Examen mi-session Flashcards

1
Q
  1. Quelles sont les caractéristiques du modèle surnaturel?
A

Facteurs surnaturels : soleil, lune, étoiles, possession par des esprits, divinités, démons, etc.

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2
Q
  1. Quelles sont les traitements du modèle surnaturel?
A

Pour chasser les mauvais esprits du corps de la personne possédée :
- trépanation
- rituels d’exorcisme
- torture, emprisonnement et exécutions

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3
Q
  1. Quelles sont les caractéristiques du modèle biologique?
A

Facteurs biologiques : maladie physique, gènes, cerveau, système nerveux, hormones, etc.

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4
Q
  1. Quelles sont les traitements du modèle biologique?
A

Pour rétablir l’équilibre biologique du corps :
- traitements-chocs (saignées, lavements, purges, hydrothérapie, chirurgie cérébrale, électrochocs, etc.)
- pharmacothérapie (médication)
- hospitalisation

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5
Q
  1. Quelles sont les caractéristiques du modèle psychologique?
A

Facteurs psychologiques et sociaux : difficultés émotives, expériences difficiles, problèmes de développement, mauvais apprentissages, etc.
Les explications varient selon les différentes approches psychologiques

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6
Q
  1. Quelles sont les traitements du modèle psychologique?
A

Pour rétablir l’équilibre psychologique :
- traitement moral (Pinel)
- psychothérapies variées selon différentes approches psychologiques

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7
Q
  1. Quels sont les facteurs de risque associé au trouble psychologique?
A

Facteurs innés :
- vulnérabilité, anomalie ou maladie génétique
- complications prénatales ou périnatales
- tempérament difficile
- faible potentiel intellectuel

Facteurs internes acquis :
- maladie, mauvaise forme physique
- habitudes de vie malsaines
- difficultés psychologiques : difficulté d’adaptation ou de résolution de problèmes, manque d’introspection, faible estime de soi, rigidité, pessimisme, émotions refoulées, etc.
- faibles habiletés sociales, difficulté à demander du soutien
- peu ou pas de centres d’intérêt ou d’activités valorisantes

Facteurs externes :
- expériences difficiles, stress, traumatismes
- situation amoureuse difficile : célibat non choisi ou problèmes de couples : conflits, infidélité, rupture, violence, etc.
- situation familiale difficile : problèmes relationnels avec les parents ou les enfants, conflits, séparation, absence, maladie, deuil, abus, négligence, etc.
- situation scolaire ou professionnelle difficile : échec et décrochage, faible niveau d’études, travail futile, patron ou collègues hostiles, précarités d’emploi ou chômage, etc.
- situation financière précaire, faible revenu
- situation sociale difficile : peu ou pas de soutien, aide professionnelle peu accessible, déménagements fréquents, criminalité, milieu défavorisé, environnement défavorable, etc.

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8
Q
  1. Quels sont les critères définissant le trouble psychologique?
A

Dysfonctionnement psychologique
+
A. Sentiment de détresse ou
B. Problème de fonctionnement
+
Réaction inappropriée selon le contexte socioculturel
+
Persistance dans le temps

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9
Q
  1. Quelles sont les caractéristiques de l’automutilation?
A

N’est pas un geste suicidaire, mais une stratégie de gestion des émotions

Automutilation = s’infliger des mauvais traitements délibérément

Permet d’échanger la douleur psychologique par une douleur physique = soulagement

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10
Q
  1. Quelles sont les interventions pour l’automutilation?
A
  • Éviter de blâmer
  • Surveiller, sans priver
  • Préserver la relation de communication
  • Informer les parents (ou pas)
  • Rester calme
  • Ne pas insister pour voir les blessures
  • Nettoyer, désinfecter et protéger la plaie
  • Manifester compassion et empathie
  • Réagir calmement
  • Faire preuve de délicatesse
  • Se renseigner sur l’automutilation
  • Parler ouvertement à l’élève de l’automutilation
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11
Q
  1. Quelles sont les interventions pour le mutisme sélectif?
A
  • Inclure l’enfant dans toutes les activités de la classe
  • Permettre à l’enfant, tout en respectant ses limites, de répondre à l’appel en levant la main, en faisant un signe de tête ou un sourire, en adressant un regard, etc.
  • Permettre à l’enfant de recourir à des gestes ou à un système d’images/mots pour répondre à une question ou pour faire connaître ses besoins
  • Placer les camarades qu’il apprécie autour de lui, près de l’enseignant, de préférence sur le côté de la classe plutôt que dans le milieu
  • Faire travailler l’enfant dans un petit groupe lorsque cela est possible
  • Permettre que les exposés oraux puissent être évalués autrement
  • Veiller au bien-être de l’enfant et expliquer aux autres comment se comporter lorsque celui-ci commencera à parler; c’est-à-dire comme s’il avait toujours agi de cette façon
  • Établir des jeux gradués
  • Adopter une communication qui ne mettra pas l’attention sur l’enfant:
  • S’asseoir à côté de l’enfant plutôt qu’à son opposé
  • Jouer à un jeu que l’enfant aime pour attirer son attention plutôt que de se concentrer sur lui
  • Penser tout haut plutôt que de lui poser des questions directes
  • Allouer du temps à l’enfant pour qu’il puisse répondre plutôt que de répondre à sa place
  • Continuer de faire la conversation avec l’enfant, même s’il ne répond pas verbalement
  • Essayer de recevoir les réponses verbales de l’enfant en restant neutre plutôt qu’en l’encourageant

Exemples d’interventions graduées:
- Réponse non-verbale (ex.: faire oui ou non de la tête)
- Réponse verbale sans son (ex.: mimer oui ou non avec la bouche, sans son)
- Réponse à un intermédiaire verbal (convenir préalablement de la personne à qui l’enfant aimerait répondre)
- Réponse chuchotée à l’adulte
- Réponse à voix normale

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12
Q

3/4. Distingue les concepts suivants :
a. Peur
b. Stress
c. Anxiété

A

a. Peur :
- émotion de base
- émotion saine découlant d’un état d’alarme engendré par un danger imminent
- réaction instinctive et spontanées, parfois forte et intense
- réaction d’adaptation nécessaire à la survie

b. Stress :
- n’est pas une émotion
- réaction normale de notre organisme devant un danger, une n=menace, une contrainte, un défi
- provoque un inconfort physique directement lié à la réalité immédiate
- recette du stress (CINÉ)

c. Anxiété :
- émotion universelle, normale et saine ayant une fonction de protection et d’adaptation
- réaction à l’égard d’une impression de danger (sans danger réel)
- émotion plus vague de malaise se traduisant par un état d’appréhension
- se manifeste par des signaux cognitifs, émotionnels, physiques et comportementaux

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13
Q

3/4. Quelles sont les caractéristiques CINÉ?

A

C = Contrôle faible (sentiment de ne pas avoir le contrôle sur une situation)
I = Imprévisibilité (difficulté à prévoir ce qui s’en vient)
N = Nouveauté (présence d’un élément jamais expérimenté)
É = Égo menacé (sentiment que nos compétences sont mises à l’épreuve)

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14
Q

3/4. Quelle est la différence entre “anxiété normale” et “anxiété pathologique”?

A

Anxiété normale : peur que tous les enfants auront durant leur développement

Anxiété pathologique :
- intense
- excessive
- fréquente
- persistante
- difficile à contrôler
- dérangeante pour le fonctionnement quotidien

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15
Q

3/4. Quelles sont les caractéristiques du trouble panique?

A
  • attaques de panique récurrentes pour lesquelles il n’y a pas de déclencheur apparent ou survenant à des moments inappropriés
  • attaque de panique inattendue et craint ensuite d’être victime d’autres attaques sans raison apparente et se préoccuper de leurs conséquences
  • chaque attaque est perçue comme une menace, un danger, un signal d’alarme sans fondement logique
  • éviter certaines situations susceptibles de produire des attaques (par exemple: éviter de faire des activités physiques) puisque le fait de pratiquer ces activités provoque des symptômes associés aux attaques (essoufflement, cœur qui bat plus vite, sudation, etc.)
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16
Q

3/4. Quelles sont les caractéristiques de l’anxiété sociale?

A
  • Peur persistante à l’égard d’une ou de plusieurs situations sociales ou liées à la performance en public. L’individu éprouve une crainte intense d’être observé ou jugé négativement par autrui ou encore d’agir de façon embarrassante ou humiliante
  • Impression que l’attention est centrée sur eux et que leurs gestes sont scrutés dans les moindres détails par les autres
  • Entraîne un degré de souffrance et de gêne beaucoup plus élevé que celui d’une simple timidité excessive
  • Quand seul = pas de problème. Quand présence d’au moins une autre personne = crainte du jugement négatif
17
Q

3/4. Quelles sont les caractéristiques de l’agoraphobie?

A
  • Anxiété ressentie à l’idée de se trouver soit dans des endroits ou des situations d’où on pourrait avoir du mal à s’échapper, soit dans des situations où il serait difficile d’obtenir de l’aide en cas de panique
  • L’élève évite des lieux, des activités ou des personnes
  • Les personnes atteintes de ce trouble vivent des attaques de panique sévères et inattendues semblables au trouble panique
  • situations où il lui serait difficile ou embarrassant de s’échapper pour rentrer chez elle ou se rendre à l’hôpital
18
Q

3/4. Quelles sont les caractéristiques de la phobie spécifique?

A
  • Peur persistante, irrationnelle et intense d’un objet précis
  • Peur intense lorsque la personne est en présence du stimulus phobogène
  • Les peurs deviennent phobiques lorsque le fonctionnement général de la personne est altéré et que celle-ci en souffre (ex : évitement)
19
Q

3/4. Quelles sont les caractéristiques du TAG (trouble d’anxiété généralisé)?

A
  • Des inquiétudes et des appréhensions excessives, persistantes et incontrôlables liées à des événements ou à des activités de la vie courante
  • Fonctionnement de la personne déréglé et nuisance à sa qualité de vie
  • Inquiétude excessive et incontrôlable
  • Se fait du souci au sujet de situations éventuelles qui se rapportent à des problèmes qui se sont pas encore survenus
  • Les personnes ayant un TAG auraient tendance à éprouver davantage d’inquiétudes à l’égard de situations hypothétiques, le plus souvent improbables, et à envisager tous les scénarios possibles mettant l’accent sur les plus fâcheux
20
Q

3/4. Quels sont les symptômes d’une attaque de panique?

A

4 ou + parmi :

  • Palpitations
  • Transpiration
  • Tremblements ou secousses musculaires
  • Sensations de souffle coupé ou impression d’étouffement
  • Sensation d’étranglement
  • Douleur ou gêne thoracique
  • Nausée ou gêne abdominale
  • Sensation de vertige, instabilité, tête vide ou évanouissement
  • Frissons ou bouffées de chaleur
  • Paresthésie (sensations d’engourdissement ou de picotements)
  • Déréalisation (sentiment d’irréalité) ou dépersonnalisation (être détaché de soi)
  • Peur de perdre le contrôle de soi ou de devenir fou
  • Peur de mourir
21
Q

3/4. Quelles sont les interventions en lien avec la gestion du stress et de l’anxiété?

A
  • Respirer par la bedaine
  • Chanter
  • Écouter de la musique
  • Rire
  • S’entourer
  • Zoothérapie
  • Bouger
22
Q

3/4. Quelles sont les caractéristiques du TOC? Distinguer “obsession” et “compulsion”.

A
  • Présence d’obsessions et de compulsions récurrentes qui viennent entraver de façon importante le fonctionnement de la personne. Les obsessions et les compulsions provoquent également un malaise, un sentiment de détresse, de l’anxiété ou une souffrance marquée chez la personne
  • Obsession: Pensée, idée, pulsion, image ou représentation indésirée, dérangeante, envahissante ou intrusive qui viennent à la conscience.
  • Compulsion: Comportement répété, ritualisé, ou action mentale effectuée pour réduire la détresse, la tension ou le malaise causés par l’obsession ou pour prévenir un événement redouté.
23
Q
  1. Quels sont les symptômes de la dysthymie?
A
  • Trouble dépressif moins aigu que le trouble dépressif majeur.
  • Repose sur les mêmes critères diagnostiques, à l’exception de la durée, de l’intensité des symptômes et l’altération du fonctionnement.
  • Le trouble dépressif persistant s’étend sur au moins 2 ans (de 2 ans à 20 ou 30 ans. Moyenne de 5 ans).
  • N’empêche pas la personne de fonctionner.
  • Ressemble parfois à un trait de caractère (et passe inaperçu sans être traité).
  • La plupart des gens affectés par le trouble dépressif persistant vivent également un épisode de dépression majeure au cours de leur vie.
  • Risque de suicide élevé chez les personnes présentant ce trouble.
24
Q
  1. Quels sont les symptômes de la dépression majeure?
A
  • Tristesse envahissante et constante, irritabilité, culpabilité, perte importante d’énergie, difficulté à se lever le matin, perte de motivation, sentiment d’inutilité
  • Se manifeste par un épisode dépressif qui marque une rupture par rapport au fonctionnement habituel (on ne reconnaît plus la personne)
  • Ces symptômes doivent durer pendant au moins 2 semaines pour constituer un épisode clinique
25
5. Quelles sont les interventions à faire auprès d'une personne dépressive?
26
5. Quels sont les facteurs de risque du suicide?
- Présence d'une psychopathologie - Problèmes cognitifs - Présence d'événements stressants - Facteurs familiaux - Contagion médiatique - Facteurs environnementaux - Facteurs biologiques - Accumulation de ces facteurs
27
5. Quels sont les mythes du suicide?
- Les personnes en crise suicidaire sont vraiment décidées à mourir. - Parler du suicide peut mettre cette idée dans la tête de la personne ou encourager le passage à l’acte. - Les personnes se suicident sans avertissement ni signe précurseur. - Les personnes qui parlent de suicide veulent attirer l’attention, manipuler leur entourage ou attirer la sympathie.
28
5. Quelles sont les interventions pour le suicide?
- Valider et accueillir la souffrance. - Questionner les propos suicidaires. Expliquer le caractère irréversible de la mort. - Prendre au sérieux, sans dramatiser. - Éviter de réprimander : « Je ne veux plus jamais que tu dises ça. » - Éviter de faire du chantage émotif:  « Est-ce que tu sais comment je me sens d’entendre ça? » - Intervenir immédiatement - Établir une bonne relation - Définir le problème - Examiner les stratégies d’adaptation - Trouver des moyens réalistes et réalisables - Demander à la personne d’assumer des responsabilités - Demander l’aide du réseau - Redonner l’espoir - S’écouter et respecter ses limites - Établir un contrat de non-suicide et assurer un suivi après la crise
29
5. Quels sont les symptômes précurseurs du suicide?
- L’élève parle du suicide ou y pense constamment. L’élève qui parle de suicide (« J’aimerais mieux mourir », « Tout irait mieux si je n’étais pas là ») ne cherche pas uniquement à attirer l’attention. Il lance un S.O.S. et a besoin de l’aide d’un professionnel le plus rapidement possible. - L’élève se sent inutile et impuissant. Le jeune peut se sentir dépassé et déclarer qu’il ne voit pas comment il pourra surmonter ses problèmes (« Il n’y a plus rien de possible sans ma blonde » , « Je ne me remettrai jamais de ces abus », « La vie, c’est de la merde »). - L’élève se sent coupable ou incapable. L’élève exprimera ces sentiments de manière générale ou par rapport à des événements précis (« Je ne fais rien de bon », « Mes parents seraient encore ensemble si je n’étais pas né »). - L’élève est déprimé ou irritable. L’élève peut paraître très perturbé ou immensément triste. Ces sentiments persistent, peu importe comment la journée se déroule; même les événements favorables sont accueillis avec apathie ou pessimisme. Cette humeur sombre sera plus évidente chez l’élève qui était plutôt joyeux et positif auparavant. - L’élève manque d’intérêt pour ses activités habituelles. Les passe-temps et les activités parascolaires que l’élève aimait n’ont plus d’importance. L’élève cessera ses activités ou les fera machinalement pour que ses parents et les autres adultes ne remarquent pas qu’il est déprimé. - Les relations de l’élève se détériorent. Il arrive que l’élève s’isole ou se détache, et ses amitiés en souffrent. Quand on lui demande ce qui ne va pas, il refuse de se confier et intériorise davantage ses problèmes. - L’élève perd ou prend beaucoup de poids. Les fluctuations importantes de poids signalent souvent des perturbations affectives. - Le sommeil de l’élève est perturbé. L’anxiété et la dépression peuvent perturber le sommeil de l’élève. Le jeune qui dort trop tente peut-être de fuir ses problèmes. - L’élève est fatigué ou manque d’énergie. L’élève peut être apathique parce qu’il a du mal à dormir ou qu’il souffre de dépression. - L’élève prend des risques. L’élève ne semble pas se soucier de sa sécurité. Il peut conduire de manière irresponsable ou commettre des gestes qui démontrent qu’il ne tient pas beaucoup à la vie. - L’élève a vécu une perte ou un événement marquant récemment. L’élève court plus de risques de souffrir de dépression ou de commettre un acte suicidaire en réaction à une perte, à de graves problèmes de santé ou à tout autre événement marquant (comme la séparation ou le divorce des parents). - L’élève a du mal à se concentrer et à prendre des décisions. L’élève peut rencontrer des difficultés à l’école parce qu’il vit une tension émotive constante. Un très bon élève ne se souciera plus de ses résultats, par exemple. - L’élève fait ses adieux et donne ses possessions. L’élève peut faire ses adieux indirectement ou donner à ses amis des choses auxquelles il tenait (« Si je ne te revois plus, je te souhaite une belle vie », « Tu peux avoir mon lecteur MP3, je n’en ai plus besoin »).
30
5. Quelles sont les étapes du processus suicidaire?
1. Les idéations : La personne pense furtivement et occasionnellement au suicide comme moyen de régler certaines difficultés qui lui semblent de plus en plus insurmontables. Certains changements dans son comportement deviennent perceptibles et des messages verbaux indirects peuvent être exprimés. 2. Les ruminations : Les idéations deviennent plus fréquentes et coïncident avec une perte d’estime de soi, un sentiment d’inadéquation et de découragement vécus plus intensément par la personne. 3. La cristallisation : L’idée du suicide prend de plus en plus forme quant à la méthode, au lieu, à la date et à l’heure. 4. La planification : Des messages directs peuvent être exprimés à l’entourage. La personne peut mettre à exécution ses idées suicidaires.
31
5. Qu'est-ce que la triade cognitive?
- Perception de soi (je ne vaux rien, tout ce qui m'arrive est de ma faute) - Perception du monde (le monde est hostile, les autres jugent et critiquent) - Perception de l'avenir (pessimisme radical, quoi que je fasse tout est voué à l'échec)
32
6. À partir de quand avons-nous l'obligation de signaler à la DPJ?
Situations dans lesquelles la sécurité ou le développement d'un enfant peut être considéré comme compromis : - Fugue - Non-fréquentation scolaire - Délaissement de l'enfant par ses parents à la suite d'un placement en vertu de la Loi sur les services de santé et les services sociaux
33
6. Quels sont les 6 cas de signalement (et leurs indices) à la DPJ?
1. Abandon 2. Négligence 3. Mauvais traitements psychologiques 4. Abus sexuels 5. Abus physiques 6. Troubles du comportement sérieux
34
6. Quelles sont les interventions en lien avec les abus et les mauvais traitements?
Abus : - Tu as le droit de dire “non” - Demander avant de toucher - Certains touchers ne seront jamais “okay” - Enseigner les parties du corps - Ton corps t’appartient - Zéro secret Mauvais traitement : - Accepter le dérangement (défoulement du parent associée à la pression sociale)
35
7. Quels sont les 10 troubles de la personnalité? (Savoir les distinguer à partir de leur manifestation)
Groupe A : - Paranoïaque - Schizoïde - Schizotypique Groupe B : - Histrionique - Narcissique - Limite - Antisociale Groupe C : - Évitante - Dépendante - Obsessionnelle-compulsive
36
7. Quelles sont les caractéristiques des troubles de la personnalité?
Groupe A : - Paranoïaque (méfiance et suspicion) - Schizoïde (désintérêt marqué envers les autres) - Schizotypique (croyance et comportements excentriques) Groupe B : - Histrionique (recherche d'attention inappropriée) - Narcissique (besoin d'admiration et manque d'empathie) - Limite (hypersensibilité à l'abandon et difficulté à réguler les émotions) - Antisociale (mépris pour les autres, irresponsabilité, manipulation) Groupe C : - Évitante (grande sensibilité au rejet qui conduit à éviter les contacts sociaux) - Dépendante (besoin d'être pris en charge) - Obsessionnelle-compulsive (perfectionnisme, rigidité)
37
7. Quelles sont les interventions pour les TPL?
* Maintenir une juste distance thérapeutique. Être trop en retrait peut être perçu comme une frustration, ce qui entraînera des actes impulsifs et agressifs. Par ailleurs , être trop proche pourra amener de l’angoisse, une régression et des réactions imprévisibles. * Être directif, encadrant. Mettre des limites en bon père de famille. Comme un enfant, il va essayer de les transgresser, mais il a besoin de s’y heurter. * Parler du présent et non du passé. * Favoriser le contact dans l’ici et le maintenant. * S’intéresser à l’émotion plutôt qu’au contenu. * Encadrement d’équipe serré, car il fera du clivage entre les intervenants. * Bien évaluer ses chantages au suicide. * Tenter de lui faire réaliser le lien entre ses comportements et les réactions des autres.
38
Autre. Distinguer les rôles de : - Cortisol - Sérotonine - Dopamine
Cortisol : - Nombreuses fonctions dans le corps humain, comme la médiation de la réponse au stress, la régulation du métabolisme, la réponse inflammatoire et la fonction immunitaire. - Rôle de régulateur de l'humeur, de la pression artérielle et de la quantité de sucre dans le sang. Sérotonine : - Produite principalement dans le système nerveux central (tronc cérébral) et dans l’intestin. - Effets sur le cerveau : influence l’humeur, le sommeil, l’anxiété, la mémoire et la motivation. - Effets sur le corps : régule la digestion, la douleur, la circulation sanguine et d'autres fonctions physiologiques. Dopamine : - molécule du plaisir impliquée dans la satisfaction des besoins et des désirs.