Examen mi-session Flashcards
- Référentiel de l’Adoq: Compétence 1 (évaluation) + compétences spécifiques + Actions-clés
Donc p. 13 et 21-22
COMPÉTENCE1: ÉVALUATION
Évaluer les difficultés qui font obstacle aux apprentissages et les capacités qui favorisent la réussite de qualité.
1. PLANIFIER l’évaluation orthopédagogique afin de préciser les difficultés d’apprentissage et leur nature, incluant les troubles, de montrer les capacités de l’apprenant et d’établir son profil motivationnel dans son contexte.
2. METTRE EN ŒUVRE une démarche d’évaluation orthopédagogique adaptée à la situation de l’apprenant.
3. ANALYSER et INTERPRÉTER les données de l’évaluation.
4. FAIRE L’ÉTAT DE LA SITUATION de l’apprenant sur le plan des apprentissages ainsi que son profil motivationnel dans son contexte.
5. RÉDIGER un rapport d’évaluation orthopédagogique répondant aux exigences professionnelles.
- Les cinq composantes de l’émergence de l’écrit
- langage oral
- clarté cognitive
- conscience phonologique
- connaissance des lettres
- découverte du principe alphabétique
- Évaluation de chacune des composantes de l’émergence de l’écrit.
- Langage oral
- Clarté cognitive
- Conscience phonologique
- Connaissance des lettres
- Découverte du principe alphabétique
- langage oral
- Évaluation compréhension d’un récit lu par l’adulte :
- Lire une histoire, puis faire des entretiens individuels
- Demander à l’élève de raconter l’histoire
- Sans aide, à livre fermé - clarté cognitive =
- Évaluation :
- Fonctions de l’écrit : entrevue afin d’évaluer la conception qu’a l’enfant de l’écrit.
- Langage technique : entoure une lettre en rouge, un mot en noir, la première lettre d’un mot en bleu, la dernière lettre d’un mot en vert, une lettre minuscule en orange, une lettre majuscule en mauve, un point en gris, un point d’interrogation en rose, un point d’exclamation en turquoise, de montrer une phrase, puis une ligne, etc.
- Conventions : demander à l’enfant où il faudrait commencer à lire l’histoire, de vous indiquer où il faudrait continuer de lire, à la fin de la ligne, demander dans quelle direction il faut continuer, à la fin de la page, demander de mettre son doigt à l’endroit où il faut maintenant aller pour continuer à lire.
- Relations entre oral et écrit : vérifier si l’enfant comprend que les mots lus correspondent aux mots écrits, vérifier si l’enfant comprend que, lorsque l’adulte lit une phrase, le premier mot lu correspond au premier mot écrit sur la ligne, vérifier si l’enfant comprend qu’un mot long à l’oral (qui contient plusieurs syllabes) est aussi un mot long à l’écrit (qui contient plusieurs lettres) - conscience phonologique =
- Évaluer l’épi :
- Syllabe: scander des mots en syllabes
- Rimes: si des mots riment ou non
- Premier phonème: si deux mots commencent par le même phonème
- Évaluer le méta :
- Manipulation des syllabes: enlever la première syllabe d’un mot
- Manipulation des rimes: produire un mot qui rime avec un mot cible
- connaissance des lettres =
- Évaluer la connaissance de l’alphabet en présentant des lettres - découverte du principe alphabétique =
- Faire écrire des nouveaux mots et questionner sur choix des lettres
- Les quatre composantes de la clarté cognitive.
- Fonctions de l’écrit
- Langage technique
- Conventions
- Relations entre oral et écrit
- Développement de la conscience phonologique.
- Conscience que le mot est constitué de plus petites unités + capacité à ientifier ces unités et à les manipuler
- Conscience syllabique, conscience de la rime, conscience phonémique
- Se développe en travaillant des plus grandes unités vers les plus petites
- Se développe en travaillant les tâches nécessitant un traitement intuitif, puis les manipulations conscientes
- À considérer: constrictif vs occlusif + position du phonème dans le mot
- Habiletés prérequises (6) au langage écrit.
- Audition /Discrimination auditive
- Traitement visuel /Discrimination visuelle
- Séquences
- Mémoire / mémoire de travail
- Langage oral
- Intérêt pour le langage écrit
- Habiletés prédictives (6) de la réussite en lecture / écriture.
- Connaissance alphabétique
- Conscience phonologique
- Dénomination rapide de lettres et de chiffres
- Dénomination rapide d’objets et de couleurs
- L’écriture de lettres ou du prénom
- Mémoire phonologique
- Facteurs de risque et de protection.
- Modèle SVR + ses cinq profils de lecteurs.
SVR = Simple View of Reading
Évalue la compréhension langagière (oral) et l’identification des mots écrits
- faibles décodeurs
- faibles compreneurs
- faibles décodeurs + faibles compreneurs
- bons lecteurs
- faibles lecteurs
- Modèle à doubles voies.
- Voie lexicale vs voie phonologique
- Voie d’adressage vs voie d’assemblage
- Voie directe vs voie indirecte
- Modèle développemental de Seymour.
(Modèle développemental de la lecture - modèle d’identification des mots écrits)
- Traitement logographique: Reconnaissance instantanée des mots de haute fréquence écrite
- Traitement alphabétique: Utilisation des correspondance graphophonologiques pour identifier les mots moins fréquents avec correspondances et/ou acontextuelles régulières. Nécessite les habiletés phonologiques
- Traitement orthographique: Mots moins fréquents avec correspondances contextuelles ou irrégulières
- Traitement morphographique: Mots complexes composés de structures morphographiques (associés à un sens).
- Modèle de prévention à trois niveaux.
1er niveau :
- Concerne tous les élèves
- Effectué au moyen d’un enseignement de qualité
- Enseignement de qualité qui permet de diminuer le nombre d’élèves à risque
- 90 minutes par jour
- Convient pour 80% des enfants
2e niveau :
- Concerne tous les élèves pour qui la prévention primaire n’a pas été suffisante, ce qui représente environ 20% des élèves
- Objectif: éviter que l’écart ne s’agrandisse entre les élèves et que les premières manifestations de difficultés ne deviennent pas des problèmes plus importants
- Aide offerte en petits groupes de 4 à 5 élèves 30min par jour
- Bloc d’environ 10 semaines, par enseignant ou orthopédagogue
- Interventions plus explicites
3e niveau :
- Concerne les élèves plus faibles qui n’ont pas fait de progrès satisfaisants lors des niveaux précédents
- Environ 5% des élèves
- Vise à réduire les complications des problèmes repérés ainsi qu’à éviter que les difficultés ne deviennent permanentes ou influent sur les autres apprentissages
- 2 x 30min en petits groupes ou individuel
- Avec orthopédagogue
- Nommer les 4 types d’évaluation.
- Dépistage : Pour déterminer quels élèves auront besoin de plus d’aide ou d’une autre forme d’enseignement
- Évaluation diagnostique : Permet d’obtenir un portrait détaillé des besoins de l’élève
- Pistage de progrès : Vérification périodique de l’efficacité de l’intervention
- Bilan : Mesure à quel point les élèves ont atteint les compétences correspondant à leur niveau scolaire
- Démarche d’évaluation de Laplante.
- Buts ultimes: Dresser un portrait des processus qui sont fonctionnels et lacunaires, et des stratégies compensatoires s’il y a lieu ; Guider le choix des interventions qui seront mises en oeuvre
- Permet d’évaluer les modes de fonctionnement des processus cognitifs et métacognitifs impliqués dans le traitement de la langue écrite
- Sous la forme d’un processus de résolution de problème avec hypothèses
- Différents niveaux représentant des contextes plus ou moins spécifiques
- Démarche souple et non séquentielle guidée par les hypothèses
- Évaluation dynamique vs statique.
Dynamique :
- instrument permettant d’observer le processus dynamique d’apprentissage chez l’élève pour ainsi situer sa ZDP dans un domaine d’apprentissage spécifique
- permet d’interagir avec l’élève en cours de passation: attirer l’attention sur un aspect spécifique, aider l’élève à inhiber l’impulsivité, favoriser la motivation intrinsèque, poser des questions directrices, fournir des rétroactions, aider à faire émerger des stratégies, enseigner des stratégies.
Statique :
- Que peut-il faire ou ne pas faire? Comment est sa performance?
- Niveau actuel de performance
- Standardisée, comparaison à une norme
- Poser les questions et enregistrer les réponses dans la neutralité
5-6. Manifestations des difficultés pour les quatre traitements.
- Traitement alphabétique :
- Faible performance lors de l’identification de logatomes vs mots fréquents
- Méconnaissance des CGP
- Lexicalisation de pseudo-mots
- Paralexies affectant la phonologie
- Confusions auditives ou visuelles
- Lenteur du traitement
- Utilisation de stratégies compensatoires
- Faible performance lors de la production de logatomes vs mots fréquents
- Difficulté à segmenter les mots en phonèmes. - Traitement logographique :
- Faible lexique orthographique
- Sur-utilisation du traitement alphabétique
- Lenteur de la lecture
- Substitution de mots visuellement proches - Traitement orthographique :
- Faible performance lors de la lecture de mots irréguliers
- Régularisation de mots irréguliers
- Difficulté avec les graphèmes contextuelles
- Oralisation de lettres muettes non-porteuses de sens - Traitement morphographique :
- Oralisation des morphogrammes
5-6. Manières d’évaluer les quatre traitements.
- ## Traitement morphographique :
- Traitement alphabétique :
- Écriture de logatomes
- Observation de productions
- Entretien métagraphique - Traitement logographique :
- Lecture de mots fréquents
- Lecture de phrases / textes *Calcul du temps - Traitement orthographique :
- Lecture de logatomes ou de mots contenant des graphies contextuelles
- Lecture de pseudo-mots
- Lecture de mots irréguliers
- Lecture de mots contenant des lettres muettes non porteuses de sens
- Lecture de phrases / textes
- Lecture de mots irréguliers
5-6. Manières d’évaluer les trois composantes de la fluidité.
- Exactitude :
- Identification précise des mots écrits, donc la conversion des graphèmes en phonèmes.
- Sans un décodage exact, la construction de sens devient ardue (95%)
- Les méprises: transformations qui surviennent lorsque le lecteur lit autre chose que ce qui est écrit dans le texte
- Avoir une copie du texte lu par l’élève et annoter les MÉPRISES.
- Attendre avant de corriger l’élève: lui laisser le temps de s’auto-corriger.
- Noter s’il s’agit d’une omission, d’une substitution, d’un ajout, d’une répétition, d’une incapacité à lire le mot et/ou s’il y a eu autocorrection.
- Diviser le nombre de mots lus correctement par le total de mots lus et rapporter en pourcentage. - Automaticité :
- Nombre de mots lus par minute - Prosodie:
- Évaluation qualitative
- Intonation
- Respect de la ponctuation
- Rythme
- Lecture par groupe de mots
5-6. Processus en lecture (modèle d’Irwin).
- Microprocessus: compréhension de l’information contenue dans une phrase.
-> Reconnaissance des mots, lecture par groupes de mots et identification de l’information importante dans la phrase - Processus d’intégration: établissement des liens entre les propositions ou les phrases
-> Compréhension des mots de substitution et de liaisons + inférences - Macroprocessus: compréhension globale du texte
-> Reconnaissance des idées principales du texte, élaboration de résumés - Processus d’élaboration: permettent au lecteur de dépasser le texte
-> Prédictions, création d’images mentales - Processus métacognitifs: servent à guider la compréhension, permettent au lecteur de s’ajuster au texte
-> Repérer les bris de compréhensions, choisir les bonnes stratégies
5-6. Manières (4) d’évaluer la compréhension.
- Questions de compréhension
- Rappel de texte
- Technique de vérification de phrases
- La pensée à voix haute
6-7. Principes: phonogrammique, visuogrammique, morphogrammique et lexical.
Principe phonogrammique :
- Les graphèmes qui transmettent de l’information phonologique sont appelés PHONOGRAMME
- Exemple: LAPIN = L / A / P / IN = chaque graphème est un phonogramme
- Exemple: AVIS = A / V / I = trois phonogramme, puisque le graphème /s/ ne transmet pas de son
- Dans 80% des cas, les correspondances graphèmes/phonèmes permettent de lire un mot
- En écriture, les correspondances phonèmes/graphèmes ne permettent d’écrire que 50% des mots. Exemple: Enfant
Principe morphogrammique :
- En français, environ 5% des graphèmes permettent de transmettre du sens. On les appelle les morphogrammes
- “ Le principe morphogrammique est le principe selon lequel des marques graphiques permettent de laisser une trace écrite, généralement muette, associée aux accords en genre et en nombre des noms et des adjectifs ou aux accords verbaux, ou encore en lien avec la famille lexicale à laquelle appartient le mot “ (Daigle et Berthiaume, 2021)
- Peut être grammatical (ex: jolies) ou lexical (ex: laid).
Principe visuogrammique :
- “Le principe visuogrammique se rapporte aux configurations orthographiques qui rendent la production orthographique conforme à la norme. En d’autres mots, pour orthographier correctement, le scripteur doit faire des choix orthographiques qui ne relèvent ni de la phonologie ni du sens, mais de l’aspect visuel des mots” (Daigle et Berthiaume, 2021)
6-7. Quoi observer (4) lors de l’évaluation de la grammaire.
À observer:
- Accords sujet - verbe
- Accords dans le GN
- Utilisation correcte des temps et modes verbaux
- Morphosyntaxe
6-7. Cinq critères du MELS.
- Adaptation à la situation d’écriture
- Cohérence du texte
- Utilisation d’un vocabulaire approprié
- Construction de phrases et ponctuation appropriée
- Respect des normes relatives à l’orthographe d’usage et à l’orthographe grammaticale