Final Flashcards
Origines des croisades
Hausse démographique
Logique d’expansion et d’exportation de la violence.
Différends entre les deux églises chrétiennes
Donc, trois causes à la première croisade
Pèlerinage
Expansion: but ultime
Appel à l’aide
Ce n’est pas une guerre de religion, mais plutôt une guerre d’expansion.
Origines des croisades: hausse démographique
(beaucoup d’enfants): partage des terres compliqué
Recensements: permettent de détecter une hausse démographique de 0.5% à o.6% par an.
Europe passerait de 30 millions (1000) à 100 millions (1348)
Angleterre: Domesday book 1086 et Poll tax en 1377. De 2.2 à 5.5 millions.
Difficulté à partager en héritage le sol européen en raison du système féodal (quand plusieurs fils: l’un hérite du territoire, un autre est donné à l’Église, que faire des autres?)
Les croisades permettent donc l’expansion du territoire (conquête de terres): la quête de terres rend violent
Origines des croisades: Logique d’expansion et d’exportation de la violence.
En 1095, l’empereur de Constantinople (Alexis Comnène) envoie un appel à l’aide au pape Urbain II.
Les Turcs menacent l’empire romain d’Occident.
Le pape y voit une occasion de chercher des terres au Proche-Orient.
Exportation de la violence de l’Europe au Proche-Orient.
Mettre fin aux conflits fratricides
Faire plutôt des batailles avec les autres
1054: querelle entre le pape à Rome et Constantinople
Origines des croisades: Différends entre les deux églises chrétiennes et pèlerinage
Ces débats sur des petits détails cachent un différend au niveau du pouvoir: qui est le véritable chef de l’église?
Mène à un schisme: catholiques d’un côté et orthodoxes de l’autre
La lettre est donc une occasion de réconciliation.
Comme les Européens sont violents (surtout en raison des successions), l’Église recherche des moyens d’expier les crimes commis
Les croisades deviennent un pèlerinage, une mission religieuse pour se repentir: pèlerinage pénitentiel
Origines des croisades: appel à l’aide
Les turcs, convertis par les arabes, les refoulent et battent les byzantins. Ils prennent par la suite la terre sainte. C’est à ce moment qu’Alexis panique.
Les croisades ne sont pas une guerre entre deux civilisations (chrétiens d’Occident et les musulmans). Ce sont des guerres entre les Occidentaux et les Turcs.
Chacun voit l’autre comme un infidèle.
Villes et commerce du Moyen-Âge
Le commerce est devenu capital, donc les villes aussi:
Héritage des croisades, goût du commerce et des déplacements
Contraste avec la féodalité, qui est devenue étouffante.
Du onzième au treizième siècle, on assiste à une renaissance des villes et du commerce.
Les Italiens deviennent des précurseurs au niveau commercial et économique: prise de risques (négociations avec de nombreux peuples, dont les musulmans)
Ils ont le monopole du commerce, notamment le commerce de produits de luxe.
Ils relancent le commerce entre l’Orient et l’Occident: ils s’établissent en Orient et importent de nombreux produits qu’ils importent en Europe. Attrait de l’Orient lié aux croisades
Comme l’importation se fait dans des bateaux (qui peuvent couler), les Italiens créent des assurances, des compagnies à actions (surtout dans les villes), des banques et des lettres de change.
Les villes veulent imiter les Italiens. Début de la mondialisation.
Les villes qui sont coincées dans les grandes seigneuries étouffent: interdiction de quitter la seigneurie.
Les villes exigent des modifications au système féodal.
Beaucoup acceptent et les libèrent en échange d’une ristourne sur le commerce.
Dans celles qui refusent, des révolutions ont lieu: levée d’une armée citadine qui attaque le seigneur.
Les villes se libèrent et deviennent des communes (10 000 à 100 000 habitants).
Création de constitutions (chartes, franchises) par les villes médiévales, qui veulent garder leur liberté face à la seigneurie. Les règles de la féodalité ne s’appliquent plus dans les villes, même si au niveau territorial les villes restent dans les seigneuries.
Construction de fortifications, d’hôtels de ville et de beffrois (parfois dans les cathédrales) dans les villes pour effrayer les seigneurs.
Création de conseils municipaux: coalitions de représentants élus, dont un maire (souvent des commerçants) dans les villes.
Levées de taxe auprès des habitants: on veut avoir son mot à dire (no taxation without representation) (1380)
La taxation devint un enjeu de lutte et de participation politique
Aucun partage de territoire: solution au problème de surplus de population.
Révoltes et alliances entre marchands et artisans qui accueillent des serfs contre les interdictions féodales. Quand un serf veut quitter la seigneurie:
Elle accepte: obtient une ristourne
Elle refuse: révolte et attaques.
Le commerce a besoin d’un minimum d’entraves: plus question de demeurer.
Le commerce a permis une levée des frontières et une circulation des idées: ouverture.
Les croisades font comprendre à la population qu’il est possible de parler à d’autres peuples et de commercer avec eux.
La ville est une bulle de liberté démocratique, d’études, de contestation et d’ouverture.
Pour commercer, il faut savoir lire et compter: mise en place des universités (lieu de contestation).
Étude de la bible: les villes, et particulièrement les universités, deviennent un lieu de contestations envers l’Église, car les étudiants se rendent compte qu’il existe des différences entre ce que la Bible dit et ce que l’Église fait.
Villes et commerce du Moyen-Âge: héritage des croisades et mondialisation
Le commerce est devenu capital, donc les villes aussi:
Héritage des croisades, goût du commerce et des déplacements
Contraste avec la féodalité, qui est devenue étouffante.
Du onzième au treizième siècle, on assiste à une renaissance des villes et du commerce.
Les Italiens deviennent des précurseurs au niveau commercial et économique: prise de risques (négociations avec de nombreux peuples, dont les musulmans)
Ils ont le monopole du commerce, notamment le commerce de produits de luxe.
Ils relancent le commerce entre l’Orient et l’Occident: ils s’établissent en Orient et importent de nombreux produits qu’ils importent en Europe. Attrait de l’Orient lié aux croisades
