Final Flashcards

1
Q

Description de l’Alzheimer

A

Maladie neurodégénérative (c.-à-d. lésions cérébrales progressives entraînant la mort neuronale) caractérisée par une perte de mémoire progressive et certaines fonctions intellectuelles (cognitives) qui affectent les activités de la vie quotidienne. (vs vieillissement normal qui n’affecte pas les AVD et AVQ)

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2
Q

Évaluations Alzheimer

A
  • Histoire selon le PQRSTU accordant une attention particulière à la mémoire, au langage, à l’organisation de la pensée, aux fonctions exécutives et aux comportements
  • Test de dépistage cognitif à l’aide d’examen neuro cognitifs tel MEEM (test de l’horloge) ou Mini-Cogs
  • État mental dont l’état de conscience avec Glasgow et l’attention
  • Présence de sx probables (histoire de la maladie) insidieuse et aggravation claire des sx cognitifs
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3
Q

Interventions Alzheimer et pourquoi

A

1- Orienter souvent la personne heure, moment et hospitalisation et introduire des activités stimulant les fonctions cognitives ex.: réminiscence AFIN D’OFFRIR UN SUPPORT COGNITIF

2- S’assurer que la personne a ses lunettes et ses appareils auditifs et utilise adéquatement
Utiliser les techniques verbales appropriées pour compenser les problèmes de communication par des moyens techniques tels les amplificateurs de voix
Vérifier la présence de bouchon de cire dans les oreilles et les éliminer le cas échéant POUR OPTIMISATION SENSORIELLE

3- Éviter le changement de chambre ou département
Installer une horloge et horaire de la journée
Réduire les bruits et mettre des bouchons la nuit
Organisation nuit-jour environnement
Organiser les soins pour éviter de déranger la nuit
Éviter les mesures de contrôle
Inviter les proches à visiter et les informer sur les interventions qui peuvent aider (rassurer, orienter, stimuler, activités appréciées) POUR UNE OPTIMISATION ENVIRONNEMENTALE ET ORGANISATIONNELLE

4- Encourager la mobilité précoce, horaire et plan de mobilisation
Sortir du lit dès que possible
Alimentation et hydratation adéquate
Gestion de la douleur
Réviser la médication (benzo, anticholinergiques, opiacés)
Assurer une saturation optimale et éviter l’hypoxie
Éviter la constipation INTERVENTIONS THÉRAPEUTIQUES PRÉCOCES VISANT LE CONFORT ET EMPÊCHANT LA DÉGRADATION PAR EXEMPLE DÉLIRIUM

5 - Accompagnement des proches
○ Reconnaître l’épuisement professionnel, la détresse psychologique et l’isolement chez les aidants naturels
○ Centre alzheimer local et centres de santé déclarés qui offrent des services de relève
○ Répondez aux questions de vos proches + écoutez leurs émotions et leurs préoccupations
○ Naviguer dans la nouvelle réalité
○ Il est recommandé de créer un groupe de soutien pour les proches
○ Discussion sur les niveaux de soins cibles à l’admission

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4
Q

Interventions auprès de la famille Alzheimer

A
  • Référez-les à une Société Alzheimer ou au Protecteur du citoyen afin qu’ils puissent trouver toutes les réponses aux questions qu’ils ont
  • Reconnaître l’épuisement professionnel, la détresse psychologique et l’isolement chez les aidants naturels
  • Centre alzheimer local et centres de santé déclarés qui offrent des services de relève
  • Répondez aux questions de vos proches + écoutez leurs émotions et leurs préoccupations
  • Naviguer dans la nouvelle réalité
  • Il est recommandé de créer un groupe de soutien pour les proches
    Discussion sur les niveaux de soins cibles à l’admission
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5
Q

Troubles de la mémoire et Alzheimer ACTIONS

A

Troubles de la mémoire :
- Faire participer la famille à la planification et la prestation des soins (pour déterminer les interventions appropriées)
- Observer les habitudes, le comportement du client (activités, sommeil, autosoin) pour conserver les routines familières
Donner une seule consigne à la fois pour diminuer la frustration et la confusion

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6
Q

Incapacité d’effectuer les AVQ Alzheimer ACTIONS

A
  • Évaluer la capacité de la personne à faire ses autosoins pour planifier les interventions appropriées
    Expliquer aux proches aidants d’intervenir seulement si besoin d’assistance pour promouvoir l’autonomie
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7
Q

Risque de chute et Alzheimer ACTIONS

A
  • Déterminer les déficits physiques pour empêcher ou limiter les blessures potentielles
    Enseigner aux proches des mesures de prévention de chute (planchers dégagés, veilleuse nocturne, dispositif avertisseur en cas de lever la nuit) pour éviter les blessures et assurer la sécurité du client
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8
Q

Agitation nocturne et Alzheimer ACTIONS

A
  • Évaluer les causes possibles (médication, caféine, excès de sieste) pour favoriser le sommeil
    Expliquer au patient et aux proches l’importance du port permanent du bracelet d’identité pour faciliter l’identification en cas de fugue
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9
Q

Présence d’agressivité ou d’agitation lors d’une hospitalisation et Alzheimer ACTIONS

A
  • Favoriser une présence familière (membre de la famille)
    • Réorienter le patient vers une distraction (promenade, musique)
    • Déterminer la cause de l’agitation/agressivité
      Utiliser des mesures de contention en dernier recours
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10
Q

Délirium DESCRIPTION

A
  • Détérioration de la mémoire
  • Installation rapide des symptômes (soudaine, brusque)
  • Altération niveau conscience
  • Pensée désorganisée et incohérente
  • Perception faussée avec des idées délirantes
  • Cycle sommeil est perturbé
    Hypo/hyperactivité
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11
Q

CAUSES délirium

A
  • Hypoxie
  • Hypochlorémie
  • Déséquilibre acidobasique
  • Douleur (environ 70% des cas)
  • Infection
  • Sevrage d’alcool
  • Tout ce qui est inconfort peut amener délirium
  • Distension vésicale et gastrique (tout inconfort)
  • Anesthésie prolongée (après chirurgie)
  • Position allongée
    Médicaments
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12
Q

DÉPISTER Délirium

A
  • Radar
  • 4AT
  • CAM
    Glasgow (+ état conscience)
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13
Q

PRÉVENIR Délirium

A
  • Douleur (soulager patient) –> ÉVALUATION
  • TNC (de type Alzheimer)
  • Déshydration (rester hydrater)
  • Rétention vésicale/intestinale
    Sommeil (rester actif le jour, garder en état d’éveil)
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14
Q

ÉVALUATIONS Délirium

A
  • Risque de plaies de pression
    • Risque d’hypothermie
    • Risque de dysphagie
    • Risque de dénutrition
    • Risque de chute et empoissonnements
    • Évaluation des causes sous-jacentes du délirium pour favoriser une guérison rapide
    • S’assurer que les besoins de base sont comblés, Être proactive et anticiper les demandes puisqu’une personne en délirium a de la difficulté à interpréter ses besoins et les exprimer
    • Évaluation des facteurs prédisposants et précipitants
      Évaluer l’efficacité des interventions
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15
Q

INTERVENTIONS Délirium

A
  • Accroitre la surveillance clinique des problèmes de santé chronique
    • Ajouter des vitamines au régime alimentaire
    • En absence de résultat avec interventions non pharmacologique, possible de recourir brièvement à l’utilisation de la contention physique ou médicament antipsychotique + surveillance serrée pour s’assurer que la situation s’améliore
    • Planifier ses soins selon les facteurs de risques
    • Tenir compte des dispositions cognitives et émotives de la personne (désorganisation de la pensée, peur, irritabilité, apathie, retrait), respecter son rythme et agir avec douceur et sans ambiguïté (parole, attitudes, comportement soient cohérents)
    • Favoriser son orientation dans le temps et l’espace et pallier ses problèmes de mémoire, il sera alors en mesure de faire la distinction entre la réalité et les perturbations cognitives et perceptuelles causées par la pathologie et cela devrait réduire son anxiété
    • Si la colère et l’anxiété augmentent rapidement et de façon importante, il faut alors temporairement approcher l’aîné selon les principes de validation idem pour TNCM modéré ou avancé
    • Permettre aux proches de participer aux interventions ce qui procure un environnement familier et un soutien émotionnel irremplaçable
    • Prévoir de l’enseignement afin d’expliquer ce qu’est un délirium et les soins qu’il requiert
    • Ne pas limiter les visites des proches, car bénéfices de leur présence
      Planifier des soins à domicile afin que l’ainé puisse recevoir la visite de l’infirmière
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16
Q

Sommeil ACTIONS

A
  • Sommeil (s’assurer que la routine de soins est planifiée de manière à respecter le sommeil des ainés en perte d’autonomie)
    ○ Évaluation les signes d’endormissement tels que la bâillement et l’alourdissement des paupières pour coucher les ainés
    ○ Être flexible quant au moment de procéder aux soins d’hygiène le matin ou au changement de culotte durant la nuit (retarder ou devancer si la personne dort)

Interventions :
□ Offrir un masque pour couvrir les yeux et des bouchons auditifs
□ Masser le dos de la personne pendant 5 mins
□ Boire un liquide chaud
□ Faire écouter de la musique relaxante

17
Q

ACTIONS Hydratation

A
  • Hydratation (S’assurer que les ainés reçoivent un apport hydrique suffisant)
    ○ Évaluation quotidienne
          § Interventions :
              □ Encourager l'hydratation
              □ Demander de prendre une gorgée avant la prise de médication
              □ S'assurer d'avoir un pichet au chevet du patient
18
Q

ACTIONS Vision et audition

A
  • Évaluation vision et audition
    ○ Échelle Rosenbaum (permet dépistage rapide et efficace d’une perte acuité visuelle)
    ○ Évaluation fonctionnelle de la vision
    ○ Test du chuchotement
    ○ Porte attention à la peau du pavillon de l’oreille afin de s’assurer que l’appareil est bien ajusté et le l’irrite pas
    ○ Services d’un optométriste ou ophtalmologiste offert dans les milieux cliniques
          § Interventions : 
              □ Elle procure des verres correcteurs + entretien quotidien
              □ S'assure que l'ainé porte sa prothèse auditive + entretien Amplificateur de voix
19
Q

Plaies diabète POURQUOI

A

Diabète :
Complications indésirables

Dues à :
1- Vasculaire : circulation sanguine, donc perfusion des tissus, moins de nutriments qui vont se rendre dans les plaies explique les neuropathies
2- Indirectement : trop de sucre -> transformation en lipides : tissus bruns et blancs, stocke dans les graisses blanches (cétoquinines et inflammation, vont faire en sorte que les plaies guérissent encore moins)
3- Les bactéries aiment le sucre

20
Q

Échelle de Braden

A

Évaluation du risque de plaie pression
- Perception sensorielle
Capacité de répondre à l’inconfort
- Humidité
- Activité
- Mobilité
Capacité de changer et contrôler la position de son corps
- Nutrition
Profil d’alimentation
- Friction et cisaillement

Sur 18
15-18 Faible
13-14 modérée
10-12 élevée
0-9 Très élevée

21
Q

INTERVENTIONS MPOC

A
  • Enseignement de la technique de toux contrôlée pour produire une toux efficace
    (technique de dégagement des voies respiratoires)
    · Position assise, tête légèrement inclinée
    · Inspirer par la bouche 2-3 secondes
    · Expirer rapidement avec force comme pour faire de la buée dans le miroir (fait décoller les sécrétions)
    · Répéter l’expiration rapide et forte 1 ou 2 fois en évitant de tousser
    · Tousser lorsqu’on sent les sécrétions dans les voies respiratoires
    · Cracher les sécrétions dans un mouchoir et vérifier la couleur (brunes ou vertes = infection)
    · Prendre une pause de 5-10 mins et recommencer au besoin
    • Enseignement respiration lèvres pincées (exercice de respiration)
    • Enseignement de techniques de conservation de l’énergie
    • Utilisation adéquate des inhalateurs
    • Stratégie nutritionnelle pour perte de poids
    • Cessation tabagique
    • Traitement des exacerbations
    • Traitement bronchodilatateurs et cortico
    • Techniques de dégagement des voies respi
    • Exercices et rééducation respiratoires
    • Hydratation 3L par jour
    • Vaccination contre la grippe
    • Vaccination contre la pneumonie
    • Oxygénothérapie de longue durée
    • Plan d’exercices progressifs
      Suppléments nutritifs si IMC faible
22
Q

MPOC ÉVALUATIONS

A
  • Expiration prolongée
    - Respiration sifflante possible
    - Auscultation :
    □ diminution des bruits respiratoires dans tous les champs pulmonaires
    □ Ronchis peuvent être entendus aux bases
    □ Sibilances dues aux rétrécissement des bronches pouvant être dû à l’inflammation
    - Posture respiration appuyés (tripode) et pincement des lèvres naturel, servir des muscles accessoires respiratoires, présence d’œdème aux cheville (=atteinte au cœur droit)
    - Hypoxémie : PAO2 inférieure à 60 mm Hg ou SaO2 inférieure à 88%
    - Plus tard en cours de maladie Hypercapnie : PaCO2 supérieure à 45 mm hg
    - Teint rouge bleuâtre résulte d’une polyglobulie (en raison d’une production accrue de globules rouges car organisme tente de compenser l’hypoxémie chronique) et cyanose
23
Q

HTA ÉVALUATIONS

A
  • Antécédents familiaux dans le but de vérifier s’il y a présence de HTA ou coronaropathie dans sa famille
  • PA à plusieurs prises dans le but de voir si présence de pression systolique en haut de 140 mm Hg ou diastolique en haut de 90 mm Hg
  • Évaluer les facteurs prédisposants (âge : 45 hommes et 55 ans femme **à confirmer, sexe : plus présent chez les hommes récemment chez les femmes augmentation, origine ethnique) dans le but de savoir le degré de risque de prédisposition de la patiente a l’HTA.
  • Évaluer les habitudes de vie à risque dans l’HTA dans le but de cibler les éléments d’enseignement
  • Évaluation physique ophtalmologique dans le but de vérifier si présence de vaisseaux endommagés dans l’œil ou symptômes physique tels vision floue, hémorragie rétinienne ou perte de vision qui pourrait indiquer une atteinte aux autres vaisseaux sanguins du cœur, du cerveau et des reins.
  • PA car dépendamment de ses résultats, examen du fond de l’oeil (pour voir les vaisseaux sanguins), je questionne la personne pour déterminer sa prédisposition à l’HTA.
    Vérifier ATCD parce qu’il a des prédispositions génétiques à l’HTA.
24
Q

HTA INTERVENTIONS

A
  • Enseignement sur les bonnes habitudes de vie (consommation de sel, de gras saturés et trans, diminuer consommation d’alcool et drogues) afin de stabiliser ou prévenir les complications de l’HTA
  • Faire un suivi de la médication afin de s’assurer de la compliance au traitement pharmacologique et s’assurer que les effets thérapeutiques surpassent les effets négatifs
  • Faire la demande au médecin pour une requête pour les tests paracliniques (HDL, LDL, triglycérides, glycémie, cholestérol total, créatinine)
  • Renseignements liés aux médicaments afin de s’assurer que le patient connaît ses effets secondaires, ses posologies et ses modes d’action
  • Encourager le client à vérifier sa PA chez lui afin de contrer le syndrome du sarrau blanc
  • Diminuer le sel,
  • Rassurer
    Médication
25
Q

ACTIONS Stress

A
  • Collecte de données avec questions ouvertes et Thermomètre de détresse dans le but de comprendre l’importance de son stress
  • Le stresseur le plus important avec CINE
  • Évaluation cognitive primaire (défi) et secondaire (perception capable) pour stresseur
  • Évalue les stratégies d’adaptation
    Intervention: la faire ventilé, exprimer ce qu’elle ressent
26
Q

MPOC et Alzheimer

A

MPOC sont à risque de souffrir de maladies cardiovasculaires, de diabète, de troubles anxieux et de l’humeur (dépression) et de perturbations des fonctions cognitives. Avec la progression de la maladie, les capacités respiratoires ne sont pas les seules à se détériorer. En effet, les symptômes associés à la MPOC (atteintes cognitives, troubles de l’humeur, maladies cardiovasculaires) vont progresser simultanément.

La MPOC cause un déclin cognitif général, les fonctions les plus atteintes étant l’attention, la vitesse de traitement de l’information, l’apprentissage et la mémoire et les fonctions exécutives (capacités à s’organiser, inhiber un comportement ou faire preuve de flexibilité). D’autres fonctions cognitives sont moins sévèrement touchées, notamment les capacités visuo-spatiales, ainsi que le langage.

Les patients ayant des difficultés cognitives éprouvent parfois de la difficulté à bien suivre les recommandations médicales

27
Q

Évaluation cognitive POURQUOI

A

1) de préciser la nature et la sévérité des déficits cognitifs, (2) d’établir les forces et faiblesses de la personne sur le plan cognitif, (3) d’évaluer sommairement l’impact des troubles de l’humeur, (4) de transmettre des recommandations au patient, à son entourage et à l’équipe traitante, et (5) de suivre l’évolution du profil cognitif dans le temps.
Les atteintes cognitives dans la MPOC seraient en partie causées par la diminution de l’apport d’oxygène au cerveau qui endommage les neurones et la synthèse
AQNP.ca info@aqnp.ca MALADIE PULMONAIRE OBSTRUCTIVE CHRONIQUE
3

des neurotransmetteurs (fabrication des messagers chimiques du cerveau). Des études de neuroimagerie ont montré des lésions de la matière blanche cérébrale, ces lésions entraînant une réduction de la transmission des informations dans le cerveau.
Les patients ayant une MPOC sont également plus à risque d’avoir des atteintes cognitives car ils cumulent souvent d’autres conditions connues pour altérer les fonctions cognitives comme le tabagisme, le manque d’activité physique, la dépression, ou des facteurs de risque vasculaires tel que le diabète ou l’hypertension.

28
Q

SARM DESCRIPTION

A

En effet, l’installation de cathéters veineux ou de sondes urinaires ou bien les chirurgies sont des interventions favorisant l’entrée de la bactérie dans le sang et les plaies.

Le Staphylococcus aureus résistant à la méthicilline, aussi appelé SARM, est un staphylocoque ayant développé une résistance à plusieurs antibiotiques, dont la méthicilline

29
Q

SARM ÉVALUATIONS

A

Chez les personnes infectées, le SARM peut notamment causer une infection de la peau ou une infection de plaie ou, plus rarement, une pneumonie, une infection du sang ou une méningite.

En présence de tels symptômes, un prélèvement (par exemple dans une plaie ou une prise de sang) peuvent être effectués. Des analyses de laboratoire détermineront ensuite si la bactérie SARM est en cause.

30
Q

SARM INTERVENTIONS

A

Lors d’une consultation ou d’une admission à l’hôpital, dans une clinique médicale ou dans un centre d’hébergement, vous devez aviser le personnel soignant que vous êtes porteuse ou porteur du SARM.

En effet, l’hôpital qui admet une personne porteuse ou infectée par le SARM doit mettre en place différentes mesures :

Isoler la personne en l’installant dans une chambre individuelle ou dans une chambre partagée avec d’autres patients porteurs ou infectés par le SARM;
Effectuer plus fréquemment le nettoyage et la désinfection de la chambre et de la salle de bain de la personne porteuse ou infectée;
Exiger le port de gants et de blouses à manches longues pour le personnel et les visiteurs, selon la situation;
Placer une affiche à la porte de la chambre de la personne porteuse ou infectée et rappeler aux membres du personnel et aux visiteurs de se laver les mains et de respecter les mesures mises en place.

Ces mesures sont maintenues jusqu’à ce que les résultats des tests de laboratoire indiquent que le patient n’est plus porteur de la bactérie.

Au moment de quitter l’établissement de santé, la personne porteuse doit aviser son médecin ou le professionnel de la santé s’il y a à la maison une autre personne malade ou dont le système immunitaire est affaibli. Des mesures additionnelles pourraient être nécessaires à domicile pour protéger cette personne.

Dans les centres d’hébergement, les mesures sont adaptées selon les caractéristiques du milieu et la condition de la personne.

Personnes à risque
En milieu de soins, les personnes les plus touchées par les infections causées par le SARM sont :

les personnes atteintes d’une maladie chronique, entre autres le diabète ou le cancer;
les personnes ayant subi des chirurgies ou porteuses de cathéters intra veineux, par exemple pour une dialyse;
les personnes dont le système immunitaire est affaibli.

31
Q

C. DIFFICILE

A

une bactérie qui cause la diarrhée et d’autres maladies intestinales graves. La bactérie C. difficile est présente dans les matières fécales. Une personne peut devenir infectée si elle touche des objets ou des surfaces contaminés par des matières fécales et se touche ensuite la bouche ou le nez. Les travailleurs de la santé peuvent transmettre la bactérie à d’autres patients ou contaminer des surfaces avec leurs mains.

La prise d’antibiotiques augmente les risques de souffrir d’une diarrhée associée à la bactérie C. difficile, car ceux-ci modifient les niveaux normaux de bonnes bactéries dans les intestins et le colon. Lorsqu’il y a moins de bonnes bactéries, C. difficile peut se multiplier et produire des toxines à l’origine d’une infection.

Les symptômes de C. difficile comprennent :

diarrhée aqueuse (au moins trois selles par jours pendant au moins deux jours);
fièvre;
perte d’appétit;
nausée; et
douleur et sensibilité abdominales.

Comme c’est le cas pour toute maladie infectieuse, le lavage fréquent des mains à l’eau chaude savonneuse pendant au moins 20 secondes est l’un des meilleurs moyens de prévenir l’infection. Suivez les conseils suivants pour prévenir la propagation de la bactérie.

Si vous travaillez dans un hôpital ou un établissement de soins de longue durée, ou si vous rendez visite à quelqu’un, lavez-vous souvent les mains, surtout après être allé aux toilettes. On trouve maintenant du désinfectant pour les mains à base d’alcool dans la plupart des entrées des établissements de soins de santé. N’hésitez pas à vous en servir.