Examen mi-session Flashcards

1
Q

Nommez deux critères utiles pour déterminer si une théorie est satisfaisante en psychologie du développement.

A
  1. La théorie reproduit fidèlement les faits réels de l’univers des enfants.
  2. Elle est exposée d’une manière claire et compréhensible.
  3. Elle permet de décrire les événements passés et de prédire avec certitude les événements futurs.
  4. Elle aide à résoudre des problèmes pratiques comme, par exemple, ceux rencontrés dans l’éducation des enfants.
  5. La théorie est cohérente et logique.
  6. Elle est économique, offre l’explication le plus simple possible des phénomènes qu’elle considère.
  7. La théorie est vérifiable.
  8. Elle accroît nos connaissances et favorise l’apparition de nouvelles méthodes de recherche.
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2
Q

Pourquoi l’enfance est-elle considérée comme une période critique du développement humain ?

A

L’enfance est considérée comme une période critique du développement humain parce qu’elle représente une période d’acquisitions et de changements capitaux.

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3
Q

Développez une théorie « interactionniste » entre les rôles de l’inné et de l’acquis dans le développement du comportement humain.

A

Le comportement est influencé en parts égales par l’hérédité et l’environnement, ces deux facteurs interagissant de façon nécessaire dans l’expression du potentiel génétique à l’intérieur d’un comportement observable dans l’environnement.

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4
Q

L’enfant naissant est une tabula rasa, c’est-à-dire qu’il est dépourvu de prédispositions particulières.

A

John Locke

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5
Q

Le père de famille exerce une autorité absolue sur sa famille, il a le droit de vie ou de mort sur ses enfants.

A

Rome antique

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6
Q

Les espèces qui survivent ont un système biologique et comportemental qui répond aux exigences de l’environnement.

A

Charles Darwin

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7
Q

Les enfants sont naturellement disposés à se développer de façon saine et harmonieuse.

A

Jean-Jacques Rousseau

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8
Q

L’enfance est une période déterminante pour l’acquisition des bons principes et la formation du caractère.

A

Moyen-Âge

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9
Q

Ordonnez les 8 stades d’Erikson

A
Confiance ou méfiance 
Autonomie ou doute et honte	
Initiative ou culpabilité
Compétence vs infériorité
Identité ou diffusion
Intimité ou isolement
Générativité ou centration sur soi
Intégrité ou désespoir
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10
Q

Comment se distingue l’approche écologique du développement humain ?

A

Le fait que l’interaction sujet-milieu est considérée comme variant selon le contexte social.

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11
Q

Nommez et décrivez les 4 systèmes de la théorie écologiste de Bronfenbrenner

A

MICROSYSTÈME : correspond aux différents contextes dans lesquels l’enfant joue un rôle direct en tant que personne participante, contextes qui présentent chacun certaines caractéristiques physiques et sociales. Exemple : la famille, la garderie, l’école.
MESOSYSTÈME : correspond aux relations qui existent entre les microsystèmes de l’enfant. Exemple : lien entre la famille et la garderie.
EXOSYSTÈME : renvoie aux contextes sociaux qui, sans impliquer la participation directe de l’enfant, influent sur ce qui lui arrive ou sont influencés par ce qui lui arrive. Exemple : le milieu de travail de la mère.
MACROSYSTÈME : se définit comme l’ensemble des attitudes, des règles sociales et des valeurs adoptées par les sous-systèmes des autres niveaux.

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12
Q

Nommez deux caractéristiques personnelles pouvant influencer sur chacun des processus cognitifs intervenant dans l’apprentissage social de Bandura.

A

Processus d’attention : capacités perceptuelles, dispositions perceptuelles, habiletés cognitives, préférences, vigilance.
Processus de rétention : habiletés mentales, structures cognitives.
Processus de production : capacités physiques, maîtrise des habiletés requises pour divers types d’activités.
Processus motivationnels : préférences en matière de récompense, les standards extérieurs de performance adoptés, les standards personnels.

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13
Q

Définissez ce qu’est la personnalité d’un individu :

A

L’ensemble des caractéristiques intérieures de la personne qui contribue à la cohérence et à la constance de ses comportements, de ses sentiments et de ses pensées.

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14
Q

Qu’est-ce qui se passe pendant la PETITE ENFANCE

A
  1. Évolution sensorielle et motrice très rapide permettant des interactions nouvelles avec les objets physiques et les déplacements vers les personnes.
  2. Séparation de plus en plus nette des périodes de sommeil et augmentation des plages de temps de veille favorables aux interactions avec les proches.
  3. Amorce de la conscience de soi avec l’organisation des premières relations sociales où les autres sont perçus et reconnus comme distincts de soi
  4. Apparition du langage ouvrant la voie aux références symboliques et à la communication verbale.
  5. Établissement des premières relations affectives avec les proches à travers les soins corporels.
  6. Développement du sentiment de confiance de base reposant sur les premiers attachements, sentiment amenant chez l’enfant de l’assurance dans l’exploration du monde qui l’entoure.
  7. Apparition de la maîtrise des émotions
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15
Q

Qu’est-ce qui se passe pendant la période du TROTTINEUR

A
  1. L’apparition de la marche décuple la capacité de se déplacer ; les nouvelles possibilités d’exploration doivent être plus étroitement encadrées par les parents et l’imposition de règles peut susciter de l’opposition chez l’enfant.
  2. L’enfant fait progressivement l’apprentissage de la propreté et de ce que cela entraîne en fait de réussites et d’échecs.
  3. La capacité de communication s’accroît fortement du fait de la maîtrise progressive du langage, ce qui permet une foule d’initiatives dans le domaine social et une expression plus claire des besoins.
  4. L’enfant différencie les personnes et les contextes sociaux et accepte mal la séparation.
  5. L’enfant apprend à accepter la séparation d’avec ses parents.
  6. L’enfant acquiert le sentiment d’être une personne distincte de ses parents et de différer d’eux par le contenu de son expérience.
  7. L’enfant éprouve de la curiosité.
  8. L’enfant apprend à s’adapter à de nouveaux contextes sociaux, ce qui suppose le développement de la maîtrise de soi et l’acceptation des règles sociales.
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16
Q

Qu’est-ce qui se passe pendant la période PRÉSCOLAIRE

A
  1. L’autonomie s’accroit rapidement dans les actes de la vie quotidienne.
  2. Le plein développement des habiletés motrices donne à l’enfant une autonomie dans l’action et l’amène à pouvoir juger de ses capacités, ce qui a des répercussions sur sa perception de lui-même.
  3. Le monde de l’enfant continue de prendre de l’expansion du fait du développement moteur et l’enfant étend sa sphère d’action.
  4. Grâce au développement de ses facultés cognitives, l’enfant découvre le jeu symbolique et accroit les ressources de son imagination
  5. L’enfant devient également capable d’organiser son action et de résoudre des problèmes.
  6. Les acquisitions dans le domaine du langage permettent une communication plus étendue, tant avec les autres enfants qu’avec les adultes.
  7. L’enfant assimile plus facilement les règles sociales, résultat du développement de ses capacités cognitives et du langage.
  8. La distinction entre comportements acceptables et comportements inacceptables marque le début de l’observation des préceptes moraux dans la conduite à l’égard d’autrui.
  9. La coopération avec les autres devient possible du fait de la disparition progressive de l’égocentrisme et de l’établissement de certaines formes de réciprocité.
  10. La conscience d’être une personne distincte grandit avec la différenciation des sexes et des rôles sociaux de genre.
  11. La compréhension de ses propres émotions et de celles des autres s’aiguise peu à peu : l’enfant considère ses propres intentions, pense aux sentiments des autres, découvre la pudeur, etc.
  12. En fréquentant la maternelle, l’enfant apprend à s’affirmer et aussi à se soucier des autres.
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17
Q

Qu’est-ce qui se passe pendant la période SCOLAIRE

A
  1. Les relations avec les autres enfants prennent de plus en plus d’importance et l’enfant en tant qu’individu se distingue de plus en plus de ses parents et de sa famille.
  2. L’enfant établit et organise un réseau social où son style personnel trouve à s’affirmer pour le meilleur et pour le pire.
  3. L’entrée à l’école fait surgir le désir de réussir et de se mesurer aux autres; pour la première fois, l’enfant doit rendre des comptes. Il doit faire face au stress et à l’anxiété découlant des attentes des adultes et apprendre à maîtriser les émotions liées aux échecs et aux réussites.
  4. Le jeu continue d’être le terrain d’élection de l’imagination, mais il se structure davantage sur le plan sensorimoteur avec de nouvelles exigences cognitives et l’observation ou l’établissement de règles plus complexes.
  5. L’enfant doit apprendre à réfréner plusieurs désirs qui ne seraient pas conformes aux attentes de sa collectivité scolaire sous peine d’être rejeté ou ridiculisé par son groupe d’appartenance.
  6. L’accès à la lecture et à l’écriture permet à l’enfant de jouer un rôle plus actif sur le plan du traitement de l’information que celui qu’il joue en tant qu’auditeur devant la télé.
  7. L’étude de matières scolaires telle que le français, les mathématiques et l’histoire lui donne de nouveaux outils pour comprendre le monde, préciser ses champs d’intérêt et développer son sens critique.
  8. L’enfant développe son indépendance non seulement dans ses relations avec les autres, mais aussi dans ses travaux scolaires où il élabore ses propres méthodes de travail et où il devient de plus en plus autonome.
  9. La conformité aux exigences du monde adulte est généralement élevée et il n’y a pas encore de véritable remise en question de l’autorité, mais l’enfant prépare, par les acquisitions qu’il fait, la confrontation qui aura lieu à l’adolescence.
  10. La personnalité de l’enfant se dessine dans son travail comme dans ses rapports familiaux et sociaux; son style se distingue progressivement de celui des autres et l’image qu’il a de lui-même se précise de plus en plus.
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18
Q

Nommez les trois grandes dimensions sur lesquelles repose la personnalité selon Eysenck.

A

Psychotisme, névrotisme, extraversion

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19
Q

Nomme les traits dominants Psychotisme/socialisation :

A

Agressif, assuré-confiant, égocentrique, antipathique, manipulateur, performant, dogmatique, masculin, intransigeant.

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20
Q

Nomme les traits dominants Extraversion/introversion :

A

Sociable, irresponsable, dominant, irréfléchi, avide de sensations, impulsif, prend des risques, fait des gestes expressifs, actif.

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21
Q

Nomme les traits dominants Névrotisme/stabilité :

A

Anxieux, déprimé, se sent coupable, faible estime de soi, tendu, d’humeur changeante, hypocondriaque, dépendant, obsessif.

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22
Q

Définir les principes du plaisir et de réalité

A

Principe du plaisir : Tendance naturelle à satisfaire les diverses pulsions.

Principe de réalité : Contrôle imposé par la société sur la satisfaction immédiate des désirs.

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23
Q

Ça :

A

RÉSERVOIR DE PULSIONS INSTINCTUELLES

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24
Q

Moi :

A

ARBITRE ENTRE LES PULSIONS ET LES EXIGENCES DU MILIEU

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25
Q

Surmoi :

A

Zone ou sont progressivement intériorisés les exigences de la réalité, les interdits parentaux, etc.

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26
Q

Stade oral :

A

de la naissance à 1 an

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27
Q

Stade anal :

A

de 1 an à 3 ans

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28
Q

Stade phallique :

A

de 3 ans à 5 ans

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29
Q

Période de latence :

A

de 6 ans à 11 ans

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30
Q

Stade génital :

A

12 ans

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31
Q

Mécanismes de défense de Freud :

A
Refoulement
Retrait
Régression
Déni
Déplacement
Projection
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32
Q

Expliquer comment la génétique peut contribuer au dév. Personnalité (autres volets aussi) :

A

Les dispositions de base du tempérament, telles que le niveau d’activité ou la timidité, sont influencées fortement par la génétique.

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33
Q

Quels sont les 5 grands facteurs du tempérament :

A
Extraverti vs introverti
Accommodant vs désagréable
Rigoureux vs insouciant
Stable émotionnellement vs névrotique
Ouvert à la nouveauté vs banal
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34
Q

Expliquer pourquoi la culpabilité n’apparaît que vers 3 ans

A

La culpabilité suppose la transgression d’une norme sociale. L’enfant peut ressentir de la culpabilité lorsqu’il pose un acte que son entourage social interdit. Ce sentiment présuppose donc que l’enfant possède une certaine connaissance des normes sociales et qu’il est en mesure d’évaluer son comportement en fonction de cette norme.

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35
Q

Définissez l’attachement

A

Lien émotionnel fort et durable qui s’établit entre l’enfant et certaines personnes de son entourage.

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36
Q

Attachement sécurisant :

A

Lors des épisodes de séparation, ils expriment une détresse d’intensité faible ou moyenne et le retour…

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37
Q

Attachement évitant :

A

Ils acceptent généralement le contact amorcé par la personne étrangère. Au retour du parent, ils ne…

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38
Q

Attachement ambivalent :

A

Quand le parent revient, ils recherchent activement le contact, mais deviennent passifs ou expriment

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39
Q

Attachement désorganisé :

A

Ils hésitent entre une recherche de proximité excessive et un évitement intense ou manifestent simultanément les deux.

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40
Q

Effets probables d’un attachement sécurisant :

A
Meilleure sociabilité avec les pairs et les adultes.
Meilleure estime de soi.
Plus grande indépendance.
Moins de comportements agressifs.
Plus d’empathie.
Moins de problèmes de comportements.
Meilleure persévérance dans la résolution de problèmes ou dans l’exécution d’une tâche.
Meilleure acceptation des pairs.
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41
Q

Stade 1 : Orientation de la punition et de l’obéissance simple.

A

Obéir aux règles pour éviter les punitions. On doit respecter l’autorité et les actes sont jugés en fonction de leurs conséquences.

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42
Q

Stade 2 : Orientation de relativisme utilitariste.

A

Obéissance est motivée par les avantages qu’elle peut apporter. On rend des services pour avoir des faveurs en retour.

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43
Q

Stade 3 : Orientation de la bonne concordance interpersonnelle.

A

Bonne action = volonté de maintenir de bonnes relations avec l’entourage + éviter désapprobation.

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44
Q

Stade 4 : La loi et l’ordre.

A

Le conformisme dépasse les standards fixés par l’entourage de l’individu pour s’étendre à l’ensemble de la société. (police : la loi c’est la loi).

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45
Q

Stade 5 : Le contrat social.

A

Personne = observateur impartial jugeant selon des principes orientés vers le bien commun. Les règles émanent du groupe, de la société. La personne promeut les lois qui visent le plus grand bien du plus grand nombre.

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46
Q

Stade 6 : Orientation des principes éthiques universels.

A

La personne agit selon sa morale personnelle qui repose sur des principes intériorisés universels ; respect de la dignité humaine, de la vie, la liberté.

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47
Q

Définition de stade de développement chez Piaget :

A

Le stade est un niveau particulier de l’organisation de la pensée dont l’ordre de succession est toujours le même chez tous les enfants.

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48
Q

Que veut dire Piaget par emboîtement hiérarchique des stades :

A

Chaque nouveau stade correspond à un palier d’équilibre qui intègre les acquis des stades antérieurs. Chaque stade se superpose comme les couches d’une pyramide.

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49
Q

Nommer 4 facteurs de développement selon Piaget :

A
  1. La maturation de l’organisme
  2. L’expérience de l’environnement physique
  3. L’influence du milieu social
  4. L’équilibration
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50
Q

L’exercice :

A

l’action du sujet

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51
Q

L’expérience physique des objets :

A

Les propriété physiques des objets

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52
Q

L’expérience logico-mathématique :

A

l’action du sujet sur les objets

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53
Q

Mettre en ordre les stades de développement :

A

Periode Sensorimotrice 0-2 ans

Période Préopératoire 2-7ans

Periode Operations Concrete 7-12 ans

Période Opération Formelle 12 +

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54
Q

La période sensorimotrice :

A

Intelligence de perception et d’action est dominé par le développement moteur et sensoriel

55
Q

La période préopératoire :

A

Développement de la fonction symbolique et accès à l’imaginaire. Dépendance à l’apparence et aux personnes.

56
Q

Période des opérations concrètes :

A

Capacité à faire des opérations mentales et des transformations en pensée.

57
Q

Période opératoire formelle :

A

Le raisonnement est indépendant du contenu et peut porter sur des aspects abstraits.

58
Q

Quelles sont les deux phases du stade préopératoire :

A

La phase préconceptuelle et la phase intuitive

59
Q

Expliquer ce qu’est la fonction symbolique selon Piaget :

A

La capacité de se représenter mentalement un objet ou une image et d’y référer par un symbole qui représente cet objet ou image en son absence. Le langage est un exemple de signifiant qui permet de référer à un signifié.

60
Q

Selon Piaget, quelle est la fonction symbolique qui joue un rôle très important dans le développement du système représentatif ?

A

L’imitation. Celle-ci est impliquée dans quatre des cinq conduites symboliques soit l’imitation différée, le jeu symbolique, le dessin et l’image mentale.

61
Q

Le langage constitue une conduite symbolique qui, contrairement aux autres conduites, n’est pas construite directement par l’enfant. Vrai ou faux?

A

VRAI

62
Q

L’égocentrisme :

A

Les représentations dépendent uniquement du point de vue de l’enfant.

63
Q

Les préconcepts :

A

L’enfant n’a pas développé des concepts généralisables.

64
Q

La centration :

A

L’enfant ne considère qu’un seul aspect d’une situation.

65
Q

La pensée statique :

A

L’enfant s’arrête à l’apparence des choses.

66
Q

La non-réversibilité :

A

L’enfant ne peut résoudre les problèmes de transformations.

67
Q

Au cours de la phase intuitive, l’enfant évolue vers l’opération. La réversibilité est caractéristique de l’opération repose sur l’existence d’un invariant. Vrai ou faux?

A

VRAI

68
Q

Un enfant ne peut dénombrer un ensemble d’objet s’il n’a pas encore acquis le principe de conservation.

A

FAUX

69
Q

Opération mentale :

A

Une action intériorisée qui permet de faire une transformation en pensée mentalement.

70
Q

Quelle est la principale limite du stade opératoire concret :

A

Les opérations sont possibles que si elles s’appuient sur du concret. La logique est encore dépendante de l’action.

71
Q

Qu’est-ce que le décalage chez Piaget :

A

La répétition d’une même acquisition cognitive à des âges différents dans le développement d’un enfant.

72
Q

Un décalage vertical :

A

Implique deux niveaux différents de fonctionnement cognitif
Porte sur le même univers de contenu.
Se fait dans deux périodes différentes du développement.

73
Q

Un décalage horizontal :

A

S’applique à une même structure cognitive et se produit dans le même stade de développement.

74
Q

Les théories néo-piagétiennes sont d’accord avec la vision de stades de développement cognitif distincts élaboré par Piaget.

A

VRAI

75
Q

Quelle est la principale différence entre la théorie de Piaget et les néo-piagétiennes?

A

La théorie de Piaget, accorde une grande importance à l’impact de l’expérience sur le développement. Selon Case, la pratique d’une habileté favorise le développement des opérations cognitives. La théorie de Ficher, elle, affirme que le développement est spécifique à des tâches particulières et que les habiletés peuvent se développer plus rapidement dans certains domaines principalement selon la stimulation et l’exposition offert par l’environnement.

76
Q

Dans le concept de permanence de l’objet, l’enfant conçoit que l’objet existe même s’il n’est plus là mais il ne conçoit pas les propriétés physiques de l’objet (taille, couleur, etc.).

A

FAUX

77
Q

Quelles sont les hypothèses alternatives qui permettent d’expliquer l’origine de l’erreur de stade 4 (A not B) décrite par Piaget?

A

Les enfants, bien avant l’âge de sept mois, développeraient le concept de l’objet mais l’immaturité du développement moteur les empêcherait de supprimer le geste moteur vers le même endroit (A), le développement d’une meilleure mémoire spatiale ou encore une meilleure attention à l’objet.

78
Q

Qu’est-ce que l’animisme?

A

Attribuer des propriétés humaines à des objets inanimés. Cela s’observe lorsque les enfants entre sept et huit ans n’ont pas encore conscience des causalités physiques.

79
Q

À partir de quel âge les enfants démontrent des habiletés à classer des objets?

A
  1. selon des propriétés perceptuelles similaires : 14 mois
  2. relations fonctionnelles : 24 mois
  3. principes abstraits (taxonomie) : 24 mois
80
Q

Les habiletés de catégorisation sont les mêmes dans toutes les cultures.

A

FAUX

81
Q

Quelle est la différence entre la conception de Vygotsky et de Piaget sur le développement cognitif?

A

Piaget affirme que les stades sont universels donc similaires entre les cultures. Vygotsky, quant à lui, lui affirme plutôt que le contexte culturel dans lequel l’enfant évolue doit être considéré dans le développement cognitif. Vygotsky affirme que par les échanges avec son milieu l’enfant développe des habiletés et des caractéristiques propres à sa culture. Contrairement à Piaget, Vygotsky croit que les cognitions émergent dans et par l’interaction sociale.

82
Q

Qu’est-ce que le concept de scaffolding (ou échafaudage) dans la théorie de Vygotsky?

A

Apprentissage à l’aide d’un tuteur (individu ou groupe) qui enseigne, supporte et assiste l’enfant dans ses activités d’apprentissage. Le modèle transmet des connaissances et des habiletés à l’enfant.

83
Q

Théorie de l’esprit :

A

La capacité de comprendre que les autres peuvent avoir des croyances, désirs ou connaissances qui diffèrent des nôtres et de la réalité.

84
Q

Attention conjointe :

A

Le partage de l’attention lors d’un échange triadique entre l’enfant, une personne et un objet et ce, à partir d’échange visuel.

85
Q

Habiletés qui se développent entre 18 et 24 mois :

A

Reconnaissance de soi dans le miroir, production de phrases, imitation différée, apprentissage par imitation.

86
Q

Identifier l’habileté qui se développe en même temps que l’attention conjointe :

A

Le pointage

87
Q

décrire le pointage assertif et le pointage directif:

A

Le pointage assertif sert à désigner un objet dans le but de communiquer, tandis que le pointage directif est une demande pour obtenir l’objet pointé.

88
Q

Identifier ce que l’enfant doit avoir acquis pour être en mesure de réfléchir sur les croyances et le savoir.

A

Il doit être en mesure de combiner et comparer les informations sur ce que l’autre sait et ce que lui-même sait ou ignore.

89
Q

Indiquer à quel âge l’enfant est en mesure de comprendre l’incertitude?

A

6 ans

90
Q

Est-ce que tous les enfants avec un trouble envahissant du développement démontrent des déficits des théories de l’esprit?

A

Non. Plusieurs études ont démontré qu’ils étaient en mesure de se construire certaines théories de l’esprit et que la difficulté dans ce type de tâche provenait plutôt de difficultés à analyser les intentions communicatives.

91
Q

Donner un exemple de verbe mentaux :

A

savoir, penser, croire, etc.

92
Q

Distinguer savoir et croire :

A

Croire n’implique pas la vérité de la proposition, il renvoie à la croyance qui n’est pas nécessairement un fait. Deviner est un exemple de croire. Savoir suppose la vérité et renvoi à des faits réels

93
Q

Je peux affirmer que je devine mais il m’est difficile départager savoir et croire :

A

5 ans

94
Q

J’interprète le terme croire comme savoir :

A

6 ans

95
Q

Je comprendre que le « si » implique un doute :

A

8 ans

96
Q

Je différencie deviner, savoir et me souvenir :

A

9 ans

97
Q

Quelle est la différence entre l’ironie et le mensonge?

A

Dans l’ironie les deux personnes partagent les mêmes connaissances sur le monde tandis que dans le mensonge seul une personne connait la vérité.

98
Q

Dans quelle situation de la vie quotidienne, est-ce que les fausses croyances de 2e niveau sont-elles impliquées?

A

L’attribution des responsabilités.

99
Q

Mémoire à long terme :

A

Souvenirs et connaissances qui sont accessible sur une grande période de temps.

100
Q

Mémoire à court terme :

A

Mémoire des événements qui se sont déroulés dans les secondes ou minutes précédentes.

101
Q

Enregistrement sensoriel :

A

Trace d’une durée très brève à la suite d’une stimulation sensorielle. Les sensations sont mémorisées selon le niveau d’attention et le degré d’intérêt.

102
Q

Nommer et définissez les trois sous-systèmes de la mémoire :

A

La mémoire procédurale se rapporte à l’apprentissage d’habiletés et de procédures reliées à l’exécution d’un geste complexe (e.g. faire du vélo). L’accès à ce type de mémoire se fait automatiquement et sollicite peu d’efforts conscients.

La mémoire sémantique réfère aux connaissances générales sur le monde, notamment les connaissances académiques (e.g. Paris est la capitale de la France). Ces informations sont indépendantes de l’identité et du passé de l’individu puisque cette mémoire est indépendante du contexte où l’information a été encodée (p.ex. le moment et le lieu où nous avons encodé que Paris est la capitale de la France). Elle est un répertoire de connaissances, surtout de nature langagière.

La mémoire épisodique est la mémoire des évènements récents et anciens qui sont associés aux contextes spatial, temporel, émotif, etc. La mémoire autobiographique fait partie de ce système de mémoire.

103
Q

Définir les trois processus de MLT :

A

Encodage : Constitution de traces en mémoire. Repose sur le stockage en MDT.

Consolidation (stockage) : Maintien d’une trace en mémoire de MDT pour enfin se transférer en MLT.

Récupération : Retour de l’information de MLT vers la MCT, lui permettant ainsi d’être accessible. Cette récupération peut se faire de façon libre (p.ex. nommez tous les mots dont vous vous souvenez.), indicée (avec des indices phonétiques ou sémantiques, par exemple nommer tous les mots d’animaux) et, finalement, par la reconnaissance (p.ex. à partir de choix de réponse).

104
Q

Selon Piaget, la mémoire n’est pas fonctionnelle avant 2 ans. Vrai ou faux?

A

VRAI

105
Q

À partir de quel âge les études ont-elles démontré que les enfants pouvaient mémoriser des actions et se les rappeler après un certain délai dans le temps?

A

9 mois
À cet âge, 50% des enfants peuvent se rappeler des actions un mois après leur exécution et, dès vingt mois, 100% des enfants réussissent le rappel différé.

106
Q

Effet de familiarité lexicale :

A

Les mots inconnus sont plus difficiles à retenir, mais ceux qui se rapprochent d’un mot connu dans le vocabulaire de l’enfant sont nettement plus faciles à mémoriser.

107
Q

Pourquoi, à l’âge de quatre ans, la fiabilité des souvenirs autobiographiques rapportés verbalement augmente-t-elle?

A

Parce que l’enfant a alors développé de meilleures compétences pour exprimer les souvenirs de façon narrative et qu’il est désormais en mesure de distinguer ce qui est pertinent de garder en mémoire. Les souvenirs sont donc mémorisés intentionnellement.

108
Q

Expliquer pourquoi l’acquisition du langage joue un rôle important dans le développement de la mémoire épisodique.

A

D’une part, le début du langage induit le début de la socialisation. La mémoire événementielle est partiellement modelée par les interactions verbales. La verbalisation par l’adulte permet un encodage plus élaboré et aide l’enfant à se construire une représentation plus riche et à faire des liens entre les informations. La verbalisation permet d’orienter et de compléter les informations mnémoniques. La co-narration permet de porter plus attention à certains détails et engendre un double encodage. D’autre part, l’acquisition du langage permet de mieux rappeler les souvenirs. Lorsque l’enfant est en mesure de raconter un évènement de façon organisée, cela facilite sa consolidation et son rappel.

109
Q

L’importance de la suggestibilité des enfants diminue avec l’âge. Vrai ou faux?

A

VRAI
Les enfants d’âge préscolaire et début scolaire manifestent plus de confusion sur l’origine des informations que ceux plus âgés. Ce biais peut être mis en lien avec la maturation des fonctions exécutives.

110
Q

Quels sont les changements au plan qualitatif et quantitatif observables au cours du développement de la mémoire épisodique?

A

Avec l’âge, on observe que la quantité d’informations mémorisées augmente, que les enfants sont en mesure de se remémorer plus de détails après des délais plus longs. Les indices d’encodage ont moins besoin d’être identiques au contexte lors du rappel.

111
Q

En période préscolaire, par quel moyen les enfants développent-ils leur mémoire sémantique?

A

Ils élaborent et organisent les bases des connaissances sémantiques en mémoire par l’expérience. Les scripts sont un exemple de séquences événementielles que les enfants développent à cette période.

112
Q

Outre les habilités langagières, quels facteurs sont importants dans le développement de la mémoire sémantique?

A

La scolarisation et le contexte culturel

113
Q

Les informations en mémoire sémantique déclinent plus rapidement avec l’âge que celles en mémoire épisodique. Vrai ou faux?

A

FAUX

114
Q

Mémoire implicite :

A

La mémorisation d’informations, autant en modalité épisodique que sémantique, est inconsciente et, donc, non intentionnelle. Il s’agit en quelque sorte d’une mémoire inconsciente.

115
Q

Autorépétition :

A

Serait présente dès cinq ou six ans
Se redire mentalement les items en se les répétant
Très dépendante des connaissances antérieures en sémantique
A pour effet de rafraîchir les traces en mémoire à court terme

116
Q

La Catégorisation :

A

Débute au début de l’âge scolaire, mais de façon inconsciente
Organiser les items en sous-groupe lors de l’encodage
Très dépendante des connaissances antérieures en sémantique
Organiser les items en sous-groupe lors de l’encodage
Débute au début de l’âge scolaire, mais de façon inconsciente

117
Q

Nommer deux raisons pour lesquelles les enfants d’âge scolaire n’arrivent pas à utiliser les stratégies mnémoniques.

A

Méconnaissance des stratégies, ne font le lien entre l’objectif à atteindre et la stratégie à utiliser, le matériel est trop peu familier pour arriver à le traiter avec une stratégie connue, coût trop élevé pour mettre la stratégie en œuvre donc n’entraîne pas de bénéfices.

118
Q

Métamémoire :

A

Être conscient des caractéristiques du fonctionnement de sa mémoire (forces et faiblesses). Cette composante nous amène à analyser la situation à mémoriser, à sélectionner les méthodes (stratégies) efficaces, à superviser la mise en œuvre de celles-ci et à évaluer l’efficacité.

119
Q

La métamémoire est essentielle au développement et à l’utilisation des stratégies. Vrai ou faux?

A

FAUX

120
Q

Nommer un déterminant important dans le développement des capacités en mémoire sémantique.

A

La mise en place de stratégies de mémorisation
Les connaissances préalables dans un domaine
Les capacités en mémoire à court terme
La conscience du fonctionnement de la mémoire

121
Q

Comment mesure-t-on la mémoire à court terme ?

A

Par la mesure de l’empan. Celui-ci correspond au nombre maximum d’items (mots, lettre, chiffres, bloc) qu’un individu peut répéter sans erreur après une seule présentation.

122
Q

Il existe une relation directe entre l’âge chronologique et la taille de l’empan. Vrai ou faux?

A

VRAI

123
Q

Effet de récence VS primauté :

A

Effet de récence est le fait de mieux retenir les derniers items présentés alors que l’effet de primauté est le fait de mieux retenir les premiers éléments.

124
Q

La Mémoire De Travail :

A

est un ensemble de processus qui permet de maintenir active l’information pour l’exécution d’activités cognitives. Elle permet également de conserver l’information en mémoire pendant un court laps de temps pour la manipuler.

125
Q

Nommer et décrire les 3 composantes du modèle de Baddeley :

A

Boucle phonologique : Comprend une unité de stockage temporaire des informations verbales (son, mots) et de la boucle articulatoire qui permet la répétition subvocale.

Calepin visuo-spatial : Unité de stockage temporaire des informations visuelles

Administrateur central : Il supervise les deux modules esclaves (boucle phonologique et calepin visuo-spatial). Il remplit différentes fonctions dans plusieurs activités cognitives contrôlées (p.ex. calcul mental). Composé d’une unité de stockage, mais aussi de traitement de l’information. Cette composante réfère également aux fonctions exécutives.

126
Q

Quelle est l’importance de la boucle articulatoire?

A

Les informations dans l’unité de stockage sont soumises à l’effacement rapidement si elles ne sont pas réactivées et maintenues en MDT par le processus de répétition. La boucle articulatoire régule cette stratégie.

127
Q

Comment mesure-t-on l’administrateur central ?

A

Par des tâches d’empan à l’envers. Le sujet doit donc maintenir, par exemple, une série de chiffres dictée à l’endroit dans l’unité de stockage phonologique et ensuite effectuer une manipulation mentale pour donner la série à l’envers.

128
Q

Pourquoi, avant sept ans, les enfants sont-ils très sensibles à l’effet de similarité et de longueur des mots (chapeau, château)?

A

Parce que ce n’est que vers l’âge de sept ans que la stratégie de répétition subvocale est acquise. Sans celle-ci, l’unité de stockage phonologique ne retient que quelques secondes les mots. Ceux-ci s’effacent donc très rapidement de la mémoire.

129
Q

Si les mots sont accompagnés d’une image, observe-t-on le même effet de similarité et de longueur du mot?

A

Non, puisque l’enfant utilisera alors le calepin visuo-spatial et ne sera donc pas sensible à ces effets. Toutefois, si seulement des images sont utilisées, nous observons un effet d’interférence entre les images qui se ressemblent versus celles plus différentes entre elles.

130
Q

Quelle autre fonction cognitive est impliquée dans le développement de l’administrateur central?

A

La maturation des fonctions exécutives d’autorégulation et d’inhibition permet jusqu’à l’adolescence de mieux utiliser l’AC.

131
Q

Le développement de l’AC est plus lent et tardif que les systèmes esclaves et n’est pas linéaire. Vrai ou faux?

A

VRAI

132
Q

Nommer et expliquer un déterminant dans le développement de la mémoire de travail.

A

La durée ou longueur du traitement : Réfère à la durée des opérations à effectuer pour manipuler l’information. Plus elle est importante, plus il y a de perte en mémoire.

Connaissances antérieures : les études démontrent qu’on peut avoir de meilleures performances en MDT si on utilise du matériel familier à l’enfant.

133
Q

Décrire pour chaque période, le développement des deux systèmes esclaves en MDT.

A

Trois ans : l’unité de stockage phonologique est fonctionnelle.
Cinq à six ans : émergence du calepin visuo-spatial
Sept ans : émergence de la boucle articulatoire. Début de l’effet de familiarité
Dix ans : avant dix ans, l’encodage de matériel visuel est uniquement visuo-spatial. Dès onze ans, on observe un recodage verbal de l’information visuelle.
Douze ans : la boucle articulatoire est mature.
Adolescence : amélioration de la performance si un délai est imposé entre le matériel visuel et son rappel.

134
Q

La honte:

A

Émotion que ressent une personne incapable de répondre à certaine normes de performance. L’enfant peut ressentir de la honte lorsqu’il n’exécute pas convenablement une action qu’il a habitude de réussir et que d’autres personnes sont témoins de son échec.