Final Flashcards
Épistémologie
connaissances: origine et justification
Empirisme (sens, expérience) vs rationalisme (cerveau donne sens)
Théoriques (convention) et expérientielles
Ontologie
être
Éthique
moral
esthétique
beau
métaphysique
réalités immatérielles
téléologie
fins ultimes de l’Histoire (sens, but ou chaos)
phylogénétique
développement de l’espèce
Ontogénétique
développement de l’individu
Eudémonisme
telos = bonheur
Hédoniste: bonheur est la maximisation des plaisirs
Non-hédoniste: bonheur ne se résume pas au plaisir
Humanisme
Importance du savoir et de la culture générale (repères, pouvoir)
Revalorisation des savoirs antiques pour renaître et renouveler
Intérêt pour l’être humain pour lui-même
Stoïcisme
bien est la vertu: comprendre sa place au sein de la nature, la dichotomie du contrôle et cultiver une indifférence face à ce qui ne dépend pas de sa volonté (apathie)
épicurisme
bien est le plaisir (distinguer les bons des mauvais, les non nécessaires des nécessaires → bien-être du corps, bonheur, vie) (phronesis: prudence, classification des désirs)
scepticisme
bien est l’humilité (éviter le dogmatisme, indécidable) (épochè: suspension du jugement)
Pyrrhonisme: courant sceptique qui se distingue du néo-académisme
Fidéisme
raison impuissante en métaphysique
Rationalisme anthropologique
l’être humain se différencie par sa raison (anthropocentrisme)
Rationalisme épistémologique
raison est le mode de connaissance le plus fiable (par rapport à l’imagination, les sens et l’expérience)
Théisme
Dieu doit exister (beauté et ordre naturels, textes sacrés, causalité, ontologie, cosmologie: cause première)
Athéisme
Dieu ne peut pas exister (monde imparfait: indigence, non nécessaire et hypothétique: superfluité heuristique, invention consolatrice: fiction idéologique)
Agnosticisme
on ne peut pas trancher (on ne peut pas tout savoir)
Perspectivisme
la vérité objective n’existe pas
Optimisme anthropologique
la nature fait bien les choses
Dualisme
âme et corps sont des entités différentes (Descartes)
Monisme
âme et corps ne font qu’un (Montaigne)
scolastique
méthode d’enseignement et d’apprentissage qui utilise Aristote pour légitimer les dogmes de l’Église chrétienne et néglige les autres philosophes antiques
Lumières
phénomène européen du 18e siècle, projet fondé sur un optimisme anthropologique (Rousseau) et historique (pas Rousseau) qui combat l’obscurantisme et la superstition au nom du progrès
- L’être humain est essentiellement autonome et doit sortir de l’état de tutelle (déresponsabilisation, paresse) et doit avoir le courage de se servir de son entendement (pas modestie de Montaigne)
- La nature humaine ne doit pas être corrigée, mais cultivée et accompagnée, car elle est bonne.
- Le progrès de l’humanité passe par les développements économique et technique et la diffusion de tous les savoirs (égalité)
Ataraxie
absence de trouble, quiétude, tranquillité de l’âme
Situations limites
rappel qu’on est soumis au hasard, faire face à notre vulnérabilité et notre finitude
Transcendance
capacité à se dépasser pour devenir ce qu’on n’est pas
Philosophe
Vérité à communiquer
Construction d’un système philosophique
Ethos philosophique (Montaigne)
Ethos philosophique
Humilité intellectuelle: limites de l’intelligence, remise en question, autres points de vue, fidéisme, pas d’anthropocentrisme, sagesse vs érudition:
- La pensée inhibe la spontanéité et la simplicité (corps)
- Privilégie la théorie par rapport à la pratique
- Pédantisme
Art de vivre: réponse aux questions existentielles, médecine de l’âme
L’ordinaire devient extraordinaire: banalité devient philosophique selon le regard, intérêt pour le particulier peut mener à l’universel.
Intellection
accès à des idées et concepts indépendamment de l’expérience sensible
Imagination
représentation d’images à partir de l’expérience sensible
Solipsisme
état dans lequel se retrouve une conscience qui ne connaît pas le monde extérieur
Autonomie
loi à soi (vs hétéronomie)
Sympathie
avec/ensemble + pathos = ressentir le pathos d’autrui avec autrui
Authenticité
conformisme, ondoyance, principes et valeurs, regard des autres, société, vulnérabilité, transparence
Romantique, existentialiste, communautariste et psychanalytique
Authenticité romantique (Rousseau)
être fidèle à soi, individualité propre contre le mensonge social qui corrompt. Moi naturel pré-social (être soi sans partage). Ne pas dépendre de l’approbation d’autrui (comparaison souffrante), ne pas sacrifier sa sincérité au nom de conventions sociales (déshumanisation des rapports, trahison), ne pas se mentir à soi-même
Authenticité existentialiste
critique du romantisme: le moi naturel est une illusion. Il n’existe aucune essence: nous sommes projetés dans le monde sans nature. Étapes de l’authenticité:
- Accepter l’absence de sens et le caractère contingent de son existence
- Faire le choix de son être (autodétermination identitaire)
- Ne jamais se référer à une nature ou une essence à priori: mensonge, mauvaise foi (ressentiment nietzschéen), quelques déterminants accessoires qui permettent la liberté au sein de contraintes
Authenticité communautariste
philosophie politique, communautés d’appartenance qui guident nos choix, tenir compte de ses liens avec sa communauté et ne pas les trahir.
Authenticité psychanalytique
vrai soi (authentique, avant socialisation, égo pur, omnipotence animale, besoins premiers) et faux soi (inauthentique, individuation, adulte fonctionnel), il faut sacrifier une part de soi, mais pas trop rapidement. Un développement trop précoce du faux soi nous empêche de connaître nos véritables besoins. La psychanalyse permet le retour de la spontanéité du vrai soi. Il faut trouver un équilibre entre les deux
Contingent
non-nécessaire
Femme (idéalisme)
féminité est une essence et les femmes incarnent cette idée éternelle et fixe (mythe de l’éternel féminin)
- Autoréalisant: idée inculquée et intériorisée (mauvaise foi)
- Glorification de la féminité mise au service de la domination, oppression sur un piédestal et dans un rôle prescrit
Femme (physiologique)
attributs physiologiques qui produit des différences psychologiques (parallélisme psychophysiologique), naturalisation de l’Histoire (mauvaise foi)
Femme (nominaliste)
effet de langage ou de discours, qui n’existe pas, négation du vécu genré et des perspectives empiristes