Familles autochtones et familles françaises en Nouvelle-France (1600 à 1760) Flashcards
Qui part pour la Nouvelle-France, et pourquoi viennent-ils s’établir?
Surtout des hommes, des soldats qui sont là pour contrat temporaire, à l’exception des communautés religieuses de femmes. Les hommes sont surtout célibataires. C’est presque un rite de passage de venir en Nouvelle-France pour ensuite retourner en France. Étant donné la communauté essentiellement masculine, Louis XIV (14) délègue à Jean-Talon, qui est à ce moment l’intendant de la Nouvelle-France, la tâche de promouvoir une colonie de peuplement permanente. Les autorités françaises savent qu’il existe à ce moment des relations intimes entre les colons français et les femmes autochtones à cause de la traite des fourrures, mais fait quand même un effort d’immigrer des femmes européennes (800): Les filles du Roy. Elles sont envoyés en 1663 jusqu’en 1674. La majorité de ces femmes sont des paysannes, mais viennent de milieu urbain. Nombreuses arrivent de l’hôpital général de Paris. L’objectif de l’état à ce moment est de rectifier le déséquilibre des sexes de la colonie. Il veut encourager l’accroissement naturel de la population française. Tout ça est payé par l’État français. Après l’arrivée des femmes, l’État veut envoyer des colons français. Ce sont majoritairement des paysans, quoique leur domaine commence à varier (artisans, etc.).
Qui sont Les filles du roi et d’où viennent-elles? Comment se passent leur arrivée en Nouvelle-France?
Les filles du roi sont les quelques 800 femmes européennes envoyés en Nouvelle-France de 1663 à 1774. Elles sont majoritairement paysannes, mais viennent de milieu urbain, ou de l’hôpital général de Paris. Celui-ci est une institution qui héberge les gens dans le besoin. Beaucoup de ces femmes avaient perdu leur père, mère, sont célibataires ou veuves. Les filles du Roi ont en moyenne 24 ans. Elles ne savent pas écrire et signe leur contrat de mariage en Nouvelle-France avec une croix. Elles quittent parce qu’on leur dit que leur chance de mariage est meilleure là-bas et parce que la vie en France est difficile à l’époque : épidémie, famine, etc. Elles cherchent une certaine sécurité, malgré le fait qu’elles ne connaissent pas les hommes là-bas. Lorsqu’elle arrivent à Québec, beaucoup trouve des hommes, mais beaucoup aussi continue leur voyage jusqu’à Montréal et vont s’établir là-bas.
Quelle est l’origine française et religion des colons français qui arrivent en Nouvelle-France?
La majorité des colons proviennent des régions au bord de l’Atlantique, donc des voies maritimes, et sont essentiellement catholiques. Ceux qui ne l’étaient pas ne pouvait pas immigrer en Nouvelle-France.
Il y eut une vague d’immigration d’européens en Nouvelle-France avant la Conquête Britannique de 1760. De qui cette vague était-elle composé?
Cette vague comportait environ 27 000 français qui ont choisi d’immigrer en Nouvelle-France, des hommes qui arrivaient seuls et des femmes qui arrivaient comme femme de famille ou servantes, à l’exception des filles du Roy. Près des 2/3 sont retourné en France aux fils des années, ce qui montre que la Nouvelle-France n’a pas répondu aux besoins de tous. Beaucoup de soldats retournent, mais aussi des familles. Donc, seulement 10 000 français sont réellement resté en Nouvelle-France.
Quelles étaient les caractéristiques et traditions des familles françaises du 17e siècle? On pourrait aussi dire des migrants français.
D’abord, étant donné que la France de l’époque est fortement rurale, la famille typique de l’époque est paysanne. La famille conjugale est la forme familiale la plus répandue en France à cette période. La hiérarchie sociale est très importante et est de forme patriarcale. La femme est soumise au mari et les enfants sont soumis au père. Au 17e, l’individu comptait très peu, ce qui prime est l’intérêt de la collectivité et la famille. Partout en France les objectifs d’intérêts sont ceux-ci. Qui parle pour ces intérêts de la famille? Le père, dans les affaires juridiques et religieuses. Il est très difficile de cerner la place des émotions dans l’ancien régime de France.
Quelle était la forme familiale la plus répandue au sein de la colonie française du 17e siècle?
La famille conjugale
Parle moi de la hiérarchie sociale des familles françaises du 17e siècle.
C’était un mode patriarcale, le père avait décision sur tout intérêt de la famille au sein de l’église et de l’état. La femme était soumise à son mari et les enfants soumis à leur père.
Qui étaient les Missionnaires?
Les Missionnaires étaient des français catholiques envoyés en Nouvelle-France afin d’évangéliser les autochtones. C’était leur vocation. Ils racontent ce processus au travers de comptes rendus écrit (Relations des Jésuites) envoyé en France, mais surtout pour solliciter d’autres fonds, afin de continuer l’évangélisation.
Quelles sont les 3 sphères de la vie de famille des autochtones qu’on observé les Missionnaires?
- La division sexuelle du travail
- Le mariage et la vie de couple
- Les relations parents-enfants
Comment se passait la division du travail au sein des peuples autochtones? (Selon l’interprétation des Missionnaires)
La division du travail était sexuelle et très prononcée. Les deux sexes avaient leurs rôles bien distincts. Les hommes évitaient à tout prix de faire des tâches féminines et se moquaient des Jésuites parce que ceux-ci devaient trouver eux-mêmes du bois pour le feu. Les hommes s’occupaient de la chasse, de la traite des fourrures et de faire la guerre. Les femmes s’occupaient de ramasser des perchent pour bâtir les abris, du bois pour faire le feu, elles s’occupaient des peaux d’animaux, de tisser les raquettes, coudre les vêtements, de la cuisine, du ménage, et des enfants. Aux yeux des Missionnaires, les femmes autochtones sont surchargés de travail. Ils sont étonnés puisqu’ils les compare aux femmes de l’élite française. Malgré ces divisions, les femmes ont une grande autonomie face à leur sphère de travail.
Comment était la relation de mariage et la vie de couple des peuples autochtones? (Selon l’interprétation des Missionnaires)
La permission de toute la famille est requise pour permettre un union. Si c’est accepté, le fiancé offre des cadeaux au père de la fiancée. Le mariage n’est pas pris à la légère, c’est une institution importante. Il a des nations matrilinéaire, où tout passe par la ligné maternel, comme le patrimoine et l’héritage. Ainsi que matrilocales, où les hommes vont s’établir chez la famille de leur femme. C’est donc l’inverse de ce qui se passe en Europe. Les missionnaires pensaient donc que les Iroquois étaient un empire des femmes, alors qu’une nation matrilinéaire n’est pas du tout une nation matriarcale. La distinction est importante, mais il est vrai que les autres types de « matri »influençaient la politique et le statut des femmes au sein de leur communauté. Il est quand même à noté que pour cette période, on parle du 17e, les femmes des communauté Iroquoises avaient un pouvoir exceptionnel. Les rapports entre les sexes étaient relativement égalitaire et les femmes d’âges mûrs ont encore plus de pouvoir (texte de Gabriel Sagard tend à contredire ça), elles sont valorisés. Par le fait même, la capacité de créer est valorisé. Le catholicisme trouve certaines pratiques sexuelles choquantes, ils prétendent que la polygamie est permise chez les autochtones, mais ils avouent que la plupart des hommes ont qu’une seule femme. Ils commentent l’autonomie sexuelle des femmes autochtones. Le divorce est possible s’il y a consentement mutuelle. Les familles ont peu d’enfants et les missionnaires attribuent la cause à la grosse charge de travail. Alors que, c’est plus parce que les femmes autochtones allaitent jusqu’à ce que l’enfant aie trois ans.
Comment les missionnaires percevaient la relation parent-enfant des autochtones? Et vice-versa?
Ils considèrent que les parents autochtones sont permissifs et tolérants, que les enfants auraient trop de liberté. Ils commentent le fait que les femmes amènent leur enfant dans le bois avec jugement.
Les parents autochtones qualifient les mères françaises de porc-épic, parce qu’elles sont réservés. Les mères autochtones amènent leurs enfants partout, et on s’attend à ce que les enfants fasse leur part de travail, mais va varier selon le sexe de l’enfant (texte de Gabriel Sagard appuie ça).
Quelles sphères ont impacté la vie de famille des autochtones?
Les familles autochtones ont été impacté par la traite des fourrures et le catholicisme.
Comment la traite des fourrures a eu un impact sur les familles autochtones?
La traite des fourrures a amené de nouvelles sortes de relations, entre trafiquants de fourrures européens et femmes autochtones et métis (région du Pays d’en Haut). Ces relations ont eu un impact très concret pour les européens, ça a facilité l’accès aux fourrures. Ces relations sont souvent stables et de longues durées (les enfants vont toujours rester dans la région de la mère), mais parfois c’est temporaire, voire une seule saison. Les femmes autochtones agissent souvent comme pont entre les deux cultures et facilitent les alliances militaires. Elles jouent un rôle diplomatique très important. La traite des fourrures permet aussi l’apport de nouveaux biens de consommation aux familles autochtones. Par exemple, des couteaux, haches, bouilloire en fer, bref des outils qui facilitent le travail quotidien. Parfois, les biens se rendaient à eux sans même qu’ils aient rencontrés les Européens.
Comment le catholicisme (les missionnaires) à tenté de remodeler les familles autochtones par les parents?
La campagne civilisatrice des missionnaires catholique comportait deux types de tentatives. D’abord, une tentative de remodeler la famille pour qu’elle soit plus conforme aux normes catholique. Donc, de diminuer l’autonomie personnelle et sexuelle de la femme. Ils dénonçaient les vis de la chair, tentaient d’imposer des structures familiales qui instauraient l’autorité masculine et la fidélité féminine. Ils ont tenté d’interdire le divorce et de limiter les relations prémaritales chez les autochtones, pour que le mariage soit vraiment le premier contact entre un époux et son épouse. Toutes ces tentatives sont un gros défi considérant la culture des communautés autochtones. Ils semblent que les femmes en particulier aient résisté à l’évangélisation. Elles voient les impacts négatifs que ça a pour elles, Il y a opposition aux rites religieux, refus de baptiser par exemple. Mais, les gens qui ont choisi d’être missionnaires sont très convaincu et convainquant. Malgré les résistances, ils persistent.