vers l’autre (vs se détourner) ​
  4. Résoudre les problèmes solubles​ (ennemi commun, indulgence)
  5. Se laisser influencer par partenaire
146
Q

Quelles sont les bienfaits des relations d’amitié sur la santé?

A

​Meilleure santé physique​
Longévité ​: 45% amitié augmente longévité, 6 à 8 ans à plus (résultats de méta-analyses)
Augmente le bien-être psychologique​ : + résilience, sens plus riche à leur vie, se sentir utile/important, but/objectif de vie importante, réciprocité : prendre soin des autres et les autres prennent soin de nous, réduction du stress)
Facteur protecteur contre la dépression

147
Q

Quels sont les 5 avantages uniques des relations d’amitié?

A
  1. Moins de pression dans les relations d’amitié qu’avec nos autres relations (ex. Beaucoup d’attentes venant de nos parents = beaucoup de pression, partenaire amoureux est responsable d’une large gamme des besoins, rare qu’on en demande autant de nos amis) ​
  2. Flexibilité : amitié peut être adaptée aux besoins/disponibilités de chacun (ex. Chaque jour, une fois au 6 mois), respecter plus facilement les besoins et limites exactes de chacun. Difficile d’avoir autant de flexibilité dans une relation de couple.​
  3. Caractère illimité : on peut en avoir plusieurs, c’est normal, sans avoir à négocier, alors que famille et couple sont des relations plus finies. Donc, répondre à une large gamme de besoins, ex. Une amie plus de sport, une autre plus intellectuelle, … Nous apporter toute sorte de compétences, répond à différents besoins.​
  4. Collectivité : un ami qui fait parti d’un autre groupe auquel on n’appartient pas, on va avoir tendance à avoir plus d’empathie envers ce groupe. On va s’informer davantage. Militer davantage. Pourrait contribuer à des changements systémiques. Les amitiés nous font travailler sur notre lien de confiance envers les autres (bénéfique pour la collectivité). ​
  5. Empathie : quand on étudie des enfants, on remarque vers 6-10 ans (capacité d’empathie émerge en contexte d’amitié). L’enfant ne vit que des relations asymétriques, sauf dans les relations d’amitiés, premières relations d’égales à égales.
148
Q

Est-ce que les contacts virtuels sont nuisibles aux relations d’amitié?

A

Pas problématique en soi, deviennent nuisible lorsqu’ils réduisent la quantité et la qualité des moments passés ensemble (éviter d’avoir des contacts réels)

149
Q

De quelles manière les réseaux sociaux pourraient faciliter et accélérer les relations?

A
  • Permettraient d’atteindre niveaux de profondeur, authenticité et intimité plus grands que la parole​
  • Contact plus fréquent: offre un plus grand sentiment de proximité et renforce intimité​
  • Plus facile d’être vulnérable, permet dans certains cas approfondissement du lien plus qu’en face à face
  • La technologie comme facilitateur de relation pour les gens vivant avec un TSA ou phobie sociale​
150
Q

Que faut-il instaurer pour que les contacts virtuels soient sains au sein de l’amitié?

A

Instaurer des bonnes pratiques (limites claires, état propice) : ex. Je vais te répondre quand j’aurai le temps, de ne pas se mettre une pression sur le délai de réponse ; Pourrait mener de la fatigue émotionnelle d’entretenir des amitiés virtuelles (être dans un état propice pour répondre). ​

151
Q

Nomme des indices qui pourraient indiquer qu’il y a des enjeux d’attachement dans une relation d’amitié.

A
  1. Assumer que la seule raison pour laquelle l’autre initie une interaction est parce qu’il s’ennuie ou se sent seul​
    ​2. S’attendre à ce qu’un problème survienne dans une amitié qui pourtant se porte bien​
    ​3. Sentir une urgence mystérieuse de se retirer de la relation (évitant)​
    ​4. Assumer que les autres vont nous décevoir, nous juger dans des moments de vulnérabilité ou nous laisser tomber lorsque nous avons besoin de support​
    ​5. Permettre aux gens de voir uniquement notre côté fort, positif, ou sarcastique​
    ​6. Maintenir une relation avec des gens qui nous traitent mal ou brisent notre confiance
152
Q

Comment explique-t-on qu’il puisse y avoir des enjeux d’attachement dans les relations d’amitié?

A

À cause des ambiguïtés dans les relations. L’attachement est ce qu’on projette sur l’ambiguïté. Moins de codes/règles/attentes claires dans les relations d’amitié. L’ambiguïté qui déclenche les cordes sensibles d’attachement. Attentes plus variables. ​

153
Q

Décrit un attachement sécure en amitié.

A

Assument qu’ils méritent d’être aimé et qu’ils peuvent faire confiance aux autres pour leur fournir cet amour.

154
Q

Décrit un attachement anxieux en amitié.

A

Assument que les autres vont les abandonner, tentent d’éviter que cela arrive : s’agripper (accaparent, toujours voir l’autre, écrire sans arrêt), posture du martyre (s’accommoder trop, ne jamais déplaire), plonger trop rapidement dans l’intimité (trop dévoiler pour instaurer de force une intimité, pour éviter d’être abandonné)​

155
Q

Décrit un attachement évitant en amitié.

A

Craignent de façon similaire abandon, gardent les autres à distance​ : pour éviter d’être abandonné, reste à distance des autres pour éviter d’être blessé. Mettre fin prématurément aux relations. ​

156
Q

Quels sont les 5 éléments qui favorisent un attachement sécure en amitié? Explique en quoi ils consistent.

A
  1. Pronoïa : côté positif de la paranoïa, croyance qu’en général, l’univers est fait en sorte qu’on est sensé vivre des expériences positives, attente que l’univers fait bien les choses.​ Croyance qu’en général les autres sont bons, dignes de confiance, vont nous apprécier, qu’ils veulent le meilleur pour nous​.
  2. Théorie de la réciprocité : Lorsqu’un individu sécure se comporte de façon gentille, ouverte à l’autre, fait confiance à l’autre, l’autre aussi va se comporter comme ça. Les gens en attachement sécure transforment les autres grâce au phénomène de réciprocité.
  3. Résilience : Lorsque expériences négatives en amitié, capable de rebondir plus facilement par la suite. Vivre moins de stress, mieux réguler l’expérience négative, s’en remettent plus facilement. Démontre moins de détresse lorsqu’ils vivent de l’exclusion sociale.
  4. Prise de risque : prennent plus de risques productifs et utiles qui donnent des résultats positifs en amitié. 3 domaines de prise de risque : initier des nouvelles amitiés, adresser les conflits, dévoilement de soi
  5. Soi plus solide : meilleure estime de soi, bonne relation à soi qui permet une bonne relation à l’autre, utiliser moins de stratégies défensives, moins tendance à éviter les conflits ou abandonner la relation. N’hésite pas à exprimer leurs besoins. Plus authentique.
157
Q

Quels sont les 5 éléments démontrés empiriquement qui favorisent un attachement évitant en amitié? Explique en quoi ils consistent.

A
  1. Pression et responsabilité : Tendance à percevoir les amitiés comme une source de pression et de responsabilité, moins de joie. Plus de difficulté à reconnaître les avantages de l’amitié.
  2. Méfiance : lorsque les autres essaient de connecter avec eux. Difficile pour eux de croire que quelqu’un veut s’approcher d’eux sans vouloir quelques choses, voir les autres comme s’ils essaient de profiter d’eux. Difficulté à demander et obtenir du soutien, tendance à se distancier. Obtiennent au final moins de soutien social.
  3. Compartimentation : Tendance à compartimenter les différentes parties de leur vie. Prioriser leur travail au détriment de leurs amitiés. Lorsque ça se passe mal au travail, affecte plus les autres sphères de leur vie. Réparation croisée impossible. ​Pas de double rôle, pas de mélange des relations. Chaque ami a une seule fonction donnée, apaise la peur/l’angoisse de devenir dépendant.
  4. Permanence de l’objet : tendance à oublier l’existence de l’ami s’il n’est pas présent, ex. Déménage… Tendance à ne plus entretenir l’amitié s’ils ne voient pu régulièrement.​
  5. Fins de relation : Beaucoup de fins de relations, ça les distingue vraiment des autres types d’attachement. Même si la relation est de longue date, facile de mettre fin à la relation​. Se distancer, couper le contact sans explication, sans donner de raison. Ghosting.​
158
Q

Quels sont les 5 éléments démontrés empiriquement qui favorisent un attachement anxieux en amitié? Explique en quoi ils consistent.

A
  1. Intimité précipitée : Entrer en fusion rapidement avec leurs amis, tellement proche tellement rapidement, que le soi/l’individualité est dilué par la fusion avec l’autre. Apaise la peur d’abandon. Espoir que de donner accès rapidement à toute sa vulnérabilité va générer de l’empathie chez l’autre pour qu’il reste.
  2. Déni/refoulement : Martyr dans la relation amicale, ne pas exprimer ses besoins, limites​. croyance que s’il laisse la place à leurs besoins/émotions, ça va empiéter sur les besoins et émotions de l’autre et que l’autre va s’en aller, mène à vivre beaucoup de ressentiment en amitié, sortir de façon passive-agressive
  3. Sensibilité au rejet : s’attendre à être rejeté, même dans les relations qui se passe bien (ambiguïté des amitiés), projection du rejet potentiel sur l’ambiguïté, expérience du rejet objectivement plus souffrante
  4. Rumination et obsession : gens très soucieux de leur performance en contexte social/amical (sur-analyser toutes les situations sociales de manière obsessive, rumination)​, surestime que les gens aient des jugements négatifs à mon égard et surestime l’impact que ça pourrait avoir sur moi. ​
  5. Relations fragiles : réussissent bien à construire des amitiés avec des liens proches, mais relations deviennent émotionnellement plus intense et plus volatiles, instabilité.
159
Q

Qu’est-ce qui nuit à la création de nouvelles amitiés à l’âge adulte?

A
  1. Pensée magique que les amitiés arrivent naturellement, sans efforts, pensée que si je suis une bonne personne, c’est suffisant pour que les autres viennent vers moi.
  2. Moins dans un contexte favorable qu’à l’enfance et l’adolescence pour la création de nouvelles amitiés.
160
Q

Nomme des exemples d’initiatives pour la création de nouvelles amitiés.

A
  • S’engager dans des activités sociales ​
  • Faire des suivis, prendre des nouvelles​
  • Reprendre contact avec une connaissance ​
  • Proposer à un collègue de se voir en dehors du travail
161
Q

Explique le locus de contrôle dans la création de nouvelles amitiés.

A

Le locus de contrôle interne (on est responsable et on a le contrôle de nos amitiés) vs externe​ (pas le contrôle ni responsabilité de leurs amitiés, passivité, impuissance)

Permet de contrer la passivité et l’impuissance (cultiver espoir)​

Bénéfique au stade d’initiation de la relation et tout au long de la relation​

Notion de choix

162
Q

Quelle est la clé no 1 pour facilité la création de nouvelles amitiés?

A

PRENDRE POUR ACQUIS QUE LES AUTRES NOUS APPRÉCIENT
- Rend initiative moins apeurante (initiative est associée à la sécurité)
- Prophétie autoréalisatrice : Démontre plus de chaleur lorsqu’on entrent en relation, donc plus acceptés par les autres (prophétie d’acceptation)​ vs s’attendre à être rejeté, donc plus méfiance, donc air d’hostilité, et donc moins bien acceptés par les autres (prophétie de sensibilité au rejet).​
- Rôle de l’ambiguïté : Optimisme des sécures face à l’ambiguïté vs Pessimisme des insécures face à l’ambiguïté
- Écart d’appréciation : Lorsque sent que pas apprécié: pensées (sous-estimer) vs comportement de l’autre (+ objectif)

163
Q

Quelle est la clé no 2 pour facilité la création de nouvelles amitiés?

A

VAINCRE L’ÉVITEMENT
- Vaincre l’évitement concret : accepter les invitations (anxieux vs pas intéressé) et aller aux événements
- Vaincre l’évitement subtil : engager des interactions, se présenter, rester présent et engagé dans les interactions
- Répéter : chimie - proximité (physique, - coûteux) - principe de la simple exposition

164
Q

Quelles est la recette en 4 étapes pour se faire un.e ami.e?

A
  1. Participer à un évènement sur une base régulière​
  2. Prendre pour acquis que les membres du groupe nous apprécient​
  3. Engager des discussions (surmonter l’évitement subtil)​
  4. Inviter sa personne préférée à une activité