Examen mi-sessio Flashcards
En quoi consiste la pédagogie de la maitrise?
Acquisition assurée (80% par exemple) d’un contenu donné (avant de passer à un autre); cela laisse sous-entendre un découpage et une progression des contenus; note : cette approche s’avère intéressante pour l’élève en difficulté pour qui certaines démarches restent complexes, voire obscures.
En quoi consiste l’enseignement direct?
La démonstration des étapes à réaliser et ce, pour permettre à l’élève de les reproduire; il y a ainsi peu de place à la découverte et aux autres façons de procéder, aux autres façons de faire.
Répétition
En quoi consiste l’enseignement tutoriel?
Il s’agit d’aide individualisée.
Que privilégie le mouvement béhavioriste?
Il a mené à la suggestion de privilégier le renforcement plutôt que la punition.
Résume les actes de Thorndike.
o Publie un article en 1898 : Animal intelligence : An experimental study of the associative processes; nous avons voulu résumer l’idée qui ressort de ses travaux par: « À force d’essayer »
• L’étude : un chat affamé + une boite + une porte donnant accès à de la nourriture
• Après plusieurs essais, le chat finit par appuyer sur le levier (après avoir gratté, mordillé, …)
• Plus tard, le chat est remis dans la boite; il prend alors moins de temps à réactiver le levier
• On parle alors d’apprentissage par essais et erreurs
o Loi de l’effet : atteinte d’un état satisfaisant suscite le comportement qui a généré cet état
o Loi de l’exercice : le lien entre le comportement et l’état satisfaisant peut être renforcé (et le comportement obtenu plus rapidement, plus facilement)
Résume les actes de Pavlov.
o Conditionnement classique (1re théorie classique de l’ « apprentissage »)
o Apprentissage par association, semblable à l’apprentissage par essais et erreurs
o Un stimulus NEUTRE – le son d’une cloche qui n’entraine aucune salivation chez l’animal – devient un stimulus CONDITIONNÉ (ou conditionnel, selon les auteurs) si la nourriture est présentée tout juste après… éventuellement, ce n’est pas la vue de la nourriture qui fait saliver l’animal, mais le son de la cloche, ce son étant ASSOCIÉ à la nourriture (et produisant un effet semblable)
o …
Résume les actes de Watson (nommé père du behaviorisme ou fondateur de la théorie du comportement).
o Apprendre à (conditionner) un enfant à avoir peur d’un rat
o Le stimulus NEUTRE – la vue d’un rat qui n’entraine aucune peur chez le petit garçon – devient le stimulus CONDITIONNÉ lorsque l’on fait entendre un bruit intense d’un coup porté sur une barre de métal. Ce n’est pas le rat qui fait peur, mais le bruit, éventuellement associé au rat. Éventuellement, l’enfant a peur à la vue du rat.
o Cette peur peut se généraliser à d’autres objets similaires : col de manteau en fourrure, barbe du père Noël, lapin à fourrure blanche.
o Publie en 1913 Psychology as the behaviourist views it. L’un des points de vue exprimé est l’importance de se pencher sur les comportements observables
o Publie en 1924 un livre intitulé Behaviorism. Sa conception est considérée « radicale »; selon lui, l’homme se construit, il ne nait pas tel quel (man is built, not born).
Résume les actes de Skinner.
o Nous avons voulu résumer l’idée par : Quand l’animal réussit à appuyer sur le bon bouton
o Un rat affamé « apprend à »
• …appuyer sur un levier pour obtenir de la nourriture (le rat opère un choix)
• …attendre une période de temps avant d’appuyer à nouveau sur le levier
• …attendre un son avant d’appuyer…
o Renforcement positif (il y a addition, ajout de quelque chose qui procure un certain plaisir.
o Renforcement négatif (il y a soustraction, mais ça reste positif !!; il s’agit de soustraire la personne à une tâche plus ou moins attirante, ce qui constitue en soi une « récompense »).
o …
o Punition par addition (il y a ajout de quelque chose qui représente un poids, un surplus : travail supplémentaire.
o Punition par soustraction (il y a soustraction de quelque chose qui, généralement, représente un « plus », tel un privilège).
Résume les actes de Bandura.
o En 1976, Bandura parle d’autorégulation (forme de contrôle de soi, de gestion de soi), d’interaction sociale, d’anticipation et de planification, processus davantage « internes » et associés au cognitivisme.
o Présente sa théorie d’efficacité personnelle (self efficacy); chaque individu peut se représenter comme étant plus ou moins efficace dans un domaine (en d’autres termes, devant une habileté donnée, un individu pourrait en arriver à se dire qu’il voudrait être bon à cette habileté, pour des raisons qui lui sont propres; pensons à un jeune garçon qui voit une personne rouler habilement sur sa planche à roulettes).
o L’apprentissage vicariant ou par imitation.
o Par l’observation des autres (alors que jusqu’ici, il s’agissait d’une personne et de son environnement), soit l’observation « directe », motivée par ses choix, soit par observation indirecte, suscitée par une remarque de l’enseignant à l’égard d’une autre personne.
Résume les actes de Bloom.
o L’apprentissage futur dépend du degré de maitrise des apprentissages préalables ou antérieurs.
o Xi — » Xii— » Xiii — » Xiv — » … — » …
En bref, selon le courant béhavioriste…
6 éléments
- l’enseignement est relativement interventionniste (l’enseignant intervient, démontre, …; son rôle est central.
- ce qui est attendu est relativement observable et mesurable.
- ce qui est enseigné est morcelé pour établir ce qui est préalable.
- l’apprentissage est relativement « mécanique » basé sur des associations stimulus-réponse et réponse-conséquence (page 59).
- L’apprentissage est lié aux conséquences fournies par l’environnement.
- L’apprentissage est défini en fonction des bonnes réponses.
Les principales retombées du courant béhavioriste sont :
o Les renforçateurs (utilisation de renforcement) et, éventuellement l’autocontrôle des comportements que l’élève souhaite acquérir. À cet égard, l’élève est appelé à déterminer son seuil ou à s’octroyer un renforçateur.
o Diverses techniques
• Façonnement (shaping) : par approximations successives… (ex : apprentissage de la calligraphie en suivant des tracés de moins en moins explicites)
• Le modelage (modeling), à partir d’une démonstration par l’enseignant ou par un élève, qui s’inspire de Bandura et son idée d’apprendre en voyant les autres faire (par imitation).
• L’estompage ou atténuation des stimuli (fading) : diminution de l’aide apportée à l’élève.
• L’incitation (prompting) : aide directe en vue d’obtenir de l’élève la réponse demandée.
o L’analyse de tâches … dissection de ce qui est à enseigner et où l’élève a fait une erreur, qui constitue une « retombée pédagogique considérable » du courant béhavioriste.
o L’enseignement tutoriel
o Les techniques de rétroaction
Les limites de l’approche béhavioriste sont…
o Gestion de classe… établit un certain contrôle des élèves, ce qui empêche la prise en compte des besoins et l’autonomie; instaure un système de stimuli – réponse qui ne correspond pas à un grand ensemble d’habiletés; déresponsabilise les élèves par des techniques qui suscitent la mise en place de comportements.
o Techniques proposées adéquates pour certains apprentissages (notamment des connaissances déclaratives, de même que certaines connaissances procédurales), mais ne permet pas d’aborder certaines habiletés comme l’analyse et le recours aux compétences transversales.
Comment une langue seconde peut être apprise?
Expliquez votre réponse en répondant à la question «qu’est qu’un langue?»
o Qu’est-ce qu’une langue (p. 23)
• Le système langagier compte un nombre fini de « structures », de « patrons » à reproduire (et modifier selon le contexte), ce qui nous mène à un nombre infini de possibilités.
• Pour apprendre ces patrons : répéter et pratiquer ces patrons pour former des habitudes précises (accurate) et fluide (fluent)
• Pour apprendre une L2 : commencer par l’apprentissage des tournures et des formulations « de base » (ma traduction) (teach the basics before encouraging learners to communicate their own thoughts and ideas)
Quelle sont les étapes d’un apprentissage selon le béhavioriste?
• Apprendre équivaut à la formation d’habitude
• Si la réponse à un stimulus convient, elle est renforcée; éventuellement il y a formation d’une habitude
• Dans le cas d’une L2…
o Possibilité d’interférence
• I am 23 years old =
• en français = j’ai…
• en allemand = Ich …
• L’Idée de répétition, de reprendre, de refaire est inévitable, d’où un principe assez général, mais ô combien influent : Practice makes perfect.
• pour une plus grande efficacité de l’enseignement d’une L2 : bien décrire le langage et les différences entre la L1 et la L2 – les structuralistes – pour repérer les sources d’interférence
o début des études sur l’analyse contrastive
o « the most effective materials are those that are based upon a scientific description of the native language of the learner » (p. 25)