Examen Théorique PSE 333 Flashcards

1
Q

Comment a évolué l’historique de la philosophie d’intervention TCC ?

A

1e : Comportementale: Prémisse de renforcement et de punition;
2e Cognitive : prémisse des p-é-c, utilise la restructuration et le modeling.
3e Emotionnelle : prémisse d’auto-observation et l’acceptation des pensées.

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2
Q

Quels sont les principaux postulats de l’approche CC ?

A

1) La théorie cognitive-comportementale ne se limite pas à un ensemble de techniques ou de stratégies : elle propose plutôt une façon de concevoir la personne et ses difficultés d’adaptation.
2) Aucune distinction entre les ocmportements dits normaux et les comportements pathologiques.
3) Vision interactionniste;
4) Centrée sur le présent et la préparation du futur plutôt que sur des déterminants historiques;
5) L’approche cognitive comportementale est concrète;
6) La modification des comportements s’effectue selon une approche structurée (ABC);
7) Mise sur une approche collaborative et la motivation aux changements.

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3
Q

L’évaluation fonctionnelle permet de :

A
  • Colliger des informations sur les antécédents, les comportements et les conséqeunces associés à l’apparition d’un comportement (mpdèle ABC);
  • Identifier la fonction du comportement;
  • Formuler des hypothèses explicatives autour de la fonction du comportement;
  • Déterminer les facteurs pouvant être modifié;
  • Planifier l’intervention.
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4
Q

Le point de jonction entre l’évaluation fonctionnelle et l’intervention repose sur quoi ?

A

Sur la fonction qui est attribuée au comportement. La fonction du comportement renvoie à son utilité.

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5
Q

Quels sont les liens entre l’évaluation fonctionnelle et l’intervention CC ?

A

1) Obtenir (attention, activité, objet, privilège, stimulation interne);
2) Éviter (émotions négatives, une tâche, etc).

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6
Q

Que faut-il établir avant d’intervenir ?

A
  • La pertinence d’intervenir;
  • Identifier un comportement prioritaire à modifier de manière observable et mesurable.
    Nos objectifs d’intervention doivent être COHÉRENTS avec les hypothèses émises dans l’évaluation fonctionnelle.
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7
Q

Qu’est-ce qu’un renforcement et une puinition selon l’ACT ?

A

Renforcement : Quand la conséquence augmente la fréquence du comportement.
- Mécanisme associé au renforcement = effet que la conséquence à sur la probabilité future du comportement qu’il l’a précédé (sa fonction);
Punition : Bloquer plutôt que punir, quand la conséquence met un terme imédiat au comportement.
- à Long terme, les effets de la punition sont souvent imprévisibles et indésirables.

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8
Q

Que dise les lectures du labo 1 sur l’évaluation fonctionnelle et la matrice (ACT) ?

A

Antécédent : Que ce passe-t-il (à l’intérieur et à l’extérieur) qui précède l’adoption de ce comportement?
Comportement : Dans X situation, comment aije tendance à me comporter?
Conséquences : Que ce passe-t-il à court terme quand j’adopte ce comportement ?
MATRICE : Quatre pole avec moi au centre
En haut à gauche :
- Réaction à la souffrance ( ce que je fais pour fuir, éviter, diminuer ou supprimer ma souffrance (actions et comportements)).
En haut à droite :
- Actions engagés ( Les actions que je fais pour avancer vers mes valeurs, vers ce qui est important pour moi).
En bas à droite :
- Valeurs (ce qui est vraiment important pour moi).
En bas à gauche :
- Souffrance (ce que j e pense, je ressens et je ne veux pas ressentir ou penser (émotions, pensées et sensasions physiques)).

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9
Q

Qu’est-ce qu’une approche positive ?

A
  • Accroitre le bien-être;
  • Attentes positives et réalistes;
  • Perspective multifactorielle;
  • Lecture complète
  • Éviter les interventions contraignantes;
  • Approche gloale et préventive.
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10
Q

Quel est l’objectif d’un système d’émulation ?

A

Promouvoir les comportements positifs et décourager les comportements négatifs (inadéquats/perturbateurs).

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11
Q

Quels sont les principes de base du système d’émulation ?

A

1) Restrictions minimales;
2) Mettre en place les conditions nécéssaires au succès;
3) Miser sur l’apprentissage de comportements positifs;
4) Toujours planifier le renforcement des comportements positifs;
5) Les punitions ne sont pas essentielles;
6) Prévpoir l’estompage du système.

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12
Q

Défini les interventions préventives et proactives :

A

Préventives : conditions qui empêchront l’apparition de comportement à éliminer ou faciliteront l’apparition de comportement à implanter.
Proactives : conditions qui répondent aux besoins de la personne avant qu’elle n’ait à l’exprimer de façon inadéquate.

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13
Q

Donne des exemples d’intervention préventives ou proactives

A
  • Envirionnement physique favorable;
  • Organisation de la tâche;
  • Rendre le quotidien prévisible;
  • Enseigner les habiletés de base (motrices, sociales, émotionnelles, relaxation).
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14
Q

Que veut-on dire par stratégie de renforcement ?

A

Comportement approprié = conséquence agréable (renforcement).

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15
Q

Qu’est-ce que le renforcement tangible et quels sont les avantages de ce type de renforcement ?

A

Augmentation de l’attrait pour les bénéfices = efforts - renforcement social.
Avantages ?
- Relation avec l’élève;
- Climat de classe positif;
- Fréquencee du comportement et généralisation;
- Estime de soi et motivation;
- Remplacer (-) par (+).

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16
Q

Qu’est-ce que le renforcement social ?

A

-verbal ou non verbal; Félicitations, suffisant si le comportement dérengeant sert à obtenir de l’attention;
Attention sélective individuelle :
- Porter moins d’Attention aux comportements dérageants et féliciter pour un comportement prosocial.
Attention différentielle en groupe :
- Porter attention aux élèves adoptant des comportements positifs;
- Ne pas relever ceux qui adoptent le comportement négatif.

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17
Q

Que peut-on faire pour ajouter de l’efficacité au renforcement social ?

A
  • Féliciter devant d’autres personnes;
  • Combiner les félicitations à un contact physique;
  • Augmenter la dose pour un enfant difficile;
  • Être un modèle d’estime de soi : se féliciter soi-même.
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18
Q

Quels sont les avantages du renforcement social vs matériel?

A
  • Facile à administrer;
  • N’interrompt pas le bon comportement;
  • Renforçateur conditionné généralisé;
  • Le comportement se maintient plus facilement;
  • Perçu comme acceptable dans la société;
  • Plus facile de porter attention aux mauvais comportements.
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19
Q

Comment est-ce qu’on défini les récompenses et comment les choisirs ? ?

A

Pourquoi : Les motivations interne et l’efforts pour changer le comportement.
Choix du comportement :
- Clair
- Observable;
- Formulé positivement;
- Peu de comportement à la fois;
- Petites étapes réalistes.
Système simple : un comportement = une récompense.
Système complexe : points, jetons, étoiles. Se transforment en renforçateur variés.

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20
Q

Quels sont les catégories de punitions ?

A
  • Affirmation verbale : Critiques, commentaires négatifs, avertissements/effets positifs inconstants/effet temporaire.
  • Le retrait (de tout renforcement): Retirer toute forme d’attention, d’Activité ou de privilège pour une période de temps./ Une courte période suffit, augmenter la durée n’augmente pas l’efficacité/ Réduit la possibilité de renforcement ou d’apprentissages.
  • La surcorrection : Rendre l’individu plus responsable de ses actions, corriger les effets de son comportements, pratique positive (pratiquer un comportement plus approprié dans les situations problématiques). / Doit : lié à la problématique, appliqué immédiatement, effort de l’individu, dure un certain temps.
  • Coût de la réponse : Perte d’un renforcateur qui a été obtenu;
  • Éviter de l’associer à un système de récompens.
21
Q

Quels sont les conséquences des interventions punitives ?

A
  • Dégradation du climat et du lien d’attachement;
  • Dévalorisation, démotivation.
  • Altération de l’estime et du sentiement de sécurité;
  • Vengeance;
  • Fuite et évitement.
22
Q

Que contient la théorie de l’apprentissage de Bandura ?

A
  • Sentiment d’autoefficacité;
  • Apprentissages par observation - modelage;
  • Apprentissage vicariant;
  • Permettent les comportements de la résolutions de problèmes/conflits, l’autocontrôle et les habiletés sociales.
23
Q

Les interventions centrées sur la résolution de problèmes et de conflits permettent :

A
  • Diminuer les comportements dérengeants;
  • Diminuer les comportements impulsifs;
  • Augmenter la popularité auprès des pairs;
  • Augmenter le comportement positif et prosocial;
  • Augmenter le sentiement d’auto-efficacité, l’auto-contrôle et la confiance en soi.
  • Le comportement s’améliore à la maison, à l’école et dans la communauté;
  • Les changements se maintiennent à long terme;
  • Impact augmente quand le programme se déroule sur deux ans.
24
Q

Quels sont les 5 étapes de la résolution de problème ?

A

1) Définition du problème;
2) Remue-méninge de solutions;
3) Évaluation des solutions;
4) Choix, planification et application de la solution;
5) Évaluation des résultats.

25
Q

Quels sont les habiletés à l’adaptation scolaire ?

A
  • Connaissance des étapes pour atteindre un but;
  • Identification des solutions alternatives;
  • Identification des conséquences des actions;
  • Établissement des causes;
  • Sensibilité aux problèmes interpersonnels.
26
Q

Qu’est-ce qu’une stratégie d’autocontrôle ?

A
  • L’auto-contrôle est le contraire de l’impulsivité;
  • But de l’entraînement à l’auto-contrôle: aider l’individu à modifier son propre comportement;
  • Demande une capacité d’introspection.
27
Q

4 techniques d’auto-contrôle enseignées ?

A

1) Auto-évaluation (Consiste à observer son propre comportement et identifier le problème ou le risque);
2) Contrôle du stimulus (Éliminer un comportement inapproprié ou installer un comportement souhaité en modifiant les stimuli discriminatifs (ex. cigarettes, Malbouffe, vapoter, drogue, alcool)).
3) Auto-renforcement et auto-punition ( Une contingence contrôlée par la personne elle-même est aussi efficace que si elle est contrôlée par un agent externe).
4) Entrainement à une réponse alternative (Consiste à entrainer la personne à adopter un comportement qui est incompatible à celui qu,elle veut éliminer. (ex relaxation).

28
Q

Quels sont les effets positifs des programmes qui enseignent les habiletés sociales?

A
  • Augmentation de l’estime de soi;
  • Augmentation de l’auto-contrôle;
  • Augmentation des connaissances et valorisation des comportements prosociaux;
  • Augmentation des résultats scolaires;
  • Diminution des tendances à valoriser les pairs antisociaux;
  • Diminution des comportements dérangeants;
  • Diminution de la consommation diverse.
29
Q

Comment est-ce qu’on enseigne les habiletés sociales ?

A
  1. Modelage (être un modèle, valoriser les modèles, monter des modèles fictifs);
  2. Enseignement (outils)
  3. Pratique (activités);
  4. Renforcement;
    a. en pratique
    b. Au quotidien
  5. Transfert et généralisation;
  6. Procéduriers (aide-mémoires détaillés).
    À se rappeler : les habiletés sociales sont des comportements qui permettent aux personnes de s’intégrer à leur groupe social.
30
Q

Quels sont les stratégies liées à l’auto-contrôle, donc l’exemple d’une démarche?

A

1 : Éducation sur les émotions;
2 :Les sensations physiques et les émotions;
3 : Le spensées et les émotions;
4 : Les stratégies d’interventions graduées selon l’intensité émotionnelle.

Moyens faciles à privilégier : histoires, volcan, jeu de mémoire, auto-observation.

31
Q

Quels sont les théories cognitives : modèle CC de l’anxiété ?

A

Pensées ————- Émotions ——– Comportements

Restructuration —-Relaxation—————Exposition

32
Q

Quels sont les principes de bases liées aux interventions de 3e vague ?

A

A. Acceptation (sans jugement, ne vise pas la modification)
B. Cohérence avec nos valeurs;
C. Fléxibilité cognitive (changer la relation ou le rapport qu’à la personne avec les problèmes d’adaptation vécus).
D. Ici et maintenant basé sur la pleine conscience (se distancer de ses pensées et de ses émotions).

33
Q

Quels sont les interventions de troisièmes vagues ?

A
  • Centrées sur les relations (Thérapie comportementale intégrative de couple et psychothérapie analytique fonctionnelle);
  • Approches intégratives ( Acceptation et engagement (ATC)) et Thérapie comportementale dialectique);
  • Centrées sur l’attention (Thérapie méta-congnitive);
  • Centrées sur la plaine conscience ( Réducation du stress basée sur le minfulness (MBCT);
  • Centrées sur l’activation et la motivation (Entretient motivationnel et activation comportementale).
34
Q

Comment peut-on différencier les intervention issues de la première vagues VS de la deuxième vague.

A

Les interventions cognitives de 2e vagues misent surtout sur la modification des pensées irrationnelles, erronées ou automatiques alors que les interventions issues de la 3e vagues portent principalement sur ls flexibilité cognitive, plutôt que sur la modification des pensées.

35
Q

Quels sont les trois types de pensées automatiques ?

A

1) Pensées neutres;
2) Pensées positives:
3) Pensées négatives.

36
Q

qu’est-ce que la pensée dichotomique ?

A

Principe de tout ou rien/noir ou blanc

37
Q

Qu’est-ce que les fausses obligations ?

A

Je dois…

38
Q

Qu’est-ce que la généralisation excessive ?

A

Considérer une seule expérience comme un évènement continu.

39
Q

Qu’est-ce que l’exagération et la minimisation?

A

Exagération des erreurs (dramatisation) ou minimisation des points forts (rejet du positif).

40
Q

Qu’est-ce que la lecture des pensées ?

A

Croît connaître les pensées des autres en se fiant à des faibles indices (conclusion hâtive);

41
Q

Qu’est-ce que la personnalisation?

A

Croire que les choses vont mal et qu’on en est la cause (sentiment de culpabilité).

42
Q

Qu’est-ce que l’abstraction sélecitive ?

A

Filtre mental. Accorder une grande importance à un détail négatif.

43
Q

Qu’est-ce que le raisonnement émotionnel?

A

Présumer que les sentiments les plus sombres reflètent la réalité.

44
Q

Qu,est-ce que la restructuration cognitive ?

A

Vise à amener la personne à remettre en question sa façon de penser et à confronter ses pensées automatiques ou distorsions.
- Objectif est de diminuer l’intensité et la nature des pensées afin qu’elles deviennent plus réalistes ou aidantes.
Intervention : le questionnement socratique
A) Est-ce vrai ? Quels sont les pour et les contres ? Danger perçus réels?
B) Est-ce qu’il y a une autre façon de voir les choses ?
C) Si c’était vrai, quelles seraient les conséquences? Ai-je des moyens ?

45
Q

Qu’est-ce que l’exposition graduelle ?

A

L’évitement est le comportement le plus fréquemment observé. pour contrer l’évitement, l’exposition graduelle est une intervention à privilégier. Il est important d’y aller par étape.

  • Méthode qui consiste à se mettre en contact avec la source de notre peur, idéalement de façon GRADUELLE, RÉPÉTÉE, PRONLONGÉE et RAPPROCHÉE dans le temps.
  • Repose sur des mécanismes qu’on appel extinction et habituation, c’est-à-dire que lorsqu’on s’expose assez longtemps à l’objet de sa peur, on se calme et on s’habitue à la situation.
46
Q

Nomme-moi des techniques de relaxation

A
A. Respiration abdominale; 
B. Tension appliqué; 
C. Imagerie; 
D. Scan corporel; 
E. Exercice de pleine conscience; 
F. Respiration à décompte;  
G. Application de respiration et de relaxation.
47
Q

Quel est l’objectif de l’ACT ?

A

Entrainer une manière différente et plus flexible d’interagir avec son expérience intérieur = flexibilité cognitive.

48
Q

Quels sont les 6 dimensions de l’ACT ?

A
  • Contact avec le moment présent;
  • Valeurs;
  • Action engagée;
  • Soi comme contexte;
  • Défusion cognitive;
  • Acceptation.
49
Q

Comment peut-on résumer l’ACT en quelques mots ?

A

Évitement expérientiel;
Amener la personne à défusionner de ses pensées et de ses émotions et de diminuer la lutte contre ces mêmes pensées ou émotions;
La matrice est un outil d’intervention pouvant être utile pour aider les personnes à s’auto-observer et créer une distance par rapport à ses pensées et ses émotions.