Examen mi-session Flashcards

1
Q

Quels sont les facteurs de risque de la violence conjugale partagés avec la maltraitance ?

A
  • Santé mentale du parent
  • Consommation de substances
  • Faible niveau d’éducation
  • Pauvreté (stress)
  • Adversité durant l’enfance du parent
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2
Q

Quelles sont les dix catégories d’exposition à un incident de violence conjugale?

A
  1. Exposition prénatale – effets de la violence conjugale sur le fœtus en formation.
  2. Intervention – l’enfant tente verbalement ou physiquement de mettre fin à l’agression.
  3. Est victime – l’enfant est physiquement ou verbalement agressé pendant l’incident.
  4. Participation – l’enfant est contraint de participer à l’agression ou y participe « volontairement ».
  5. Témoin oculaire – l’enfant voit l’agression de ses propres yeux.
  6. Écoute – l’enfant entend l’agression, bien qu’il ne la voie pas.
  7. Observe les effets initiaux – l’enfant voit quelques-unes des conséquences immédiates de l’agression.
  8. Subit les conséquences – l’enfant fait face à des changements dans sa vie par suite de l’agression.
  9. En entend parler – l’enfant est informé de l’agression ou entend des conversations à ce sujet.
  10. N’est pas au courant – l’enfant n’est nullement au courant de l’agression, selon la source.
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3
Q

Quels sont les risques associés aux incidents de violence conjugale qui
sont axés sur les capacités parentales d’une victime de la violence?

A
  • Les conjoints impliqueraient les enfants dans les incidents
    violents
  • Les mères douteraient de leurs aptitudes parentales et
    s’éloigneraient de leur enfant.
  • Utilisation de l’enfant comme arme contre la victime de
    violence conjugale
  • Risque d’enlèvement d’enfant
  • Âge de l’enfant
  • Le père violent a suivi une formation militaire
  • Le père violent soupçonne sa conjointe d’infidélité
  • Accès à des armes à feu
  • Passé criminel de l’auteur de la violence
  • Relation non biologique avec l’enfant : Effet Cendrillon
  • Recours au châtiment corporel et à d’autres
    comportements hostiles
  • Aptitudes parentales
  • Familles rurales
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4
Q

Explique le modèle stress-adaptation

A

Voir modèle

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5
Q

Explique le modèle de sélection

A

Voir modèle

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6
Q

Quand les femmes sont-elles victimes de violences conjugales ?

A
  • Grossesse
  • 1 femme/10 victime de violence conjugale était enceinte!
  • Associé à des risques chez le foetus
  • 40% + de chance d’avoir un petit poids de naissance
  • Âge de 1e exposition
  • ¼ entre 11-17 ans
  • ½ entre 18-24 ans
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7
Q

Quelles sont les cooccurrence de la violence conjugale avec la maltraitance?

A
  • Familles signalées pour maltraitance
    26-73% vivent aussi de la violence conjugale
  • Femmes violentées
    41% des familles vivent aussi de la maltraitance
  • Risque 2-3 fois plus élevé de vivre de la maltraitance
    (surtout abus physique)
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8
Q

Définit violence familiale

A

se définit comme une forme de
maltraitance, de mauvais traitement ou de négligence que
subit un enfant ou un adulte de la part d’un membre de sa
famille, ou d’une personne qu’il ou elle fréquente.

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9
Q

Définit violence conjugale

A

type de comportement adopté par
une personne pour prendre pouvoir sur une autre avec
qui elle a une relation intime et la dominer. Ce type de
comportement peut comprendre la violence physique,
l’intimidation sexuelle, émotionnelle et psychologique, la
violence verbale, la traque et l’utilisation d’appareils
électriques pour harceler et contrôler.

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10
Q

À quoi ressemble les réorganisations familiales

A
  • Taux de réorganisations
  • Début du 20e siècle
  • 5% des mariages
  • Maintenant
  • USA = 50% des mariages
  • Canada
  • 50% des unions
  • 27% des enfants dans familles monoparentales/ recomposées
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11
Q

Quels sont les types de conflits et leurs effets sur les enfants

A

Conflit constructif (OU mésentente)
* Ex: discussion calme, soutien, (certains types) d’humour, résolution de
problème, affection physique/verbale
* Conséquences positives:
* Augmente le sentiment de sécurité de l’E
* E plus prosocial, meilleur bien-être
Conflit destructif (ET/OU violence)
* Ex: agressivité verbale/physique, retrait/évitement, colère verbale/non-
verbale, insultes
* Conséquences négatives
* Diminue le sentiment de sécurité de l’E
* Santé mentale/physique affectées

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12
Q

Quelles sont les différentes sortes d’adaptation au conflit et les effets?

A

Voir tableau A5.

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13
Q

Quelles peuvent être les conséquences générales de la violence conjugale pour les enfants?

A
  • Difficulté à contrôler ses émotions (agressivité)
  • Syndrome de TSPT
  • Difficultés de sommeil
  • Filicide
  • Blessures corporelles
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14
Q

Quelles sont les conséquences en fonction du stade de développement ?

A

Tout-petits (0-3 ans)
- Mortalité infantile,
naissance prématurée,
petit poids à la naissance
- Issue néonatale
défavorable
- Attachement malsain
avec le parent victime
- Effets défavorables sur
le développement.
neurocognitif
Enfants (4-12 ans)
- Développement de
réflexes antisociaux
- Sentiment de
culpabilité
- Problèmes intériorisés
(perte d’estime de soi,
dépression)
- Relation négative avec
les pairs
- Aptitudes aux études
compromises
Adolescents
(13-19 ans)
- Dépression et
idéations suicidaires
- Retrait social
- Difficulté à créer des
relations intimes saines
- Abus d’alcool et de
drogues

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15
Q

Comment est l’intervention en contexte de violence conjugale ?

A
  • Les interventions lors d’allégations de violence
    familiale dans un contexte de séparation ou de
    divorce sont très délicates, même si nécessaires.
  • Confusion entre violence conjugale, conflit de garde et
    aliénation parentale
  • La protection des enfants passe par la protection du
    parent victime de violence conjugale.
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16
Q

Qu’est-ce que la coercition?

A

Implique l’usage de la force, de menaces, d’humiliation pour créer une réaction chez l’autre. Quelque chose de tangible, observable

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17
Q

Qu’est-ce que le contrôle en situation de violence conjugale ?

A

Obtenir quelque chose de manière indirecte. Règles, voir localisation,

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18
Q

Qu’est-ce que la différence entre la

A

tangible, observable VS insidieux

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19
Q

Quels sont les facteurs de protection chez l’enfant lors de violence conjugale ?

A
  • Séparation
  • QI plus élevé chez l’enfant
  • Soutien familial et social (frère, sœur ou autre
    personne significative)
  • Soutien communautaire (maisons d’hébergement,
    ressources pour les partenaires violents)
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20
Q

Quelles sont les pratiques prometteuses en VC ?

A
  • Les programmes d’éducation parentale visant à prévenir la
    violence familiale
  • Aider les parents à avoir des attentes plus appropriées
  • Développer l’empathie envers les enfants
  • Recourir à des mesures de disciplines positives
  • Les programmes d’intervention secondaire à l’intention
    des auteurs de violence conjugale
  • Modèle Risk, Needs, Responsivity (RNR)
  • Axé sur les besoins qui sont liés aux comportements de violence
    (dépression, consommation abusive, stress financier, réaction à la
    séparation, etc.)
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21
Q

Les relations proches dans la fratrie comportent quels deux aspects?

A
  1. Réciprocité
    * Échanges égaux et mutuels évidents durant le jeu/conflit
    * Caractérise souvent les relations entre pairs
  2. Complémentarité
    * Distribution inégale de pouvoir et connaissances en raison de
    différences d’âge/expériences
    * Caractérise souvent relations entre parent/enfant
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22
Q

Quelle sont les deux caractéristiques uniques des fratries

A
  1. Involontaires et durent toute la vie
  2. Co-construction d’une histoire commune en raison du
    temps passé ensemble à jouer/se battre
    * Émotions plus intenses (positives ou négatives)
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23
Q

Explique la violence réactionnelle

A

veux regagner le pouvoir sur elle-même et sens que son intégrité physique est en danger, en réaction à la violence.

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24
Q

Quelle est l’interprétation des enfants sur la violence conjugale ?

A

Dans un cas où on ne parle pas du conflit : enfant internalise que femme faible, alcool cause violence, personne qu’on aime peuvent nous blesser, normaliser la violence, dans un couple il y a une victime et un agresseur, enfant choisi le rôle agresseur.

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25
Le conflit dans la fratrie fait quoi?
* Augmente le conflit conjugal * Est la cause la plus fréquente de conflits entre parents d’adolescents
26
Comportements parentaux différentiels fait quoi?
* Différence dans la façon dont les parents se comportent envers leurs enfants * Provoque souvent conflit entre enfants * Être « juste » ne veut pas dire être « égal » * Parents adaptent leurs cpts en fct des besoins des enfants * Un cpt différentiel justifié semble moins injuste, donc cause moins de conflits entre enfants
27
Q'est-ce que la coalition intergénérationnelle?
un seul parent qui favorise un des enfants (donc incongruence)
28
Q'est-ce que la coparenting positif
Les deux parents favorisent un enfant (donc congruence)
29
Types de victimisation
Physique * N’importe quelle attaque * Attaque causant blessure ou avec une arme Propriété * Vol ou pris de force * Vandalisme Psychologique * S’est senti mal/effrayé en raison de ce qui a été dit
30
quels est la prévalence (en âge) de chaque type de victimisation et en général?
En général * Sommet vers 2-9 ans * Plus la différence d’âge est grande, moins il y a de violence * Exception : attaque physique causant blessure/avec arme Physique * Sommet vers 2-9 pour la prévalence * Devient moins fréquent mais plus sévère avec l’âge Propriété * Vol diminue avec l’âge * Vandalisme atteint un sommet vers 6-9 ans Psychologique * Diminue avec l’âge
31
Explique le modèle de coercition.
voir modèle B3
32
Explique l'entrainement à la déviance
voir modèle B3
33
Explique le modèle de la parentalité déficiente.
voir modèle B3
34
Modèles qui expliquent le rôle des expériences précoces
* Modèles des périodes critiques * Modèles adaptatifs ou de programmation * Modèles de parcours de vie ou effets cumulatifs
35
Les quatre caractéristiques des modèles qui expliquent le rôle de l’expérience précoce
1. Différences individuelles vs développement typique selon l’espèce 2. Nature de l’input environnemental 3. Rôle des mécanismes biologiques/psychologiques 4. Probabilité de récupération suite à une intervention et résilience
36
Explique une Période critique (ou de sensibilité)
* Période au cours de laquelle l’exposition environnementale est critique pour suivre un développement normal * Associée à une période active du développement du cerveau * Peut varier * Selon la dimension considérée * Selon l’espèce
37
Rôle des gènes dans modèles des périodes critiques
* Les gènes contrôlent les périodes critiques * L’exposition environnementale (input) durant cette période influence l’expression des gènes
38
Rôle des mécanismes biologiques/ psychologiques dans modèles des périodes critiques
* S’applique surtout aux mécanismes biologiques * Ex: vision * Peu de preuves qu’il existe des périodes critiques pour les facteurs psychologiques * Par contre: * Peut influencer des phénomènes psychologiques par l’entremise de facteurs biologiques * Ex: exposition à la rubéole durant le 1e trimestre de grossesse augmente le risque d’autisme (Chess, 1977)
39
Probabilité de récupération suite à une intervention et résilience après perte période critique
* Difficile voire impossible d’amener des changements suite à la période critique * Ex: empreinte des oies de Lorenz * Le besoin d’une intervention est rare parce que l’environnement a seulement besoin d’être « suffisamment bon »
40
Explique modèles adaptatifs ou de programmation
* Le développement biologique de l’enfant/foetus est influencé par l’environnement * L’environnement « fixe » les systèmes biologiques de façon persistante jusqu’à l’âge adulte * Le timing de l’influence environnementale importe * Similaire au modèle de période critique * La qualité de l’environnement importe * Diffère du modèle de période critique * La qualité prédit des différences individuelles au plan normatif * Ce modèle présume que l’individu s’adapte à son environnement * Les différences individuelles ne sont pas nécessairement des risques/pathologies * On doit plutôt voir ces changements comme étant adaptées/mésadaptées en fonction d’un environnement particulier * Ex: exposition au stress au niveau prénatal augmente la réactivité au stress de l’axe HPS du bébé * Ceci pourrait « préparer » le bébé pour être plus réactif à un environnement post-natal dangereux (donc adapté) * Si l’environnement n’est pas dangereux, ces changements peuvent être mésadaptés
41
Explique Modèles des parcours de vie ou effets cumulatifs
Le développement psychologique varie selon les trajectoires de développement * Trajectoires de développement = les risques et les expériences qui s’accumulent au fil du temps 2 implications * Le lien entre « risque » et « conséquence » est une probabilité, pas une certitude * Il y a une séquence logique qui lie l’expérience précoce et le développement Le lien entre l’expérience précoce et le développement à long terme n’est pas direct * Il dépend de l’accumulation des risques/protection au fil du temps * Ceci diffère des deux modèles précédents * Les théories « en étape » font partie de ce type de modèles (Freud, Piaget, Erikson, etc.) * Inclue aussi la plupart des modèles en psychologie. Ex: l’attachement est associé avec la psychopathologie en influençant la régulation des émotions et les relations avec les pairs
42
Nature de l’input environnemental dans modèles des périodes critiques
* L’input de l’environnement est critique * L’absence d’input adéquat durant une période sensible laisse des séquelles importantes * La qualité/quantité de l’input nécessaire est minimale * Un input a besoin d’être « suffisamment bon »
43
Différences individuelles vs développement typique selon l’espèce dans modèles des périodes critiques
* S’intéresse au développement typique de l’espèce * Distinction entre normal et pathologie sévère qui menace la survie/l’adaptation * Ex: développement de la vision * Ne vise pas à expliquer des différences individuelles normatives
44
Nature de l’input environnemental dans modèles adaptatifs ou de programmation
* L’environnement influe sur le développement des systèmes biologiques * Il y a habituellement un « range » dans lequel le fonctionnement des systèmes biologiques peut être considéré normatif * L’influence de l’environnement * Est substantielle et perdure dans le temps * Dépend du timing de l’influence environnementale * Plusieurs types d’environnement peuvent exercer une influence similaire (principe d’équifinalité) * Ex: différents types de stresseurs peuvent avoir les mêmes effets
45
Différences individuelles vs développement typique selon l’espèce dans modèles adaptatifs ou de programmation
* Vise à expliquer des différences individuelles normatives et pathologiques * Diffère du modèle précédent qui est catégoriel
46
Nature de l’input environnemental dans modèles des parcours de vie ou effets cumulatifs
* Expériences sont importantes * Contrairement aux 2 autres modèles, le lien entre une expérience spécifique et le développement peut varier * Peuvent varier selon les individus * Peuvent varier selon d’autres expériences (risques ou protection) * On doit donc considérer l’expérience d’une personne dans son ensemble
47
Différences individuelles vs développement typique selon l’espèce dans modèles des parcours de vie ou effets cumulatifs
* Vise à expliquer des différences individuelles normatives (dans les trajectoires développementales) et le pathologique (comment les trajectoires prédisent la mésadaptation)
48
Rôle des mécanismes biologiques/psychologiques des modèles adaptatifs ou de programmation
* Les environnements influencent les individus uniquement par l’entremise de l’influence sur la biologie * Aucune preuve que des facteurs psychologiques entre en ligne de compte
49
Probabilité de récupération suite à une intervention et résilience des modèles adaptatifs ou de programmation
* Changements possibles si on intervient durant la période de programmation. Ex: on réduit le stress de la mère durant la grossesse. * Changements aussi possibles après la période de programmation. Ex: intervention sur les conduites parentales postnatales * Par contre, on ne sait pas s’il y a un moment où l’intervention post-programmation ne serait plus utile * Possibilité de l’adolescence
50
Rôle des mécanismes biologiques/ psychologiques des modèles des parcours de vie ou effets cumulatifs
* L’expérience précoce est associée au développement surtout par l’entremise de facteurs psychologiques
51
Différences individuelles vs développement typique selon l’espèce des Modèles des parcours de vie ou effets cumulatifs
* Vise à expliquer des différences individuelles normatives (dans les trajectoires développementales) et le pathologique (comment les trajectoires prédisent la mésadaptation)
52
Nature de l’input environnemental des Modèles des parcours de vie ou effets cumulatifs
* Expériences sont importantes * Contrairement aux 2 autres modèles, le lien entre une expérience spécifique et le développement peut varier * Peuvent varier selon les individus * Peuvent varier selon d’autres expériences (risques ou protection) * On doit donc considérer l’expérience d’une personne dans son ensemble
53
Rôle des mécanismes biologiques/psychologiques des modèles des parcours de vie ou effets cumulatifs
* L’expérience précoce est associée au développement surtout par l’entremise de facteurs psychologiques
54
Probabilité de récupération suite à une intervention et résilience des modèles des parcours de vie ou effets cumulatifs
* Fort potentiel de récupération/résilience suite à l’adversité * Diffère des deux modèles précédents * Le type/l’intensité des interventions est plus important que le timing
55
Selon les trois modèles : chacun vise à expliquer quoi, importance de l'imputerions environnemental, mécanismes touchés et pertinence des intervention.
Tableau résumé.
56
Explique la théorie des systèmes dynamiques
* Système dynamique * Collection d’éléments qui change au fil du temps * Biologie vs environnement * Plus un débat, les deux contribuent * Comment des dynamiques en temps réel (e.g., interactions momentanées) sont associées à des patrons qui émergent à un niveau développemental (i.e., des structures stables)? * Facteurs proximaux = expériences directes quotidiennes * Facteurs distaux = exposition indirecte * Ex: Éducation du parent et développement cognitif de l’enfant
57
Processus de rétroaction; les deux types de feedback
Feedback positif * Mécanisme d’auto-amplification où 2 processus ou plus s’influencent * Provoque de nouveaux patrons Feedback négatif * Mécanisme d’auto-stabilisation où 2 processus ou plus s’influencent en minimisant/diminuant les variations
58
Qu'est-ce que la multi-stabilité?
* Un système qui a plusieurs états possibles qui coexistent * S’applique à tous les systèmes vivants
59
Qu'est-ce qu'un attracteur?
* Un état vers lequel un système est attiré de façon prévisible à partir de plusieurs autres états
60
Qu'est-ce que l'état espace?
* Un modèle de tous les états possibles qu’un système peut prendre
61
Explique Échelles de temps interdépendantes
Les interactions en temps réel (moment-à-moment) entre les éléments d’un système établissent des patrons développementaux * Ces patrons, en retour, contraignent la nature des interactions en temps réel Plus tu adoptes tel comportement, plus tu vas revenir à ce comportement ex. crier après l’enfant. 
62
Explique Phases de transition
* Un changement non-linéaire dans l’organisation de la structure d’un système * Caractérisé par une augmentation temporaire de la variabilité des états au niveau des temps réel et développemental * Augmentation de la variabilité = possibilité que ça empire… mais aussi que ça aille mieux! * Peut être causé par des facteurs internes (ex: puberté) ou externes (ex: stresseurs comme un divorce * Les facteurs externes influencent les individus par leur influence sur les « systèmes » * Une sorte de crise: les états habituels ne sont plus adaptés * Période propice à l’intervention
63
Définitions de la maltraitance
* Inclus abus + négligence * Est une sorte de trauma non-accidentel * Aucun consensus! - * Les blessures physiques ou mentales, l’abus sexuel, l’exploitation, le traitement négligent ou la maltraitance d’un enfant de moins de 18 ans… de la part d’une personne qui est responsable du bien-être de l’enfant dans des circonstances qui indique que la santé ou le bien-être de l’enfant est atteint ou menacé.
64
Définitions biomédicales de la maltraitance
* Met l’accent sur marques visibles (abus physique/sexuel)
65
Définitions légales de la maltraitance
* Blessures physiques et émotionnelles démontrables * Doivent être démontrables pour être admises comme preuves en cour
66
Définitions scientifiques de la maltraitance
* Des actes qui mettent l’enfant en danger
67
Définition de la maltraitance au Québec
* La LPJ s’intéressent aux situations où le développement et/ou la sécurité sont * Inclus maltraitance + troubles de comportement sérieux et risque sérieux d’être victime de maltraitance.
68
Définition de la victimisation
* Abus et mauvais traitements d’un individu qui a une capacité limitée à prendre soin de lui (ex: enfants, personnes âgées, adultes handicapés, etc.)
69
* 4 types de maltraitance
1. Abus physique 2. Abus sexuel 3. Abus psychologique 4. Négligence
70
Définition d'abus physique
* Actes délibérés qui causent une blessure ou en augmentent considérablement le risque * Ex: frapper, battre, botter, mordre, brûler, secouer, etc. * Définitions peuvent varier selon l’endroit * Parfois, une blessure doit être présente * Parfois, le fait de mettre l’enfant en danger est suffisant * Au Québec: * « Sévices corporels ou méthodes éducatives déraisonnables » * « Parents ne prennent pas les moyens pour mettre fin à la situation » * Conséquences * Les blessures résultent souvent d’une « surdiscipline » ou de punition physique sévère * Enfants souvent décrits comme perturbateurs/ agressifs
71
Définition d'abus sexuels
* Gestes de nature sexuelle avec des enfants * Avec contacts * Sans contacts (e.g., pornographie, prostitution) * Au Québec : inclus aussi le risque de subir ces gestes * Débats * Enfant = en bas de 14 ans? 18 ans? * Québec = 18 ans * Consentement * Est-ce un abus si un ado en bas de 18 ans consent? * Interactions de nature sexuelle * Pénétration * N’importe quel type de contact (ex: caresser, embrasser) * Interactions sans contact physique (ex: exhibitionnisme) * Conséquences * Peut influencer significativement le cpt, développement et santé physique de l’enfant * Réactions peuvent varier selon la nature des sévices et les réponses des proches
72
Définition d'abus psychologiques
* Répétitions ou omissions d’actes qui peuvent causer des troubles comportementaux, cognitifs, émotionnels ou mentaux * Survient avec la plupart des formes de maltraitance * Au Québec: inclus aussi exposition à la violence conjugale/familiale * Types * Dénigrer (rejet ou humiliation, verbal ou non-verbal) * Terroriser * Inclus l’exposition à la violence conjugale * Isoler * Exploiter * Déni de réponses émotionnelles * Conséquences * Peut être aussi dommageable que l’abus physique ou la négligence
73
définitions: Négligence physique
Inclus: - Refus/délai à chercher des soins de santé - Expulsion de la maison - Refus de laisser revenir un enfant qui s’était enfuit - Abandon - Supervision inadéquate - Permettre un enfant de consommer des drogues/alcool Exemples: - Enfant hospitalisé parce qu’il a failli se noyer après avoir été laissé seul dans un bain - Enfant qui vit dans une maison insalubre (ex: contaminée par de la nourriture périmée et des fèces animales)
74
définitions: Négligence éducative
Inclus: - Permettre l’école buissonnière de façon répétée - Refus d’inscrire un enfant en âge d’aller à l’école - Refus de répondre aux besoins éducatifs particuliers d’un enfant Exemples: - Des parents d’un ado de 12 ans qui le laissent choisir d’aller à l’école ou non, quand quitter et quand participer - Un enfant qui a besoin d’éducation spécialisée mais dont le parent refuse de croire que c’est nécessaire
75
définitions: Négligence émotionnelle
Inclus: - Inattention marquée aux besoins affectifs de l’enfant - Refus ou incapacité à offrir les soins psychologiques requis - Abus du conjoint en présence de l’enfant Exemples: - Un enfant exposé répétitivement à de la violence conjugale - Un enfant qui se confie à son parent par rapport à des difficultés vécues et le parent n’offre pas l’écoute et le soutien nécessaire
76
Types de maltraitance et leur prévalence (%)
Diagramme A1
77
Explique le modèle des cause de la maltraitance
Voir 2 modèle A3 * Facteurs culturels/sociaux (macrosystème) * Normes/croyances culturelles peuvent influencer l’abus sexuel : les enfants exposés à certains médias peuvent percevoir ces comportements comme normaux * Communauté (exosystème) * Abus/négligence souvent associée à l’isolement des familles et à leur manque de ressources au plan social ou dans la communauté * Au plan familial (microsystème) * Négligence Résulte souvent de problèmes plus chroniques dans la famille * Abus physique Survient souvent dans le cadre d’interactions parent-enfant négatives (cycle de la coercition) * Présent chez environ 50% des familles où il y a de la violence conjugale
77
Caractéristiques des enfants maltraités
* Enfants avec un handicap: 3 fois plus à risque d’abus physique/sexuel * Âge Enfant plus jeunes sont plus à risque d’abus/négligence Risque diminue graduellement avec l’âge * Ados (≥ 12 ans) sont plus à risque d’abus sexuel * Sexe Pas de disparités sexuelles, sauf pour l’abus sexuel (80% sont des filles) Garçon = + à risque d’abus par un homme hors de la famille Fille = + à risque d’abus par un homme dans la famille * Ethnicité Il existe des disparités qui semblent refléter des différences au plan socio-économique * Culture/pays * Maltraitance est observée partout dans le monde * Pour l’abus sexuel, la prévalence est similaire à travers plusieurs pays occidentaux * Femme: 20%, homme = 8%
78
Cause selon diff. types de maltraitance/abus/ négligence physique/abus sexuel
Maltraitance en général * Multifactoriel * Rarement causé par un trouble mental particulier chez les parents * Plus fréquent dans des conditions socio-économiques adverses (ex: faible accès à des modes de garde, aux soins de santé, logis peu sécuritaire/surpeuplé * Souligne le rôle des conditions de vie Abus/négligence physique * Pourraient constituer des « troubles relationnels » * Survient souvent lors de période de stress ou de transition pour les parents * Négligence = souvent commis par la mère (90%) qui est généralement la donneuse de soins principale L’abus sexuel * Généralement un acte prémédité – l’individu commet un acte intentionnel et tente d’éviter la détection * Généralement commis par un homme (90%), souvent par le père/figure paternelle (50%) mais aussi en dehors de la famille (50%)
79
Explique Évènements stressants (stresseurs)
* Évènements ponctuels (ex: divorce) ou chroniques (ex: pauvreté) * Moins extrême et plus fréquent
80
Explique Évènement traumatique (trauma)
* Exposition à un préjudice réel/potentiel ou possibilité de mort/blessure * Extrême et peu fréquent
81
Troubles liés à des traumatismes ou à des facteurs de stress inclues lesquels?
* Le trouble réactionnel de l’attachement * La désinhibition du contact social * Le trouble stress post-traumatique * Le trouble stress aigu * Le trouble de l’adaptation
82
Comment le stress affecte les enfants?
* Un environnement attendu de base facilite l’adaptation aux changements * Dans ces cas, les stresseurs ponctuels peuvent améliorer la capacité d’adaptation * Les stratégies d’adaptation à court terme dans un milieu difficile peuvent mener à de la mésadaptation dans d’autres contextes * ex: parent abusif
83
Explique les deux types de Réactions biologiques
* Hyperréactivité * Hypervigilance, mauvaise auto-régulation, etc. * Hyporéactivité * Peu réactif à une situation stressante * charge allostatique: « usure » progressive sur les systèmes biologiques en raison de stress chronique
84
Quels sont les critères diagnostics du trouble réactionnel de l’attachement
A. Mode relationnel durable vis-à-vis des adultes qui prennent soin de l’enfant, caractérisé par un comportement inhibé et un retrait émotionnel, comme en témoignent les deux éléments suivants : 1. L’enfant cherche rarement ou imperceptiblement le réconfort quand il est en détresse. 2. L’enfant répond rarement ou imperceptiblement au réconfort lorsqu’il est en détresse. B. Perturbation sociale et émotionnelle persistante caractérisée par au moins deux des éléments suivants : 1. Diminution de la réactivité sociale et émotionnelle à autrui. 2. Affects positifs restreints. 3. Épisodes inexpliqués d’irritabilité, de tristesse ou de craintes qui sont évidents même lors d’interactions non menaçantes avec les adultes qui prennent soin de l’enfant. C. L’enfant a vécu des formes extrêmes d’insuffisance de soins comme en témoigne au moins un des éléments suivants: 1. Négligence ou privation sociale caractérisée par une carence chronique des besoins émotionnels élémentaires concernant le réconfort, la stimulation et l’affection de la part des adultes prenant soin de l’enfant. 2. Changements répétés des personnes qui s’occupent principalement de l’enfant, limitant les possibilités d’établir des attachements stables (p. ex. changements fréquents de familles d’accueil). 3. Éducation dans des conditions inhabituelles qui limitent sévèrement les possibilités d’établir des attachements sélectifs (p. ex. institutions comprenant un nombre élevé d’enfants par rapport au nombre d’adultes). D. Le manque de soins décrit dans le critère C est considéré comme étant à l’origine des comportements perturbés décrits dans le critère A (p. ex. les perturbations décrites dans le critère A ont débuté après le manque de soins adéquats décrit dans le critère C). E. Les critères ne répondent pas à un trouble du spectre de l’autisme. F. Le trouble est évident avant l’âge de 5 ans. G. L’âge de développement de l’enfant est d’au moins 9 mois. Spécifier si : Chronique : le trouble est présent depuis plus de 12 mois. Spécifier la sévérité actuelle : Le trouble réactionnel de l’attachement est spécifié « grave » quand l’enfant présente tous les symptômes du trouble, chaque symptôme s’exprimant à des niveaux relativement élevés
85
Quels sont les critères diagnostics de la désinhibition du contact social
A.Mode relationnel avec lequel un enfant s’approche activement et interagit avec les adultes inconnus et présente au moins deux des éléments suivants : 1. Réticence réduite ou absence de réticence dans l’approche ou l’interaction avec des adultes peu familiers. 2. Comportement verbal ou physique excessivement familier (qui n’est pas en accord avec les limites sociales culturellement admises ou avec l’âge). 3. Ne demande pas ou guère l’accord d’un adulte qui prend soin de lui avant de s’aventurer au loin, même dans des lieux inconnus. 4. Accepte de partir avec un adulte peu familier avec un minimum d’hésitation ou sans aucune hésitation. B. Les comportements du critère A ne se limitent pas à une impulsivité (comme dans le déficit de l’attention / hyperactivité mais incluent un comportement socialement désinhibé. C. L’enfant a vécu des formes extrêmes de carence de soin comme en témoigne au moins un des éléments suivants : 1. Négligence sociale ou privation dans le sens d’une carence chronique des besoins émotionnels élémentaires concernant le réconfort, la stimulation et l ’affection de la part des adultes prenant soin de l’enfant. 2. Changements répétés des personnes qui s’occupent principalement de l’enfant, ce qui limitent les possibilités d’établir un attachement stable (p. ex. changements fréquents de famille d’accueil). 3. Éducation dans des conditions inhabituelles qui limitent sévèrement les possibilités d’établir des attachements sélectifs (p. ex. institutions comprenant un nombre élevé d’enfants par rapport au nombre d’adulte). D. Le manque de soins décrit dans le critère C est considéré comme étant à l’origine des comportements perturbés décrits dans le critère A (p. ex. les perturbations du critère A ont débutés après le mode de soins pathogène décrit dans le critère
86
Comparaison du TRA et de la DCS : caract. chez l'enfant, cause, fréquence, attachement, âge apparition, troubles associés et évoluton-prognostic
Voir tableau
87
*Explique les Deux spécifications possibles pour TPST.
1. Avec symptômes dissociatifs * Dissociation = Altération ou détachement p/r à la réalité * Affecte l’identité, la mémoire ou la conscience A. Dépersonnalisation A. Expérience d’irréalité, de détachement ou d’être un observateur extérieur de ses propres pensées, sentiments, sensations, corps ou actes B. Déréalisation A. rêve) Expérience d’irréalité ou de détachement du monde extérieur (ex: impression d’être dans un 2. Avec expression retardée * Répond aux critères diagnostics ≥ 6 mois après l’exposition au trauma
88
Quels sont les critères diagnostics du trouble stress aigu
* Caractérisé par: Développement 3 jours à 1 mois après l’exposition à un évènement traumatique d’au moins 9 sx (parmi 14) en 5 catégories 1. Sx envahissants: souvenirs répétitifs, rêves répétitifs, réactions dissociatives (« flashbacks ») 2. Humeur négative: incapacité à éprouver des émotions positives 3. Sx dissociatifs: Altération de la perception de la réalité, de son env. ou de soi et incapacité de se rappeler des aspects du trauma 4. Évitement/détresse: efforts pour éviter les souvenirs/pensées/sentiments ou les rappels externes (personnes, endroits) 5. Sx d’éveil: perturbation du sommeil, irritabilité, hypervigilance, difficulté de concentration
89
Quels sont les critères diagnostics du Trouble stress post-traumatique
* Caractérisé par: Présence pendant 30 jours ou plus après l’exposition à un évènement traumatique de sx dans chacune des catégories suivantes: 1. Sx envahissants (≥1 sx): souvenirs répétitifs, rêves répétitifs, réactions dissociatives (« flashbacks ») 2. Évitement/détresse (≥1 sx): efforts pour éviter les souvenirs/pensées/sentiments ou les rappels externes (personnes, endroits) 3. Altération de la cognition/humeur (≥2 sx): : incapacité à éprouver des émotions positives, réduction de l’intérêt, altération de la perception de la réalité, de son env. ou de soi et incapacité de se rappeler des aspects du trauma 4. Sx d’éveil (≥2 sx): : perturbation du sommeil, irritabilité, hypervigilance, difficulté de concentration
90
Prévalence (%) du trouble stress post-traumatique
Prévalence * Prévalence du TSPT * Garçon = 3.7%, fille = 6.3% * Prévalence plus importante chez les victimes de trauma/abus * Environ 2/3 des enfants/ados vivent au moins 1 évènement traumatique * Prévalence varie selon la sévérité/chronicité du trauma * Environ 50% des victimes d’abus sexuel auront un TSPT
91
Évolution du TSPT
* TSPT peut être un problème chronique (++ décennies ou même toute la vie) * Chronicité peut être marquée par des rémissions/rechutes * Parfois (mais rarement), le trouble est manifesté qques mois/années après le trauma * Des sx peuvent être manifestés avant, mais ne répondent pas aux critères dx
92
Définition du trauma complexe
renvoie au fait d’avoir vécu des traumas interpersonnels chroniques et répétés et aux séquelles complexes et durables qui leur sont associée
93
Grandes catégories de répercussions liées au trauma complexe
Tableau Dissociation et évitement + problèmes relationnels et attachement + identité et concept de soi altéré + somatisation et physiologie/biologie + problème;ème cognitif et d'apprentissage + Régulation émotionnelle, dysphorie et Alexithymie + compréhension du monde + comp. dysfonctionnels + mentalisation
94
Conséquences du trauma complexe associées à l’âge adulte
* Régulation émotionnelle * Perception de soi/des autres * Problèmes neurobiologiques * Humeur * Sexualité
95
Définition régulation émotionnelle
Définition: capacité à réguler/moduler l’intensité et l’expression des sentiments/impulsions afin d’adopter une réponse adaptée à la situation * Se manifeste par des cpts inadaptés (ex: réactions colériques/explosives) et, potentiellement, de la psychopathologie * En partie dû à des difficultés dans les interactions parent-enfant * Attachement sécure : capacité à utiliser le parent comme source de sécurité/réconfort/régulation * Attachement insécure-désorganisé * Insécurité = difficulté à utiliser le parent comme source de sécurité/réconfort/régulation * Désorganisation = l’enfant n’utilise pas de stratégie cohérente/consistante * Peut se manifester par des comportements inattendus ou incompréhensibles (ex: frapper le parent, renversement des rôles, autostimulation comme se balancer ou des gestes répétitifs)
96
Nommes les problèmes au niveau de la perception de soi et des autres après un trauma complexe
* Modèles représentationnels * Croyances à propos de soi et des autres * Basés sur notre expérience, nos connaissances et nos attentes * Sentiments d’impuissance * Perception que l’on ne peut rien faire * Sentiments de culpabilité * Se blâmer plutôt que de blâmer l’abuseur * Perception de trahison * Perception qu’une personne en situation d’autorité/de confiance a utilisé de la manipulation/coercition pour gagner sa confiance
97
Développement neurobiologique différence chez les personnes avec un trauma complexe
* Changements plus durables si le trauma survient lors de périodes de sensibilité (développement précoce 0-2 ans) * Affecte le système endocrinien * Axe HPS * Affecte le cerveau * Cortex préfrontal sensibilité * Région qui se développe plus tard, donc qui a une plus grande période de * Impliqué dans les fonctions exécutives, l’attention, la flexibilité cognitive
98
Sur quels autres plan que le trauma peut affecter la personne
Au plan affectif/de l’humeur, les victimes d’abus: * Vivent souvent des sx de dépression, détresse psychologique, idées suicidaires * Plus grand risque d’abus de substance à l’adolescence * Mène parfois à des troubles alimentaires (anorexie/boulimie/hyperphagie boulimique) * Vivent parfois de la dissociation Au plan de la sexualité * Peut mener à une sexualisation traumatique: les connaissances/comportements de l’enfant suivent un développement inapproprié
99
Explique le modèle des conséquences du trauma complexe à l’âge adulte
Modèle B5
100
Obstacles à l’intervention/prévention auprès des familles maltraitantes
* Celles qui ont en le plus besoin sont les moins sujettes à le demander * Elles sont référées à des professionnels après que des lois/normes aient déjà été violées * Les parents ne veulent pas admettre la présence d’un problème de peur de perdre leur enfant ou de se faire accuser d’un crime
101
Deux types d'intervention psychologique approfondie vise les individus plus fortement affectés
Intervention pour le deuil/trauma chez les enfants Thérapie cognitive-comportementale centrée sur le trauma
102
À quoi ressemblent les Interventions: abus physiques/ négligence
* Interventions visent souvent les conduites parentales (ex: enseigner à leur enfant, la discipline, porter attention) * Pour la négligence: * Vise les compétences parentales et leurs attentes * Enseigner aux parents comment répondre plus adéquatement aux besoins de la famille
103
À quoi ressemblent les Intervention pour abus sexuel auprès de l’enfant
* Vise à restaurer sa capacité à faire confiance, à se sentir en sécurité * Diminuer le sentiment de culpabilité * Peut utiliser thérapie cognitive-comportementale centrée sur le trauma
104
Explique modèle des Interventions et prévention de l'abus/négligence
Voir modèle
105
Explique modèle ARC
* Reconnu comme une pratique prometteuse * S’adresse aux enfants entre 3 et 17 ans * Mise sur le développement de la résilience en lien avec trois domaines primordiaux pour réduire les symptômes reliés au trauma : * 1- Attachement sécurisant dans les relations avec autrui * 2- Régulation des affects * 3- Développement des compétences Voir modèle
106
Exemples plus concrets d’intervention : attachement
Voir tableau
107
Exemples plus concrets d’intervention : régulation et compétences
Voir tableau
108
Patrons comportementaux ( exploration et sécurité) selon 3 attachements
SÉCURITÉ Sécure (B) * L’E est réconforté par son P lorsqu’en détresse Ambivalent-résistant (C) * Inconsolable ou fâché lors de détresse Évitant (A)* Peu de détresse apparente * Peu de demande envers P (hovering) EXPLORATION Sécure (B)* L’E explore son environnement en présence du P Ambivalent-résistant (C)* Explore moins son environnement même lorsqu’il va bien vs sécure * Peuvent être « collant » ou « chigneux » Évitant (A)* Explore moins son environnement même lorsqu’il va bien vs sécure * Garde une distance avec le P mais peut parfois le « surveiller »
109
Définition de désorganisation et ces manifestation comportementales
* Cpts qui perturbent le caractère organisé de la stratégie d’attachement * On identifie la stratégie perturbée en donnant une catégorisation secondaire (ex: désorganisé-évitant) * Manifestations comportementales: * Cpts contradictoires * Cpts incomplets, interrompus, mal dirigés * Stéréotypies, postures anormales * Mvmt lent ou figé * Appréhension envers le parent * Désorganisation ou désorientation * Chez les touts-petits, des cpts de désorganisation peuvent être dus à des difficultés neurologiques/ développementales * Ex: cpts atypiques ou stéréotypies chez TSA
110
Facteurs de risques de... mauvais attachement?
* Maltraitance vs risques psychosociaux * Risques = Faible revenu, drogues/alcool, mère ado, minorité ethnique, faible éducation (pas de diplôme secondaire) * Risques * Insécurité = 1+ risque augmente un peu la probabilité d’être insécure * Désorganisation = chaque risque augmente la probabilité
111
Explique Modèle à voie multiple de risque et maltraitance
Voir modèle
112
Quels sont les comportement de Communication parentale perturbée?
1. Cpt négatif-intrusif Ex: Se moque de l’E ou le nargue 2. Confusion de rôle Ex: Attire l’attention vers soi quand l’E est en détresse 3. Communication émotionnelle contradictoire Ex: invite l’E verbalement mais bloque physiquement le chemin 4. Désorientation Ex: Montre un affect confus, effrayé ou étrange envers E 5. Retrait Ex: Interagit avec l’E à distance, interagit silencieusement, marche autour de l’E
113
Différence entre attachement et désorganisation
* Désorganisation (et attachement) est spécifique à chaque relation * Difficile à observer hors d’une situation standardisée (situation étrangère) * N’est pas un diagnostic DSM * Trouble de l’attachement est une caractéristique de l’individu (similaire dans toutes les relations) * Plus facilement observable dans la vie quotidienne * Est un diagnostic dans le DSM
114
Définition de dissociation
* Perturbation et/ou discontinuité dans l’intégration normale de la conscience, de la mémoire, de l’identité, des émotions, de la perception, de la représentation du corps, du contrôle moteur et du comportement.
115
Différence entre Conscience éveillée normale (PTSD) et État de conscience altérée par le trauma (dissociation)
Temps * Souvenirs intrusifs * Détresse liée au rappel ou * Flashbacks (revivre) * Fragmentation Pensée * Pensées négatives à propos de soi/autrui ou * Entendre des voix Corps * Hyperactivation physiologique ou * Dépersonnalisation Émotion * Humeur négative généralisée ou * Engourdissement émotionnel * Émotions compartimentées (découpé par rapport aux situations)
116
Types de dissociations
* Dissociation transitoire : * Dissociation péri-traumatique * Apparaît pendant ou un peu après le trauma * Disparaît souvent après quelques semaines * Risque de TSPT élevé si la diminution n’a pas lieu * Dissociation chronique : * Manifestée dans le cadre de troubles (TSPT, TPL, troubles dissociatifs, troubles psychotiques)
117
Étiologie de la dissociation (2)
1. Dissociation due au trauma 2. * L’exposition à un trauma augmente le risque de dissociation Dissociation due à la fantaisie * La présence de facteurs cognitifs/culturels (suggestibilité, tendance à la fantaisie, influences sociales) augmente le risque de dissociation
118
Fonction de la dissociation au plan évolutif
* Dissociation pourrait être une façon d’échapper à la réalité * Détachement permet de « figer » et d’échapper au prédateur (perte d’intérêt pour les proies mortes, ou possibilité que le prédateur soit distrait)
119
Quels sont les troubles selon la quantité de dissociation, du moins au plus de dissociation.
TSPT TPST avec dissociation Troubles dissociatifs
120
Rôle du cortex préfrontal dans la 1. dissociation et 2. TPST
Dissociation : * Hypermodulation des émotions par le cortex préfrontal * Exposition à des souvenirs traumatiques chez patients avec trouble dissociatif de l’identité * ↑ de l’activité dans des régions du cerveau liées à l’autorégulation * Aucune augmentation de l’activité au plan physiologique (e.g., rythme cardiaque) TSPT : * Hypomodulation des émotions par le cortex préfrontal
121
Trouble dissociatif, prévalence, fonctionnement et caractéristiques
* Prévalence assez élevée * 9-18% de la population * Fréquemment associés à des traumas * 95% des gens avec un trouble dissociatif de l’identité ont vécu de l’abus physique/sexuel * Fonctionnement sévèrement atteint * Parmi les troubles les plus sévères * 10% ne peuvent pas travailler * Haut risque de suicide * Rarement diagnostiqué et traité * Moins de 1/6 a reçu un diagnostic * Trouble mental pour lequel une référence a le plus rarement été fait
122
Dépersonnalisation et déréalisation, prévalence, fonctionnement et caractéristiques
* Caractéristiques associées * Déficits au plan cognitif * Attention, mémoire à court terme, raisonnement spatial * Facilement distrait * Difficulté à apprendre de nouvelles informations * Réponses émotionnelles plus faibles * Facteur biologique * Peut y avoir une dérégulation de l’axe HPS * Prévalence * 1-3% dans la population générale * Apparition * À l’adolescence en général * Risque accru si historique de trauma * Évolution * Problème chronique * Intervention * Peu de recherche * Aucun traitement démontré efficace * Une étude montre qu’un antidépresseur n’est pas efficace
123
Amnésie dissociative, prévalence, fonctionnement et caractéristiques
* Inclus plusieurs formes de perte de mémoire d’origine psychologique * Peut inclure une fugue dissociative * Pendant un épisode amnésique, la personne voyage ou se déplace, parfois en prenant une nouvelle identité * Incapable de se rappeler comment/pourquoi ils sont arrivés là * Prévalence * 2-7% dans la population générale * Apparition * À l’âge adulte * Rarement avant ou après * Évolution * En général, rémission spontanée * Causes * Inconnues, stress/trauma peuvent le déclencher
124
2 types d'Amnésie dissociative
* 2 types * Généralisé vs localisé (ou sélectif) (ne pas se rappeler d'une période)
125
Différence amnésie dissociative et trouble cognitif (ex. Alzheimer)
Dû à une cause physique/médicale Non, Oui Apparition associée à un trauma/stress Oui, Non Déficits mnémoniques de nature autobiographique Oui (fluctuation), Non (pas de fluctuation) Effet renversé avec l’hypnose Oui, Non Administration de sédatifs hypnotiques Aucun changement ou amélioration, Aucun changement ou empire les sx Habilité à apprendre de nouvelles informations Intacte, diminuée Désorientation p/r à l’identité augmente avec le temps Non, Oui
126
Trouble dissociatif de l’identité, prévalence, fonctionnement et caractéristiques
* Perturbation de l’identité caractérisée par ≥2 états de personnalité distincts * Décrits par certaines cultures comme une « possession » * Fréquents trous de mémoires (au-delà des oublis ordinaires) * Ne fait pas partie d’une pratique culturelle ou religieuse largement admise * Chez les enfants: ne s’explique pas par des amis imaginaires ou du jeu imaginaire * Caractéristiques associées * Nombre de personnalités distinctes * Moyenne = 15 * Varie de 2 à 100 * Les « identités » : * Peuvent différer dans leur cpt, voix ou posture * Les changements se font brusquement * Hôte * Généralement celle qui fait la demande d’aide * Essaie d’intégrer les différentes personnalité * Est rarement la personnalité originale * Prévalence * Peu connu, peut-être 1-2 % * Disparités sexuelles * Plus fréquent chez les femmes * Apparition * Presque toujours durant l’enfance/adolescence * Évolution * Généralement chronique (pour toute la vie)
127
Attachement ambivalent-anxieux et évitant. Chacun est relié avec quoi? (abus ou négligence)
A-A : négligence Évitant : abus
128
Quels peuvent être les prédicateurs de l'adaptation aux stresseurs et transitions?
- Facteurs de risque * Variable qui précède un cpt donné (augmente les chances d’observer un résultat négatif) - Facteurs de protection * Variable qui précède un cpt donné (diminue les chances d’observer un résultat négatif)
129
que fait la Variable modératrice?
* Modifie la force et la direction du lien entre deux autres variables * Variable qui explique le processus, le mécanisme ou le moyen par lequel une variable est associée à une autre * Elle explique (en tout ou en partie) le lien entre deux variables
130
Définis stresseurs
Évènements internes/externes perçus comme importants pour leur bien-être
131
Définis les évaluations du stress (challenge, menace, perte)
* Challenge Stress que la personne croit pouvoir surmonter * Menace Préjudice dommageable * Perte Préjudice irréversible déjà survenu
132
Définis coping
Efforts cognitifs/cptaux pour maîtriser, tolérer ou réduire les demandes internes/externes et les conflits entre ces demandes
133
Nommes les types de coping
1) Centré sur le problème 2) Centré sur les émotions 3) Coping d’approche 2) Coping d’évitement
134
Explique le coping Centré sur le problème
* Stratégies qui tentent de modifier ou confronter directement l’évènement stressant * Ex: résolution de problème, action directe
135
Explique le coping Centré sur les émotions
* Réponses qui servent à contrôler les réactions internes au stress * Ex: distraction, réévaluation cognitive, minimisation
136
Explique le coping d'approche
* Efforts cognitifs/cptaux pour contrôler le stress * Ex: résolution de problème, réévaluation cognitive * Coping d’approche primaire * Stratégies pour changer la situation * Coping d’approche secondaire * Stratégies pour s’accommoder à la situation
137
Explique le coping d'évitement
* Efforts cognitifs/cptaux pour éviter la situation/ circonstance qui cause la détresse * Ex: distraction, minimisation, déni
138
Quels sont les types de coping selon la contrôlabilité
Situation contrôlable * Centré sur problème/coping d’approche primaire provoquent des résultats plus positifs Situation incontrôlable * Centré sur problème/coping d’approche primaire provoquent des résultats plus négatifs
139
Le coping selon l'âge
0-1 * Coping externe à interpersonnel 1-4 * Coping interpersonnel à intrapersonnel 5-7 * Coping réflexif 8-12 * Coping robuste Adolescence * Coping proactif
140
Explique le coping externe
* Détresse de l’E provoque réponse du parent * Parent qui répond de façon sensible: * Sous-réactivité de l’axe HPS dès 3 mois * L’E est plus calme et moins réactif au stress
141
Explique le coping interpersonnel
* Recherche de proximité est une stratégie plus active qui permet à l’E de demander l’aide de son parent * Stratégie de coping omnibus (parent répond à out les besoins) * Référence sociale * E consulte son parent à distance pour évaluer le danger d’une situation nouvelle * Coping indirect * E délègue une action à son parent en communicant son désir * Ex: pointer du doigt pour obtenir un objet
142
Explique le coping volontaire
* Après ++ expériences, l’E associe des stresseurs et des stratégies de coping particulières * Permet de planifier des réponses avant de commencer
143
Rôle du parent dans le coping de son enfant 1-4 ans
* Coaching émotionnel * Conseils sur façon de réguler les émotions * Conseils p/r aux évaluations cognitives * Épisodes de coping Parent identifie des attentes/règles claires Violation des règles crée problème interpersonnel entre E/P Parent offre des stratégies socialement acceptables qui concilient les besoins de l’E et ceux d’autrui * Attention et actions deviennent ++ volontaires * Coping centré sur le problème * Capacité à garder un but en tête et adopter des cpts pour l’atteindre * Coping centré sur les émotions * Capacité à réguler ses émotions en orientant son attention vers autre chose (distraction)
144
Rôle du parent dans le coping de son enfant 5-7 ans
* Participation plus « mentale » * Le parent doit aider l’E à s’aider lui-même afin de lui permettre de devenir plus indépendant
145
Le coping robuste intègre quels trois sentiments
1) Sentiment de contrôle * Connaissances de stratégies pour composer avec ++ situations 2) Sentiment de sécurité/appartenance * Désir de vouloir résoudre ses problèmes seuls tout en sachant que l’aide externe est disponible au besoin 3) Sentiment d’autonomie/autodétermination * Reconnaissance de ses besoins et capacité à négocier adéquatement avec autrui pour y répondre
146
Quels sont les caractéristiques dans le coping chez les adolescents
* Période de réactivité plus forte * Fin de la période d’hyporéactivité démarrée durant la 1e année de vie * Déséquilibre - Hormones augmente la réactivité au stress des systèmes biologiques (e.g., Axe HPS) - Cortex préfrontal n’est pas encore entièrement développé, donc difficultés à réguler les émotions devenues plus intenses * Développement de métacognition * Métacognition * Capacité à réfléchir sur ses pensées/cognitions * Méta-émotions * Avoir des réactions émotionnelles P/R à ses émotions * Ex: être gêné d’être effrayé * Métacognition permet de réfléchir à ses réponses et les réévaluer en fonction des situations vécues ou anticipées * Effets négatifs * Réfléchir sur ses émotions permet de les critiquer * Planifier le futur permet aussi de se faire du souci * Reconnaître qu’on a besoin d’aide permet aussi de s’inquiéter des réponses des autres si on a besoin d’aide
147
Explique le coping proactif
* Anticipation des conséquences prévues qui permet de réévaluer les situations dans lesquels on se met et les capacités de coping nécessaires * Permet de réagir P/R à une situation ou nos réactions avant qu’elles surviennent Mettre en place des choses à l'avance, comme étude une semaine à l'avance.
148
Explique les 5 aspects du concept de mortalité et l'âge auquel il se développe
1) Non-fonctionnalité Toutes les fonctions de vie cessent après la mort 4 ans 2) Irréversibilité On ne peut pas vivre de nouveau 5 ans 3) Universalité Toutes les choses vivantes meurent 5 ans 4) Causalité C’est causé par quelque chose (vieillesse, maladie) 5 ans 5) Mortalité personnelle L’E comprend qu’il va aussi mourir lui-même 5-8 ans
149
la compréhension des 5 aspects du concept de mortalité dépend de...
* Son niveau de développement cognitif * Background culturel/religieux * Expériences personnelles * Réactivité émotionnelle
150
Facteurs modérateurs de la mort d'un parent
* Circonstances de la mort * Suicide = ++ dépression chez l’enfant * Rituels familiaux * Être aux funérailles crée détresse à court terme, mais pas à long terme * E peut donc y assister, mais ne devrait pas y être obligé * Ajustement du donneur de soin principal après la mort * Niveau de stress vécu * Si trauma, doit intervenir sur trauma avant le deuil * Disponibilité du soutien social
151
Comment faciliter l'adaptation à la mort d'un parent ?
* Éviter d’utiliser des euphémismes * « elle est partie », « nous a quitté » * Crée de la confusion, surtout chez les plus jeunes * Parler de la mort en termes biologiques diminue la peur P/R à la mort (Slaughter & Griffiths, 2007) * Encourager le parent survivant à exprimer ses émotions, mais en expliquer la cause * Encourager la stabilité dans l’environnement/routines
152
Exemple de stresseurs internes et externes
Internes: peur, anxiété, inquiétude Externe : Trump
153
Explique les phases du sommeil
1. Éveil 2. Sommeil non-paradoxal (stade 1-2) * Sommeil « calme » 3. Sommeil paradoxal (stade 3-4) * sommeil plus « actif » Stade 1 - Stade bref (30 sec à 5 minutes) - transition éveil → sommeil - Facilement réveillé par des stimuli externes Stade 2 - Plus fort % du sommeil Stade 3 - Baisse du rythme cardiaque et respiratoire, de la pression artérielle, + difficile à se faire réveiller Stade 4 - Baisse du tonus musculaire - Rêves - Peut inclure mouvements rapides des yeux (REM)
154
Nommes les deux processus régulent l’alternance sommeil-veille
Processus homéostatique et circadien
155
Explique le processus homéostatique
* Chaque heure d’éveil augmente la pression pour s’endormir * Après un certain seuil, cette pression est suffisante pour s’endormir * Une forte pression aide à atteindre des phases profondes du sommeil * La pression diminue après quelques heures de sommeil * Comme la pression reste élevée au début, on peut facilement se rendormir en cas d’éveil au début de la nuit * Cette pression varie selon l’âge * ex: provoque les siestes chez les enfants
156
Explique le processus circadien
* Cycle circadien régule les périodes d’éveil/fatigue * 2 périodes de fatigue (fin-PM et milieu de la nuit) * 2 période d’alerte (mi-matin et avant le sommeil du soir) * Est influencé par des zeitgebers * Zeitgebers = indices environnementaux comme le niveau de lumière * Baisse de lumière provoque sécrétion de mélatonine, une hormone qui aide le sommeil * Il y a des différences individuelles dans les préférences circadiennes (des chronotypes)
157
Quelles sont les deux groupes de troubles du sommeil et explique
1. Dyssomnies * Troubles qui affectent la quantité, le moment ou la qualité du sommeil * Insomnie, hypersomnolence, narcolepsie, troubles liés à la respiration, trouble de l’alternance sommeil-veille 2. Parasomnies * Mouvements, comportements, perceptions ou rêves qui surviennent dans les transitions entre l’éveil et le sommeil, ou entre différentes phases du sommeil * Somnambulisme, terreurs nocturnes, cauchemars, etc.
158
Explique l'insomnie
* Insatisfaction quant à la qualité/quantité de sommeil en raison d’au moins un des sx suivants: * Difficulté à s’endormir (chez l’enfant, à s’endormir sans aide externe) * Réveils fréquents ou difficultés à se rendormir lors d’éveils (chez l’enfant, à s’endormir sans aide externe) * Réveil matinal précoce et incapacité à se rendormir * Difficultés sont présentes au moins 3 nuits par semaine * Difficultés présentes depuis au moins 3 mois
159
Quels sont les sous-types de l'insomnie
* Insomnie comportementale * Insomnie liée à l’hygiène de sommeil * Insomnie psychophysiologique
160
Quelles peuvent être les causes de l'insomnie
1. Associations liées à l’initiation du sommeil * Ces associations sont des conditions nécessaires à l’endormissement. En leur absence, l’endormissement est plus long. * Associations positives * Dépendent de choses que l’enfant peut faire lui-même (ex: doudou, toutou) * Associations négatives 2. * Dépendent de choses qui nécessitent une intervention externe, généralement les parents (ex: se faire bercer, se faire donner le biberon, aller dans le lit des parents) * Limitent l’acquisition d’auto-régulation par l’enfant Difficultés liées à l’implantation de limites (limit setting) * Refus complet ou cpts pour retarder la routine du dodo et pour garder l’attention du parent * Ex: j’ai besoin d’eau, je veux un colleux, je veux une autre histoire
161
qu'est-ce que l'insomnie psychophysiologique?
* Éveil somatique ou cognitif élevé * ex: soucis, idées qui défilent, difficulté à relaxer * Peut être lié à des associations apprises où le lit/sommeil est associé avec l’agitation * Ex: stress lié aux conséquences de ne pas bien dormir, avoir passé beaucoup de temps éveillé dans son lit et ne plus l’associer avec le sommeil
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Explique l'insomnie liée à une mauvaise hygiène de sommeil
* Tout autre facteur (excluant les deux types précédents) qui nuit au sommeil * Ex: variations fréquentes dans les temps d’éveil/sommeil, siestes au mauvais moment, utilisation de substances qui réveillent, faire des activités stimulantes avant le coucher (télé, jeux vidéos, sport), environnement de sommeil inconfortable
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interventions générales de l'insomnie
Éducation des parents - Enseigner aux parents les bonnes habitudes (routines du dodo, heures d’éveil/dodo régulières, placer l’enfant dans le lit réveillé mais fatigué) Extinction sans modification - On place l’enfant dans le lit à l’heure prévue et les parents ne répondent pas du tout (sauf si on suspecte une blessure) - Vise à briser le lien entre les pleurs et la réponse du parent - L’enfant pleure beaucoup et ça peut déranger les parents… Extinction modifiée (ou avec présence du parent) - Idem, sauf qu’un parent reste dans la chambre de l’enfant (sans répondre!) Extinction graduelle - Similaire à l’extinction, mais on planifie des « check-in » à des intervalles réguliers (ex: chaque 10 minutes) ou qu’on augmente (ex: à 10 puis 30 minutes) - On limite les interactions P-E (positif mais très bref) Routines positives/retard du dodo et coût de la réponse - Routine: activités calmes avant le dodo - Retard du dodo: on couche l’enfant plus tard, quand il s’endort d’habitude pour éviter qu’il ne passe trop de temps dans le lit sans dormir - Coût de la réponse: on retire l’enfant du lit pour une durée prédéterminée si l’enfant ne dort pas quand c’est prévu Réveils planifiés - Les parents documentent quand l’enfant se réveille la nuit - Les parents réveillent ensuite l’enfant avant l’heure où les éveils sont attendus * Intervenir sur les peurs nocturnes * Exposition aux sources de peurs * Stratégies pour réduire l’anxiété * Imagerie positive * Auto-discussion positive * Relaxation * Respiration par le diaphragme * Renforcement des cpts « braves » par les parents * Enseigner aux parents à limiter les gains secondaires ou le renforcement des cpts anxieux Chez les enfants/ados : 1. Contrôle du stimulus 2. * On renforce l’association entre le lit et le fait de s’endormir * Ex: aller au lit seulement quand on est très fatigué, sortir du lit pour faire autre chose si on ne s’endort par après 15-20 minutes, utiliser le lit seulement pour dormir (ou presque), éviter des activités stimulantes avant le sommeil, se réveiller à une heure régulière les matins peu importe si la nuit a été bonne ou non Thérapie par restriction de sommeil * Limiter le temps passer dans le lit au temps où la personne dort habituellement * Ceci crée souvent un manque de sommeil, ce qui augmente la pression pour dormir la nuit suivante. Si 90% du temps dans le lit est passé à dormir, on augmente le temps passé dans le lit 3. Entraînement à la relaxation 4. Thérapie cognitive * Vise les croyances parfois irrationnelles (ex: croyances catastrophiques) * Peut parfois avoir une période d’inquiétudes planifiées * On permet à l’enfant d’exprimer ses inquiétudes (ex: journal, parler au parent) et à faire de la résolution de problème * On suggère ensuite à l’enfant d’attendre à la prochaine période planifiée pour laisser aller ses idées
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Explique l'hypersomnolence
* Somnolence excessive durant la journée malgré une nuit complète, et un des éléments suivants: * Périodes de sommeil/assoupissement durant le jour * Des nuits très longues (9h ou plus)
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Types d'hypersomnolence
* Hypersomnie primaire (narcolepsie, hypersomnie idiopathique) * Hypersomnie secondaire * Causes :Apnée du sommeil, surmenage, dépression, hyperthyroïdie * Les interventions sont de nature comportementale et éducative
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Explique la narcolepsie
* Besoin incontrôlable de sommeil, assoupissement ou sieste dans la journée, au moins 3 fois par semaine pendant 3 mois * Peut avoir de la cataplexie * Perte de tonus musculaire suite à des émotions fortes (rires, pleurs)
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Intervention pour la narcolepsie
* Interventions * Médication pour stimuler l’éveil (psychostimulants) * Principale stratégie * Adaptation de l’horaire selon le niveau d’éveil * Peut inclure des siestes prévues * Éducation pour une bonne hygiène de sommeil * Interventions pour la dépression qui est souvent comorbide * Antidépresseurs, psychothérapie
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Explique les troubles de l’alternance sommeil-veille liés au cycle circadien
* Perturbation du sommeil liée à une perturbation du cycle circadien ou un décalage entre le rythme circadien endogène et l’horaire sommeil-veille approprié à l’environnement physique ou aux activités sociales/professionnelles
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Nommes les diff. troubles de l’alternance sommeil-veille liés au cycle circadien
* Type avec retard de phase * Type avec avance de phase * Type rythme veille-sommeil irrégulier * Type alternance veille-sommeil différente de 24 h * Type travail posté * Type non-spécifique
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interventions des troubles de l’alternance sommeil-veille liés au cycle circadien
* Thérapie d’avancement de phase * Avancer graduellement l’heure du coucher * Luminothérapie * Exposition à la lumière le matin, à l’éveil ou avant pour encourager l’éveil * Chronothérapie * Retarder le coucher de plusieurs heures (ex: 3h) jusqu’à atteindre l’heure souhaitée
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quelles sont les parasomnies ?
Troubles de l’éveil en sommeil non-paradoxal Cauchemars
172
explique Troubles de l’éveil en sommeil non-paradoxal
* Troubles de l’éveil qui résultent d’un éveil partiel dans la transition entre le sommeil profond et le sommeil léger, et qui incluent des mouvements similaires à une personne éveillée * Épisodes de réveil incomplet survenant souvent durant le premier 1/3 du sommeil, avec l’un des 2 éléments suivants: * Somnambulisme * Quitte son lit et se promène, très difficile à être réveillé * Terreurs nocturnes * Réveils brutaux et terrifiants marqués par une peur/détresse inconsolable * Débute souvent avec des cris * Présence d’excitation physiologique (ex: rythmes cardiaque et respiratoire élevés)
173
Qu'est-ce que les Cauchemars
* Survenue répétée de rêves dysphoriques dont on se souvient après l’éveil * Les thèmes portent souvent sur une menace à la survie ou au bien-être * Surviennent souvent durant la 2e moitié du sommeil * Provoque de la détresse (ex: anxiété à l’idée de dormir) ou altère le fonctionnement (ex: en raison de la fatigue) * La survenue de cauchemar n’est pas un trouble s’ils sont peu fréquents et s’ils ne provoquent pas de détresse/altération du fct
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Cauchemars vs terreurs nocturnes
* Différences: * Cauchemars arrivent dans le sommeil paradoxal, terreurs durant le sommeil non-paradoxal * On peut (facilement) réveiller une personne pendant un cauchemar, mais pas durant une terreur nocturne * On se souvient ensuite d’un cauchemar, mais pas d’une terreur nocturne * Difficile de se rendormir après un cauchemar, mais pas après une terreur nocturne * Les cauchemars peuvent être liées à un stress/trauma mais ce n’est pas le cas pour les terreurs nocturnes
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Parasomies - interventions
* Éducation des parents * Enseigner aux parents les bonnes habitudes pour encourager le sommeil, mais aussi rassurer les parents en expliquant que c’est souvent bénin, que l’enfant ne s’en souvient pas et que ça tend à disparaître avec l’âge * Éveils planifiés * Voir diapo plus tôt * Thérapie par imagerie * Si on exclue l’idée que le rêve est lié à un trauma, on peut encourager la personne à penser au contenu du cauchemar et à envisager des scénarios plus positifs. * Pratiquer l’imagerie par rapport à des contenus non-liés au cauchemars pourrait aussi aider
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Prévalence des troubles de sommeil
* Environ 50% des jeunes vont vivre des difficultés avec le sommeil * Les jeunes vivent fréquemment des difficultés, mais ne répondent pas souvent aux critères diagnostiques * Surtout en raison des critères pour la durée, alors que les problèmes sont temporaires chez les jeunes * Préscolaire = 25-42% * Enfance = 30-40% * Ado = 20% ou plus * La prévalence est plus élevée à l’âge préscolaire * Les parents sont souvent réveillés à l’âge préscolaire, mais sont moins au courant des problèmes chez les enfants d’âge scolaire * Les enfants d’âge scolaire rapportent 2 fois plus de difficultés que si on demande aux parents (Fricke- Oerkerman et al., 2007) Insomnie Enfant = 10-30% (25-50% entre 1 et 3 ans) Hypersomnolence Fréquent chez les jeunes (??) Narcolepsie Enfant = <1% Trouble de l’alternance veille-sommeil Débute à l’adolescence Ado = 7-16%
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Quelle est l'évaluation de trouble de sommeil
* Pour les enfants, on investigue la présence de difficultés en demandant aux parents * BEARS * Bedtime difficulties (difficulté au moment d’aller au lit) * Excessively sleepy (très fatigué) * Awaken during the night (se réveille durant la nuit) * Regular sleep-wake schedule (horaire régulier de sommeil) * Snore (ronfle) * La polysomnographie est fréquemment utilisée * Mesure la durée/qualité du sommeil * Détecte des anomalies dans l’architecture du sommeil * Identifie des problèmes liés à la respiration
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Quels sont les modèles qui expliquent Pourquoi/comment la pauvreté influence les jeunes?
* 3 modèles différents 1. Modèle du stress familial 2. Modèle de l’investissement familial 3. Modèle de sélection sociale * 1 modèle qui les intègre tous * Modèle interactionniste
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Explique le modèle du stress familial
Voir modèle
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Explique le modèle de l’investissement familial
Voir modèle
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Explique le modèle interactionniste
Voir modèle
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Explique le modèle du rôle de la garderie
Voir modèle
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Explique le modèle de sélection sociale
Voir modèle
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Que fait la garderie?
* Garderie : dim. difficultés émotionnelles, relationnelles et comportements antisociaux * Sexe : Filles aug. que garçons * Environnement favorable aug. qu’environnement défavorable * Parents avec éducation aug. * Sx maternels dépressifs : dim. diff. relationnelles et émotionnelles
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Quelles sont les Expériences adverses durant l’enfance
Abus sexuel 20.7% Abus physique 28.3% Abus émotionnel 10.6% Mère violentée 19.4% Négligence émotionnelle 26.9% Négligence physique 12.7% Abus de substances à la maison 23.3% Problèmes de santé mentale à la maison 4.7% Séparation parentale ou divorce 14.8% Membre de la famille incarcéré 9.9%
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Catégories des Expériences adverses durant l’enfance
Abus sexuels Abus physique/émotionnel Dysfonctionnement familiales
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Effets des menaces
* Traitement des informations de nature émotionnelle * Biais attentionnel vers la menace * ++ réactivité de l’amygdale (qui détecte et traite les informations de nature émotionnelle dans l’environnement) * Faible régulation des émotions négatives * Une région du cortex préfrontal est moins apte à réguler l’activité de l’amygdale * Tendance à utiliser du coping centré sur l’émotion * Rumination (focus sur la détresse et ses conséquences)
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Effets des carences
* Développement cognitif * Déficits au niveau des fonctions exécutives * Déficits au niveau du développement du cortex préfrontal * Traitement des informations de nature émotionnelle * Diminution des effets positifs des récompenses (surtout au niveau social) * Moins de satisfaction/plaisir dans les relations sociales
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Explique modèle des médiateurs dans la TRANSMISSION INTERGÉNÉRATIONNELLE DU RISQUE
Voir photo
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Explique modèle de sélection sociale dans la TRANSMISSION INTERGÉNÉRATIONNELLE DU RISQUE
Voir photo
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Explique modèle de l’investissement familial dans la TRANSMISSION INTERGÉNÉRATIONNELLE DU RISQUE
Voir photo
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Explique modèle du stress familial dans la TRANSMISSION INTERGÉNÉRATIONNELLE DU RISQUE
Voir photo
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Modérateurs dans la transmission INTERGÉNÉRATIONNELLE DU RISQUE
* Expérience de maltraitance = 3x + de risque de maltraiter (Berthelot et Garon-Bissonnette, 2022) * Expérience = 30% de maltraitance * Pas d’expérience = 15% de maltraitance Voir photo
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Explique e modérateur du choix du partenaire
* Choix du partenaire * Appariement assortatif * Individus avec des traits similaires tendent à s’apparier entre eux * Agressivité * Un adulte agressif a plus de chance d’avoir un conjoint agressif (Conger et al., 2015) * Criminalité * Une femme arrêtée a 5 fois plus de chances d’avoir un conjoint qui a été arrêté (Junger et al., 2013) * Maltraitance * Conjoint plus néfaste (prochaine diapo)
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Effet du choix de la transmission INTERGÉNÉRATIONNELLE DU RISQUE sur la parentalité
* Réponse difficile aux besoins de l’enfant * Attitudes envers l’enfant * Faibles capacités de mentalisation * Représentations d’attachement * Développement neurocognitif Résolution du passé traumatique = facteur de protection quant à la sensibilité parentale
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Explique la Violence éducative ordinaire (VEO)
Comme bien d’autres problématiques, on observe une transmission de génération en génération de la VEO VEO : Quand on adopte la violence physique, psychologique ou verbale envers un enfants dans le but de l’éduquer, de lui faire adopter des comportements qu’on estime être les bons pour son éducation, et que cette violence est culturellement tolérée et banalisée par la société
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Explique les types de VEO
* Physique : Fessées, tapes sur les mains, priver de nourriture, secouer l’enfant, le pousser ou le bousculer, forcer à faire un câlin ou un bisou, etc. * Psychologiques : Punitions, culpabilisation, menaces, menaces d’abandon, chantage, privation d’affection, comparer l’enfant aux autres, lui dire d’arrêter de pleurer plutôt que d’accueillir son émotion, etc. * Verbales : Cris, insultes, moqueries, humiliations, donner des surnoms péjoratifs (petite peste, monstre), etc.
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Nommes les deux types de prévention des situations adverses dans l'enfance
Services intégrés en périnatalité et pour la petite enfance (SIPPE) et la Prévention Primaire (universelle)
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Explique le SIPPE
* Clientèles visées 1. Mères ≤ 20 ans 2. Mères ≥ 20 ans vivant dans l’extrême pauvreté * Pas de diplôme secondaire * Vit sous le seuil du faible revenu * De la 12e semaine de grossesse à l’entrée en maternelle * La même « intervenante privilégiée » fait le suivi * Coordination intersectorielle qui vise à développer des projets de soutien au plan local, régional et provincial * Composantes 1. Diminuer mortalité/morbidité 2. 3. 4. * Alimentation, santé physique Favoriser développement optimal des enfants * Psychoéducation et activités pour promouvoir attachement Améliorer conditions de vie des familles à risque * Accompagner/informer parent P/R à ressources existantes * Aider à faire un plan de vie réaliste Favoriser l’adaptation à des situations difficiles * Identifier des stratégies pour composer avec des défis futurs
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Effets du SIPPE
* Effets du programme * Pas d’évaluation de SIPPE, toutefois un projet de recherche est en cours (Poissant et al., 2026) * Évaluation du Nurse-family partnership (Olds et al., 2002) sur lequel se base SIPPE * Effets positifs sur la grossesse * Meilleure intégration sur marché du travail * Meilleures interactions parents-enfants * Moins de retards cognitifs/langagiers à 2 ans * Effets varient selon * Formation de l’intervenante (relation d’aide ou non) * Qualité de l’implantation * Le plus grand défi dans les milieux pratiques
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Explique les objectifs comme société de la prévention primaire
* Optimiser la capacité des gens à l’école et au travail * Système public d’éducation (incluant préscolaire) * Faiblesse = détection et intervention au début du primaire * Santé pré-conception * Accessibilité aux soins de santé pour tous * Planification familiale * Discuter des grossesses futures et de la contraception * Compétences parentales * Améliorer les compétences sociales de tous (ex: milieu scolaire)