fin de session Flashcards

1
Q
  1. Quelle est l’utilité de l’entrevue dans le cadre d’une recherche ?
A

L’entrevue sert à obtenir des informations qualitatives, l’étudiant chercheur pose les questions et la personne développe un argumentaire, ce n’est pas une conversation, c’est un échange structuré et préparé avec des questions qui interpelle le participant.

On tente de comprendre le sens d’un phénomène à l’étude tel que perçu par les participants d’une recherche (Savoie-Zajc, 2009)

« L’entretien d’enquête n’est pas une situation de bavardage à bâtons rompus entre amis ni une simple discussion de palier avec ses voisins. Ce n’est pas non plus un échange d’arguments pour convaincre ou pour controverser, ni un interrogatoire policier ou une confession. » (Berthier, 2010 : 69).

Co-construction de sens entre le chercheur et les participants

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2
Q
  1. Quels sont les avantages et les inconvénients de l’entrevue semi-dirigée ?
A

Avantages :
• Flexibilité : possibilité pour le chercheur d’adapter le schéma d’entrevue
• Accès direct à l’expérience de l’individu
• Données riches en détail et en description
Inconvénients :
• Peut être perçue comme artificielle
• Crédibilité des informations
• Fiabilité peut être remise en question
• Exige beaucoup de temps

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3
Q
  1. Qu’est-ce qu’un guide d’entretien et quelle est son utilité ?
A

Généralement établit après quelque entretiens exploratoires, le guide se présente sous forme de « pense-bête » répertoriant les thèmes qui doivent être abordés lors de l’entretien semi-directif. Il peut revêtir une forme plus ou moins détaillée de la liste de trois ou quatre grands thèmes jusqu’à une série d’information spécifiées sur deux ou trois pages.
Le guide peut bouger au cours de l’entrevue, Une étape cruciale et fondamentale dans le processus de collecte de données
Un cheminement évolutif et séquentielle, Aide-mémoire, canevas de question, nécessaire d’en faire un, on fait un prétest sur le guide d’entretien.

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4
Q
  1. Comment doit-on conduire une entrevue semi-dirigée?
A

Considération matérielle : enregistrer l’entretien
Prise de contact : assez longue, la personne peut vouloir savoir la démarche éthique… confidentialité au cœur de la démarche.
10 éléments à considérer :
• Entrée en matière : niveau de préparation élevé, convaincre la personne de participer
• Confiance du participant
• Confidentialité, au cœur de l’entrevue
• Buts/objectifs généraux de l’entrevue
• Écoute
• Respect des propos, du point de vue, de l’opinion
• Langage verbal
• Langage non-verbal
• Tenue vestimentaire : relation face à face où on se dévoile, doit respecter le protocole, minimiser la distance sociale entre les individus
• Durée de l’entrevue : entre 30 et 90 minutes. 30 minutes : entretient dirigé/questionnaire, 90 minutes : récit de vie

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5
Q
  1. Quelles sont les principales formes d’interventions et de relances à utiliser lorsque l’on mène une entrevue semi-dirigée ?
A
  • Reformulation-clarification ou résumé du contenu : redire en d’autres termes (en plus explicite ou en résumé) ce qui vient d’être exprimé, sans changer l’esprit, pour bien montrer que les propos ont été assimilés. Ce type de relance intervient après un long développement. L’enquêteur peur proposer des déductions logiques sur le contenu, compléter une idée ou même faire des anticipations incertaines « peut-on aller jusqu’à dire… ». Bien faire la reformulation est très utile, mal faite, elle peut être gênante car le sujet la ressent comme extérieure à lui et risque de se sentir incompris.
  • Échos ou miroir : cela consiste à répéter un mot, un groupe de mots ou une phrase. Ce type d’intervention écholalique peut être stimulante à petite dose car elle encourage à développer et marque la sympathie. Mais utilisée systématiquement, elle peut bloquer par son aspect artificiel.
  • Interprétation : c’est reformuler en allant au-delà de la pensée du sujet, en lui posant des pistes de lecture auxquelles il n’avait pas penser « c’est donc que… ». Si la personne valide l’interprétation elle la rend à son compte, cela peut être positif, mais si cette idée est étrangère, le sujet risque d’être gêné et de se désimpliquer.
  • Reflet : c’est expliquer une attitude, des émotions, des sentiments non-dits (perçu à travers les intonations, silences, mimiques) : « craignez-vous que… » , « vous semblez très insatisfait… » ou « vous pensez que… », « vous avez l’impression que… » Ce type d’intervention est parfais nécessaire pour lever des blocages et favoriser l’autoexploration. Mais le reflet peut aussi être perçu par le sujet comme une remise en cause de ses propos. L’effet dépend de la compétence de l’enquêteur.
  • Recentrage : c’est reprendre la question de départ ou relancer sur le dernier développement intéressant pour limiter les digressions.
  • Demandes neutres d’informations complémentaires : ce sont des invitations à donner des précisions pour décrire une situation ou faire spécifier les cadres de références : « voulez-vous m’expliquer davantage? », « pouvez-vous donner un exemple? » l’enquêteur peut revenir sur des aspects du thème traités de manière trop rapide ou superficielle.
  • Demandes d’éclaircissement : la tactique de l’incompréhension volontaire peut être payante : « je ne vois pas bien ce que vous voulez dire », « je ne comprends pas bien », « ce n’est pas clair pour moi, pouvez-vous m’éclairer? »
  • Marques d’écoutes : ce sont des expressions brèves qui manifestent la compréhension et l’intérêt, et donc invitent à poursuivre le discours : « je vois », « je comprends », « oui », hum ». Attitudes, mimiques (hochement de tête), regards sont autant d’encouragement sans verbalisation.
  • Silences : souvent craint par les enquêteurs débutants, ils ne sont pas toujours gênants. Certains silences ont un effet bénéfique : temps d’auto exploration pour enrichir ou formuler ses idées, retour sur soi, sur ses émotions. L’enquêteur supporte et respecte les silences « pleins ». En cas de silence prolongé, il s’efforce de ménager des transitions pour réintroduire un thème. « Vous m’avez dit tout à l’heure… j’aimerais qu’on approfondisse…
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6
Q
  1. Quelles sont les aptitudes personnelles et autre savoir-faire que doit posséder l’étudiant-chercheur lorsqu’il mène une entrevue semi-dirigée ?
A

Savoir-faire : anticiper les blocages, demande à travailler la mémoire du participant, peur de ne pas être compris par l’intervieweur. L’étudiant doit être capable de dénouer cette situation, être capable de dire qu’il n’y a pas de mauvaises réponses, créer un climat de confiance.
Savoir-être : écoute ouverte
Aptitude personnelle : écoute, empathie, objectivité. On n’est pas là pour poser un jugement, travailler sur le non-verbal, reconnaitre que les personnes vivent différentes choses que ce n’est pas tout le monde qui vit.
Aptitudes techniques : important/essentiel d’enregistrer l’entrevue, il faut avoir le consentement, être capable d’utiliser l’appareil, prise de note pour noter le non-verbal (hésitations)
Aptitudes environnementales : le lieu où se déroule l’entrevue, éviter un environnement bruyant, essayer d’avoir un lieu fermé, silencieux, sans risque de perdre la concentration du répondant.

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7
Q
  1. Qu’est-ce qu’une approche biographique ?
A

Globalement, un processus identique à celui de l’entrevue semi-dirigée mais des temps d’administration beaucoup plus longs
Une grande liberté offerte à l’interviewé
Il décide véritablement de ce qu’il va évoquer et ce qui a pour lui le plus de sens par rapport à la problématique abordée
Ainsi l’interviewer devient davantage un modérateur
Récit de vie
Une technique exigeante (préparation et conduite) qui demande une certaine expérience de la part de l’interviewer
Approche biographique basée sur des récits oraux ou écrits
Quelques recommandations pour codifier et analyser les données issues de l’approche biographique (Gauthier, 2009)
Bien distinguer l’axe diachronique de celui synchronique
L’analyse comparative de divers récits est souvent préconisée

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8
Q
  1. Quels sont les éléments clés à considérer lorsque l’on utilise l’approche biographique ?
A
  • L’interviewé
  • Objectifs de l’entrevue
  • Type de biographie évoquée
  • Évolution du parcours évoqué
  • Ciblage des temps forts
  • Explications et précisions
  • Vécu vs perçu
  • Pour les 4 derniers : ce qu’on cherche à savoir lors d’un récit de vie : les moments charnières de sa vie, utiliser des techniques de relance pour avoir les informations.
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9
Q
  1. Qu’est-ce qu’un groupe de discussion ?
A

La technique de l’entretien non-directif s’applique aussi à un groupe de personnes réunies pour participer à un entretien collectif sur un sujet précis. La conduite en est plus délicate que dans l’entretien individuel : en plus de l’attitude non-directive et des thèmes du guide, l’animateur a le souci d’assurer la prise de parole et l’intervention de chaque participant. Il lui faudra en outre tenir le rôle de régulateur de la dynamique du groupe (Berthier, 2010 : 80)

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10
Q
  1. Il est souvent fait mention que la méthode du groupe de discussion permet « d’accoucher les esprits ». Pourquoi ?
A
  • Sens
  • Sentiment
  • Expérience
  • Sérieux et discipline
  • Mémoire et souci du détail
  • Ouverture et curiosité
  • Familier vs étranger
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11
Q
  1. Quel est l’intérêt d’utiliser un groupe de discussion dans le cadre d’une recherche ?
A

Démarche explicative
Démarche compréhensive
Démarche inductive
Perspective constructiviste

Créer des échange entre les participants pour obtenir pour obtenir des perceptions et des expressions , faire ressortir les expressions du phénomène étudié.
Comportements de pratiques, personnels
Cerner les contraintes
Sur le vif : réactions plus spontannées possibles, quand la question est posée on regarde la réaction de la personne à qui la question est posée et celle des autres.
Authenticité : chercher le discours/le point de vue
Interactions/échanges
Flexibilité/rapidité : obtenir beaucoups d’informations.
Cerner le vécu/l’expérience, le contexte social, les enjeux d’action

Comportements/Attitudes
Motivations/Contraintes
Sur le vif
Authenticité
Interactions/Échanges
Flexibilité/Rapidité
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12
Q
  1. Comment doit-on animer un groupe de discussion ?
A

• Principes de base :
o Écoute : l’animateur doit avoir une attitude d’écoute, pose les questions, donne le droit de parole, à le rôle d’écouter
o Objectivité : pourquoi la personne tient ce discours
o Patience : garder une attitude objective
• Paramètres fondamentaux :
o Avoir le consentement
o Objectifs : pourquoi les gens sont là
o Participants : présentation des participants
o Enregistrement : tout le monde doit être d’accord
o Thèmes : organisation des échanges, comment les échanges vont être structurés, guide de discussion, présentation des thèmes
• Modes d’interventions :
o Interventions ponctuelles/épisodiques, demander des précisions ciblées
o Interrogation/réitération : non-verbal à cibler/observer, souvent des participants qui n’ont pas à répondre à la question
• Le lieu est important : calme, minimise les distractions
• Rappeler les règles de pase : ne pas couper la parole, fermer les cellulaires, prévoir eau/café
4 volets :
• Ouverture : ouvert aux propos des gens
• Participation : présente par tous les individus, tout le monde doit donner sa position sur tous les thèmes
• Effort de groupe : tout le monde participe
• Focalisation : niveau de concentration sur les objectifs et les thèmes
• Synthèse

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13
Q
  1. Quel est le ratio ou le nombre idéal de participants à un groupe de discussion, et ce pour quelles raisons ?
A

6 à 12 personnes, parce que s’il y a moins que 6 personnes c’est plus nécessaire d’avoir un groupe, ça va être moins dynamique, vaut mieux faire des entrevues. Et plus que 12 ça devient catastrophique, cacophonique.

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14
Q
  1. Quelles sont les qualités interpersonnelles que doit posséder l’animateur d’un groupe de discussion ?
A

Écoute, simplicité, flexibilité, attitude positive (demeurer à l’écoute, être emphatique), gestion de temps efficace

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15
Q
  1. Qu’est-ce que l’observation ?
A

: On estime que cest un concept qui est tres large; ca inclut des facons d’observer et différents type de terrains tout fois lorsquon tante de comprendre il faut savoir que cest une méthode qui est centrés sur le terrain de recherche; il faut se rendre sur le terrain. Il Faut donc comprendre ce quest le terrains particuliarit. Physique et social (comprendre a quoi il ressemble)
Chercher a obsever ce qui se déroule obj; voir ce qui se déroule en temps habituel
L’observateur (nous0 est le temoins objectif de ces comportements, phénomèmes ou situation qui se déroule sur le terrain. ON observe mais on influence pas donc on n’interragit pas avec lenviro
Pour etre le temoin il faut avoir construit une grille d’observation (outils) afind e bien compiller les éléments observés

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16
Q

. Quelles sont les différences entre l’observation participante et l’observation non-participante ?

A

Participante : l’observateur cherche à s’intégrer dans le groupe étudié, la distance sociale n’existe pas ou est différente que dans les groupes de discussion / sondage par questionnaires. Au début, les observations ne seront pas objectives, mais à un moment, l’observateur est oublié et les observations peuvent être objectives. Il faut adopter les codes/les rites du groupe.

Non-pratiquante : observer le groupe avec une distance physique ou sociale, n’intègre pas le groupe. Peut être incognito ou à découvert.

17
Q

. Comment doit-on se préparer avant d’aller sur le terrain pour effectuer de l’observation ?

A

Processus d’observation

Choix du sujet:lié à l’intérêt de l’étudiant, à la problématique et aux éléments conceptuels

Rôle de l’observateur: : lien entre la problématique, les éléments conceptuels et le terrain qui est observé. Espace physique et social où il évolue, connaître la chose, connaître et maîtriser le mode d’observation, doit savoir à quel moment il doit aller sur le terrain

Connaissance du terrain:• Espace : délimitation de la zone observée (observer juste la patinoire)
• Aménagement : physique des lieux, repérage du terrain avant la période d’observation.

Éléments logistiques: en lien avec l’outil de collecte, savoir comment ça marche ex : caméra vidéo, grille d’observation

Quelques limites:caractère subjectif de l’observateur et de la personne observée (changement de comportement)

18
Q
  1. Quel est le rôle de l’observateur ?
A

Son rôle doit être clairement défini avant de se rendre sur le terrain, comment il doit se comporter sur le terrain/ doit faire un lien entre la problématique de l’étude les éléments conceptuels et le terrain. Il doit savoir combien de temps dure son observation

19
Q
  1. Que sont les méthodes mobiles ?
A

• Développement d’un nouveau paradigme de la mobilité (Sheller et Urry, 2006).
• Les méthodes de recherche mobiles qui sont “ancrées” dans la vie quotidienne permettent de saisir:
- Les expériences du quotidien
- Les expériences “incarnées” (embodied), les expériences multisensorielles,
- La relation sujet-lieu
- “no place without self and no self without place.’ (Casey 2001, p684)
- « le sujet et le lieu fonctionnent comme deux primitives de l’expérience humaine » (Berdoulay et Entrikin, 1998)
- Le mouvement facilite le partage de récits plus intimes (Ross)
Moyen de déplacement, faire la même activité que la personne qu’on étudie.

20
Q
  1. Comment la marche peut être analysée par le biais de méthodes mobiles ?
A

Avec une caméra mise sur le corps de la personne
• Adaptation de la méthode des itinéraires pour analyser l’expérience de la marche en ville.
• L’approche retenue est fondée :
1- sur des éléments de la méthode des itinéraires :
rôle central du participant comme guide;
l’expérience et l’histoire de vie;
l’utilisation de la photographie

2- sur des éléments du Go Along et du Guided Walk :
l’importance accordée :
- à la relation que le participant développe avec son environnement, son quartier;
- à ses perceptions, à la mémoire, mais également au futur;
- le fait de marcher avec le participant dans son espace du quotidien : idée de coprésence
Recueil en temps réel de l’expérience du parcours (photographies, vidéo, carte)
Valider le récit du parcours et les illustrations, retour sur l’expérience- approche réflexive
Analyse de chaque itinéraires

21
Q
  1. Comment la pratique du vélo peut être analysée par le biais de méthodes mobiles ?
A

utilisation caméra Go Pro…
cycliste seul
retour sur l’expérience très important – réflexivité
• Une variante du dispositif : rendre compte de l’expérience du cycliste
Pour approfondir l’expérience, nous reprenons l’idée d’énoncer le parcours en temps réel comme vu précédemment, en utilisant le support vidéo afin d’identifier ce qui stimule ou limite le parcours. Par contre, le ch ercheur n’étant plus présent au côté du participant lors du parcours, le récit s’en trouve altéré par l’absence de conversation avec le chercheur. Le participant se retrouve ainsi seul (photographie 3) durant le parcours qu’il doit expliquer, tout en faisant part de ses impressions. L’absence d’interlocuteur a fait en sorte que certains cyclistes n’ont pas été capables de parler durant leur déplacement, d’où l’importance du retour d’expérience qui sera présenté par la suite
• Concernant le dispositif, nous nous sommes inspirés d’un procédé utilisé lors d’une étude sur le vélo à Paris (Carré et al. , 2000) en se limitant à une seule caméra (Go Pro) munie d’un micro (fixée sur le casque du vélo afin de suivre le mouvement de tête du participant ), ce qui permettra de filmer le parcours et enregistrer les impressions du cycliste sans que ce dernier soit perturbé par le dispositif. Il nous semble important de permettre au cycliste d’utiliser son vélo, auquel il est habitué pour limiter les risques de distraction inhérent à l’utilisation d’un nouveau vélo et assurer un certain confort (selle adaptée, guidon ajusté, etc. à la morphologie et à la pratique du cycliste).
• Le retour d’expérience à partir d’une lecture de la vidéo
• Lors d’un entretien semi-dirigé, chercheur et participant regardent ensemble la vidéo pour identifier les comportements du cycliste et ses interactions avec les autres usagers (permettant, par exemple, de repérer des zones de conflits). Cet enregistrement permet, d’une part, de faire réagir chaque participant sur son parcours pour étoffer les informations recueillies lors du déplacement et, d’autre part, à partir d’une approche réflexive , ouvrir la discussion sur l’analyse des comportements, du cycliste et des autres usagers.

22
Q
  1. Quelles sont les principales étapes de l’analyse quantitative de données ?
A
A)	Plan 
•	Guide de codage (Exercice 1)
•	Base de données (Exercice 2)
B)	Préparation des données 
•	Saisie des données (Exercice 3) 
•	Nettoyage des données (Exercice 4) 
C)	Tri à plat 
•	Inverser des données (Exercice 5)
•	Création de scores globaux (Exercice 6)
D)	 Analyses des données
•	Processus de décision (Cours 10
23
Q
  1. Quelles sont les principaux types de mesures de tendance centrale et de dispersion ?
A

Mesures de tendance centrale
• Moyenne (somme / nb de données)
• Médiane (la donnée au milieu de la distribution)
• Mode (donnée revenant le plus souvent)
• Mesure de dispersion (indice d’étalement des données)
• Étendue (donnée maximale – donnée minimale)
• Écart type (écarts à la moyenne)

24
Q
  1. Qu’est-ce que l’analyse thématique de données ?
A

C’est un travail d’analyse qui vise à faire intervenir différents procédés de réductions de données qualitatives.
L’étudiant-chercheur va faire appel à des « thèmes » pour résumer et traiter ses données.
On vise à répondre à cette question globale : Qu’y a-t-il de fondamental dans ces propos, dans ce texte, et ainsi de quoi y traite-on ?
L’analyse thématique a deux fonctions principales : 1) Repérer les thèmes les plus pertinents; 2) Tracer des parallèles ou distinguer des divergences entre plusieurs thèmes
Cette analyse thématique est bien entendu intimement liée à votre problématique, votre cadre conceptuel, votre modèle conceptuel ainsi que vos stratégies méthodologiques

25
Q
  1. Dans une perspective qualitative, qu’entend-t-on par un « thème » ?
A

Terme très changeant d’une recherche à l’autre.
« Un thème est un ensemble de mots permettant de cerner ce qui est abordé dans l’extrait du corpus correspondant, tout en fournissant des indications sur la teneur des propos. » (Paillé et Mucchielli, 2016 : 246)

26
Q

. Dans le cadre de l’analyse de données qualitatives, pourquoi dit-on qu’il faut « lire, relire et lire encore ses données » ?

A

Pour s’approprier ce que les gens ont dit, être capable de dire pourquoi une personne dit telle chose…
… Et ce pour procéder à des fusions, des subdivisions, des regroupements et des hiérarchisations de thèmes
Toujours procéder avec des choix de thèmes à faibles inférences pour énoncer progressivement des thèmes à un haut niveau d’inférence (Besoins en loisir des jeunes – Besoins en matière de loisir culturel des adolescentes participantes à des activités parascolaires âgées de 12 à 15 ans)
Mais pour ce faire plusieurs outils et autres techniques sont à utiliser et à maîtriser

27
Q
  1. Nommez et définissez deux outils utilisés dans l’analyse thématique ?
A

Relevés de thèmes :
• C’est nous qui le construit
• Il y a plusieurs façons de fonctionner
• Plus il est poussé, plus il est facile de s’y repérer
• Outil de travail qui évolue, on peut décider de changer de relevé de thème
Relevé de thème linéaire :
Indiquer différents et pour chaque thème dire les éléments précis.

Relevé de thème ventilé :
Thèmes classés par répondants, juste les répondants qui traitent de ce thème.

Relevé de thème ventilé par colonnes avec extraits de verbatims :
On a tout ce dont on a besoin
Relevé de thème transversal :

Arbre thématique :
Tableau à intégrer au travail, aboutissement de l’analyse de données qualitative

*VOIR LES NOTES DE COURS

28
Q
  1. Quelles sont les différences entre les termes de mobilisation des connaissances, de transfert des connaissances et de diffusion des connaissances ?
A
Connaissances : 
Les connaissances viennent des recherches du cadre universitaire, lié aux différentes pratiques, connaissances qui viennes de la culture. 
Accroître le bien-être des individus et des collectivités
Influencer les politiques sociales
Développer des outils opérationnels
Changer des pratiques
Obtenir des financements complémentaires
Développer de nouvelles recherches
Améliorer certaines performances
Rationnaliser les coûts, etc.

Diffusion des connaissances : faire circuler l’information dans des milieux

Transfer des connaissances : aller faire des conférences, des discussions, contact direct avec le milieu, lien bidirectionnel

Mobilisation des connaissances : Terme très précis, le plus précis, forme de produites; formelles, développées, cadre d’étude spécifique.

29
Q
  1. Qu’est-ce qu’un sommaire exécutif et comment doit-on le structurer ?
A

Un document devenu clé dans le domaine de la recherche appliquée ou commanditée
L’idée centrale est de présenter en 10 à 20 pages maximum les faits saillants de votre recherche, et surtout les recommandations/pistes d’intervention formulées
Pas forcément de vulgarisation effectuée mais un recentrage de certains contenus de son rapport à effectuer
Le contenu et la mise en page de ce document doivent être négociés et connus dès le début de la recherche
Un produit qui va circuler énormément en principe … L’aide d’un graphiste professionnel est à considérer dans ce cas

30
Q
  1. Quelle est l’utilité d’un sommaire exécutif dans le cadre de recherches en loisir ?
A

Permettre aux personnes qui n’ont pas nécessairement le temps de lire la recherche au complet d’avoir les grandes lignes de celle-ci. c’est la recherche résumée, synthétisée pour aider la pratique.

31
Q

. Quels sont, selon vous, les éléments importants à prendre en compte lorsque l’on effectue une présentation orale ?

A

1) Indiquer ses sources
2) Annoncer son plan d’exposé
3) Être clair et compréhensible
4) Utiliser un vocabulaire varié et adapté au public
5) Faire participer l’auditoire
6) Utiliser de façon judicieuse divers supports
7) Manifester de l’enthousiasme
8) Utiliser des données et autres faits pour illustrer ses propos
9) Avoir recours au tableau et écrire lisiblement
10) Respecter le créneau horaire imparti
11) Être audible
12) Fournir éventuellement des documents complémentaires
13) Utiliser l’humour pour maintenir l’intérêt de l’auditoire
14) Éviter de lire ses notes
15) Viser un exposé ludique, attractif et interactif
Il faut faire :
• Attendre que l’auditoire soit prêt pour démarrer
• Introduire son sujet d’une façon conviviale
• Regarder l’auditoire et observer sa réaction
• Appuyer certains points du geste
• Changer fréquemment de posture
• S’assurer de la qualité des supports visuels
• Veiller à ce que les éléments clés soient clairs et bien compris
• Faire de courtes pauses durant votre présentation
• Regarder l’auditoire
• Essayer de varier le rythme de votre élocution

eIl ne faut pas faire :
• Commencer lorsque seulement deux ou trois personnes sont attentives
• Regarder fixement le sol ou le plafond
• Gesticuler constamment
• Avoir un débit d’élocution ultra rapide
• Regarder de façon répétitive votre ordinateur ou le tableau/écran
• Donner un excès de précision et utiliser trop de mots techniques
• Baisser le ton de sa voix lorsque l’on aborde un sujet important ou plus complexe
• Adopter un débit d’élocution uniforme

32
Q
  1. Comment procède-t-on pour planifier et produire une affiche scientifique ?
A

C’est un véritable travail ou outil de vulgarisation scientifique
Qui? Qui suis-je comme communicateur, est-ce que je suis bon ou pas…
À qui? À qui on présente, notre public, on va changer notre discours en onction des personnes.
Quoi? Les éléments à mettre sur l’affiche
Où? Où va avoir lieu la présentation
Quand? Le moment de présenter, l’échéancier de comment on va faire l’affiche
Pourquoi? Quels sont les objectifs visés, comment on va être évalué
Comment? La forme de l’affiche
Simple : un seul regard pour savoir de quoi on parle.
Aérée : pas trop de choses, mais quand même assez, pas tout collé, distinguer clairement chaque section
Équilibrée : ce qui est plus et moins important… plus gros ce qui est important, moins ce qui l’est moins…
Concise : ce n’est pas un document écrit, mais du visuel, minimiser le textuel. Mettre des figures mots clés, images, diagrammes
Lisibilité : doit être capable de lire à distance d’un mètre
Dynamique : le vocabulaire, les propos, le titre évocateur et compréhensible pour les différents publics.

33
Q
  1. Quels sont les principaux défis auxquels vous avez dû faire face durant le pré-test mené dans le cadre du travail de session, et ce pour quelles raisons ?
A

c

34
Q
  1. Quels sont les méthodes et autres outils méthodologiques qui vous seront utiles dans le cadre de votre futur stage et pourquoi ?
A

c