Final Flashcards

C'est plus concentré sur le final mais il y a qd même bcp de notions du début de l'année

1
Q

Vygotsky

A
  • Psychologue russe
  • Son point de vue est basé sur l’étude du langage intérieur,du
    langage égocentrique et les monologues d’enfants
  • La relation entre le langage et la pensée est complexe
  • Le langage et la pensée ont des origines différentes
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2
Q

Vygotsky: étape 1

A

Au début, le langage a une étape pré-intellectuelle. À ce stade, à les mots ne sont pas des symboles représentant des objets qu’ils désignent, mais des propriétés à réelles de ces objets. Les sons du langage ne sont pas liés à la pensée.

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3
Q

Vygotsky: étape 2

A

En même temps, la pensée précoce est non verbale. Donc jusqu’à
un certain point du développement (environ 3 ans), la parole et la
pensée sont indépendantes

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4
Q

Vygotsky: étape 3

A

Après 3 ans, ils deviennent connectés. À ce stade, la parole et la pensée deviennent interdépendantes : la pensée devient verbale et la parole devient représentationnelle.

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5
Q

Sémantique (champ d’étude spécifique (u) et déf)

A

u: sens
DÉF: L’étude du sens des mots, des phrases et des énoncés dans
une langue.

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6
Q

Phonologie (champ d’étude spécifique(u) et déf)

A

u: phonème et leur variante allophone
DÉF: L’étude des sons du langage en tant qu’unités abstraites au sein du système d’une langue. Elle se concentre sur la fonction des sons dans la communication et leur organisation en structures phonétiques.
RÔLE: Comprendre comment les sons interagissent dans une langue pour différencier des significations (par exemple, [p] et [b] dans “pat” et “bat”)

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7
Q

pragmatique (champ d’étude spécifique (u) et déf)

A

u: contexte d’emploi
DÉF: l’étude de la manière dont le contexte influe sur l’interprétation du langage. Elle analyse comment les énoncés sont compris en fonction de la situation dans laquelle ils sont produits.

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8
Q

Phonétique (champ d’étude spécifique (u) et déf)

A

u: sons
DÉF: la branche de la linguistique qui étudie les sons du langage
humain dans leur réalisation matérielle, y compris leur production,
transmission et perception.

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9
Q

BA22

A

Aire de Wernicke
RÔLES:
-Traitement de la parole et d’autres sons
-Parole prononcée par quelqu’un d’autre
-Certaines taches de production de la parole

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10
Q

Morphologie (champ d’étude spécifique (u) et déf)

A

u: morphème à mots
La branche de la linguistique qui étudie la structure interne des
mots, notamment comment ils se forment à partir de morphèmes
(unités minimales de sens ou de fonction)

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11
Q

Syntaxe (champ d’étude spécifique (u) et déf)

A

u: relations entre les mots, de mots à phrases
DÉF: L’étude des règles qui régissent la formation des phrases
dans une langue. Elle concerne l’ordre des mots et la structure
des énoncés.

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12
Q

Lexique (champ d’étude spécifique (u) et déf)

A

u: mots
DÉF: l’ensemble des mots d’une langue, c’est-à-dire le vocabulaire disponible pour les locuteurs d’une langue.

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13
Q

Langage

A

DÉF: La faculté naturelle et universelle propre aux humains, qui permet de concevoir et d’utiliser un système de signes pour la communication.

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14
Q

Langue

A

DÉF: Un système conventionnel particulier composé d’éléments et de règles qui permettent la communication au sein d’un groupe social.

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15
Q

Signe Linguistique (Saussure)

A

DÉF: Une unité composée d’un concept (le signifié) et d’une image sonore (le signifiant). C’est un lien arbitraire entre un objet mental et sa représentation sonore.

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16
Q

Phonétique Expérimentale

A

DÉF: Elle étudie la manière dont les sons du langage sont perçus
et reconnus par l’auditeur. Elle se concentre sur les mécanismes
de l’audition et sur la reconnaissance des sons.

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17
Q

Grammaire Générative (Chomsky)

A

DÉF: une théorie qui propose que les locuteurs ont une connaissance innée des règles universelles qui sous-tendent toutes les langues humaines.

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18
Q

Grammaire Implicite

A

DÉF: La connaissance intuitive et inconsciente qu’un locuteur natif a des règles de sa langue. C’est ce qui permet de juger automatiquement si une phrase est correcte ou non, sans pouvoir nécessairement expliquer pourquoi.

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19
Q

Grammaire Explicite

A

DÉF: L’ensemble des règles grammaticales qui sont enseignées
de manière formelle et que les locuteurs peuvent formuler consciemment. C’est la connaissance consciente des structures linguistiques

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20
Q

Phonétique Articulatoire

A

DÉF: Elle étudie la manière dont les sons du langage sont produits
par les organes vocaux (poumons, cordes vocales, bouche, etc.).

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21
Q

Phonétique Acoustique

A

DÉF: Elle s’intéresse à la transmission des sons du langage dans l’air et à leurs caractéristiques physiques (fréquence, intensité, durée, etc.).

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22
Q

Cordes Vocales

A

DÉF: deux bandes musculaires situées dans le larynx qui vibrent
lorsque l’air les traverse, produisant des sons vocaux

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23
Q

Articulateurs

A

DÉF: Les organes vocaux (langue, lèvres, palais, etc.) qui participent à la production des sons en modifiant le flux d’air dans le
canal vocal

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24
Q

Résonateurs

A

DÉF: Les cavités situées au-dessus des cordes vocales (pharyngale, buccale, nasale, etc.) qui modifient et amplifient les sons
produits par le larynx.

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25
Q

Voyelles

A

DÉF: Des sons produits avec un passage d’air libre à travers le
canal vocal sans obstruction, formant la base des syllabes

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26
Q

Consonnes

A

DÉF: des sons produits par une obstruction partielle ou complète
du flux d’air dans le canal vocal.

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27
Q

Effet de McGurk

A

DÉF: Interférence entre ce qu’on voit et ce qu’on entend:
non-correspondance entre les mouvements de la bouche et les
sons vocaux

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28
Q

Semi-voyelles (ou Semi-consonnes)

A

DÉF: Des sons qui partagent certaines caractéristiques des
voyelles (sonorité) et des consonnes (absence de syllabicité).

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29
Q

Le lobe frontal et comment son rôle a un lien avec le langage

A

RÔLE: fonctions cognitives supérieures ; fonctions exécutives
(cortex préfrontal)
LIEN LNG: production du langage (mots, syntaxe)

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30
Q

Cortex cérébral

A

DÉF: la couche externe du cerveau, principalement composée de
matière grise, qui joue un rôle crucial dans les fonctions cognitives
supérieures.
RÔLES: Gérer des fonctions comme la pensée, la mémoire, le langage, les sensations et les mouvements musculaires volontaires.

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31
Q

Le lobe occipital et comment son rôle a un lien avec le langage

A

RÔLE: cortex primaire de la vision
LIEN: prononciation de mots vus, importance en lecture.

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32
Q

Lésion à l’aire de Broca

A

peut entraîner une aphasie de … , caractérisée par des difficultés
de production de la parole et de syntaxe.

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33
Q

BA44 (fct en rapport avec langage et autres fct)

A

Broca
NOM: partie operculaire
FCT LNG:
traitement de la phonologie en rapport avec la mémoire de travail, production de la parole; traitement des phrases complexes
FCT AUTRE:
neurones mirroir ; boucle phonologique de la mémoire de travail ; mémoire épisodique ; arithmétique ; manipulation d’objets ; appréciation de la musique

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34
Q

BA45 (fct en rapport avec langage et autres fct)

A

Broca
NOM: partie triangulaire
FCT LNG:
aspects sémantique lexicale, syntaxe
FCT AUTRE:
raisonnement, catégorisation, neurones mirroir, rotation mentale, mémoire, inhibition de réponse ; compréhension et production des métaphores ; appréciation esthétique

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35
Q

Lésion à l’aire de Wernicke

A

provoque une aphasie de … , avec une parole fluide mais vide de
sens, et des difficultés à comprendre le langage.

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36
Q

Aire de Wernicke

A

DÉF: située dans le lobe temporal gauche, près de l’aire auditive, et est essentielle à la compréhension du langage.
RÔLE: Assurer la compréhension des mots et la structure sémantique du langage.

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37
Q

Aphasie de conduction (c’est quoi ? et ça peut être provoqué par quoi ?)

A

DÉF: caractérisée par l’incapacité de répéter les mots entendus, mais par la capacité de parler normalement et de comprendre le discours des autres
CAUSE POSSIBLE:
dommages d’un faisceau d’axones qui relie l’aire de Wernicke à l’aire de Broca

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38
Q

Aire de Broca

A

DÉF: une région du cortex cérébral située dans le lobe frontal
gauche, principalement associée à la production du langage.
RÔLE: Impliquer dans la syntaxe et la production de la parole.

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39
Q

Latéralisation du Langage (c’est quoi et ça se fait quand)

A

DÉF: Spécialisation des hémisphères cérébraux, durant l’enfance, qui détermine la prédominance d’un côté du corps
(droitiers/gauchers)
QUAND DANS LE DÉVELOPPEMENT:
Enfants montrent des signes à 3 mois

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40
Q

Lobule Pariétal Inférieur

A

DÉF: une région située dans le lobe pariétal, impliquée dans la compréhension du langage, particulièrement dans la lecture et l’écriture.
RÔLE: traitement des informations spatiales et dans l’intégration sensorielle.

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41
Q

BA39

A

Lobule Pariétal Inférieur
NOM: gyrus angulaire
RÔLES: impliqué davantage dans le traitement sémantique

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42
Q

BA40

A

Lobule Pariétal Inférieur
NOM: gyrus supramarginal
RÔLE: impliqué dans le traitement phonologique et articulatoire

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43
Q

Planum temporale (fait partie de…)
Indice (asymétrie, latérisation)

A

Où : C’est le coeur de Wernicke (région triangulaire, dans le sillon latéral)
PARTICU:
-asymétrie concernant sa répartition dans HG et HD (plus développé à gauche 65% ; à droite 10%) établie a la 31e semaine de gestation
- Argument pour une prédisposition génétique a la latéralisation

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44
Q

Gyrus de Heschl (not part of…, localisation, #BA)

A

NOM: BA41, cortex auditif primaire avec B42
NOT part of : Aire de Wernicke
Où: devant le planum temporal
PARTICU: 1e structure corticale à traiter l’info auditive

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45
Q

Cervelet (rôles lié au langage(3))

A

RÔLES LIÉ AU LNG:
1. Contrôle du larynx
2. Motricité fine
3. Coordination

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46
Q

Modularité

A

DÉF: l’idée que certaines fonctions cognitives sont localisées
dans des régions cérébrales distinctes, formant des modules
spécialisés. En particuler, que le développement cognitif et du
développement linguistique sont indépendant l’un de l’autre

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47
Q

Territoire de Geschwind

A

DÉF: une région spécifique qui inclut le lobule pariétal inférieur ainsi que certaines zones voisines du cortex temporal et du cortex frontal. Il fait partie d’un réseau qui relie les aires de Broca (production du langage) et de Wernicke (compréhension du langage).
RÔLES: la connexion entre la compréhension et la production du langage, notamment en intégrant des informations multimodales (auditives, visuelles, etc.)

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48
Q

Noyau caudé et putamen (fct vague et effet des lésions)

A

NC
FCT: mémoire et apprentissage
NC et Putamen
- sous-corticale
- part of ganglions de base
- Important pour mém. de travail
LÉSION:
peuvent causer certains types d’aphasie

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49
Q

Thalamus (fct vague et effet lésion

A

sous-corticale
FCT:
attention, perception, rester alerte
LÉSION:
peuvent causer certains types d’aphasie

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50
Q

Insula (c’est quoi, c’est où et une lésion peut causer de cette zone fait quoi)

A

Lobe cérébral
OÙ: enfouie dans la scissure Sylvienne (sous-corticale)
LÉSION: peuvent causer des aphasies de Broca

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51
Q

Autisme et lien avec langage

A
  • tous les aspects du langage sont affectés, sauf, souvent la phonologie
  • difficulté à entrer en relation avec leur environnement
  • donc, difficulté à apprécier la valeur de la communication
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52
Q

Syndrome de Down et rapport avec le langage

A
  • MCT affecté
  • différentie mal les sons des phonymes (discrimination perceptuelle déficiente)
  • difficulté avec la représentation symbolique
  • vocabulaire limité
  • utilise des mots de contenu (verbe, nom, adjectif, adverbe) mais pas ceux de fct (pronom, préposition, déterminant, conjonction)
  • compréhension meilleure que production
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53
Q

Pathologie

A

DÉF:
- 1 des 2 façons principales d’évaluer le lien entre le langage et la
cognition
- Concernant autant les désordres cognitifs accompagnés de
troubles langagiers que ceux ayant une relation moins directe
entre langage et cognition

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54
Q

La période critique

A

Période au-delà de laquelle l’acquisition de la langue première
deviendrait difficile, voir presque
impossible

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55
Q

Troubles développementaux du langage (TDL)

A

-Vocab restreint
-Erreurs de grammaire de base
-Problèmes de production et de compréhension
-Difficultés à suivre le fil d’une conversation
-QI dans la norme et autres habilités cognitives sont intactes
CONCLU :
suggère organisation modulaire du cerveau

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56
Q

Syndrome de Williams

A
  • Défience cognitive sévère ou modérée en développement conceptuel et mémoire spatiale (QI entre 40 et 90)
  • Mais compétence linguistique relativement intacte.
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57
Q

Enfants sauvages et lien avec langage et période critique

A
  • Difficile d’en tirer des conclusions fermes sur le développement
    linguistique vu les circonstances difficiles de la vie de ces enfants
  • Les problèmes de langage sont accompagnés de déficiences
    cognitives ou physiologiques
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58
Q

Enfants sourds avec parents sourds (exposé lng des signes dès naissance)

A

Développement au même rythme que les enfants entendants, et en suivant les mêmes étapes .

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59
Q

Enfants sourds avec parents entendants

A

possibilité de tester l’effet de l’apprentissage tardif d’une L1
- souvent exposé au langage des signes après période critique

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60
Q

Enfants aveugles

A

-perception diminuée, cognition parfois ralentie
-compétence linguistique intacte
-développement du lexique semblable aux voyants

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61
Q

Développement de l’enfant

A

DÉF:
1 des 2 façons principales d’évaluer le lien entre le langage et la
cognition

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62
Q

permanence d’un objet

A

la connaissance par l’enfant que les objets qui l’entourent existe à
l’extérieur de lui mais aussi et surtout qu’il continue d’exister même si il ne les perçoit pas via l’un de ses sens

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63
Q

Période sensori-motrice

A
  • 0 à 2 ans
    Résumé:
    enfants appréhendent le monde via leurs sens
    Ce qui est acquis:
    une représentation abstraite du monde extérieur (e.g. le concept
    de permanence de l’objet)
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64
Q

stade pré-opératoire

A
  • 2 à 7 ans
  • habiletés à raisonner limitées par leur recours à la perception et par leur égocentrisme (adoption de points de vue d’autrui est difficile)
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65
Q

Stade formel

A
  • 12 à 16 ans
  • Il s’agit des étapes qui mènent l’être humain des réflexes moteurs
    jusqu’à un certain niveau de pensée abstraite.
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66
Q

stade opératoire concret

A
  • 7 à 11 ans
  • raisonnement moins contraint par la perception
  • pensée logique émerge
  • réalisation de l’existence de POV différents
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67
Q

Assimilation (Piaget)

A
  • processus de recueillir de nouvelles connaissances et de nouvelles expériences et de les mettre en correspondance avec un
    schéma déjà existant
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68
Q

Approche contrusctivisme (Nommez celui qui représente cette approche et son but )

A

-Piaget
- Vise à expliquer la structure et l’origine de la connaissance
(quelle approche ?)

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69
Q

Problème de l’approche de Piaget

A

Cette approche fonctionne probablement le mieux pour l’acquisition du lexique (i.e. comment l’utilisation de mots dépend de l’existence de précurseurs cognitifs) ; mais elle ne contribue rien à notre compréhension du développement de la grammaire, i.e. comment fonctionnent les aspects computationnel et créatif du langage

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70
Q

Accommodation (Piaget)

A

-Ajuster cette connaissance aux événements nouveaux; processus par quels les schémas existants sont modifiés ou de nouveaux
schémas sont créés
- Exemple: bébé suce son hochet différemment = accommodation

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71
Q

Opinion de Piaget sur le langage et la connaissance

A
  1. Le langage est un processus cognitif comme les autres:
    son développement devrait donc suivre la même courbe de
    développement que tout autre habileté cognitive
  2. la connaissance est extraite de l’expérience (empirisme mais
    plus poussé)
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72
Q

Grammaire universelle (Chomsky)

A

Tous les êtres humains naissent naturellement avec la capacité
d’acquérir, de développer et de comprendre le langage.

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73
Q

L’argument de la pauvreté de stimulus

A

DÉF: l’argument selon lequel l’apport linguistique reçu par les
jeunes enfants est en soi insuffisant pour expliquer leur connaissance détaillée de leur première langue

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74
Q

L’innéisme
(Nommez celui qui représente cette approche )

A

Chomsky (Quelle approche?)

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75
Q

Hypothèse de Sapir-Whorf (version faible: relativisme linguistique)

A
  • thinking for speaking
  • La structure de la langue pourrait influencer la manière de
    pensée
  • Il n’a aucun effet sur la perception et la conceptualisation des
    objets et des événements
  • Différences entre les langues impliquent différences de pensée.
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76
Q

Dépendance de structure (rapport avec Innéisme)

A

Structure interne de la phrase.
Le fait que les enfants ne font pas d’erreurs de ce type, cela prouve
la théorie de Chomsky.

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77
Q

Hypothèse de Sapir-Whorf (version forte: déterministe linguistique) (ce qui est étudié)

A
  • Le langage forme la pensée
  • Whorf a observé l’influence de mots sur le comportement
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78
Q

Déterminisme linguistique (nombres et culture exemple)

A

Dans une langue d’une tribu amazonienne, un seul mot est utilisé
pour désigné 1,2 et + de 2, donc ils ont la difficulté à se souvenir
si une image 3 ou 4 éléments par exemple, mais la différence est
culturelle et non cognitive

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79
Q

Déterminisme linguistique (couleur et culture)

A

-En général, on se rappelle mieux les couleurs faciles à nommer
(rouge, vert, bleu, jaune).
-Ordre des couleurs est ordonné à travers les langues.
- traitement interculturel des couleurs est le même indépendamment du lexique des couleurs:
-> Ex: parmi plusieurs teintes de bleu, on choisira la même comme étant representative (ce qu’on voit), que la langue possède un nom pour ces teintes ou non

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80
Q

Problèmes du déterminisme linguistique (2)

A
  1. La logique:
    un groupe s’exprime différemment de nous, donc ses membres pensent différemment. How do we know for sure?
  2. Les cas mentionnés ici peuvent s’expliquer autrement que par un effet du déterminisme linguistique
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81
Q

Relativisme linguistique (verbe de “manière de déplacement”
anglais vs langue latine)

A

-Les deux langues ont pour effet d’attirer l’attention sur la façon de se déplacer de manière différente.
- il y a beaucoup de verbe de ce type en anglais alors qu’il y en a très peu pour les langues latines
- Donc les enfants anglophones doit porter attention à plus de détail relativement au déplacement

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82
Q

Exemple du relativisme en fr et anglais

A

pronom de la 2e personne :
you vs tu/vous

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83
Q

empan mnésique

A

nombre d’éléments (en général des chiffres) que l’on peut restituer
immédiatement après les avoir entendus (7 +/- 2)

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84
Q

Courbe de l’oubli

A

rappels d’élements à l’intérieur de l’empan mnésique diminue avec
le temps

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85
Q

Effet de récence

A

Quand le rappel a lieu immédiatement, les premiers et les derniers
de la liste ont plus de chance d’être rappelé

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86
Q

MLT vs MCT 2 (lésions amnésiques)

A

prob MCT vs prob MLT
Problème MCT: lésions à gauche, près de celle du langage
Problème MLT: lésion aux lobes temporaux et à des aires sous-corticales

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87
Q

Effet de primauté

A

Quand le rappel a lieu après 30 secondes, seuls les éléments du
début de la liste ont une forte probabilité de rappel, les premiers
élément passent à la MLT

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88
Q

MLT vs MCT 3 (études expérimentales)

A

Les études expérimentales montre que le matériel retenu en MCT
est traité par le son, alors que pour MLT c’est par le sens

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89
Q

Hippocampe: régions critique pour la mémoire

C’est où, fait partie de quoi, en rapport avec les types de mémoire

A
  • Lobe temporal médian
  • Fait partie du système limbique
  • Formation et la récup. de souvenirs en MLT (déclarative)
  • Consolidation des traces de mémoire
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90
Q

Système limbique

A

Ensemble des structures comprenant les amygdales, hippocampe et hypothalamus
fct: traitement des émotions, mémoire, pulsions sexuelles

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91
Q

Mémoire à court terme (MCT)

A
  • Si info significative elle passe de la mémoire sensorielle à l’étape de la MCT
  • plus longue que MS, mais limité à qq secondes ou minutes
    -limité à qq éléments
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92
Q

Striatum (composé de … et quel mémoire )

A

noyau caudé et putamen
mémoire procédurale

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93
Q

Calepin visuo-spatial

A
  • Stocke de façon temporaire les images visuo-spatiales et les maintient disponibles durant leurs traitements
  • Planification spatiale (itinéraire, orientation)
  • Pas influencée par l’acoustique
  • Dominance dans l’hémisphère droit
  • Tâches simples : lobe occipital
  • Tâches complexes : lobe pariétal
  • Un mot est plus facilement retenu (i.e. passé à la MLT) si il est «imaginable» (évoque une image);
  • Imagerie = stratégie mnémotechnique efficace
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94
Q

Boucle phonologique (2 composantes et localise)

A

où: BA 6, BA 40
1. Stockage phonologique:
Maintient et manipule les informations de nature acoustique
(surtout provenant du langage)
2. Boucle articulatoire:
Système de répétition (mentale); recodage phonologique des informations verbales présentées visuellement

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95
Q

Erreur de mémorisation de Conrad

A
  1. erreur mémo. Conrad
    2.mots + long = + à se remémorer que les courts
  2. Les stimuli visuels plus difficiles à se remémorer si un sujet doit,
    en même temps, les composer avec un stimulus oral
    –Pas une question de simple distraction : le bruit « non-linguistique » n’a pas le même effet
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96
Q

Mémoire de travail

A
  • Durée de MCT peut être étendue par répétition
  • Peut être étendue grâce technique de chunking (regrouper des
    éléments d’info, comme # téléphone)
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97
Q

Administrateur central

A
  • gère les trois systèmes dépendants («slave systems»).
  • En cas de surcharge, répartit la tâche dans les deux calepins (ce qui explique pourquoi la performance est ralentie)
  • Récupération d’information d’autres sous-systèmes (par. ex. la MLT)
  • Sélectionne les stratégies et intègre les informations
  • Surtout, mais pas uniquement, les lobes frontaux
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98
Q

Mémoire déclarative (langage)

A

Lexique
stockage de mots
- Régulier
- Irrégulier (cheval-chevaux )
- structure argumentale [agent, thème]

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99
Q

Mémoire procédurale

A

Grammaire
règles, dépendances de structure
- Syntaxe (Ph = SN SV, passif)
- Morphologie régulière (cat/cats)

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100
Q

Deux modèles du traitement de la morphologie: système unique

A
  • Le même traitement pour les formes
    régulières et irrégulières: stockage des
    formes dans la mémoire associative
  • au niveau empirique, cette hypothèse présuppose que l’on observe des stades chez
    l’enfant qui illustrent trois phases de formation graduelle de deux systèmes distincts
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101
Q

Deux modèles du traitement de la morphologie: double système

A

Le traitement n’est pas le même: règles pour les formes régulières et stockage des formes irrégulières.
* suggère que dès le départ, l’enfant développe deux systèmes distincts
* on peut prédire que l’enfant ne mélangera jamais les deux langues tant au niveau
lexical que morphosyntaxique

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102
Q

Connexionisme

c’est quoi et comment les connexionnistes percoivent le processus d’acquisition

A

Il n’y a pas de représentations lexicales telles quelles:
les relations entre les radicaux verbaux et les formes du passé sont représentées par un réseau de connexions ou d’associations entre les phonèmes (simple units)
La production d’un output pour un input donné consiste en une activation des connexionsentre les phonèmes (ou leurs traits constituants) ce qui ressemblerait à l’activation de réseaux neuronaux dans le cerveau humain
Selon les connexionnistes, le processus d’acquisition est un ajustement graduel aux patrons qui émergent des connexions lexicales

il n’y a pas de règles morphologiques

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103
Q

Modèle en réseau

A

Un mécanisme unique de traitement de formes régulières et irrégulières. Des patrons productifs s’étendent aux nouveaux mots via des schémas sur la base d’un contenu, phonologique et sémantique, partagé (par ex. l’affixe - s en anglais est un marquer du pluriel dont le contenu phonologique et sémantique est partagé par la majorité des noms au pluriel).
Il n’y a pas de règles morphologiques

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104
Q

Buffer épisodique

A
  • lie l’information de plusieurs sources (par ex. combinaison d’info visuelle et verbale) pour les envoyer à la MLT
  • mémoire - à court terme - d’un film, d’une histoire, etc. (stockage temporaire)
  • patients qui ont des problèmes de MLT peuvent se souvenir à court terme d’un film, par ex.
  • lié à la MLT et à la mémoire sémantique
  • ‘chunking’
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105
Q

Limite de Modèles du traitement morphologique

sur la règle générale présente ou non

A

il y a des langues ou il n’y a pas de règle générale (par défaut)
mais les enfants font des erreurs de surgénéralisation (par ex.
Dabrowska 2001,2004 sur le génitif en polonais)

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106
Q

Explosion lexicale (c’est quoi et quand ?)

A

2 à 4 ans
la quantité de mot augmente de manière exponentielle

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107
Q

Quel qualificatif donneriez-vous aux langues en tant que système ?

(4)

A

arbitraires
combinatoire
de règles et de contraintes
hiérarchiques et récursifs

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108
Q

Babillage (commence quand et c’est quoi )

A

6 mois environ
Commence à produire des syllabes répétitive

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109
Q

Quand est la phase de 2 mots ?

A

18-24 mois

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110
Q

Quels sont les 3 types de données auxquelles les enfants ont accès et expliquer les ?

A
  1. Données positives (=phrases grammaticales)
  2. Données négatives directes (par ex. corrections)
    * Par ex.: « On ne dit pas ‘tombé ballon’, on dit ‘le ballon est tombé’. »
    * Assez rares
    * Pas en début d’apprentissage
    * Probablement pas un moteur d’acquisition (mais! il y a des points de vue différents)
  3. Données négatives indirectes
    * Le fait qu’un type de phrases ne soit pas présent dans l’input indique que ce type de phrases n’est pas possible dans la langue
    * Par ex. *Lisent beaucoup de livres
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111
Q

Qu’est ce que LAE expliquer un peu ?

A

style de langage pour parler aux bébés ou aux jeunes enfants

Des mots et des phrases se prononcent lentement
Mots bien articulés
Intonation exagérée

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112
Q

Explosion syntaxique (c’est quoi et quand ?)

A

4 à 6 ans
phrase plus complexe

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113
Q

Caractéristique de l’apprenant (enfant) : composante sociale

A
  • Il est démontré que les enfants suivent le
    regard de l’adulte, infèrent et reproduisent…
  • Interactions entre l’enfant et l’adulte sont
    indispensables dans l’acquisition du langage
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114
Q

Caractéristique de l’apprenant (enfant autiste) : composante sociale
Pourquoi ont-ils un désavantage ?

A

Les interactions enfants-adultes sont difficiles ce qui fait conséquence sur le langage.

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115
Q

État initial de l’apprenant selon l’innéisme

A

L’enfant naît avec certaines
prédispositions spécifiques à
l’acquisition du langage.

116
Q

État initial de l’apprenant selon fonctionnalisme

A
  • À la naissance l’enfant est comme un
    « tabula rasa », « un récipient vide que
    son entourage remplira »
  • Capacités innées de cognition
    générale (non spécifiques à
    l’acquisition du langage)
117
Q

Mécanismesde l’apprentissage: Domain-specific

A

Mécanismes spécialisés destinés à l’acquisition de la langue

Indépendants des autres capacités cognitives (DOMAIN-SPECIFIC)

118
Q

Mécanismes de l’apprentissage: Domain-general

donner exemple de stratégies

A

Mécanismes cognitifs généraux

Mécanismes non spécifiques au traitement du langage, les mêmes que pour l’apprentissage d’autres domaines cognitifs (par ex. la musique)

Mécanismes relevant de la cognition générale (DOMAIN-GENERAL)

Stratégies:
* Analogie
* Analyse statistique

119
Q

Théories (hypothèses) de l’acquisition du langage rejetées

y’en a 2

Seulement nommer

A
  1. Imitation
  2. Apprentissage par renforcement
    Par ex.: le béhaviorisme (B.F. Skinner)
120
Q

Théories (hypothèses) de l’acquisition du langage acceptées

seulement nommer

A

Innéisme (nativisme)

Théories basées sur l’apprentissage (fonctionnalisme, cognitivisme, constructionnisme, approche «usage-based»)

121
Q

Imitation

C’est quoi/pourquoi s’est rejeté ?
Quel aspect est négligé qui résulte en son rejet ?

A
  • la réponse spontanée que l’on donne (à tort) à la question : comment les enfants apprennent-ils à parler?
  • la langue des enfants comporte d’importants aspects créatifs : ils peuvent comprendre et produire des phrases jamais entendues, de même que des nouveaux mots.
122
Q

Renforcement

Personne à l’origine
Pourquoi s’est rejeté?
Principe de base de ce concept

A

Apprentissage par renforcement (Skinner 1959): prétend que les enfants n’apprennent que par:
* renforcements positif (récompenses);
* renforcement négatif (privation).
* Dans sa théorie béhavioriste (1959) de l’apprentissage du langage, Skinner
propose que le langage soit semblable à n’importe quel autre comportement humain et relève des capacités générales d’apprentissage. (tabula rasa)

Overall, pourquoi sa théorie c’est de la merde: les enfants sont en mesure de rejeter ou d’accepter une infinité de
phrases pour lesquelles aucun renforcement n’a eu lieu.

123
Q

Qu’est ce qu’un LAD? et son rôle

A

un dispositif biologique spécifique (Langage Acquisition Device)
son rôle: rend aptes à acquérir
le langage à partir de l’environnement linguistique (l’input)

on nait avec

124
Q

La Grammaire Universelle inclut des connaissances innées sur …

il y’en a 3

A

▪ les types de structures linguistiques possibles;
▪ les types d’opérations linguistiques possibles;
▪ les contraintes sur ces opérations.

125
Q

Qu’est ce que les connaissance innée du langage font en sorte chez l’enfant ?

(2)

A
  • Connaissances qui orientent l’enfant vers les règles de sa langue
  • Connaissances qui font que les enfants ne développent pas de
    grammaires aberrantes (non-possible)
126
Q

Théories basées sur l’apprentissage: Fonctionnalisme

C’est quoi ?

A

cadre théorique qui considère de façon générale que
le développement du langage est un apprentissage qui ne requière pas
de structures cognitives lui étant spécifiquement dédiées

127
Q

Théories basées sur l’apprentissage: « Apprentissage basé sur l’utilisation »

apprend à partir de quoi ? (3)

A

L’enfant apprend sa langue:
* À partir de l’input seulement
* Par inférence
* État initial: « tabula rasa »

128
Q

Problème avec le fonctionnalisme

A

Problème de Platon

129
Q

Qu’est ce que le problème de Platon ?

A

Il y un écart entre les données auxquelles l’enfant a accès et sa compétence langagière: Certaines propriétés de la langue sont trop abstraites, subtiles et complexes pour
être apprises par l’enfant à la base de l’input uniquement

130
Q

Comment l’acquisition du langage se fait?

GU

A

Dans la GU, les enfants « choisissent »
des éléments pertinents pour leur
grammaire cible, et cela se fait sur la
base de l’input linguistique auquel ils
sont exposés.

Input lingustique ->GU ->Grammaire de la langue cible
ex: Fr mtl ->GU->Grammaire du fr de Mtl

131
Q

Apprentissage variationnel

Qui ? C’est quoi? Quel type de modèle ?

A

Yang
Les types de grammaires présents chez un enfant évoluent selon son développement et le type de grammaire ayant la quantité la plus importante des données = grammaire cible
C’est un modèle stochastique (probabiliste)

132
Q

Qu’est ce que le paramètre pro-drop ?

donner exemple avec des langues

A

l’optionalité du sujet
pronominal dans un énoncé
ex: Italien = option (a) (Io) Canto
Français = option (b) Je chante

133
Q

L’input est-il important dans le modèle de Yang ?

134
Q

Par quoi est déterminé le processus d’acquisition ?

135
Q

Apprendre les sons: les tâches

il y en a 4

A
  1. Distinguer les sons de parole des bruits (/s/ vs bruit)
    * Le bébé naissant préfère la parole plutôt que des sons de complexité égale
    (orientation innée vers le langage)
    * Le bébé naissant réagit différemment à la parole et à un enregistrement de
    parole joué à l’envers
  2. Distinguer les sons de parole entre eux (/p/ vs /b/)
  3. Classifier les sons de parole en phonèmes de la langue: unités pertinentes
  4. Repérer les phonèmes malgré les différences dans le locuteur, le rythme,
    l’accentuation, etc.
136
Q

Qu’est ce que les nouveau-nés peuvent faire la distinction sonore de? (1) et quel informations utilisent-ils pour le faire ?(2)

2 infos par questions

A

1.
a. des sons de leur L1 opposé à une autre
b. distinguent aussi deux langues étrangères différentes
2.
a. information prosodique
b.information supersegmentale

137
Q

Qu’est ce que les adultes percoivent très bien dans la perception des phonèmes ?

A

les contrastes phonémiques de leur langue maternelle

ex:
* voyelles fermées et ouvertes en français
* /l/ et /r/ en anglais ou en italien
* consonnes dures et molles en russe

138
Q

Qu’est ce que les adultes percoivent assez mal dans la perception des phonèmes ?

A

les contrastes phonémiques d’une langue étrangère

ex:
* contraste /l/ et /r/ est difficile pour les Japonais
* voyelles fermées vs. ouvertes pour les Russes ou locuteurs d’anglais, etc.
* consonnes dures vs. molles pour les francophones

139
Q

Acquisition de phonèmes maternels (âge)

A

Dès l’âge d’un mois, le contraste entre [pa] et [ba] est acquis. À un an, les enfants connaissent leur système phonologique maternel

140
Q

Perte de la sensibilité aux contrastes non natives

A

Après l’âge de six mois, les
enfants perdent graduellement la capacité de reconnaître les contrastes non présents dans leur langue maternelle.

141
Q

La catégorisation des sons et à quel âge ?

A

à 5 mois
malgré la variation dans : les
locuteurs (homme, femme, enfant), la longueur, la hauteur et l’intensité, le contexte

142
Q

slide 45 dans version abrégée du cours 8

143
Q

Qu’est ce que l’attention sélective ?

2 éléments

A
  • Porter l’attention sur les indices acoustiques pertinents pour
    sa propre langue (informatifs du point de vue phonologique)
  • Ignorer les contrastes non pertinents
144
Q

3 étapes de repérage de mot chez les enfants

A
  • segmentation
  • distinction
  • appariement
145
Q

Les défis de reconnaissance de mots

A
  • Les enfants entendent rarement les mots en isolation.
  • Dans la parole, les mots ne sont généralement pas séparés par des pauses, et ils ont tendance
    à se télescoper.
  • Ce télescopage rend le repérage des frontières de mots difficile.
146
Q

Segmentation: défis

A

Pas de pauses entre les mots
à l’oral: séquence continue de phonèmes. même si entende mot isolé, certain mot peuvent être intégrés dans d’autre mots

147
Q

Segmentation: indices et âge

4 étapes et exemples chez les enfants franco

A
  • Début de segmentation à 7-8 mois (écoute plus longue à un passage contenant un mot familiarisé)
  • 7 mois: segmentation possible pour des mots anglais ayant le patron « syllabe forte-syllabe faible » : DOCtor
  • 10 mois: segmentation du patron syllabe faible-syllabe forte : guiTAR
  • 16 mois (Christophe et al. 2008): les enfants francophones perçoivent la différence entre des bisyllabes (bal+con):
    a. qui contiennent une frontière prosodique: ce bal consacrera leur union
    b. qui n’en contient pas: le grand balcon venait d’être détruit
148
Q

Qu’est ce que l’initialisation ?

A

Les enfants se servent de leurs connaissances antérieures pour passer vers de nouvelles connaissances.

149
Q

Avant et après 10-11mois

la distinction chez le bébé

A

avant: difficulté à reconnaître un mot si le locuteur ou l’émotion change
après:les enfants traitent comme semblables les mots mal prononcés si la différence est sur les syllabes non saillantes:
* sur une syllabe non accentuée
* pas sur une syllabe initiale

150
Q

Appariement: 2 tâches

A
  • Reconnaître un mot (comme
    séquence de phonèmes connue)
  • Apparier de façon active une
    séquence de phonèmes à un
    concept (sens)
151
Q

« Explosion »
du vocabulaire: raisons possibles

2 raisons possibles

A
  • Réalisation d’une représentation symbolique (chaque
    chose a un nom)
  • Initialisation (segmentation et appariement)
152
Q

« Explosion » du vocabulaire: stratégies utilisées

4 stratégies

A
  • Contraintes cognitives (principes lexicaux)
  • Initialisation syntaxique
  • Appariement rapide
  • Attention conjointe
153
Q

Apprentissage lexical: théorie des contraintes

seulement Nommer les 3 contraintes cognitives

A
  1. D’objet entier
  2. La contrainte taxonomique
  3. L’exclusivité mutuelle
154
Q

Objet entier

C’est quoi et donner exemple

A
  • Principe: un mot nouveau que l’enfant
    entend réfère plutôt à l’objet entier et non à ses parties, sa substance, sa couleur, ou d’autres propriétés.
  • Par ex., l’enfant apprenant le mot
    mouton réfère à cet animal en entier et non à une de ses parties ou propriétés (blanc, laineux, etc.)
155
Q

La contrainte taxonomique

A

les enfants restreignent leur interprétation à une catégorie taxonomique (type d’objets)
particulière.

156
Q

La contrainte taxonomique: 2 manières de le faire

A
  1. Thématiquement: les objets sont reliés par une relation causale, temporelle, spatiale ou autre (par ex.: a) vache, lait; b) soupe, cuillère, bol).
  2. Taxonomiquement: les objets appartiennent à la même catégorie (ex.: vache, cochon= animaux; fourchette, cuillère = ustencile)
157
Q

Qu’est ce qui influence le choix taxonomique de l’enfant ?

A

La présence d’un nouveau mot

158
Q

Principe d’exclusivité
mutuelle

A

Un objet ne peut avoir qu’une
seule étiquette verbale (un
signifiant) et un mot ne peut
avoir qu’un seul référent.

159
Q

Initialisation syntaxique

avec exemple

A

L’enfant apprend par lui-même en utilisant sesconnaissances gramma ticales. La connaissance des catégories
syntaxiques (Nom, Verbe, Déterminant, etc.) aide à déduire le sens de nouveaux mots et ainsi influence l’acquisition du vocabulaire.
Ex: les enfants savent qu’un mot précédé d’un déterminant est un nom (la poupée) et qu’un mot précédé d’un pronom personnel est un verbe (je chante).

160
Q

Fast mapping » (appariement rapide)

déf

A

exposition limitée aux nouveaux mots (1;6- 2 ans, 2-3 expositions pour qu’un nouveau mot soit acquis)

161
Q

Fast mapping » (appariement rapide): contraste

avec exemple

A

▪ Enfants de 3-4 ans peuvent apparier un nouveau mot à un sens lorsque contrasté avec un autre dans une phrase du type, par ex. : « Bring me the chromium tray. Not the blue one, the chromium one » (Carey et Bartlett 1978)

162
Q

Attention
conjointe

déf seulement

A

le fait que la mère et l’enfant
prêtent attention à un même objet ou à un même évènement en même temps.

163
Q

Attention
conjointe

Comment cette stratégie fonctionne-t-elle?

A
  • L’apprentissage des mots serait facilité si les adultes étiquettent des objets ou des événements sur lesquels les bébés se concentrent. La stratégie peut inclure le pointage.
  • Également, si les adultes présentent des indices non verbaux (ex. la direction du regard de l’adulte vers le centre d’attention) aux bébés pendant qu’ils prononcent des mots.
164
Q

De quel principe lexical s’agit-il?
L’enfant emploie le motchienpour parler des chats, des moutons et d’autres animaux domestiques.

A

principe taxonomique

165
Q

De quel principe lexical s’agit-il?
L’enfant n’accepte pas qu’un insecte peut aussi être une coccinelle.

A

principe d’exclusivité mutuelle

166
Q

De quel principe lexical s’agit-il?
L’enfant qui voit un jouet girafe pour la première fois réfère ce nom à tout l’objet et non à une de ses parties.

A

principe d’objet entier

167
Q

Généralisation: Tâche d’élicitation

Avec exemple

A

on demande aux enfants de produire certaines formes de mots inventés (pseudo-mots) ainsi que de mots réels
* “This is a wug. »
* “Now, here’s another one. »
* “There are two… »

168
Q

Résultat de l’étude de Berko 1958 sur la généralisation (tâche d’élicitation)

A
  • Résultats: flexion du pluriel de noms (-s) et du passé de verbes (-ed) est
    généralisée à des mots nouveaux.
    = pas seulement l’apprentissage par coeur, mais aussi l’apprentissage
    de règles
170
Q

Qu’est ce que la surgénéralisation ?

A

l’emploi d’une règle générale (par défaut) dans les cas de la
morphologie irrégulière (exceptions, formes lexicalisées)

171
Q

Étapes d’apprentissage en U (5) avec l’exemple du passé en anglais

A

1.
Utilisation sporadique de quelques formes irrégulières (went, bit, broke)
2.
-ed sur verbes réguliers (jumped, spilled, cleaned), mais pas systématiquement
3.
-ed sur un plus grand nombre de verbes réguliers et aussi d’irréguliers (bringed, goed, buyed – exemples de sur-régularisation)
4.
Distinction réguliers-irréguliers
5.
Sert un argument en faveur du modèle à double système

172
Q

Sur-régularisation en français

A

indice que l’enfant utilise de façon productive les règles de la morphologie flexionnelle.

173
Q

Études de compréhension: à 14 mois

A

les enfants comprennent les constituants de base de la phrase
simple

174
Q

Études de compréhension: à 17 mois

A

interprètent l’ordre des mots

175
Q

Études de compréhension: à 24 mois

A

comprennent les implications des verbes transitifs (=avec COD)

176
Q

Hypothèse de continuité: version faible

A

autorise des étapes dans la fixation de paramètres
ce qui expliques des « erreurs »

177
Q

Hypothèse de continuité: version forte

A

le paramètre est fixé instantanément et ne peut pas
être changé. Des « erreurs » de performance sont liées au
traitement extérieur à la grammaire.

178
Q

Dans l’approche fonctionnaliste de Tomasello: quelle est la tâche de l’enfant ?

A

Mettre en relations des fonctions communicatives et
des formes linguistiques nécessaires pour exprimer ces fonctions

179
Q

Quels sont les arguments de Tomasello pour sa proposition d’un théorie alternative au innéisme ?

(3)

A

1) La créativité (productivité) de jeunes enfants est surestimée : la capacité des enfants de produire de nouveaux énoncés est limitée.
2) Les catégories abstraites comme la transitivité de verbes ne sont pas acquises par les enfants de jeune âge.
3) Les verbes se comportent comme des unités lexicales individuelles (spécifiques) et ils doivent être acquis « item-by-item ».

180
Q

Hypothèse des « îlots verbaux » (Verbe Island Hypothesis) de Tomasello

(4)

A
  • Le langage de jeunes enfants est organisé et structuré autour des verbes
    bien précis
  • La compétence de l’enfant de 2 ans ne comprend que des structures
    grammaticales particulières, spécifiques
  • Les catégories syntagmatiques que les enfants utilisent ne sont pas des
    catégories abstraites comme ‘sujet’, ‘objet’, ‘agent’, ‘patient’ mais sont plus
    concrets
  • Par ex.: hitter, hittee pour le verbe hit ‘frapper’
    sitter, sittee ‘qqch sur quoi on s’assoit’ pour le verbe sit ‘s’assoir’
181
Q

Compétences sociales et capacité innées selon Tomasello (3)

A
  1. décodage de l’intention
    de communication et apprentissage culturel (incluant
    imitation)
  2. Capacités innées d’analyses distributionnelles et de
    création de catégories: action = V, objets = N, etc.
  3. Capacités innées d’analogie, de généralisation (repérer
    régularités), de construction de schémas
    * Par ex. V + objet ➔ transitivité
182
Q

« Creative combining of linguistic structures »

A

Les enfants non seulement combinent des mots ou des catégories isolées. Ils combinent aussi des constructions de formes différentes, ainsi que de niveau différent d’abstraction.

183
Q

Limites de la théorie de Tomasello

A
  • Même si cette théorie propose certaines solutions aux problèmes
    d’acquisition du langage on peut lui adresser les critiques suivantes:
  • Comment passer des constructions combinatoires simples aux
    constructions complexes?
  • Comment l’enfant détermine-t-il que objet = N, action = V, etc.
  • Comment contraindre le processus de généralisation?
  • Aucune explication concernant le processus d’acquisition des règles de la grammaire
184
Q

Innéisme conclusion

A

les enfants ont des connaissances innées des contraintes syntaxiques (GU)

185
Q

Qu’est ce qu’un principe dans l’innéisme ?

A

des propriétés invariantes communes à toutes les langues (les
universaux)
Ex: un COD (objet direct) doit se placer à côté du verbe qui le
sélectionne

186
Q

Qu’est ce qu’un paramètre dans l’innéisme ?

A

Ils réfèrent aux variations assez limitées des principes à travers les
langues
ex: l’ordre relatif de ces deux éléments. Français : verbe+COD,
Japonais : COD+verbe

187
Q

Est-ce qu’une deuxième langue appris à l’âge adulte peut-être identique à la langue cible ?

A

De façon générale, on considère
qu’une deuxième langue (L2)
acquise à l’âge adulte ne sera
jamais à 100% identique à la
langue cible

188
Q

Différences entre acquisition L1 et L2 (4)

seulement les nommer

A
  1. Bagage langagier / état initial
  2. Niveau cognitif
  3. Rôle de l’input
  4. Contexte d’apprentissage
189
Q

Différence L1 vs L2: bagage langagière

A
  • En apprenant/développant la L1, on ne connaît pas d’autre langue
  • Souvent, pour la L1, on dit que l’enfant apprend à « parler »
  • Un enfant vivant dans une communauté francophone apprend le français
    mais on dit qu’il apprend à parler
  • Un enfant vivant dans une communauté arabophone apprend l’arabe mais
    on dit qu’il apprend à parler
  • En apprenant la L2, on connaît déjà une autre langue
  • On apprend une L2, on n’apprend pas à parler
191
Q

L1: état initial

A
  • État initial de L1 = GU:
    • Principes universels
    • Paramètres possibles
    • Contraintes
192
Q

L2: état initial

A
  • Contrairement aux apprenants de L1, des apprenants de L2 ont déjà une
    connaissance de la grammaire de L1
  • État initial de L2 = G1 (avant un exposé à L2).
193
Q

3 possibilités logiques de c’est quoi G1 ?

A
  • (1) G1 = la grammaire de la L1
  • (2) G1 = la grammaire partielle de la L1
  • (3) G1 ≠ la grammaire de la L1
194
Q

Phénomène de transfert linguistique

Exemple

A
  • Transfert: utilisation des structures de la L1 dans la L2
    • « Transfert » des structures à partir de la L1 vers la L2 surtout dans les
      premières étapes de l’apprentissage
  • Des apprenants d’une L2 avec L1s différentes se comportent différemment!
  • Ex: français à anglais
    -> Transfert ‘mot par mot’ : I have three years (L1 = français)
    -> She is a sensible person. (L1 = français) dans le sens ’sensitive person’
    ‘sensible’ en français = ‘sensitive’ en anglais
    -> Mary watches often television. (L1 = français)
    – déplacement du verbe ‘verb raising’ de L1
195
Q

Théorie transfert vs théorie non-transfert

A
  • Théories qui acceptent l’idée le transfert prédisent qu’au moins à l’état
    initial les apprenants de la L2 avec L1s différentes se comportent
    différemment
  • Théories qui n’envisagent pas de transfert prédisent que L1 ne joue
    aucun rôle = il n’y a pas d’effet de L1
196
Q

Différence entre L1 et L2: niveau cognitif

A
  • Les apprenants L1 sont des nourrissons
    • Leur cognition se développe
    • Leur mémoire se développe, leur motricité, leur capacité à résoudre des problèmes, etc.
  • Un apprenant L2 est souvent adulte ou, au moins, plus âgé qu’un
    apprenant L1
    • Les capacités cognitives ne sont pas les mêmes que celles des apprenants L1
197
Q

Différence entre L1 et L2: Rôle de l’input

A
  • « Input » négatif, évidence négative a un impact différent sur
    l’apprentissage de la L1 et sur celui de la L2. Par ex. absence d’une structure
    donnée dans une langue (en italien absence des pronoms)
198
Q

Différence entre L1 et L2: Contexte d’apprentissage

A

L1:
* Toujours en contexte d’immersion
L2:
* Contexte d’immersion possible
* Contexte académique
* Le plus souvent, contexte mixte

199
Q

Acquisition vs. apprentissage (learning)

A
  • Acquisition du langage (L1)
  • implique un processus implicite, inconscient et automatique
  • acquisition de la compétence linguistique, c’est-à-dire des connaissances implicites du langage
  • Apprentissage de la L2
  • implique un processus explicite qui demande plus d’efforts conscients
  • apprentissage de règles métalinguistiques (connaissances explicites d’une langue)
200
Q

La grammaire universelle (GU) joue-t-elle un
rôle dans l’acquisition d’une deuxième langue?

A
  • La GU joue un rôle important dans l’acquisition de la L1
  • S’il n’y a aucun accès à la GU lors de l’apprentissage d’une L2, on
    devrait voir l’apparition de structures « folles », impossibles
  • Comme ce n’est pas le cas, la plupart des théories considèrent
    qu’il y a accès à la GU
  • Soit directement
  • Soit par le biais de la première langue (ce qui n’est pas la même chose que le transfert)
201
Q
  • Noms des théories de transfert (3)
A
  • Full access/full transfer
  • Full access/no transfer
  • No access/full transfer
202
Q

Qu’est ce que le transfert complet et qu’est ce qu’aucun transfert implique ?

A
  • Transfert complet (sans ou avec accès à la GU) : toutes les catégories syntaxiques, tous les paramètres de L1 sont transférés dans L2.
  • Il n’y a pas de transfert: paramètres et l’inventaire de principes universels et de catégories syntaxiques disponibles aux
    apprenants de L2 sont indépendants de leur L1
203
Q

Bilingues simultanés

A

acquisition de deux langues en même temps, dès la naissance; bilingues parlant deux langues de la même famille (2L1)

204
Q

Bilingues précoces

A

enfant qui a déjà partiellement acquis une première langue en apprend une deuxième tôt durant l’enfance (entre 3 à 6 ans)

205
Q

Bilingues tardifs

A

bilinguisme consécutif, qui se produit après l’acquisition de la première langue (après 6 ans)

206
Q

Deux grandes hypothèses de l’acquisition bilingue chez l’enfant: système unique

C’est quoi et décriver les 3 phase

A

Déf: suggère que l’enfant ne dispose que d’un système d’acquisition dans
lequel les deux langues coexistent pour graduellement former deux systèmes distincts
Phase 1: Un seul système lexical, contenant les mots des deux
langues;
Ex: cat et chat sont synonymes
Phase 2: Deux systèmes lexicaux distincts, mais un seul système
de règles (syntaxiques et morphologiques) pour les deux langues;
Phase 3: Différentiation des deux systèmes morphosyntaxiques.

207
Q

Deux grandes hypothèses de l’acquisition bilingue chez l’enfant: développement duel

suggère et prédiction

A
  • Suggère, au contraire, que dès le départ, l’enfant développe deux
    systèmes distincts.
  • Prédiction: l’enfant ne mélangera jamais les deux langues tant au
    niveau lexical que morphosyntaxique.
208
Q

Les recherches sur l’acquisition bilingue de la morphosyntaxe s’oriente vers quoi et en conclut quoi ?

A

La plupart des recherches qui se sont penchées sur l’acquisition
bilingue de la morphosyntaxe ont étudié la production plutôt que la perception
* Les observations tendent à démontrer une distinction précoce
entre les différents systèmes langagiers chez l’enfant (exemple de Anglais-Français)

209
Q

Morphosyntaxe: trois observations

A
  1. enfants commencent à fléchir leurs verbes en français plus tôt qu’en anglais
  2. enfants tendent à utiliser le pronom sujet:
    * en français, seulement avec les verbes fléchis en anglais,
    * avec des verbes fléchis et non fléchis
  3. Les enfants respectent l’ordre syntaxique propre à l’anglais et au français. Par exemple, la négation est placée après le verbe en français et avant le verbe en anglais;
210
Q

Premiers mots (dans les deux langues)

Quand ?

A

environ de
12-13 mois

211
Q

l’exclusivité mutuelle: ça guide quelle concept, c’est quoi et qu’est ce qui mène à la violation de ce principe?

A
  • L’acquisition monolingue de mots nouveaux est guidée par le principe de l’exclusivité mutuelle
  • Des mots nouveaux se réfèrent aux référents nouveaux
  • L’acquisition bilingue: violation de ce principe
212
Q

Un système ou deux: lexique

Dites ce que des études sur l’emploi des mots avec le sens équivalent montrent sur les enfants billingues

A
  • Les enfants bilingues utilisent des mots équivalents (dog et chien, milk et lait) au moment de premières productions lexicales
  • Après l’âge de 17 mois le pourcentage de mots équivalents augmente jusqu’à 20-25 % du vocabulaire total
  • Au moins à partir de 17 mois on peut parler de deux systèmes lexicaux distincts
213
Q

Un système ou deux: perception

conclusion d’étude sur les enfants de : 0-5 jours, 4 mois, et 10-15 mois

A

0-5 jours: les bébés monolingues avaient une préférence pour leur L1 tandis que les bébés bilingues n’ont montré une préférence pour aucune des deux langues
4 mois: capables de discriminer leurs deux L1s
10-15 mois: une différentiation aura lieu. Par contre, l’application d’un système phonologique au lexique de l’une ou l’autre langue n’est jamais croisée. Un enfant bilingue qui prononce un mot en espagnol ne le fera jamais en utilisant la
prosodie du français.

214
Q

Sur le plan segmental (phonèmes)

A
  • Court délai dans la perception des paires minimales chez les enfants bilingues par rapport aux monolingues.
  • Ex: les enfants monolingues discriminent des paires minimales comme /bih/ et /dih/ à 17 mois cette même aptitude apparaît vers 20 mois chez les enfants bilingues.
215
Q

Bilinguisme coordonné

A

à chaque langue son propre ensemble de
signes avec ses propres unités d’expression

216
Q

Bilinguisme composé

A

les deux langues partagent le même
ensemble de signes, mais ont chacune leurs propres unités d’expression

217
Q

Bilinguisme subordonné

A

les deux langues partagent le même
ensemble de signes (de la L1). Traduction de L1 vers L2.

218
Q

Hypothèse: deux systèmes

Résultats d’une étude de 2 groupe de nouveau-né ( 0-5 jours ) 1 qui est bilingue et 1 qui est monolingue

A

Résultats :
* Les monolingues anglais avaient une
préférence pour l’anglais
* Les bilingues anglais-tagalog n’ont montré
aucune préférence pour l’une ou l’autre
langue
* Suggère que les nourrissons bilingues
commencent à apprendre deux langues
maternelles avant la naissance
les nourrissons bilingues développent deux systèmes linguistiques distincts plutôt que de confondre deux langues

219
Q

Un système ou deux: conclusions

A

L’hypothèse du système unique, non différencié, n’a pas été confirmée par des études récentes.
L’enfant bilingue semble différencier deux systèmes dès le début.
Il y a des effets de la quantité de l’input surtout dans l’acquisition du lexique.
Il n’y a pas de preuves des effets négatifs du bilinguisme sur le développement linguistique, cognitif et social de l’enfant

220
Q

Code-mixing

C’est quoi ?

A

l’usage des éléments (phonologiques, lexicaux, morphosyntaxiques) d’une langue dans l’autre langue dans le même énoncé ou entre les énoncés. Pareil chez les enfants et les adultes

221
Q

Code-switching

A
  • Les adultes bilingues utilisent le code-mixing consciemment (il s’agit plutôt de code -switching) pour :
  • Marquer
    • L’identité ethnique
    • Le statut ou le rôle social
  • Établir une intimité ou une distance interpersonnelle
222
Q

Code-mixing: propriétés grammaticales

A
  • le code mixing est contraint par les
    règles de grammaire de L1 et L2 = n’a
    lieu que lorsque les deux grammaires
    arrivent à des points de convergence
    (ordre des mots, par ex.)
223
Q

Code-mixing: propriétés grammaticales

donner exemple de même si 2 langues qui se pairent bien ensemble, mais dans lequel on peut observer des cas d’interférence

A
  • L’anglais suit invariablement l’ordre VO (Verbe - Objet) dans les propositions principales et subordonnées, tandis que l’allemand alterne l’ordre VO et OV:
  • VO dans les principales
  • OV dans les subordonnées et avec les
    infinitives

Les enfants allemands/anglais tendent à passer par une phase où l’ordre Verbe - Objet dans les phrases subordonnées suit le patron de l’anglais.

224
Q

Si ce n’est pas un mélange qui vient de la confusion, pourquoi les enfants
utilisent le code-mixing?

A
  • Manque du vocabulaire ou de la compétence grammaticale
  • Sensibilité au contexte: par ex. dépend de l’interlocuteur
  • Fonctions pragmatiques: pour mettre l’emphase sur qqch, pour citer des parents, etc.
225
Q

Code-mixing: propriétés fonctionnelles

A
  • « Gap-filling » : le fait d’utiliser un mot dans une langue X plutôt
    que Y parce que le mot n’est pas accessible dans la langue Y.
  • Contexte social
    • Sensibilité au contexte: anglais à la maison/français à l’école
    • Fonction pragmatique ou symbolique
226
Q

Effets du bilinguisme sur le langage (positif)

A
  • Bilinguisme chez les enfants
  • Meilleur développement méta-cognitif
  • Vocabulaire précoce moins développé que chez les unilingues
227
Q

Bilinguisme: effets sur le langage

réponse taxonomique

A
  • Réponse taxonomique meilleure chez les bilingues aussi avec les
    verbes :
    • Par ex. marcher-sauter
  • Explication possible:
    • Enfants bilingues ont à stocker et à récupérer plus de mots que les unilingues
    • Favoriserait le développement du concept de taxonomie
228
Q

Bilinguisme: effets positifs sur la cognition

plein de fun fact sur la mémoire and other things

A
  • Pourrait retarder le début de la maladie d’Alzheimer de quatre ans
  • Multi-tasking : bilingues sont meilleurs
  • Réserve cognitive (capacité de maintenir le fonctionnement cognitif):
    meilleurs chez les personnes âgées bilingues dès la naissance
  • Mémoire à court terme (spatiale) : meilleure performance chez les bilingues
  • Effet positif sur l’efficacité des fonctions exécutives
229
Q

Effets sur la cognition

Corrélats neuronaux et reconnaissance faciale (hémisphère et bi vs. mono), facteur déterminant

A
  • Corrélats neuronaux :
    • Bilingues : constante activité dans les deux hémisphères
    • Monolingues: dominance de l’hémisphère gauche pour le langage
  • Facteur déterminant : âge d’acquisition de L2 (pas « fluence »)
  • Reconnaissance des visages :
    • Unilingues : hémisphère droit
    • Bilingues (anglais-turc) : les deux hémisphères
230
Q

Fonctions exécutives: hypothèses (3)

A
  1. Enfants bilingues acquièrent le contrôle des fonctions exécutives plus tôt (unilingues : vers 5 ans)
  2. Le « boost » continue à se développer durant l’âge adulte chez les bilingues
  3. Détérioration des fonctions exécutives ralentie chez les bilingues
231
Q

Aphasie définition

A

L’aphasie est la conséquence
d’une lésion cérébrale
habituellement chez le sujet
adulte (dont le langage aatteint
son stade « final »)
Il s’agit d’un trouble acquis,pas
développemental

232
Q

Cause aphasie général

2 types de cette cause

A

La lésion peut être causée par un AVC ou un accident
AVC: Entraîne un arrêt du transport d’oxygène parle sang à une ou plusieurs
parties du cerveau
AVC peut être:
▪ Ischémique :obstruction d’une artère parla formation d’un caillot
de sang
▪ Hémorragique : causéeparla rupture d’un vaisseau

233
Q

Nommer les aphasies fluentes

A

❑ L’aphasie de Wernicke
❑ Conduction
❑ Transcorticale-sensorielle

234
Q

Nommer les aphasies non-fluentes

A

❑ L’aphasie de Broca
❑ L’aphasie transcorticale motrice (adynamie de la parole)

235
Q

Noms des symptômes des aphasies

A

▪ Non-fluence (lent) vs. logorrhée (vite, mais pas contrôlé)
▪ Dysarthrie: mauvais contrôle de la fonction motrice.
▪ Dysprosodie: atténuation de la mélodie du discours (monotonie)
▪ Stéréotypie : émission répétitive d’un même segment linguistique
▪ Manque de mot

236
Q

Nom et exemples des manifestations de l’aphasie

(5)

A

Transformations phonétiques
->Ex: Coquelicot = Cotlicot; Mercredi = Mertedi; Jeudi = Teudi; Samedi = Tamedi

Paraphasies phonémiques
->Ex: Allumette = Palumelle; Cigarette = Ciguerapett

Paraphasies verbales sémantiques
->Ex: Table/ Banc, Pied/Main

Néologismes
->Ex: CATABINOUG BIRBRUC

Paraphasie: le patient altère les mots ou substitue des mots paronymiques.

237
Q

Aphasie de Wernicke

Symptômes d’expression, localisation et symptômes de compréhension

A

Symptômes d’expression:
▪ Paraphrases phonémiques et sémantiques
▪ Néologismes
▪ Phrases non cohérentes
▪** Localisation**: BA22
Symptômes de compréhension:
▪ Difficulté de la compréhension
▪ Confusion phonémique et sémantique

238
Q

Aphasie de conduction

Localisation, Éléments non-touchés, Symptômes

A

Localisation:
▪ Faisceau arqué
Éléments non-touchés:
▪ Fluence dudiscours
▪ Compréhension modérément affectée
Symptômes:
▪ Paraphrases phonémiques
▪ Manque dumot
▪ Incapacitéde répéter (principal symptôme)

239
Q

Aphasie transcorticale sensorielle

Symptômes d’expression, localisation et symptômes de compréhension

A

▪** Symptômes d’expression**:
▪ Paraphrasie sémantique
▪ Persévérationdes idées
▪ Expressions figées
▪ Manque dumot
Localisation: déconnexion des
aires corticales associatives du
centre auditivo-verbal
Symptômes decompréhension:
▪ Difficulté avec les mots isolés
▪ Difficulté avec les phrases complexes

240
Q

Aphasie de Broca

Symptômes d’expression, localisation et symptômes de compréhension

A

▪** Symptômes d’expression:**
▪ Manque du mot
▪ Difficulté avec la syntaxe, agrammatisme
▪ Paraphrases phonémiques
▪ Persévérations, stéréotypie
▪ Ressemble au langage télégraphique
Localisation: aire de Broca,BA44,BA45
▪ Symptômes de compréhension:
▪ Difficulté avec les structures syntaxiques complexes
▪ Bonne pour les phrases simples

241
Q

langage télégraphique

c’est quoi ?

A

absence de mots de fonction

242
Q

Aphasie transcorticale motrice

Symptômes d’expression, lésion et symptômes de compréhension

A

Symptômes d’expression:
▪ Pas de spontanéité du discours
▪ Persévérations
▪ Peude paraphrases
▪ Phrases courtes ou mot seul
▪** Lésion: déconnexion des aires corticales associatives du centre verbo-moteur
Symptômes de compréhension:**
▪ Assez bonne compréhension
▪ Possibilité de difficulté avec les structures complexes

243
Q

Théories des déficits

A

▪ L’aphasie peut se manifester chez un locuteur de n’importe quelle
langue
▪ Chaque langue possède ses particularités
▪ Des éléments spécifiques sont affectés
▪ Les théories essayent de trouver ce qui est commun à ces éléments

244
Q

TDL : manifestations comportementales

nommer les sphère sans lesquelles ils ont de la difficulté

A

Trouble neurodéveloppemental présent à la naissance
TDL se manifeste par des difficultés importantes de langage et de communication qui peuvent être présentes dans les sphères suivantes :
* la phonologie / la production des sons
* la morphosyntaxe ( flexion)
* la sémantique
* le vocabulaire
* la pragmatique / cognition sociale
* le discours

245
Q

Qu’est la dysphasie suggère sur l’organisation du cerveau ?

A

les capacités non langagières ne semblent pas être affectées, donc dissociation entre le langage et autres habilités cognitives ce qui suggère l’organisation modulaire du cerveau

246
Q

TDL : manifestations comportementales

qu’est ce que ça veut dire avoir de la difficulté dans ses sphères: sémantique, lexique et vocabulaire

A
  • Vocabulaire conceptuel et abstrait plus difficile que vocabulaire concret
    → Concepts spatiaux versus objets
  • L’accès lexical peut être déficitaire
    →Trouble de l’accès lexical
  • En vieillissant, difficulté avec la polysémie, les métaphores et la morphologie
    dérivationnelle
247
Q

TDL : manifestations comportementales

Discours, Pragmatique

A
  • Discours peut être désorganisé
  • Intention de communication limitée ou inappropriée
  • Particulièrement reliée à la compréhension des inférences et du langage indirecte
248
Q

TDL: traits typiques

dans la production (7)

A

▪ Discours avec hésitations
▪ Utilisation de mots généraux (chose, truc, …)
▪ Paraphasie phonémique
▪ Absence de déterminants
▪ Phrases courtes
▪ Difficulté d’expressions de demandes
▪ Difficulté à raconter des faits vécus, relater des événements

249
Q

TDL: traits typiques

caractéristique (qd même court mot)

A

Caractéristiques:
▪ production verbale indistincte
▪ discours peu structuré
▪ manque de vocabulaire
▪ absence de questions
▪ Incapable d’exprimer des demandes spécifiques
▪ Difficulté à comprendre le sens profond, les concepts abstraits ou la
distinction entre ce qui est important et ce qui ne l’est pas

250
Q

Impacts du
TDL

il y en a 4 et décriver-les

A

Vie sociale
* De l’isolement et des difficultés sur le plan des habiletés
sociales peuvent être présents.
Apprentissages scolaires
* Le langage est la base de la numératie (calcul), de la lecture
et de l’écriture !
* Le langage englobe aussi la capacité à utiliser l’information
et à accéder aux connaissances.
Abstraction et généralisation des connaissances
* Les apprentissages devront être réalisés dans divers
contextes, en utilisant de nombreux exemples et
répétitions.
Estime de soi
* Les jeunes ayant un TDL peuvent avoir une faible estime
d’eux-mêmes, particulièrement à l’adolescence.

251
Q

TDL: traits typiques

Dans la compréhension (6)

A

▪ Compréhension du message au sens
littéral
Ex: « tombé dans les pommes »
▪ Similaire à l’autisme: « peux-tu me passer
le sel? »
▪ Difficulté avec les métaphores, les expressions, les tournures de phrase
▪ Difficulté avec le sarcasme
▪ Difficulté avec certains types de
questions
▪ Notion de contraire: petit-grand

252
Q

Autisme: problèmes dans trois grands domaines

A
  1. Interaction sociale
    * « déconnecté » de l’environnement
    * aucun intérêt à socialiser, collaborer, etc
  2. Communication
  3. Comportement
    * Se frapper la tête
    * Enlever ses vêtements
    * Lancer de la nourriture
    * Mettre des objets dans des contenants
    * Crier
    * Etc.
253
Q

Autisme et langage: aspect typique

(4)

A
  • Recours à l’écholalie
  • Difficultés pragmatiques (initier une conversation, un sujet, référence déictique, développement et partage d’un sujet)
  • Problèmes avec « role taking » (difficulté à appréhender une perspective externe)
  • Difficulté avec Théorie de l’esprit (attribution d’état mental)
254
Q

Qu’est ce que la théorie de l’esprit ?

A
  • décrit la capacité de l’être humain à interpréter son propre comportement
    et celui des autres en faisant des inférences sur des états mentaux tels
    que les désirs, les croyances ou les intentions * Pourquoi « théorie »? Pour Premack et Woodruff, le terme de « théorie » était
    justifié car l’être humain construit une théorie sur des phénomènes
    inobservables, les états mentaux, et l’utilise pour faire des prédictions sur
    lui-même et les autres
255
Q

Autisme et Théorie de l’esprit (TDE)

A

Études ont montré une atteinte majeure de la TDE dans l’autisme
Dans les formes les plus graves d’autisme, les enfants ne font pas preuve de:
▪ capacité d’attention conjointe à l’âge habituel
▪ n’utilisent pas le pointage protodéclaratif Donc, ils ne développent pas ultérieurement leur capacité de TDE:
▪ incapables de « faire semblant de »
▪ ne pourront résoudre régulièrement des problèmes de fausse croyance
▪ les tests de fausse croyance de premier ordre peuvent être réussis par une
minorité de patients autistes, dotés des meilleures capacités verbales, sans retard
mental et répondant aux critères diagnostiques de syndrome d’Asperger (BaronCohen, 1997)

256
Q

Loi de Ribot

c’est quoi ?

A

1ere langue acquise, la mieux
conservée

257
Q

Loi de Pitres

c’est quoi ?

A

langue la plus utilisée, la mieux
conservée

258
Q

Aphasie et bilinguisme: Différents patrons de récupération chez les bilingues aphasiques

A

Une meilleure récupération dans:
* la L1 chez le bilingue, pour des lésions postérieures
* la L2 pour des lésions frontales SELON l’âge d’acquisition

Si les aires sont partagées lors du bilinguisme, cela perturbera L1 et L2 (Obler et al; Paradis et al. - aphasies parallèles) Green, 2005

60 à 70% des récupérations parallèles

259
Q

Code switching chez les aphasiques bilingues

A

Cependant le « code-switching » peut aussi être vu comme stratégie compensatoire

260
Q

Comparaison entre la communication animale et le langage humain

Facteurs physiologiques pourquoi nous sonnons différement des singes

A
  • Langage humain repose sur le contrôle
    moteur de la bouche et du larynx
  • Ce contrôle est inexistant chez les
    animaux
  • Conduits vocaux différents (courbure
    en angle droit chez l’humain)
  • Il y a une différence (physiologique)
    importante entre humains et animaux
261
Q

Caractéristiques du langage humain

il y en a 5 et nommer-les seulement

A
  1. Canalisation
  2. Traits sémantiques
  3. Apprentissage
  4. Structure
  5. Utilisation
262
Q

Langage humain vs communication animale: Contraintes physiologiques

A

➢Contraintes physiologiques = impossible de produire certains sons:
Conduit vocal des primates
(par ex. chimpanzés) ressemble
à celui du jeune bébé humain:
* Le pharynx du bébé est plus court
que celui de l’adulte
* La masse de la langue, très
importante, est située plus en avant:
la possibilité de mouvement est
limitée
* Le vélum et l’épiglotte sont
relativement proche l’un de l’autre

263
Q

Quel sorte d’informations peuvent-ils communiquer ?

(5 précis)

A

Les animaux (et insectes) peuvent toutefois exprimer des émotions et véhiculer certaines informations à leur :
* colère
* peur
* alertes
* location de la nourriture
* reproduction

264
Q

Caractéristiques du langage humain : Canalisation

2 aspects et ses 2 aspects sont-ils retrouvés chez les animaux

A
  • Voies auditive et orale: langage est à base
    de sons spécifiques (ou gestes dans la
    LDS)
  • Interchangeabilité : la même personne
    peut recevoir et transmettre le langage.

les deux aspects sont retrouvés chez les animaux

265
Q

Caractéristiques du langage humain : Traits sémantiques

4 aspects et ses 4 aspects sont-ils retrouvés chez les animaux

A
  • Arbitraire : aucun lien entre sens et séquence acoustique
    * Primitifs linguistiques : manipulation d’unités indivisibles (noms, verbes, etc.)
  • « Sémanticité » : manipulation de symboles (noms, verbes, syntagmes, constituants, structure, etc.)
  • Déplacement : langage est utilisé pour décrire autre chose que le moment ou l’endroit présent

présent chez les animaux ? Oui, non, non, non

266
Q

Caractéristiques du langage humain : Apprentissage

2 aspects et ses 2 aspects sont-ils retrouvés chez les animaux

A
  • Transmission culturelle: d’une génération
    à l’autre
  • Apprenabilité : on peut apprendre d’autres langues que la nôtre

présent chez les animaux ? non, non

267
Q

Caractéristiques du langage humain : Structure

3 aspects et ses 3 aspects sont-ils retrouvés chez les animaux ?

A
  • Productivité, créativité : nombre
    d’énoncés possibles est infini (ne serait-ce
    que par simple récursivité)
  • Dualité du patron : petites unités servent à former de plus grandes (e.g. phonèmes → mots → syntagmes → phrases)
  • Dépendance de structure : hiérarchisation des éléments de la phrase

présent chez les animaux ? Non, Dans une certaine mesure, Dans une certaine mesure

268
Q

Caractéristiques du langage humain : Utilisation

5 aspects et ses 5 aspects sont-ils retrouvés chez les animaux

A
  • Contrôle : utilisation est volontaire
  • Spécialisation : éléments du langage (sons,
    phonèmes, etc.) ne servent qu’au langage
  • « Turn-taking » ; va-et-vient de la conversation
  • But : on peut utiliser le langage à d’autres
    fins que la transmission d’information
    (mensonge, poésie, langage figuratif…)
  • Retour sur lui-même : on peut utiliser le
    langage pour parler du langage

présent chez les animaux ? tous non

269
Q

Études de cas chez les primates: Washoe

Quel type d’étude, quel langage a été tenté d’apprendre

A
  • Étude de Gardner et Gardner (1969, 1975)
  • Cas le plus célèbre de cross-fostering et
    d’entraînement
  • Enseignement de l’ASL (american sign langage)
  • ASL similaire et aussi complexe qu’une langue
    parlée
270
Q

Étude de cas : Washoe

résultat à 6 ans et en général accomplissement

A
  • Six ans: Washoe a un vocabulaire de 200 mots
  • noms, verbes, particules de négation, pronoms
  • Surextension (e.g. balle = tout objet rond) même type d’« erreurs » que
    chez les enfants
  • Façonne des mots pour désigner des objets dont le signe n’a pas été appris (combinaisons de signes) ;
    Par ex. canard = water + bird
  • Produit des séquences de deux mots comme les enfants de deux ans
  • Produit ensuite des séquences plus longues
  • Connaissance de l’ordre des mots
    Différencie Sam chatouille Max de Max chatouille Sam
271
Q

Études de cas chez les primates: Nim Chimpsky

durée étude et résultats

A

Étude de Nim Chimpsky (Terrace et al. 1979)
* Études de deux ans
* A appris 125 signes
* Produit certaines combinaisons systématiques
(par ex. x + lieu)
* Plus longue phrase : 16 mots
* give orange me give eat orange me eat
orange give me eat orange give me you
= ‘you give me the orange so I can eat it’
➢« donne-moi l’orange pour que je puisse la manger »

272
Q

Fun facts sur la ressemblance que les chimpanzés ont par rapport à nous

QI, émotion similaires et socialité

A
  • Chimpanzés partagent notre génétique entre 95% et 98.5%
  • Q.I. d’un enfant de 1;8 à trois ans
  • Animaux très sociaux
  • Jouent, s’amusent
  • « Regrettent/pleurent » les disparus
  • Démontrent de la curiosité
  • Montrent de l’empathie et du respect pour les autres espèces
273
Q

Critiques: Washoe

Méthodologie

A
  • Manque un corpus de toutes les productions
  • Par ex., quelle est la proportion de ces énoncés qui sont identifiables
    comme étant linguistiques
  • Corpus a été « nettoyé » à des fins de manipulations
274
Q

Critiques: Washoe

Empirique

A
  • Apprentissage moins profond que pensé
  • tendance à apprendre des mots dont le signe est transparent (e.g.
    conduire = geste au volant)
  • Décrit l’immédiat et rien d’autre
  • aucune structure syntaxique
  • aucun signe de l’application de règles (syntaxiques, morphologiques,
    etc.)
  • Six ans, Washoe : 200 mots; enfant production de 2500 mots.
275
Q

Critiques: Nim Chimpsky

général

A
  • Beaucoup de répétitions dans les énoncés plus long
  • Ne signe pas spontanément
  • Énoncés relatifs au moment présent
  • Vise l’obtention d’un résultat immédiat
  • 40% des énoncés étaient des répétitions de signes appris précédemment
276
Q

Critiques: Nim Chimpsky

Différences avec le langage humain

A
  • aucune référence aux notions de temps, d’aspect, de modalité,
    etc.
  • niveau d’abstraction bas
  • Productions non-combinatoires
    ➢Absence de grammaire
277
Q

Études de cas chez les primates: Kanzi

méthode et directe critique de cette méthode

A

Enseignement dirigé ≠ le contexte en L1 acquisition (perte de spontanéité, interaction sociale, temps d’exposition au langage, influence du langage non dirigé)
Kanzi aurait appris par une simple exposition au langage comme un enfant

278
Q

Kanzi

Son espèce et l’intelligence de celle-ci et Pourquoi c’est un cas spécial?

A
  • Espèce: bonobo
  • intelligence supérieure, plus social et possède un meilleur
    répertoire communicatif que le chimpanzé moyen
  • intelligence d ’un enfant de 2 ans et demi
  • Cas important : s’il est vrai que l’apprentissage de Kanzi se fait par simple exposition, cela pourrait avoir des conséquences dans notre compréhension de comment les enfants apprennent leur langue maternelle
279
Q

Critiques: cas
de Kanzi

A
  • Semble avoir quand même appris plus par
    instruction explicite que par simple exposition
  • La plupart des énoncés sont émis pour demander des choses (dans l’immédiat)
  • Structures grammaticales sont simples et apprises plus tard qu’un enfant
  • Apprentissage mais non utilisation
  • Énoncés servent à demander des choses, non pas à commenter
  • Mots ne reflètent peut-être pas notre connaissance abstraite
    Ex. ‘fraise’ = demande pour le fruit plutôt que
    juste description
280
Q

Les animaux peuvent-ils apprendre le langage humain ?

Dans le cas des primates

A
  • L’affirmation que les chimpanzés peuvent apprendre le langage
    est exagérée (le débat se poursuit quand même)
  • Grandes différences qualitatives et quantitatives
  • La différence est cognitive

donc basically non

281
Q

▪ MMN

A
  • Apparaît entre 100–250 ms après la présentation du stimulus;
  • Liée à la détection d’un stimulus déviant (oddball) dans une série répétitive de stimuli auditifs
  • Fréquence (Hz), durée, intervalle,
    schèmes rythmiques et sons de la parole (phonèmes)
  • Indépendante de l’attention
282
Q

N400

A
  • Négativité centro-pariétale: liée aux processus lexicaux
    sémantiques (mot et phrase)
  • Modulée par:
    Intégration sémantique
    Fréquence
    ➢ Incongruité lexico-sémantique
283
Q

ELAN

A
  • Négativité antérieure gauche émergeant entre
  • 150–350 ms
  • Interprété comme une réflexion de processus syntaxique automatiques
  • Première analyse de la structure et de sa
    construction
  • Un débat au sujet du dessin expérimental, la
    validité et la réplicabilité de cette composante
    (Steinhauer & Drury, 2011)
284
Q

P600

A
  • Positivité centro-pariétale corrélée avec des
    processus d’intégration syntaxiques
  • Anomalies syntaxiques:
    The scientist criticized Max’s of proof the theorem
  • Sous-catégorization verbale
  • Accord :
    The doctors believes the patient will recover
    The woman helped himself to the dessert
  • Movement Qu-: What was a proof of … criticized by the scientist?
  • Phrases ambiguës (garden-path)
    The horse raced past the barn fell
    La belle ferme le voile
285
Q

CPS

A
  • Onde positive large liée au traitement de la prosodie
    ‘Peter promet à Anna de travailler et de
    nettoyer le bureau’
    ‘Peter promet d’appuyer Anna et de
    nettoyer le bureau
    ➢Traitement des frontières intonatives
    entre constituants