examen mi-session Flashcards

1
Q

Urbanisation

A
  • Le mouvement a commencé en Angleterre et a continué en Europe ainsi qu’en Amérique
  • Ville tentaculaire : autour de l’usine, on construit des rues, des maisons…
  • Les conditions de vie sont misérables
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2
Q

Usines allumettes

A
  • Manipulation du phosphore à long terme
  • Conséquences physiques, il perdait la mâchoire ou avait le cancer
  • Salaires inégaux
  • Pas de possibilité de sortir de l’usine (portes barrées)
  • Il y a eu un incendie et plusieurs ouvriers sont décédés
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3
Q

Industrialisation

A
  • Basé sur le capitalisme = besoin de main-d’œuvre
  • Les usines se multiplient avec la main-d’œuvre bon marché (salaire de famine pour avoir le minimum pour se reproduire)
  • Normalement, 6 jours par semaine et 12 –14 heures par jour
  • Le travail des enfants
  • À 4-5 ans, ils pouvaient commencer à travailler un peu partout (ex. mine : remonter les wagons, textiles : réparer les machines)
  • Les milieux vont causer des handicaps et des morts.
  • Cela étant, il a eu une loi pour limiter le travail des enfants (1841) à 8 ans. Mais, la loi s’applique uniquement sur les entreprises de plus de 20 employées.
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4
Q

Qu’est-ce qu’un problème social ?

A

A. Une notion au caractère imprécis
* Le concept de problèmes sociaux n’a pas de consensus autour de sa définition
* Il n’est pas une réalité univoque : le sens ne serait pas partagé par tout le monde
* Le thème est typiquement nord-américain et a pris naissance aux États-Unis
* Varie dans le temps, dans l’espace et selon le contexte.

B. Une notion associée à la normativité sociale
* Les problèmes sociaux sont associés en fonction des normes de la société ainsi, les normes sociales se sont modifiées pour s’aligner sur de nouvelles valeurs et continue à évoluer

C. Éléments de consensus autour de la notion de problème social

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5
Q

Éléments de consensus autour de la notion de problème social

A

À la base d’un problème social, il y a une situation-problème qui affecte le bien-être des individus et des collectivités

La situation doit toucher un grand nombre de personnes pour être considérée comme étant un problème social
* Combien? On ne le sait pas, la littérature est imprécise sur ce point

La situation relève de causes collectives et non individuelles
* Nous ne devons pas être responsables de sa situation (attitudes + comportements)
* La situation prend racine dans le social et est causée par les structures sociales
* ex. travailler et mette plus de 80% de leur salaire pour son loyer, la situation de pénurie de logements n’est pas de notre faute

Cette situation fait l’objet d’un jugement normatif
* À quel point les normes et les valeurs de la société ont un impact?
* Le fait qu’autant de personnes soient touchées veut dire qu’il y a une incompatibilité avec les valeurs de la société
* ex. Au Canada, c’est normal d’avoir un logement (droit fondamental et attentes de la société). Un prix décent? Les familles coupent dans l’alimentation ce qui crée une interférence avec le fonctionne normale de la société

La reconnaissance sociale du problème est indispensable à son accession au statut de problème social
* La situation doit être reconnue comme un problème social par l’ensemble de la société (experts + politiciens + société…)
* Si le problème n’est pas reconnu par les personnes au pouvoir, il n’a pas de démarche pour l’amélioration
* Les experts et les travailleurs sociaux vont aider à la reconnaissance
* ex. les politiciens déconnectés de la réalité, une épicerie pour 4 à 75$ ou un loyer à 500$ par mois

L’écart entre la situation et les normes acceptées doit être perçu comme étant corrigible
* La situation peut s’améliorer ou être remédier, sinon il faut s’adapter et s’habituer
* Dois avoir le sentiment que la situation peut être corrigée

La situation doit être reconnue comme devant faire l’objet d’une action collective
* Mise en place d’une intervention ou l’action publique pour la corriger parce qu’elle provient de cause sociale (pas du cas par cas)
* Nécessite une action publique ou collective pour être corrigée.

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6
Q

La perspective de la pathologie sociale

A

Une des premières tentatives pour étudier les problèmes sociaux en sciences sociales
* Les sociologues aux États-Unis ont le plus développé les problèmes sociaux
* Ils ne conçoivent pas les problèmes sociaux de la même façon

Pour cette approche, les problèmes sociaux sont associés à une atteinte aux valeurs morales
* Les problèmes sociaux menacent à l’ordre moral

Elle propose des explications aux problèmes sociaux axées essentiellement sur les individus
* Les imperfections de certains individus sont à l’origine des problèmes sociaux qui dérangent/perturber le climat social

Les solutions proposées aux problèmes sociaux sont tournées vers l’individu
* Ils considéraient les individus mal sains et c’est à leur niveau qu’on doit agir
* Solutions : réhabilitation de l’individu, resocialisation les individus avec des normes qui sont conformes à la société pour le remettre sur le droit chemin
* ex. la famille a fait défaut? Mal transmission des valeurs? On va le placer en institutions

Cette approche a eu une très grande influence sur le développement de la criminologie (avec les sanctions)

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7
Q

La perspective du fonctionnalisme

A

La norme sociale est au cœur de cette approche
* Faut que les individus adhèrent aux mêmes valeurs et normes de la société sinon les rapports sociaux sont incohérant et dévient

Un problème social survient lorsque l’équilibre social est menacé par les comportements d’un groupe d’individus
* C’est quand les individus adoptent des comportements non conformes à la société (pas les même valeurs et normes que la société) qui menace l’ordre sociale
* ex. gang de rue, criminalité, homosexualité (avant, car ils ne peuvent pas voir d’enfant)

Les problèmes sociaux sont essentiellement définis et identifiés à partir de conditions sociales objectives
* Concrète, mesurable et observable par leur manifestation (ex. le revenu d’une personne)
* Approche objectiviste, une réalité objective
* L’ancienne façon de caractériser les problèmes sociaux est de l’identifier et le définir

Pour cette approche, l’étude des problèmes sociaux en est une du pourquoi
* Ils veulent expliquer les causes (ex. adopter des comportements deviennent)

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8
Q

La notion d’anomie

A

Un concept incontournable des fonctionnalistes en raison de leur champs d’étude (déviance)

Apporte une explication aux comportements déviants (la déviance), c’est-à-dire aux comportements non conformes aux normes sociales

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9
Q

Norme sociale

A

Norme sociale : est l’ensemble des règles qui régissent la conduite des membres de la société
* Elle dit comment se comporter pour respecter les valeurs privilégier par la société

Les normes peuvent être formelles (écrite dans la loi) ou informelles (non écrite)
* Les deux normes sont toutes aussi importante
* Il peut arriver une réprobation sociale (ex. isolement, expulsion de ta tribu)

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10
Q

Pour Émile Durkheim, l’anomie désigne

A

Une situation sociale pathologique
* Ce qui veut dire que le corps social est malade (analogie avec le corps humain), quelque chose ne va pas bien
* La société est déboussolée parce que ses valeurs sont implicites, contradictoires et incertaines. Elle n’offre plus de repère pour son people

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11
Q

Pour Robert K. Merton, l’anomie désigne

A

Une situation où il y a conflit entre les buts valorisés par la société et les moyens mis à la disposition des individus pour les atteindre.
* Il analyse les individus non conventionnels et les développe en sociologie et en TS
* Les moyens sont déterminés par les normes tandis que les buts sont déterminés par les valeurs.
* Dans toutes les sociétés humaines, il a des valeurs qui ne sont pas partagées par l’ensemble de la société (ex. aux États-Unis, la réussite sociale et la richesse sont des valeurs qui dominent le peuple)
* Les individus vont disposer des moyens pour réussir/atteindre les buts (ex. l’emploi et l’éducation peuvent être un moyen pour atteindre la richesse sociale)
* Il a anomie lorsque les individus ne peuvent pas atteindre les buts, car la société ne donne pas à chacun la chance de réussir (ex. lorsque l’éducation n’est pas disponible ou quand le marché du travail est saturé)
* Lorsque qu’il n’y a pas de moyens pour s’y rendre, les individus vont avoir voir recours à des comportements déviants (ex. sans-abris, criminels…)

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12
Q

Valeur

A
  • Une idéale dont on va s’inspirer pour se comporter (ex. agir en fonction de ses valeurs va nous guider ainsi il va adapter nos comportements)
  • Souvent elles sont anarchisées dans une société, une échelle de valeurs (ex. différences culturelles)
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13
Q

Norme

A
  • Elles sont influencées par les valeurs de la société
  • Ce qui est juger acceptable
  • C’est une contrainte, car elle impose une certaine façon de faire, d’être ou d’agir
  • Il a des interdictions ou des sanctions pour les personnes qui ne les respectent pas
  • Elles varient selon la société et l’époque (ex. attacher sa ceinture, le tabac, faire la linge)
  • Un ensemble de loi et de règle non écrite pour vivre en collectivité
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14
Q

Comment les normes sont apprises dans une société?

A
  • Par les agents de socialisation : famille, école, garderie, milieu professionnel, les réseaux sociaux…
  • ex. lever la main pour parler, ne pas parler la bouche plaine, ne pas crier en public…
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15
Q

Typologie des modes d’adaptation individuelle de Robert K. Merton

A

5 modes d’adaptation individuelle face aux buts et aux moyens

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16
Q

Le conformisme

A

valeurs/buts : oui moyens/normes : oui
* L’individu adopte les buts et les moyens légitimes de la société qui sont les comportements les plus répandu de la société et permettent la stabilité de la société/ l’ordre sociale

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17
Q

Le ritualisme

A

valeurs/buts : non moyens/normes : oui
* La personne agit de façon automatique et il perd de vue les valeurs, car il ne sait pas pourquoi il agit comme ça

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18
Q

L’innovation

A

valeurs/buts : oui moyens/normes : non
* La personne utilise des moyens illustres pour atteindre les buts (tricher)
* Un moyen plus rapide pour y accéder
* ex. vendeur de drogue

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19
Q

L’évasion (ou retrait)

A

valeurs/buts : non moyens/normes : non
* La personne vit en marge de la société ou adopte un comportement de retrait sociale
* Comportement non conforme aux normes de la société
* ex. sans-abri par choix, ermite

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20
Q

La rébellion

A

valeurs/buts : non moyens/normes : non
* La personne conteste ou remet en question (conte culture)
* Elle va vouloir remplacer les buts et les moyens qui sont présent dans la société
* Ça l’entraine une révolution des normes, car elle va suggérer ou imposer d’autre (pas nécessairement négatif)
* ex. IP

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21
Q

Problèmes sociaux manifestes

A
  • Une situation doit être identifiée comme étant un problème social par les pouvoirs publics, les experts et la population
  • ex. crise du logement, féminicides, intimidation chez les jeunes, changement climatique
22
Q

Problèmes sociaux latents

A
  • Une situation qui n’est pas ouvertement identifiée comme étant un problème social bien qu’elle soit en rupture avec les valeurs de la société (désaccord dans la société)
  • Seulement certains experts qui reconnaissent la situation, car elle affecte les membres de la société
  • ex. trafic humain
23
Q

La perception des problèmes sociaux

A
  • Elle varie selon la perception sociale, la structure des relations sociales
  • Plus la distance sociale entre la victime et les observateurs est grand, moins les observateurs sympathisent avec les victimes
  • Le calcul se fait avec les ressemblances sociales (ex. revenu, classe sociale, genre, niveau d’éducation, religion, langue maternelle)
24
Q

Pour les fonctionnalistes, le problème social est souvent un problème

A

Socialisation
Manque de consensus social
Lié à une dysfonction d’un ou de plusieurs éléments du système.

25
Q

Pour les fonctionnalistes, le problème social est souvent un problème de socialisation

A
  • Le fait que les individus ont eu une socialisation déficitaire durant le processus de transmission de valeurs et de normes de la société (normes + valeurs déviantes)
  • Il faut agir sur les agents de socialisation comme l’école et les médias pour renforcir les moyens de contrôle social et maintenir l’ordre social
  • ex. augmenter la sévérité des sanctions punitives
26
Q

Pour les fonctionnalistes, le problème social est souvent un problème de manque de consensus social

A
  • Les normes et les valeurs de la société ne font plus consensus. Ainsi, les individus n’y adhèrent plus
  • Le fait d’avoir un consensus social autour des normes et des valeurs favorise le regroupement des individus
  • ex. La charte des valeurs québécoise est un partage de valeurs communes qui sont incontournables pour la société. Avec l’immigration massive, la transmission des valeurs n’est pas réussie.
27
Q

Pour les fonctionnalistes, le problème social est souvent un problème lié à une dysfonction d’un ou de plusieurs éléments du système.

A
  • Un élément du système qui fait défaut et menace la stabilité
  • Les activités sociales ou les institutions apportent un effet négatif qui fait surgir des problèmes sociaux (contribution négative à l’équilibre de la société)
  • Il faut faire une réforme ou intervenir pour le régler
  • ex. système de santé avec les listes d’attente, le manque de spécialiste, la pénurie de médecins
28
Q

Marxiste

A
  • Une analyse critique de la société surtout axée sur la société capitaliste
  • Pour Marx, le plus grand conflit social de l’histoire est la lutte des classes
  • Selon lui, l’objectif final serait une société sans classes parce qu’elle est sans contradiction sociale (communisme). Ainsi, la société va être sans état, sans monnaie et la propriété des moyens de production sera collectif.
  • Marx n’a pas beaucoup détaillé le concept de la société sans classe, car il pense qu’elle va se construit par l’expérience pratique.
29
Q

Le système capitaliste : source principale des problèmes sociaux

A
  • Les problèmes sociaux, conséquences des inégalités sociales en raison des ressources et du pouvoir mal divisé entre les membres de la collectivité (système d’exploitation)
  • Le mode de production capitaliste est porteur de conditions propices au développement de problèmes sociaux
  • Les rapports de classe antagoniste sont responsables de la précarisation des conditions de vie. C’est l’ensemble des conditions matérielles et économiques dans lequel les individus vivent (ex. type de logement)
  • Le capitaliste fait augmenter la criminalité, la violence et la prostitution (= problèmes sociaux)
  • ex. aujourd’hui quand la main-d’œuvre est trop dispendieuse, l’usine se déplace dans un autre pays où ils peuvent exploiter plus facilement
30
Q

La notion d’aliénation

A
  • La notion d’aliénation comme explication aux problèmes sociaux
  • Aliénation : sentiment qu’éprouve un individu ou un groupe qui perd tout pouvoir sur sa vie, le fait d’être dépossédé de soi-même
  • La bourgeoisie serait responsable de la déshumanisation, car les ouvriers travaillent pour leur bénéfice
  • Chaque équipe de travail est responsable d’une partie. Ainsi le travail n’est plus lié aux talents humains et prive le salarié de la maîtrise du processus de production (étranger au processus de production). Cela fait que l’ouvrier est assimilé par la machine et qu’il est une pièce interchangeable (facile à changer d’ouvrier). La raison même de son travail lui échappe complètement, il perd le sens de la vie ce qui augmente les suicides et les épuisements
31
Q

la cohésion sociale pour Lewis Coser

A
  • Sers à produire la cohésion avec des créations d’alliances de différents groupes qui participe au conflit
32
Q

la cohésion sociale pour Georg Simmel

A
  • Le conflit permet de produire de nouvelles normes qui permettent de rétablir l’unité de la société
  • ex. le droit de femme, les droits des homosexuels, les droits civiques
33
Q

la cohésion sociale pour Marx

A

le conflit est le moteur de l’histoire et il fait progresser la société.

34
Q

la cohésion sociale pour les autres auteurs

A

comme moteur du changement social

35
Q

L’explication du social doit partir de l’individu.

A
  • Elle a une orientation micro
  • Les structures sociales influencent les comportements humains et créent les problèmes sociaux. Ainsi, les individus sont déterminisme, car c’est à l’extérieur d’eux.
  • ex. le mariage : influencer par les normes de la société, les traditions…
36
Q

Micro

A
  • Pour comprendre la réalité sociale, l’explication part de l’individu avec sa perspective, ses motivations et ses intentions
  • Donc, c’est davantage orienté sur l’individu ainsi que sur ses interactions et moins sur les structures sociales
  • ex. interactionniste
37
Q

Macro

A
  • On s’intéresse aux structures sociales pour expliquer les individus
  • ex. positivisme
38
Q

Les effets d’ancrage dans la déviance

A
  • Le fait de stigmatiser les gens peut faire en sorte que la personne va se conformer à l’image qu’on attend de lui (aux attentes de la société)

On peut être discriminé, isolé ou expulsé socialement.

39
Q

Invisible

A
  • Regroupe des facettes de l’individu qui sont difficilement détectables lors d’un contact visuel
  • L’individu va tout mettre en œuvre pour le cacher pour ne pas être stigmatisé par peur d’être faible
  • ex. antécédents criminel, médicament, institution psychiatrique, emprisonnement, analphabète
40
Q

Visible

A
  • Caractérise les attributs physiques et les traits de personnalité directement
  • Ils sont observables
  • ex. les personnes rousses
41
Q

Type de réalité

A
  • Identité sociale virtuelle : caractéristique que la population prête à une catégorie de personne (préjuger)
  • Identité sociale réelle : caractéristique réelle de la personne
42
Q

3 types de stigmate

A
  • Ceux qui découlent de l’apparence physique : handicape physique, physique hors norme… (ex. personne de petite taille, personne avec un surpoids…)
  • Ceux qui révèlent de caractéristiques d’appartenance à un groupe social particulier : groupe ethnique, nationalité, religion…
  • Ceux qui renvoient aux tares : déviation de trait personnelle ou de la personne elle-même (ex. conduite addictive, alcoolique, chômeur, santé mentale)
43
Q

marquage social

A

Marquage social : notion élaborée par le sociologue d’origine canadienne Erving Goffman (1922-1982) dans son livre : Stigmate. Les usages sociaux des handicaps (1963)
* La réaction sociale peut avoir un impact sur l’identité et le statut des personnes
* Il peut donc produire un stigmate

44
Q

stigmate

A

est une forme d’attribut qui est donnée à une personne et qui jette un discrédit profond sur elle.
* Une caractéristique qu’on prête à certaines personnes
* Une marque au fer rouge (ex. une marque corporelle pour un esclave, un criminel ou un traître)
* Ces personnes devaient être évitées en raison de leur distinction
* Les attitudes de la population qui crée le stigmate et non les caractéristiques de la personne
* Il n’est pas ce que la personne est réellement. En se basant seulement sur le groupe que tu appartiens

45
Q

Un comportement n’est pas déviant en soi par sa nature (ex. non-respect de l’environnement, infidélité sociale, le meurtre). Il le devient selon la conception ou l’interprétation qu’on s’en fait qui va dépendre de 2 choses

A
  • Du système normatif en vigueur dans la société : valeur, norme, règle et morale.
  • Les entrepreneurs de morale qui fixent les normes dans la société. Ceux qui cherchent à faire adopter ou maintenir une norme dans une société (ex. les lobbys anti-tabagisme, groupe anti-avortement)
  • ex. prendre de l’alcool est correcte dans certaine religion, mais pour d’autre est déviant
  • Du contexte dans lequel le comportement se produit
  • Ça dépend de la réaction sociale, la réaction des gens qu’ils vont avoir du comportement. Cette réaction est à l’origine de la déviance
  • ex. le meurtre est correcte à la guerre, avec l’aide à mourir, lors de poursuite policière
46
Q

Principales caractéristiques de la perspective interactionniste

A
  1. L’explication du social doit partir de l’individu.
  2. L’étude des problèmes sociaux doit également comporter une dimension subjective.
  3. L’étude des problèmes sociaux en est une du comment.
47
Q

L’interactionnisme et la théorie de la réaction sociale et de l’étiquetage social

A
  • Est une perspective sociologique qui s’est développée aux États-Unis au début des années 1960 en réaction contre le positivisme et le fonctionnalisme qui dominaient alors la sociologie américaine.
  • L’influence de l’École de Chicago sur le développement de cette perspective
  • Influencée par l’anthropologie et l’ethnologie, cette perspective sociologique privilégie la recherche et les méthodes qualitatives.
  • L’interactionnisme proposa une nouvelle façon de concevoir la déviance.
  • Approche? Paradigme? Perspective sociologique? Ils ne s’entendent pas sur le nom
  • Pour l’interactionnisme, l’objectivité n’était pas nécessairement importante
48
Q

Positivisme

A

· Il faut traiter les faits sociaux comme des choses (mesurable et observable)
· L’étudie se fait sur le terrain pour s’assurer de l’objectivité
· La perspective de l’individu n’est pas considérée

49
Q

Interactionnisme

A

· Ils doivent partir de l’individu pour étudier les problèmes sociaux en tenant compte de sa perspective
· Nos objets d’étude ont des caractéristiques particulières (ex. capable de penser, de parler, de s’exprime, d’exprimer leur intention) contrairement au science nature avec les molécules
· Née de l’école de Chicago, l’ensemble de travaux fait par les enseignants et les étudiants ont innover dans l’étude du sociale parce qu’il sort de l’école pour se rapprocher des phénomènes étudier
· L’étude de la déviance (ex. crimes) est une spécialisation des chercheurs américains. Ils conçoivent les comportements non conformes aux normes d’une nouvelle façon

50
Q

Escouade de la moralité

A

· Porte sur les causes sociales mais dans ce temps c’était la réhabilitation de
l’individu et la resocialisation des individus.
· Grande influence sur le développement de la criminologie.
· l’étude des problèmes sociaux c’est aussi de se détacher
de l’explication basé sur l’individu
· Emile durkhaim : «le social s’explique par le social»