Examen mi-session Flashcards

1
Q

 Prévention primaire

A

regroupe les efforts d’intervention avant les premières manifestations des problèmes de l’enfant ainsi que la promotion des compétences personnelles et sociales chez tous les enfants, en particulier chez ceux exposés à des facteurs de risque. (Test diabète grossesse, vers le Pacifique)

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2
Q

 Prévention secondaire

A

se caractérise par des efforts d’intervention dès les premières manifestations, encore mineures, de problèmes chez l’enfant (ex. désobéissance, crises intempestives, agressivité) ou dès la manifestation des signes avant-coureurs (ex. tempérament difficile). (difficultés se manifestent, si test pied, fera une diète)

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3
Q

 Prévention tertiaire

A

Le traitement du problème, de la maladie qui est présent ou présente (ce n’est pas vraiment de la prévention). Le but de l’intervention est d’améliorer la situation, de revenir à la normale ou d’éviter la détérioration. (certains vont dire : prévention, traitement et réadaptation)

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4
Q

 Prévention universelle

A

vise l’amélioration des compétences personnelles ou des ressources environnementales de tous les membres d’un groupe ou d’une population sélectionnée sans sélection préalable. ( cpr tt le mde, on n’évalue personne) (ex : mat 4 ans, TPa, accessible à tous dans un quartier dit défavorisé)

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5
Q

 Prévention ciblée

A

s’adresse à des individus à risque en raison de caractéristiques personnelles: elle est alors de type indiqué. (maternelle TPl selon CP et défavori. Famille).
Toutefois, si les facteurs de risque renvoient à des variables liées à l’environnement sociofamilial ou physique, elle est de type sélectif. (bébé/coke)
Mixte : sélectif et indiqué
Les individus ou les groupes concernés ne sont pas référés et ils n’ont pas fait de demande d’aide, les problèmes étant inexistants ou tolérables. Ces deux formes de prévention se distinguent clairement de l’intervention curative car il n’y a pas eu de demande d’aide/de référence.

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6
Q

Identifier les objectifs de l’intervention précoce

A
  1. On vise le développement maximal des capacités du jeune ayant une déficience (physique, sensorielle, mentale) afin de pouvoir ultérieurement l’intégrer dans les milieux scolaires les plus normaux au plan socioculturel.
  2. On vise aussi à prévenir les éventuelles difficultés d’adaptation et d’apprentissage chez les jeunes enfants issus des groupes sociaux vulnérables et il s’agit alors de prévention primaire ou universelle
  3. Réduction du recours aux classes spécialisées
  4. Réduction des coûts de l’éducation spécialisée
  5. Augmenter la participation des parents à l’éducation de leur enfant
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7
Q

Pouvoir discuter de la nécessité d’intervenir précocement au Québec

A

Dans une étude réalisée au Québec (ELDEQ), presque le quart des enfants sont exposés à 4 facteurs de risque et plus au cours de la petite enfance.
Au début de la scolarisation, ces enfants ont des lacunes sur le plan cognitif et ou des problèmes de comportement (Japel, 2008).
26 % des enfants québécois arrivent à la maternelle peu préparés pour relever les défis.
(conclusion de Japel)

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8
Q

Pouvoir discuter des services préscolaires au Québec

A

 Services préscolaires : Objectifs de ces services
1. Réduire les conséquences de la pauvreté
2. Prévenir les échecs scolaires
 Au Québec:
1964:
Avec le rapport Parent, prise de conscience des besoins éducatifs de la petite enfance.
Mise en place de la maternelle 5 ans demi-temps pour tous les enfants (mesure universelle).
Clientèle visée : milieu défavorisé
 Dans les années ‘’70’’ les maternelles 4 ans à mi-temps sont présentes en milieu défavorisé et urbain.
 En 1997: Nouvelle politique familiale.
Développement d’un réseau de services de garde pour tous les enfants de 4 ans et moins (mesure universelle).
 Réaction du Ministère de l’éducation
Maternelle 5 ans temps plein pour tous les enfants
Maternelle 4 ans mi-temps +bloc éducatif en milieu défavorisé
 En 2011, pratiquement tous les enfants de 5 ans fréquentent la maternelle 5 ans.
 Environ 20 % des enfants fréquentent la maternelle 4 ans.
 Il n’y a pas de maternelle 4 ans dans toutes les écoles des milieux défavorisés.
 Entre 1997 et 2011, moratoire sur l’ouverture de maternelle 4 ans en milieu défavorisé.
 Les enfants de milieux défavorisés sont moins présents dans les CPE et lorsqu’ils fréquentent un service de garde, il est généralement de moindre qualité.
 En 2013 – Création de la maternelle 4 ans temps plein en milieu défavorisé (une par commission scolaire)
 Les objectifs de la Ministre Marie Malavoy:
1) Rejoindre plus d’enfants de 4 ans
2) Avoir un impact sur la préparation scolaire des enfants et sur la persévérance scolaire.

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9
Q

Quelles sont les connaissances qui sont nécessaires aux enseignants lorsqu’ils adoptent une démarche de prévention

A

 Une démarche de prévention exige : Adopter une perspective développementale (bien connaître les défis pour les préparer, une connaissance approfondie des modèles étiologiques des problèmes à venir, identification FdR/FdP, repérer individus/groupes vulnérables, identifier les meilleures stratégies pour diminuer les problèmes.
 Le rôle de l’enseignant dans le domaine de la prévention :

  1. Création d’un climat d’apprentissage au sein du groupe.
  2. Évaluation : Défis développementaux des enfants, Niveau de fonctionnement du groupe
  3. Identification des enfants en difficulté : Retards de développement, Problèmes de comportement, Problèmes de santé, Négligence, abus …
  4. Intégrer ses connaissances à sa pratique quotidienne : Facteurs de risque, Facteurs de protection
  5. Intervenir dans le cadre de la prévention universelle
  6. Intervenir dans le cadre de la prévention ciblée
  7. Établir le contact avec les parents

Lors d’événements stressants, reconnaître la détresse de l’enfant et offrir la proximité de l’adulte.

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10
Q

Pouvoir discuter de l’indice de risque cumulé (Cumulative risk index)

A

 Permet de mesurer le risque auquel est confronté un enfant et sa famille
 Une même trajectoire de développement chez différents enfants peut être le résultat de différentes combinaisons de facteurs de risque
 4 facteurs et plus
 Le cumul de FdR est le meilleur prédicteur du degré d’inadaptation psychosociale de l’enfant.
 S’est rendu compte qu’un FdR pris isolément était insuffisant pour expliquer le développement problématique d’un enfant et que ce dernier expliquait plutôt un effet cumulatif qui s’Accroît en fonction du nombre de facteurs en présence.

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11
Q

Connaître l’étude de l’ELDEQ (Japel)

A
  • 2 223 enfants nés en 1997/98
  • échantillon provincial
  • évaluations annuelles depuis 1998
  • première évaluation à l’âge 5 mois
  • visites des services ‘petite enfance’ à partir de 2 ½ ans.
  • visites des services en milieu scolaire (2004)

Répartition des enfants de l’ÉLDEQ selon le nombre de facteurs de risque de 5 mois à 5 ans : environ 15% ne semble en avoir aucun
Répartition des enfants de l’ÉLDEQ selon l’indice de risque cumulatif (la présence de 4 facteurs de risque et plus): 5 mois-5 ans : presque 25%

Pourcentage des enfants par rapport au nombre de fois ‘à risque’ au cours des 6 collectes de données de 5 mois à 5 ans : Plus d’un enfant sur cinq a passé 3 ans ou plus dans un état de vulnérabilité au cours de la petite enfance (60% jamais)
Est-ce que les facteurs de risque sont distribués de façon aléatoire : non, les SSE -25% les plus faibles sont les plus touchés (40% 4+FR)
L’étude a pour objet de déterminer les facteurs de risque et de protection, qui pendant une période cruciale de leur dév., peuvent compromettre ou favoriser leur adaptation en milieu scolaire.
Les données permettent :
1) Etablir un profil détaillé du contexte sociodémographique et relationnel dans lequel évoluent les enfants
2) Examiner le lien entre les facteurs de risque présents dans leur vie et leur dév. socioaffectif et cognitif de la naissance à la maternelle
3) Vérifier les liens entre le degré de risque auquel les enfants sont exposés et leur fréquentation d’un service de garde (p-e un facteur de protection)
L’étude nous permet de dresser un portrait détaillé du contexte de vie dans lequel cette cohorte d’enfant grandit.
Les facteurs de risque pris en considération :
- Caractéristiques de la mère (âge, scolarité, dépression, compt antisociaux)
- Structure familiale (monoparentalité, pauvreté)
- Gestion de la communauté (soutien social)
- Processus familiaux (pratiques parentales, satisfaction conjugale, fonctionnement familial)
- Communauté (sécurité)

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12
Q

Pouvoir discuter des facteurs de risque sur le plan des caractéristiques des enfants (préamturité), sexe, tempérament, habiletés intellectuelles), de la famille

A

 FdR est un « facteur qui augmente la probabilité chez un enfant de développer un désordre émotionnel ou comportemental »
 Le stress est la réponse de l’enfant aux événements stressants, ces derniers sont des FdR. Capacité à faire face à des événements stressants est affectée par combinaison de FdR.
 Pour les FDR, important :
 Nature et nombre de conditions adverses (à un moment de sa vie, à quel âge ?)
 Ses caractéristiques personnelles (âge, tempérament, sentiment d’efficacité…)
 Qualité de la relation et soutien de la famille et amis
 Dimensions positives de sa vie (réussites)
 Expériences de vie antérieures (source de vulnérabilité ou développement de capacités d’adapatation) : accumulation peut atteindre un certain seuil et avoir un impact négatif.
1. FdR - Prématurité (moins de 37 semaines et moins de 2 500 g.)
 TFPN (23-32 semaines, moins de 1 500 g. même 400 ou 500 g.) (Groupe plus à risque)
TFPN: Entre 8 % et 10 % au Canada
Augmentation des naissances avant terme depuis 20 ans (reproduction assistée – grossesses multiples). Taux de survie des TFPN augmente depuis 1970

 Immaturité du système nerveux central et poumons.
 10 % à 20 % graves handicaps (cécité, QI faible, paralysie cérébrale).
 Fragiles au plan médical (détresse respiratoire, hémorragies au cerveau – hospitalisations fréquentes)
 Tempérament
 Partenaires d’interactions difficiles (fragilité, irritabilité et sensibilité)
 Signes comportementaux vagues et plus difficiles à interpréter
 Moins d’adaptabilité (rythmicité, activité, attention, persévérance, humeurs intenses, difficiles à apaiser, plus passifs et moins réceptifs).
 Âge préscolaire et début de l’âge scolaire (comportements plus intenses et niveau d’activité plus élevé, moins de persévérance, moins d’autorégulation).
 TFPN: (Plus de troubles anxieux, timidité, retrait social, TDA +++, problèmes d’apprentissage – 25 à 60 %).
 Interaction entre cette immaturité biologique et l’environnement physique et social de l’enfant (+++ important).
 Facteurs de risque médicaux et psychosociaux
 Problèmes de santé physique, hospitalisations fréquentes, attachement, surprotection, anxiété, pratiques parentales inadéquates – imposition de limites = difficile.
 Mères réceptives aux signaux du TFPN = meilleur développement cognitif et socioaffectif.

 Les complications périnatales (naissance prématurée et petit poids) FdR/FdP :
Risque augmenté lorsque les complications périnatales sont associées aux facteurs suivants: (qd au moins 2 : 90% des bébés développent problèmes)
- Faible intelligence des parents
- Structure familiale chaotique
- Pauvreté
- Faible scolarité
Facteurs de protection (la plupart des bébés ne développent pas de problèmes d’apprentissage)
- Q.I. de la mère élevé
- Scolarité élevée
- Revenu moyen ou supérieur
- petit nombre d’enfants dans la famille

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13
Q

Pouvoir discuter des facteurs de risque sur le plan des caractéristiques des enfants (pé), sexe, tempérament, habiletés intellectuelles), de la famille (alcoolisme, criminalité, toxicomanie, dépression, relation conjugale, attachement, pratiques parentales, statut socioéconomique).

A
  1. FdR - Sexe de l’enfant
    4 fois plus de problèmes chez les garçons.
    Plus vulnérables aux stress et plus réactifs
    Plus de réactions négatives de la part de l’environnement.
    Lorsque les parents sont isolés, plus de stress chez les parents de garçons
    agressifs et/ou au tempérament difficile.
     Les filles sont plus compétentes socialement
     À l’âge préscolaire, le langage est plus développé chez les filles.
  2. FdR - Tempérament (niveau d’activité, niveau de socialisation, niveau d’émotivité).
     Les attitudes familiales (événements stressants, contrôle dysfonctionnel du comportement), le tempérament et les troubles de comportement = association forte.
     Le tempérament influence l’individu par l’intermédiaire des transactions de l’individu avec son environnement
  3. FdR - Habiletés intellectuelles
    Lien entre de faibles habiletés intellectuelles au préscolaire et les troubles d’apprentissage au primaire.
    . Difficultés d’apprentissage en première année est le facteur le plus puissant pour prédire la persistance des troubles de comportement.
    . Lien entre trouble d’apprentissage et trouble de comportement.
  4. FdR - Famille : Alcoolisme, criminalité et toxicomanie
    Ces facteurs augmentent la probabilité de développer des
    problèmes (plus de stress dans la famille augmente la probabilité de développer ces facteurs, pas de modelage (par ex. violence conjugale, pas un exemple pour les enfants).
    Transmission intergénérationnelle (quand FdR réunis) Un bris pourrait arriver mais pas facile de changer ce cycle.
  5. FdR - la famille :
     Dépression parentale (surtout manque de disponibilité du parent).
     La relation conjugale (conflits, manque de disponibilité, parent plus tendu, modelage de stratégies négatives de résolution de problèmes interpersonnels.) + qd vision divergente de l’éducation, quand le conjoint n’est pas un soutien.
     La qualité du lien d’attachement parent-enfant (Lien entre attachement insécurisant et problèmes de comportement.
     Lien entre la qualité du lien d’attachement et de la compétence sociale de l’enfant.
     Les pratiques parentales (Constance et chaleur)
  6. FdR - Caractéristiques environnementales :
  7. Faible statut socio-économique (plus de détresse, plus de conflits)
  8. Isolement social
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14
Q

Discuter des facteurs de protection

A
  1. Les facteurs de protection modifient, améliorent ou altèrent les réponses d’une personne à certains facteurs de risque et stresseurs environnementaux qui prédisposent aux inadaptations sociales. Pour certains chercheurs, c’est un continuum (absence/présence), pour d’autres, FdP va venir protéger ceux qui ont 1 FdR, c’est un facteur positif pour tous mais 1 de protection pour ceux à risque.
  2. Caractéristiques de l’enfant : Tempérament facile, Réponses positives aux donneurs de soin,
    Intelligence moyenne ou supérieure, Habiletés prosociales, Stratégies d’adaptation, Réussite scolaire, Lieu de contrôle interne, Estime de soi forte et sentiment d’auto-efficacité
  3. Facteurs socio-environnementaux : L’école (si l’enfant vit des succès scolaires), Bonne relation avec l’enseignante ou un adulte associé à l’école, Participation à des activités parascolaires, Enseignante compréhensive et disponible, Statut socio-économique élevé
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15
Q

Être capable de discuter des interventions autour de la période de la périnatalité (avant et après la naissance de l’enfant). 1/3

A
  • Prévention ciblée de type indiqué si l’intervention vise seulement l’enfant
  • Prévention ciblée de type mixte si l’intervention vise les parents et l’enfant.
  • Bébés prématurés : Moins de 37 semaines de gestation
  • Un poids inférieur à : 2500 grammes
     Contenus des programmes de prévention qui s’adressent à cette clientèle
  • Périodes intensives de stimulation auditive, tactile, kinésique (montrer aux parents ct enft réagit, contrer ss sim, aider à former lien attach)
  • Information aux parents sur les techniques de stimulation
  • Liste d’exercices appropriés au développement de l’enfant
  • Habiletés parentales (+ sens. paerntale = capable à voir le besoin de l’enfant et d’y répondre avec rap/effi = combler le bon besoin)
  • Activités interactives parent-enfant (Wr sens.)
  • Consultations pour les parents
  • Groupes d’entraide
  • Services de garderie

Programmes en 3 axes :
1. Santé prénatale
2. Augmenter les capacités parentales (une fois le bébé né)
3. Contrôle des naissances et retour sur le marché du travail. Programme exemplaire (étude longitudinale), intéressant aussi quand entourage de la mère joue un rôle de soutien.
 Objectifs de l’intervention – progr. bébés prématurés ou de petit poids :
1. Stimuler le développement de l’enfant
2. Promotion de la santé de l’enfant
3. Sensibiliser les parents aux besoins particuliers de l’enfant
4. Améliorer les interactions entre le parent et l’enfant
5. Améliorer la qualité de la relation parent-enfant (la qualité des soins donnée augmente la ql des liens)
 Résultats obtenus (de façon générale)
1. Moins d’enfants ayant des retards de développement intellectuel et physique
2. Diminution des problèmes de comportement à 36 mois
3. Plus grande confiance des parents par rapport à leur rôle parental
4. Perception du tempérament de l’enfant comme étant plus positif
5. Gains dans les scores de QI
6. Plus grande sensibilité des mères aux besoins des enfants
7. Meilleure qualité des soins dans l’environnement familial

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16
Q

Être capable de discuter des interventions autour de la période de la périnatalité (avant et après la naissance de l’enfant). 2/3 USA

A

 2 programmes de prévention prometteurs (USA)
1. NIDCAP (Newborn Individualized Developmental Care and Assessment Program – naissance à la sortie de l’Hôpital) : Le cerveau immature est sujet à des blessures permanentes et à des modifications structurelles et chimiques subtiles causées par des expériences précoces négatives pendant les soins néonatals – précurseurs potentiels de difficultés cognitives, motrices, comportementales et psychosociales. Agressions causées par lumière/bruit affecte développement du cerveau. Ce programme se veut un changement complet de pratique dans chambres natalité. On change la façon dont on donne les soins.
NIDCAP vise à diminuer l’impact de la douleur sur le cerveau en développement
 Équipe incluant les parents observent les réactions du bébé. (on note les cpts d’évitement et on détermine la cause)
 Minimise les réactions d’évitement
 Augmente les réponses d’approche (aidés par personnel médical)
 Atténuation des sons, lumière, positions fléchies, regroupement de soins pour favoriser le repos, succion non-nutritive et contact peau à peau.
 Note les réactions du bébé à différents types de manipulations et soins
 Adaptation de l’environnement de soins
Résultats: effets à court terme (3 ans) intéressants, effets démontrés à l’âge scolaire.
*Si on démontre que les bébés prématurés vivent des impacts jusqu’à l’âge scolaire, alors c’est important d’avoir une intervention qui est de longue durée aussi. Donc faudrait avoir une intervention avec une plus longue portée. C’est une bonne intervention, mais il faut faire quelque chose de plus pour avoir des effets positifs plus longtemps.

  1. IHDP (Infant health and Development Program – Sortie de l’hôpital à 36 mois)
    - Effets à court terme (3 ans) intéressants, Effets à démontrer à l’âge scolaire. C’est une étude d’efficacité (meilleures conditions) après si exporte, il faut faire étude d’effectivité.
    - Visites à domicile (hebdomadaire 1 ère année de vie)
    - Visites à domicile espacées (2e et 3 e année de vie)
    - 20 hrs/semaine dans un centre de développement de l’enfant entre 12 et 36 mois (50 semaines)
    - Rencontre de soutien de groupe tous les deux mois pour les parents (12 et 36 mois)
    Résultats: effets à court terme intéressants, effets à démontrer au scolaire

*Si les deux démontreraient des effets à long terme, laquelle serait la meilleure: Avec les données que l’on a, le NIDCAP semble le plus économique (intervention moins longue et moins chère), MAIS, on ne peut pas savoir maintenant si l’IHDP aura des effets à long terme que l’on ne connaît pas encore. Dans la majorité, l’évaluation a été réalisée toute suite après la fin de l’intervention.

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17
Q

Être capable de discuter des interventions autour de la période de la périnatalité (avant et après la naissance de l’enfant). 3/3 Québec

A
  1. Projets de prévention au Québec (Ici, surtt ciblées femmes à faible revenu et faible scolarisation, centré sur l’alimentation en milieu défav.)
    a. Le Dispensaire diététique de Montréal (1 des seuls, objet d’évaluation, s’est montré efficace pour les enfants de petits poids)
    - Pour qui ? Femmes enceintes issues de milieux défavorisés
    - Intervention : Série de rencontres individuelles avec une diététiste (réhabilitation nutritionnelle)
    - Lait et œufs distribués
    - Efficace pour réduire l’incidence des naissances d’enfants de petit poids
    b. CLSC et organismes communautaires, Les projets OLO (œuf-lait-orange)
    - Information aux mères sur la grossesse et l’accouchement
    - Soutien social
    - Rencontres prénatales et postnatales à domicile
    - Groupes d’entraide pour l’allaitement (bébé + en santé mais pas de lien avec l’attachement, c’est la sensibilité parentale qui a cette répercussion)
    - Groupes d’entraide de parents
    - Ateliers éducatifs sur le développement des enfants
    c. Programme Naître égaux-Grandir en santé (CLSC)
    - Pour qui ? Femmes en milieu défavorisé
    - Quoi ? Aide individualisée (visites à domicile ou groupes de soutien ou classes d’éducation aux habiletés parentales)
    - Le programme vise à diminuer le taux de naissances prématurées et/ou de petits poids.
    - Réduire l’incidence de la dépression durant la grossesse
    - Diminuer les épisodes de violence conjugale et familiale
    - Réduire l’incidence et les conséquences des abus et de la négligence envers les enfants
    - Réduire les retards de croissance et de développement des enfants
    - Résultats : Pas d’évaluation du programme. Étude d’implantation : conclusions non positives (on n’Aide pas vraiment les enfants) mais est-ce lié au programme ? basé sur de bonnes pratiques, il faudrait mieux l’implanter et l’évaluer.
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18
Q

Pouvoir discuter des interventions pour les mères adolescentes

A

 Programmes de prévention qui s’adressent particulièrement aux mères adolescentes et à leur enfant. Pourquoi ?

  1. Les recherches démontrent que les mères adolescentes manifestent des difficultés dans les interactions avec leur bébé.
  2. Elles leur parlent moins
  3. Elles les regardent peu
  4. Elles les encouragent moins
  5. Les enfants présentent des déficits dans leur développement
  6. En plus, Faible statut socioéconomique
  7. Monoparentalité
  8. Grossesses répétées (facteur de risque important pour les problèmes ultérieurs des enfants)

*Le jeune âge de la mère et sa scolarité = donne naissance à des garçons agressifs, qui le reste après leur passage à l’école. Donc si on veut diminuer l’agressivité chez les hommes, investir dans les jeunes filles qui vivent dans des conditions de vie difficiles.

Lorsqu’une femme est enceinte à l’ado, c’est parce qu’il y a des facteurs de risque déjà présents (pas toujours) théorie de la sélection sociale (voir dans le texte 2) = estime de soi faible, pas de but/ projet dans la vie (sauf avoir un bébé)
Avoir une activité par semaine avec un adulte significatif = facteur de protection

 Exemple (Yale Child Research Project)
- Pour qui ? Mères adolescentes primipares et socialement défavorisées et leur bébé
- Centre affilié au système scolaire régulier
- Contenu du programme :
 École qui offre formation scolaire pendant la grossesse avec soutien d’infirmières et de travailleuses sociales
 Soins pédiatriques à l’enfant
 Services psychologiques
 Services de garde pour l’enfant
 Éducation au rôle parental
 Les parents de l’adolescente sont sollicités pour aider
 On facilite le retour aux études après la grossesse
 Intervention dure 2 ans
 Résultats très positifs :
 À deux ans et demi – langage et adaptation sociale (satisfaisant)
 À 7 ans (meilleur rendement intellectuel et scolaire - + d’assiduité scolaire)
 À 10 ans (gains au rendement scolaire et assiduité se sont maintenus)
 Enfants fréquentent moins les classes spéciales
 Pour les mères adolescentes :
 Poursuivent leurs études
 Retournent sur le marché du travail
 Réduisent les grossesses subséquentes rapprochées
 Force de ce projet (Yale …)
 Faible ratio enseignante-étudiante dans les groupes (1 :10)
 Soutien continu offert aux adolescentes
 Implication des parents des mères adolescentes pendant la grossesse et dans leur rôle maternel ultérieur

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19
Q
  • Comment se développe le lien d’attachement du bébé envers le parent
A

• Définition de la relation d’attachement :
– Le lien affectif privilégié qui s’établit entre le bébé et sa ou ses figures parentales principales. (l’enfant s’attache à la personne qu’il voit le plus – donneur de soins/caregivers)
– C’est un processus par lequel les deux membres de la dyade développent un lien affectif privilégié au fil de leurs interactions.
– C’est le principal défi développemental des bébés entre 0 et 1 an. À partir de 6-7 mois : attachement se développe, à partir de 1 an (12-18 mois) pour évaluer la qualité.
– On parle généralement de relation mère-enfant puisque c’est la relation la plus étudiée.

• Bowlby (années 50-60):
– Propose le terme attachement pour désigner le lien particulier qui unit le bébé à sa mère.
– Émet la théorie que le besoin de réconfort et de contact social chez l’humain reflète une prédisposition innée à rechercher à établir des liens.
– La raison d’être de cette prédisposition serait de chercher une protection que le bébé ne peut s’assurer à lui-même → dans le but d’assurer sa survie.
– Les bébés disposent d’outils permettant de jeter les premières bases du développement de l’attachement: la succion, les pleurs et les cris, le sourire, l’étreinte, la poursuite
– Ces outils sont programmés génétiquement, mais sont aussi sujets à apprentissage en fonction des réactions de l’entourage.
– Ces comportements s’organisent et se coordonnent avec les réponses de l’adulte et forment des routines synchronisées (base du développement des MOI)

20
Q
  • Comprendre les modèles opérationnels internes (MOI)
A

Modèles opérationnels internes (MOI)
Les comportements s’organisent et se coordonnent avec les réponses de l’adulte et forment des routines synchronisées (qui seront la base du développement des MOI).
– Représentation schématique de l’environnement et des patrons relationnels
– Servent de guides psychologiques pour le fonctionnement du système comportemental.
– Se construisent pendant les premières années de vie de l’enfant à partir de l’expérience concrète des patrons d’interactions dans la dyade parent-enfant.
– Le processus de construction et de révision des MOI est complexe et perpétuel.

21
Q
  • Comprendre la situation étrangère d’Ainsworth (ainsi que les réactions des bébés dans cette situation (A,B,C,D) ainsi que les environnements de soin liés aux réactions des bébés dans la situation étrangère.)
A

– LES CONTRIBUTIONS DE MARY AINSWORTH
• Dès 1940, elle énonce l’hypothèse que la figure d’attachement agit comme base de sécurité, ce qui permet à l’enfant d’explorer son environnement.
de Besoin de sécurité à Besoin d’exploration
• Remarque des différences individuelles importantes dans la capacité des enfants à utiliser leur mère comme base de sécurité.
• Introduit la notion de qualité de la relation.
• Fonction développementale de l’attachement (non seulement de protection et de survie tel qu’énoncé par Bowlby). Elle a opérationnalisé Bowlby.
– Stimulation essentielle au bon développement cognitif et socio-affectif.
– Relation d’attachement de qualité = plus d’exploration sociale et physique.
• La théorie de l’attachement
Dans une perspective d’intervention
• Évaluation de l’attachement
La « Situation étrangère » a été développée par Mary Ainsworth pour étudier la qualité de l’attachement de l’enfant à sa mère.

La procédure consiste à vérifier l’habileté de l’enfant à obtenir du réconfort de sa mère dans des conditions de stress croissant découlant de situations répétées de séparation.
De plus, elle vérifie l’habileté de l’enfant à se servir de sa mère comme base sécurisante pour explorer son environnement. (donc on regarde la qualité du lien d’attachement : comment le parent réussit à calmer le bébé. Si le bébé pleure beaucoup quand sa mère part, ce sont des différences individuelles (il est malade, timide…) on regarde la qualité du lien (+ aussi exploration) au retour de la mère : concept de l’attachement.
• Situation étrangère (8 étapes)
1. La mère, accompagnée d’un observateur, porte l’enfant dans la
pièce; puis l’observateur quitte la pièce.
2. La mère dépose l’enfant à un endroit spécifique, puis s’assoit tranquillement sur une chaise. Elle intervient seulement si le bébé recherche son attention (3 minutes).
3. Une étrangère entre dans la pièce, s’assoit (une minute) puis, graduellement, s’approche du bébé en lui montrant un jouet. À la fin de la troisième minute, la mère quitte la pièce discrètement.
4. Si le bébé s’amuse bien, l’étrangère n’intervient pas. S’il est inactif, elle essaie de capter son intérêt avec des jouets. S’il est en détresse, elle essaie de le distraire ou de le réconforter. Si elle ne réussit pas à le réconforter, l’étape est abrégée; sinon elle dure au moins trois minutes.
5. La mère entre, en s’arrêtant un moment à la porte pour permettre à l’enfant de réagir spontanément à sa présence. L’étrangère quitte la pièce discrètement. On ne précise pas ce que la mère doit faire par la suite; cependant, elle sait que lorsque l’enfant est apaisé et de nouveau intéressé aux jouets, elle doit sortir en se retournant pour lui dire « Bye-bye »
6. Le bébé est laissé seul trois minutes, à moins qu’il ne soit en détresse et qu’il faille abréger cette étape.
7. L’étrangère entre dans la pièce et se comporte de la même manière qu’à l’étape 4 (trois minutes) à moins que la détresse de l’enfant ne l’oblige à mettre fin immédiatement à cette étape.
8. La mère revient, l’étrangère quitte la pièce; cette étape se termine une fois que la rencontre a été observée.
(la tâche est standardisée, comme dans toute recherche) Plus le bébé est en détresse, plus il irait chercher du réconfort, même s’il est en colère (car sécurisant)

22
Q

Les 4 patrons d’attachement

A

Patrons d’attachement selon le type de soins
– Type A : L’environnement est non disponible émotionnellement et ne répond pas aux besoins de l’enfant (ANXIEUX- ÉVITANT)
– Type B : L’environnement est disponible émotionnellement et répond aux besoins de l’enfant (SÉCURISANT)
– Type C : L’environnement est chaotique, imprévisible, ce qui entraîne chez l’enfant une difficulté à prévoir ce qui va se passer (ambivalence) (ANXIEUX-RÉSISTANT)
– Type D : Non-disponibilité et abus physique, sexuel (DÉSORGANISÉ-DÉSORIENTÉ)

23
Q

Les B

A

Enfants attachés à la mère avec sécurité
– La mère est utilisée comme élément de sécurité pour explorer
• s’éloigne facilement pour explorer les jouets
• partage affectivement son jeu
• accepte affiliation avec l’étranger en présence de la mère
• est rapidement réconforté lorsqu’il est en détresse (retourne au jeu)
– Recherche active du contact ou de l’interaction lors du retour de la mère
• s’il est en détresse
– recherche immédiatement le contact avec sa mère et le maintient
– est consolé par le contact
• s’il n’est pas en détresse
– salue spontanément sa mère (content)
– entre en interaction avec enthousiasme
(vidéo :parent base sécurisante, pleure mais quand rassurée, rejoue. Pas C, car pas de résistance)
Capacité d’exploration
Parent= base de sécurité
Dérangement lorsque le parent quitte
Le parent est bien accueilli, il est attendu. Peut être réconforté par l’étrangère MAIS préfère nettement son parent.

24
Q

Les C

A

Enfants attachés à la mère avec des manifestations d’anxiété et de résistance
• Pauvreté d’exploration
• a de la difficulté à se séparer de sa mère pour explorer, peut avoir besoin de contact avant la séparation
• est méfiant envers les personnes et les situations nouvelles
• Difficulté à s’apaiser au retour de la mère
• peut rechercher le contact et/ou la résistance (frappe, mord, se tortille, rejette les jouets)
• peut démontrer une étonnante passivité.
• (très long à apporter du réconfort. L’enfant perçoit que si a comportements négatifs (si persévère) il va avoir un retour. Tout le temps préoccupé par la disponibilité de l’adulte, je travaille fort pour t’avoir mais quand tu es là, je suis frustré. Son mécanisme s’est adapté, ses comportements ont une fonction : plus tu m’ignores, plus ça augmente.
(soins donnés en fonction des parents et non de l’enfant)

Environnement familial = parent ne répond pas, laisse le bébé pleurer et après très longtemps on répond finalement. L’enfant comprend que s’il pleure et persévère dans sa détresse, exprime un besoin, le parent il aura ce dont il a besoin. Toujours préoccupés par la disponibilité du parent. Ne veulent pas qu’il quitte car ont peur qu’il ne revienne pas.
Le bébé travaille fort pour avoir le parent, il a envie de l’avoir, mais quand il l’a, puisqu’il a dû le « forcer », il est empreint de colère, de frustration.
Facteur de risque pour trouble de comportement.
Il exprime clairement à sa mère lors de son retour qu’il est en colère. Difficilement consolable
Besoin intense de se coller au parent, entrave l’exploration

25
Q

Les A

A

Enfants attachés à la mère mais avec des manifestations d’anxiété et d’évitement
• Exploration indépendante: s’éloigne volontairement pour explorer quand la mère est présente.
• A peu d’échanges affectifs: accepte affiliation avec l’étranger même quand la mère est absente ( peu de préférence).
• Évitement actif de la mère lors de son retour se détourne, regard ailleurs, se déplace, ignore.
• Peut rechercher la proximité de la mère pour ensuite l’éviter
• Évite davantage la mère lors de son deuxième retour n’évite aucunement l’étranger

  • (indisponibilité émotive, a compris que les soins ne sont pas disponibles ou sinon, c’est avec du rejet. Curiosité intellectuelle, se tourne vers les objets. En évitant, il abaisse son stress, Il est organisé, met en place stratégies.)
  • Peu de signe de détresse lors de la séparation
  • Détresse disparaît à l’arrivée de l’étrangère
  • Évite ou ignore les efforts du parent pour prendre contact lors de la réunion
  • Peut l’accueillir avec un regard/ sourire, mais pas de mouvement vers le parent.
  • Indépendance de l’enfant
26
Q

Les D

A

Attachement désorganisé- désorienté
Stratégies d’attachement désorganisé
• Se figer
• Se blottir sur le sol
• Adopter des comportements dépressifs en présence du donneur de soins
• Approche et évitement
- Ces stratégies témoignent de l’incapacité du nourrisson à élaborer une stratégie cohérente pour obtenir du réconfort de la part du donneur de soins.
- Elles sont aussi associées à une hausse de la libération d’une hormone de stress
(maltraitance, abus, grande négligence affective) Il faut codifier A, B ou C d’abord puis si comportement atypiques, c’est un D. Il n’a pas trouvé de stratégies pour diminuer son stress. Patron associé aux problèmes psychopathologiques.
Pas de stratégie pour gérer le stress
Comportements bizarres (réactions de peur, TIC, comportements contradictoires…)
Ne parvient ni à s’approcher du parent, ni à s’en détacher.

27
Q

• Soins aberrants ou atypiques d’un parent d’un enfant D et conditions favorisant le développement d’un lien d’attachement D

A

• Impossibilité d’assurer la sécurité de l’enfant
• Impossibilité de consoler un enfant qui ressent de la détresse
• Rire de sa détresse
• Lui demander de l’affection, vouloir qu’il rassure le donneur de soins
• Figer (aucune expression faciale pour une longue période de temps)
• Menacer l’enfant de lui faire du mal
• LE TYPE D: DÉSORGANISÉ – DÉSORIENTÉ (SUITE)
• Conditions favorisant le développement d’un lien d’attachement de type D:
– Maltraitance: abus physique, abus psychologique, négligence
– Violence conjugale
– Attachement interrompu ou attachements multiples successifs
– Problèmes graves de santé mentale chez le parent.
– Toxicomanie ou alcoolisme du parent
– Traumatismes ou pertes actuels ou passés non résolus chez le parent
** Le parent est perçu par l’enfant à la fois comme une source de peur et
de réconfort.
• Manifestations d’un lien d’attachement de type D :
• Inversion des rôles
– Exploration dangereuse, sans limite
– Obéissance exagérée et automatique, hypervigilance
– Recherche de réconfort indiscriminé, désinhibition
– Retrait émotif, inhibition exagérée, aucun comportement d’attachement envers personne
– Difficultés marquées pour l’auto-régulation des émotions
(plus perdure, plus les MOI deviennent difficiles à modifier)
• Impacts des attachements insécurisants
• Relation avec l’adulte
• Relation avec les pairs
• Gestion des émotions
• Apprentissage

28
Q
  • Connaître les interventions pour favoriser l’attachement sécurisant chez les bébés
A

Donner des soins sensibles, responsables et engagés. Se questionner sur notre enfance et comment entrevoit la relation (Olds). Infirmières cherchent à développer une relation empathique et confiante avec la femme + entourage car aide la femme a être plus en confiance et + empathie/sensibilité envers l’enfant
Tâche des parents : encourager la séparation et l’exploration.

Les enfants ont besoin de relations stables et affectueuses avec un nombre limité d’adultes qui sont capables de leur prodiguer des soins répondant à leurs besoins et de leur offrir des interactions réciproques, qui assurent leur sécurité, les encouragent à explorer et à apprendre et leur transmettent des valeurs culturelles. Il est essentiel que l’enfant puisse s’épanouir dans un environnement sécuritaire et prévisible qui lui procure une variété d’expériences favorisant son développement cognitif, linguistique, social, affectif et moral.
La qualité de l’attachement que les enfants développent semble largement dépendre de la disponibilité des personnes qui en prennent soin. Quand elles sont réceptives, les enfants ont tendance à développer un attachement sécurisant et à s’adresser directement à ces personnes quand ils se sentent bouleversés.

29
Q
  • Connaître les interventions à prioriser au préscolaire et dans la classe en lien avec les comportements typiques des enfants qui ont un attachement insécurisant
A

• Relation avec l’adulte
• Relation avec les pairs
• Gestion des émotions
• Apprentissage
Reconnaître la détresse de l’enfant offrir la proximité. Il faut l’aider avec les relations avec l’adulte, les pairs, sa gestion des émotions et ses apprentissages.
Pour les A :
- Profil 1, ne vient pas chercher de l’aide, méfiance, agressivité réactive (souvent causée par interprétation erronée, à cause MOI, exp. Antérieures.) FdP : intérêt pour les apprentissages – s’intéresse aux objets qui sont moins menaçants que humains. Ne vient pas chercher de l’aide.
- P1, interventions : Adultes sécures, récompense matérielle (au début) essayer de recréer le lien avec l’adulte. Bien observer l’élève pour voir ce qui cause problème, ses réactions.
- Profil 2, intériorisés. Méfiance et passivité. Accès difficile aux émotions. Intérêt pour les apprentissages mais ne demande pas d’aide. Comme ils ont été élevés dans un presto, bons candidats pour TB d’apprentissage, bons candidats pour la dépression.
- P2, interventions : Aller au-devant de l’enfant, ne fonctionne pas à son potentiel, procurer de l’aide dès le départ. Porter attention à l’enfant s’assurer de combler ses besoins.
Pour les C :
- Profil 1, dépendance et immaturité. Les profs ne les aiment pas, accrochés à nous mais pas intéressés par les apprentissages. Réaction disproportionnée par rapport à l’environnement. Opposition (rech. de proximité) et peu d’intérêt pour les pairs.
Interventions P1 : dépendance et manque d’autonomie : si pousse sur son autonomie : cela va augmenter son anxiété, sa dépendance car son insécurité a augmenté. La première choses est de leur montrer qu’on est disponible quand besoin, rendre l’environnement de soins prévisibles, aider l’enfants à se séparer (l’informer sur ce qui va se passer), d’abord asseoir la sécurité de l’enfant avant de développer l’autonomie et de travailler sa sociabilité (peu d’intérêt pour les pairs). (thermos)
- P2 :
Dépendants et agressifs-réactifs (agression réactive) (faire distinction entre TC et trouble affectif)
(Pas d’intervention)

30
Q
  • Pouvoir discuter de comment l’enseignant peut se servir de la théorie de l’attachement au quotidien dans sa classe avec les élèves susceptibles d’avoir un attachement insécurisant.
A

l’attachement, c’est envers les parents. Comme enseignant, on peut agir sur ses MOI, en étant chaleureux. Le respect est très important.
- 3 étapes pour montrer qu’on peut aider :
1. Essaye d’ouvrir thermos et blesse, pitch, faudrait lui demander de l’aider avant (prévention) Son besoin est d’ouvrir son thermos, reconnaître son besoin
2. Viens, je vais t’aider la prochaine fois vient me demander
3. Je vois que tu as de la misère, demande moi de l’aide
Les adultes qui sont encadrants/sécurisants, ils arrivent à bâtir une relation de confiance.
- Avant de penser à l’attachement, a-t-il les habiletés sociales ?
- Attachements insécurisants (agressivité réactive et proactive, méfiance envers les autres – attribution d’intentions hostiles, peut d’être rejeté, envahissement des émotions négatives par manque de réconfort) mène à l’agression

31
Q
  • Connaître les défis développementaux des trottineurs ainsi que le rôle des parents.
A
  • Défis développementaux des enfants (1-2 ½ ans)
  • Se détacher (séparation) – Autonomie
  • Exploration +++ (marche)
  • Le langage et les capacités d’autorégulation en émergence ( cap. d’autorég. augmente avec langage)

• Rôle des parents (1 – 2 ½ ans)

  1. Permettre la séparation
  2. Encourager l’exploration
  3. Mettre des limites avec souplesse
  4. Soutenir le développement du langage (Favorise le développement des capacités
  5. d’autorégulation (24m prédit, relations avec les autres)
  6. Soutenir le développement des habiletés d’autorégulation
  7. Soutenir le développement de l’autocontrôle (Soutenir et guider leur enfant rapidement lorsque celui-ci est confronté à des situations stressantes, L’aider à gérer ses émotions négatives (nommer les émotions), Rediriger son attention avant que l’enfant ne perde le contrôle de lui-même,Utiliser le langage pour aider l’enfant à interpréter ses expériences affectives de façon à ce que l’enfant utilise aussi le langage pour réguler ses émotions et ses comportements) (autorégulation = contrôle de soi + gestion des émotions)
32
Q

Connaître les défis développementaux des enfants d’âge préscolaire ainsi que le rôle des parents.

A

• Défis développementaux à l’âge préscolaire (2 ½ - 6 ans)
– Communication (identification des émotions)
– Habiletés sociales (augmentation de la capacité à comprendre les émotions des autres (prise de perspective) + les capacités d’autorégulation des émotions + langage et + raisonnement moral = Habiletés prosociales) prise de contact + coopération. Habiletés prosociales = comportements d’entraide + sympathie/empathie. Décoder les émotions des autres
– Autonomie
– Contrôle de soi (tolérer des délais, des frustrations, inhiber son comportement : capacité de se retenir, flexibilité de son comportement : capacité de passer d’une structure organisée à désorganisée et v/v)
• Rôle des parents 2 ½ - 6 ans
1. Favoriser les contacts avec d’autres enfants
2. Superviser ces contacts de façon à ce qu’ils soient positifs
3. Soutenir le développement de la communication
4. Soutenir le développement des habiletés sociales
5. Soutenir le développement de l’autorégulation
6. Soutenir le développement de l’autonomie
Les parents ont un rôle important de supervision qui doit être +/- proximale/directe quand l’enfant a 2 ans. À 3-4-5 ans, supervision doit être à distance (écoute leur conversation, négocie) fait un retour ensuite

33
Q
  • Comprendre les difficultés qui émergent chez les trottineurs
A
  • Qu’est-ce qui est difficile durant cette période du développement de l’enfant ?
  • Le degré d’activité de l’enfant
  • L’opposition liée à l’exploration de l’enfant (marche, grimpe, court …)
  • L’opposition liée au développement d’un sentiment d’identité (l’enfant comprend de plus en plus qu’il est un être distinct avec des intentions. Il comprend aussi que les autres ont des intentions.
  • L’opposition n’est pas intentionnelle. Attention à l’opposition permanente au parent (signes inquiétants)
  • 18-24 mois, l’enfant comprend de plus en plus les interdits en ayant peu d’autocontrôle
  • Attention à l’attribution d’intentions hostiles à l’enfant – liée à la punition sévère. C’est action/réaction. Il va finir par comprendre. L’enfant est en train d’apprendre à intérioriser les règles, émergence des émotions.
34
Q
  • Questions à se poser lorsque les enfants d’âge préscolaire manifestent des problèmes extériorisés et les interventions recommandées. (les 4 comportements)
A

 Les comportements perturbateurs extériorisés

  1. L’agression
  2. L’agitation
  3. L’irritabilité
  4. L’opposition
35
Q

Questions à se poser lorsque les enfants d’âge préscolaire manifestent des problèmes extériorisés et les interventions recommandées. - l’agression

A
L’agression peut être : 
1.	Instrumentale ou hostile
2.	Verbale ou physique
3.	Directe ou indirecte
4.	Réactive ou proactive
Agression instrumentale :
	Liée principalement à la prise de possession d’un objet, identification des déclencheurs, semble accidentelle, absence de stratégies. Pas intention de faire mal, au sommet à 3 ans. On fait une intervention éducative (on ne punit pas, on doit éduquer) : donner des stratégies, modeler, verbaliser.
Agression hostile : notion d’intention, indicateur de détresse, associée à des liens d’attachements insécurisants, opposition systématique à l’adulte. Quand agression hostile est fréquente au présco, il faut porter attention à 3 comportements : prend plaisir à frapper l’autre, force l’autre à faire contre son gré, se bat avec enfants plus jeunes/plus soumis. Intervention : il est important de l’arrêter et de signaler à l’enfant que ce n’est pas permis. Il faut essayer de comprendre.
  • Agression physique et verbale
  • Agression physique: baisse à la fin du préscolaire. On intervient 1 fois sur 2 en milieu scolaire
  • Agression Verbale: En hausse à partir de 6 ans. On intervient 1 fois sur 3 en milieu scolaire
  • Agression directe et indirecte :
  • Directe: frappe, mord, donne des coups
  • Indirecte: Isole, dit des méchancetés, mensonges On intervient 1 fois sur 5 en milieu scolaire
  • Agression proactive et réactive
  • Agression proactive : Atteinte d’un but, Manque de stratégies, Accidentelle ou intentionnelle
  • Instrumentale ou Hostile, il y a un but/une intention, Il initie un geste
  • Agression réactive : 1- Étroitement liée à l’expression de la colère, Explosion
  • Perte de contrôle, Crises qui dégénèrent. Cible: gestion des émotions
  • 2- Attribution d’intentions hostiles (interprétation erronée) Cible: lecture de la réalité, nommer l’intention
  • Agression réactive est instrumentale ou hostile. Il faut se centrer sur les besoins des enfants, il faut changer leurs perceptions. Est-ce que c’est cognitif ou affectif ? C’est le cumul des observations qui le dira.
  • Raisons de l’Agression (de – au +)
  • Tempérament
  • Fatigue
  • Temps de fréquentation de la garderie
  • Langage (TB)
  • Répertoire comportemental (habiletés sociales) (lié au comportement, 1ère génération des 3 dimensions)
  • Résolution de problèmes (décodage, interprétation et recherche de solutions) (niveau cognitif, 2e génération)
  • Gestion des émotions (au niveau du cœur, 3G)
  • Réaction à un ou des événements stressants
  • Attachements insécurisants (agressivité réactive et proactive, méfiance envers les autres – attribution d’intentions hostiles, peut d’être rejeté, envahissement des émotions négatives par manque de réconfort).
  • Intervention agression :
    1. Observation des indices d’une situation (encodage) : enfants avec problème de comportements ne décodent pas bien (1ère diff.), décode un plus petit nombre d’indices (2e difficulté)
    2. Interprétation des indices : les enfants agressifs ont tendance à attribuer une intention hostile aux autres
    3. Recherche de solutions : 1 seule et est agressive : les amener à travailler différentes solutions, la variation
    4. Choix
    5. Application
    6. Évaluation
    (dans le vidéo, la JF a 60% de ses conflits liés au décodage et prise de contact. Y aller selon les besoins de l’enfant. Travailler pdc en premier.)
36
Q

Questions à se poser lorsque les enfants d’âge préscolaire manifestent des problèmes extériorisés et les interventions recommandées. - l’agitation

A
  • L’agitation L’autocontrôle: un enjeu considérable - Quelques questions à se poser Agitation
     Entre 3 et 4 ans – inattention et hyperactivité ne sont pas des indicateurs d’un patron de comportements qui persiste
     Sévérité des symptômes et durée (12 mois et non 6 mois pour prédire la persistance)
     Hyperactifs, humeur changeante, qui s’adapte difficilement – plus difficile (désobéissance fréquente)
     Les mères disent utiliser plus de commandes, de critiques, de punitions
     Sentiment d’incompétence
     Stress des parents plus élevé
     La dépression, l’anxiété, les problèmes conjugaux, l’Alcoolisme, l’agressivité et les comportements antisociaux chez le père augmentent le risque d’abus physique
     Expulsions des garderies plus fréquentes
     Intervention Agitation :
     Favoriser le développement du contrôle de soi : attendre son tour, tolérer des frustrations, inhiber son comportement, flexibilité de son comportement)
     Du contrôle externe vers un contrôle interne : Retard dans l’acquisition du contrôle interne
    Revenir au contrôle externe (trouver le bon cadre)
    Relâcher progressivement le cadre pour favoriser le développement du contrôle interne
37
Q

Questions à se poser lorsque les enfants d’âge préscolaire manifestent des problèmes extériorisés et les interventions recommandées. - l’irritabilité

A
	Irritabilité : Quelques questions à se poser  :
	Problèmes de santé
	Tempérament
	Peu d’expérience de vie de groupe
	Fatigue
	Temps de fréquentation de la garderie
	Retards de développement
	Gestion des émotions
	Tolérance à la frustration
	Dépression
38
Q

Questions à se poser lorsque les enfants d’âge préscolaire manifestent des problèmes extériorisés et les interventions recommandées. - l’opposition

A

 Opposition : Quelques questions à se poser
 Tempérament
 Les interdits sont perçus par l’enfant comme une barrière à l’exploration (1-2 ans
 Affirmation de ses compétences (3 ans)
 Lorsque l’enfant est confronté à ses limites
 Surprotection parentale (produire un effort)
 Encouragement des parents à négocier
 Encadrement parental (opposition limites)
 Attachement insécurisant

39
Q

Devis expérimentaux….

A

Devis expérimental : permet de faire lien causes et conséquences. Distribués au hasard, permet de conclure à l’efficacité d’une intervention. (GC et répartition aléatoire, QE : juste GC).
Programme prometteur : ont utilisé D.E, effets du prog à C, M, LT (longitudinal)
Programme exemplaire : PP + impact évalué par une équipe indépendante, résultats doivent pouvoir être reproduits
Études d’impact : étude d’efficacité (contrôles optimaux ds meilleures conditions possibles). Étude d’effectivité : fait par les intervenants avec les contraintes. Le programme peut être dilué.
Études d’implantation : cherche à savoir si les enfants ont été réellement exposés à l’intervention, donc fréquence de l’exposition et qualité de l’intervention.

40
Q

Lecture 1 (Japel, 2008)

A
  • Proportion des enfants vulnérables dans au moins 1 domaine de maturité scolaire : 35%
  • 17% élèves de maternelle ont faiblesses marquées dans développement cognitif et langagier et 15% vulnérables maturité affective
  • ELDEQ (étude longitudinale) : 1 enfant sur 6 à 5 ans a un retard sur le plan du vocabulaire et s’expose à rencontrer difficultés.
  • 30 à 50% enfants milieu déf auraient un retard au plan cognitif
  • But de l’étude : liens entre contexte de vie des enfants québécois (nb FdR) et leur niveau d’adaptation psychosociale. Hypothéqués habiletés cognitives et ag. Physique.
  • Seuil critique atteint (développement est compromis) qd en présence de 4 FdR ou +. = situation de vulnérabilité. Les fdR ont un bon pouvoir prédictif. Les FdR présents au cours de la 1ère année de vie permettent d’estimer l’adaptation comportementale presque aussi bien que les caractéristiques concomitantes du contexte de vie des enfants.
  • Le niveau de suffisance du revenu, la santé de l’enfant à 5 mois et scolarité mère = meilleurs prédicteurs en ce qui concerne connaissance des nombres
  • Fdr pour l’agress. Phy. En maternelle st santé enfant à 5 mois, scolarité mère, symptômes dépressifs mère et ses cpts antisociaux ado.
  • Nbre d’années pendant lesquelles l’enfant se trouve en situation de vulnérabilité
    • FdR, - fréquentation SDG. La durée de la fréquentation a un impact sur le dvlpt des aptitudes cognitives de tous les enfants. Mais pas pour l’ag. Physique. SDg aurait un effet protecteur pour la maturité scolaire.
  • Indicateurs d’adaptation : comportements et compétences cognitives importants prédicteurs (agressivité, vocabulaire) voca : excellent prédicteur du succès scolaire. Test vocabulaire EVIP. 4 FdR et + performent moins bien en voca.
  • Lien FdR et indicateurs d’adaptabilité
  • (à risque : sa santé, scolarité de la mère, monoparentale, faible revenu, cpts antisociaux de la mère ado, âge de la mère à la naissonace)
    • de FdR, + d’agressivité physique, hyperactivité, inattention, anxiété
  • Voir pour SDG de qualit. ,augmenter fréquentation, dépistage précoce et mieux outiller SDG
41
Q

Lecture 2 (St-Pierre et al, 2012) ado

A

Pour décrire et comprendre le contexte de la maternité à l’adolescence : 3 théories.

  • Théorie de la sélection sociale : 1 grossesse ado est 1 marqueur important d’un niveau de risque déjà présent dans l’environnement de la jeune mère. (risque précède grossesse)
  • Théorie de l’influence sociale : la naissance d’un enfant augmente le niveau de risque auquel mère exposée. A des impacts sur sa vie et celle de son enfant.
  • Hypothèse de programmation fœtale : certains événements adverses (mauvaise alimentation, substances) survenant à différents moments durant la grossesse auraient la capacité d’influencer de façon permanente le développement du fœtus et de l’enfant. JF pas terminé sa croissance physiologique donc compétition de ressources : avant terme, petit poids, défavorisés sur le plan bio.
  • Ado consultent moins.
  • Études de médiation : voir si 1 autre facteur influencerait. 2 phénomènes concomittants mais on on ne sait pas qui influence qui. La sensibilité maternelle (éprouverait difficultés d’interaction) Sensibilité maternelle est un médiateur important entre l’écologie familiale et le développement de l’enfant dans le domaine précis de l’attachement. Sm serait une cible à privilégier pour intervention.
42
Q

Lecture 3 (McCall et Olds, 2012) Lecture 4 (Olds, 2006)

A

Les visites à domicile faites par les infirmières sont les plus prometteurs :
- La santé de la mère pendant la grossesse
- Sensibilité et habiletés parentales (réussi)
- Le futur de la mère (avoir un projet de vie, être dans de bonnes conditions de vie) (réussi)
- (autres pas concluants)
- Programme de Olds est exemplaire, 27 ans
- Premier bébé, milieu pauvre
- Programme basé sur la théorie de l’attachement, perception self-efficacy importante, set goals
- Les interventions : fréquence selon besoins (+ si crises), à p. fin 2e trimestre. 7-9 visites pdt grossesse et 23-26 jusque 2 ans. 75-90 min.
- Pendant la visite, les infirmières, 3 activités :
1. Promotion des améliorations de comportements de la femme et entourage
2. Aidé à construire un réseau de soutien
3. Ont fait un lien avec autres services humains et de santé
Habitudes alimentaires, cigarettes et après se sont occupées d’améliorer les soins physiques et émotionnels du bébé. (observer signes maladies, interactions…)
Ici, on n’intervient pas dans le modèle d’attachement

43
Q

Lecture 5 (Dozier et Bernard, 2009) - ql atatchement

A

Interventions portant sur l’attachement et leur impact sur la qualité de l’attachement chez nourrissons/jeunes enfants :
Les interventions qui sont efficaces ont un objectif de :
- Aspects particuliers comme Sensibilité parentale plutôt qu’objectifs globaux
- Durée limitée (8-12 sessions) behavorial
- 2e moitié (6 à 12 mois)
On arrive à modifier les patrons d’attachement, améliore la qualité de l’attachement. Les autres chercheurs ont dit qu’il faut regarder les MOI des parents pour les modifier.

44
Q

Lecture 6 (Moss et al, 2011) - vd maltraitance

A

Visite à domicile pour augmenter sensibilité parentale, attachement de l’enfant et comportement pour enfants maltraités
Vise la sensibilité parentale pour avoir un impact sur le modèle d’attachement. Transmission intergénérationnelle. Les programmes qui ciblent les problèmes de la maltraitance, effet à CT et sur enfant plus vieux : capable de modifier le modèle d’attachement. 67 caregivers for maltreating children 1-5 yrs. Random GE/GC 8 semaine visite à la maison pour la dyade avec comme objectif d’améliorer la sensibilité. Les sessions : discussions autour régulations émotions and video feedback interaction, environ 60 min. Situation étrangère ou Q cards. Améliorations significatives pour l’attachement enfant et sensibilité parent et réduction child desorganisation. Première étude à le faire sur enfants maltraités : montrer l’impact de interventions courtes basées sur l’attachement. Attachment disorganization : 32 à 86 d’enfants maltraités. Qualité de la relation d’attachement. Travailleurs sociaux.
Olds a fait mais pas sur famille maltraitante.
Parent va attribuer une caractéristique négative à l’enfant. Aider le parent à comprendre la réaction de l’enfant (nommer besoin = attachement sécurisant) On regarde toujours l’enfant et non le parent. Enfants grandis, recherche moins la proximité mais veut avoir de bons moments mais enfants resistants pas accès lien affectif. Le parent développe de la frustration et de la colère quand l’enfant l’évite.
Augmentation de la sensibilité parentale

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Lecture 7 (Cyr et al, 2010) Promouvoir la sécurité d’attachement chez les enfants victimes de maltraitance

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Travailler sur les soins atypiques des parents. Cite Moss qui a réussi à augmenter la sensibilité parentale et qu’il faut regarder les comportements inquiétants des parents, Chercher à expliquer les mécanismes pour modifier les modèles d’attachement. Il est important de voir comment on peut agir dessus. Les parents ont des capacités limitées d’introspection.
Pour les interventions gagnantes auprès d’enfants maltraités : former intervenants (observation parents et signaux détresse enfants), travailler la qualité de l’attachement, interventions soutenues.

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Lecture 8 (Goldsmith, 2007) – (portez attention surtout aux interventions qui sont applicables en classe)

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Utilise psychothérapie parent-enfant (vise représentations négatives parentales et l’Aide à développer sensibilité émotionnelle, aptitudes communicationnelles pour une relation sécurisante)de concert avec un programme thérapeutique à la maternelle qui inclut des stratégies de traitement sur l’attachement pour changer les MOI négatifs de relation des enfants pour leur apprendre à faire confiance aux adultes pour répondre à leurs besoins émotionnels et développementaux. Aide les enfants à réguler leurs émotions en verbalisant. Les MOI des enfants sont fortement influencés par la manière dont les parents perçoivent leur enfant. Comprendre les représentations négatives des parents ouvre la voix pour le clinicien d’aider les parents à changer.
5 jours semaine, 3 heures par jour pour 9 mois. 9 enfants, 2 child therapists. École donne aux enfants un sentiment de sécurité. L’adulte doit répondre de manière empathique et compréhensive aux besoins de l’enfant. Le premier objectif est d’établir une relation de confiance. Prepared for a negative approach, they will often engage in provocative behaviors. Se base sur infos de l’évaluation de l’enfant pour anticiper et répondre au mieux à ses besoins. Doit montrer qu’il comprend ce qu’il ressent et se montrer enjoué : Hi.. I know that… : l’enfant comprend que le thérapeute est capable d’accepter son anxiété et de lire efficacement et de répondre à ses signes non-verbaux. Utilise un ton doux et maintient distance physique respectueuse alors que l’enfant has leaned to anticipate harsh, abrupt interactions.
« ideal grandmother » plutôt que nurture ambigu. Amour inconditionnel et acceptation. Connait tellement bien l’enfant qu’est capable d’anticiper. Pense à toi quand tu n’es pas là. The comfort and delight of being held in mind provide a critical human connection that produces a sense of safety and containment for the child. Aide developer une base securisante. Ils valent la peine de recevoir des soins. Va challenger leurs modèles précédents. Les premiers mois : high level of support to demonstrate that adults can be turned to for assistance. Va construire confiance et aller explorer en demandant de l’aide si necessaire. Ex : Thermos. I see that… I want to help you so that you…. (se voit valued et l’adulte peut aider) puis It looks like… you could ask me for help. Puis à la fin : if you need help, you know what to do. Chaque étape moves the child toward more independent functioning. Aussi les aider avec self-care issues (manteaux, dégâts) let me help you, reactions calmes. “I will help clean up” “I will hep” = opportunité de défaire idées qu’adulte ne peut aider et prendre soin. Se sent important quand on pense à lui durant son absence. Se montrer compréhensifs (ce n’est pas agréable d’être mouillé) et compatissant. Aider avec les interprétations erronées en verbalisant. Time in plutôt que time out car when children are emotionnally dysregulated, they need proximity to the caregiver rather than distance.