feux d'habitation Flashcards
caractéristiques
présence de gaz et d’électricité
propagation horizontale possible vers :
les autres cellules de l’appartement
les appartements voisins, les couloirs et les escaliers lorsque la porte de l’appartement en cause est
restée ouverte ou n’a pas résisté
propagation verticale possible vers les étages par les escaliers, gaines, courettes, façades, balcons
dans les immeubles anciens, les appartements ouvrent généralement directement sur l’escalier. Celui-ci
sert alors de voie pour le passage des gaz chauds et des fumées, qui s’élèvent vers les étages supérieurs
et s’y accumulent
pour les personnes :
risque de ne pas pouvoir évacuer l’appartement
tentation de se réfugier sur les toits, balcons et corniches, voire de se jeter dans le vide
l’extinction est conduite dans le soucis
en évitant de le pousser par une action non coordonnée des lances
en coupant les propagations
le feu interresse un petit volume, Au cours de l’extinction, le personnel doit se montrer particulièrement vigilant. Outre le strict respect des
devoirs généraux sur intervention, il convient de :
se renseigner sur l’occupation de l’étage concerné notamment auprès du concierge, souvent présent dans
ce type d’immeuble
n’engager que le personnel strictement nécessaire à l’attaque, disposant d’un moyen hydraulique lui
permettant de délivrer au minimum un débit de 500 l/mn, en ayant préalablement reconnu l’itinéraire de
repli
ne pas stationner dans la circulation horizontale du niveau sinistré, trajectoire fortement probable d’un
phénomène thermique
rechercher rapidement les possibilités de création de sortants et mettre en oeuvre la ventilation
opérationnelle d’attaque (escaliers encloisonnés)
s’appuyer sur l’existence de plans qui pourraient renseigner sur la configuration des lieux, toujours
différente, des niveaux courants
prendre les plus grandes précautions lors de l’ouverture des portes, afin de ne pas créer des modifications
aérauliques brutales
lors de la reconnaissance de locaux enfumés, refermer la porte derrière les explorateurs
Une fois l’attaque commencée et les risques de phénomènes thermiques écartés, investir rapidement tous les
volumes, qui sont autant de pièges pour les occupants, sans négliger les reconnaissances en toiture, dans les
courettes et dans les puits de lumière.
le feu interresse une pièce de l’habitation
extinction menée par l’intérieur en utilisant le volume d’eau strictement nécessaire et après avoir
neutralisé le risque d’accident thermique
investissement des locaux ou volumes adjacents
reconnaissances dans la totalité de l’immeuble
le feu interresse plusieurs pièces
Lorsqu’il menace de s’étendre à un ensemble plus vaste ou aux étages, l’attaque est menée en trois temps,
de préférence par l’intérieur et dans le sens du tirage :
1/ isoler le foyer principal dans son volume
initial
2/ combattre les propagations dans toutes
les directions autour du volume initial
3/ compléter le dispositif à l’intérieur de
l’appartement, afin de faciliter la
pénétration et d’achever l’extinction
le feu menace de se propager verticalement à la facade:
Lorsque le feu est violent et qu’il menace de se propager aux étages supérieurs par l’extérieur avant que les
moyens hydrauliques établis par les communications existantes soient efficaces, le chef de garde peut
exceptionnellement faire établir une lance de plain-pied ou sur échelle (cf. feu de façade), en étroite
coordination avec les équipes d’attaque engagées par l’intérieur.
Cette manoeuvre vise à enrayer la propagation par l’extérieur (fenêtre, façade1, stockage sur balcon, etc.) et
à refroidir les gaz chauds qui menacent les étages supérieurs. Elle doit être de courte durée et cesser dès que
le feu baisse d’intensité.
En aucun cas le porte-lance ne doit diriger son jet directement dans les locaux. Ceci risque en effet d’inverser le tirage et d’occasionner de graves brûlures au personnel d’attaque qui manoeuvre à partir des communications existantes.
Devant l’impossibilité d’ouvrir la porte d’entrée de l’appartement sinistré dans des délais raisonnables (porte
blindée, etc.) et afin d’éviter que le feu ne sorte de son volume initial ou ne se propage à la totalité de
l’appartement (propagation), le temps de forcer la porte, il y a possibilité d’attaquer le feu par l’extérieur (échelle,
balcon, etc.) sans investir les locaux et en respectant scrupuleusement les mesures suivantes :
établir une lance en eau en attente devant la porte d’entrée
mettre la VO en manoeuvre (surpression au niveau de la porte d’entrée)
localiser tous les sortants par lesquels le feu est susceptible de se propager (fenêtre située à l’arrière, en
courette, en puits de lumière)
ne pas se trouver face à la fenêtre (effet thermique)
ne pas pénétrer à l’intérieur de l’appartement pendant l’attaque par l’extérieur
s’il y a plusieurs fenêtres, créer un ouvrant afin de permettre l’expulsion des gaz chauds
le feu se propage à l’ensemble de l’immeuble:
En cas d’incendie dans des immeubles comprenant plusieurs étages au-dessus du sinistre et/ou plusieurs
cages d’escaliers (ex : immeubles haussmanniens, immeubles de grande longueur, escaliers de service), des
reconnaissances, menées au moyen d’échelles si nécessaire, doivent être entreprises sans délai pour :
secourir au plus tôt les personnes les plus menacées par les manifestations du sinistre (gaz chauds et
fumées)
découvrir rapidement les éventuelles victimes, au besoin en employant rapidement la caméra thermique
dans les zones enfumées, mais encore froides
Il y a lieu, dans ce cas, de visiter en priorité les appartements du dernier étage et de redescendre étage par
étage jusqu’au niveau le plus bas par le cheminement le plus adéquat. Ces missions de reconnaissances sont
confiées aux équipes organiques des engins-pompe sur la base d’une à deux équipes par niveau.
Les moyens du « renfort habitation » permettent d’entreprendre rapidement et simultanément :
les missions de reconnaissances
la prise en charge des victimes et des personnes impliquées
les opérations d’extinction
Il répond donc à un engagement coordonné d’équipages par l’extérieur au moyen d’échelles lorsque la cage
d’escalier enfumée, embrasée ou envahie par les gaz chauds n’est plus utilisable.
Il est destiné à secourir au plus tôt les personnes les plus menacées par les manifestations du sinistre (gaz
chauds et fumées) et à découvrir rapidement les éventuelles victimes, en commençant au plus tôt par les
niveaux les plus élevés, puis dès que possible au niveau du feu, et enfin en direction des niveaux inférieurs.
Le COS s’appuie sur la base d’un MEA par face et d’une à deux équipes de reconnaissance par niveau pour
mener ces opérations.
L’attaque s’effectuera généralement du bas vers le haut, le COS ayant en permanence le souci d’anticiper les
relèves tant d’attaque que de reconnaissance en constituant des éléments de réserve chargés de poursuivre
les actions débutées. Il doit s’assurer que les équipes d’attaque mènent les reconnaissances immédiates au
fur et à mesure de leur progression. La prise en charge des victimes et des personnes ainsi mises en sécurité,
est également une mission propre à ce concept.
déblai degarnissage
Ils sont entrepris systématiquement pour éviter les reprises de feu. Pour cette raison, les rondes peuvent être
plus fréquentes. Le déblai et le dégarnissage sont conduits avec précaution. De surcroît, il faut qu’ils soient
minimisés au strict nécessaire dans certains cas afin :
d’éviter la détérioration des objets, dont certains sont précieux ou ont une valeur affective et irremplaçable
pour leur propriétaire (photos, bibelots, livres anciens, etc.)
d’optimiser les investigations, dans les meilleures conditions, de la garde RCCI et de la Cellule
Investigation Après Incendie (CIAI) qui est composée :
du Groupe de Recherche des Causes et des Circonstances des Incendies (GRCCI)
du Laboratoire Central de la Préfecture de Police (LCPP)
de préserver les scènes soumises à une éventuelle enquête (Retex, Police Judiciaire, etc.)