examen intra santé mentale Flashcards

1
Q

De quelle période hippocrate, celse et saint augustin font-ils partie?

A

l’antiquité

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2
Q

Qui a fait la théorie des humeurs?

A

Hippocrate

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3
Q

Quelle est la théorie des humeurs?

A

il existe 4 humeurs: sang, phlegme, bile jaune, bile noire. l’accumulation de bile noire créerait anxiété, tristesse et causerait la mélancolie

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4
Q

Noos VS Thumos

A

Noos = âme cognitive
Thumos = âme affective

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5
Q

Qu’a fait Celse?

A
  • De Arte medica, traité de médecine romaine
  • terme insania
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6
Q

que veut dire insania?

A

manie, mélancolie et phrenitis (frénésie)

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7
Q

Qu’a fait Saint-Augustin?

A
  • figure du Christ médecin
  • le malade mental souffre du même mal que l’hérétique
  • lien entre la maladie et le crime
  • pas la perception qu’on est nous même malades
  • le mal qui touche les deux est similaire: ils sont malades car ils se sont éloignés de dieu
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8
Q

Quels philosophes sont de la période du moyen âge?

A

Avicenne, Arnaud de Villeneuve, Jean Fernel, Paul Zacchias.

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9
Q

Qu’a fait Avicenne? (Moyen âge)

A
  • théorie des ventricules
  • ventricules cérébraux antérieur, moyen et postérieur seraient le siège de l’imagination, de la raison et de la mémoire
  • grâce à lui on ramène ses connaissances en occident
  • apporte que peut-être quelqu’un atteint de démence que ça vient de quelque chose d’organique
  • pas complètement divin, pas au niveau de l’âme
  • apporte que peut être quelqu’un atteint de démence que ça vient de quelque chose d’organique
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10
Q

Arnaud de Villeneuve

A
  • Moyen âge
  • la manie est une maladie de l’imagination, qui résulte d’une atteinte du ventricule cérébral antérieur
  • la mélancolie est un dysfonctionnement du ventricule moyen
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11
Q

qu’est-ce qu’une ordalie?

A

jugement de dieu pour vérifier si vous êtes coupable ou non, peut être fait par l’eau au moyen âge. si tu remontes, tu es possédé, si tu coules, tu es innocent

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12
Q

en général, au moyen-âge, comment sont vus les gens avec un trouble mental, et quels progrès sont effectués?

A
  • ils sont vus comme moralement ou spirituellement déviants.
  • on commence à disséquer les cadavres, progrès en médecine
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13
Q

Qui a fait des progrès majeurs en anatomie à la Renaissance?

A

André Vésale et Ambroise Paré.

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14
Q

Jean Fernel

A
  • Renaissance
  • sépare les maladies avec fièvre (frénésie) et les maladies sans fièvre (simples ou mélancoliques) des formes d’affaiblissement mental.
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15
Q

Qui sont ceux qui ont fait des progrès en santé mentale à la Renaissance?

A

Jean Fernel et Paul Zacchias

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16
Q

Paul Zacchias

A
  • Renaissance
  • la maladie mentale (dementia) est divisée en 3 catégories: fatuitas, insania et delirium
  • Reprend le terme de démence et devient la maladie mentale
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17
Q

Fatuitas

A

absences de développement, troubles qui surviennent dans l’enfance et démence, un problème de développement

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18
Q

delirium

A

délires avec fièvre, focus sur comment la fièvre est la cause

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19
Q

Insania

A

délires sans fièvre, délires sans fièvre comme les états maniaques et dépressifs, l’épilepsie…

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20
Q

Renaissance progrès général sur santé mentale

A

Peu d’évolution dans la vision globale de la santé mentale et sa prise en charge. L’église frêne encore les progrès, les gens qui agisse en psychose ça se passe mal pour eux.

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21
Q

Personne qui a fait des progrès XVIII - XIXe siècle

A

Philippe Pinel

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22
Q

Philippe Pinel

A
  • Père de la psychiatrie moderne
  • Premier à proposer une approche nosographique des maladies mentales
  • oeuvre pour l’abolition de l’entrave des malades mentaux par des chaînes
  • les aliénés peuvent être compris et soignés
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23
Q

Progrès général XVIII - XIXe siècle

A
  • basculement vers un modèle médical de la maladie mentale début 1700, puis mouvement massif d’institutionnalisation entre le 18e et le 19e siècle.
  • premier asile construit au Canada
  • Ouverture de l’asile saint-jean de dieu
  • ouverture de l’asile du “criminal lunatic asylum” à Rockwood
  • pour la première fois, on considère que les gens peuvent être victime d’une maladie et ne sont pas incroyants, mais bien malades.
  • on construit des asiles où les conditions sont terribles, c’est comme une prison pour les fous, dès qu’ils sont un peu turbulents on les attache avec des chaînes
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24
Q

Personnes qui ont fait du progrès au XIX-XXe siècle

A

Jean-Martin Charcot, Sigmund Freud et Emil Kraeplin

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25
Jean Martin Charcot
- neurologue français, découvreur de la sclérose latérale amyotrophique (SLA) - travaux sur l'hystérie et l'hypnose - connu pour la maladie de Charcot, le premier à faire des travaux dessus - séances où il a recourt à l'hypnose pour aider ses patients en hysteria - beaucoup d'importance sur la dissection - impact sur le Parkinson et la sclérose en plaque
26
Emil Kraeplin et ses progrès
- dementia praecox - folie maniaco-dépressive (trouble bipolaire aujourd'hui), description de 6 formes d'états mixtes - travail colossal de classification qui ont aidé la psychiatrie moderne - précurseur de ce qu'on a aujourd'hui avec le DSM et CIM - bases sur comment on pose un diagnostic - troubles mentaux ont une base biologique et génétique - étudie évolution des maladies/leur progression au cours du temps - démence précoce, appelée maintenant schizophrénie - médicaments aident les symptômes positifs de la maladie comme les hallucinations - lorsqu'une manie a court on veut pas se faire traiter - hypomanie a déja un problème quand atteint statut insania, c'es dangereux pour vous et les autres autour de vous
27
état terminal de dementia praecox
verblodung: plus envie de rien faire, appauvrissement de la pensée, état d'agitation
28
dementia praecox
- formes hébéphréniques, catatonique, paranoide. - atteinte de l'affectivité, de la volonté et du jugement mais qui épargne l'intelligence, la mémoire et la vigilance.
29
Sigmund Freud
- Fondateur de la psychanalyse - Inconscient, mécanisme de défense, structure de la personnalité, stades du développement psychosexuel
30
DSM-I
après la seconde guerre mondiale, approche explicative principalement psychanalytique
31
DSM-II
influence psychanalytique, approche descriptive peu structurée, critères de diagnostiques sont souvent vagues
32
DSM-III
approche descriptive théorique basée sur des critères diagnostiques observables; rejet des théories psychodynamiques, introduction des axes
33
DSM-IV
Renforcement de l'approche catégorielle des troubles mentaux
34
DSM-5, puis DSM-5-TR
introduction d'éléments d'approche dimensionnelle, tout en conservant une structure principalement catégorielle; suppression des axes
35
en 2024, en amérique du nord, le DSM-5-TR est le ____________ pour les troubles mentaux.
manuel de référence
36
ère du DSM: son ordre d'évolution
1. DSM-I 2. DSM-II 3. DSM-III 4. DSM-IV 5. DSM-5 6. DSM-5-TR
37
Nosographie
- classification méthodique des maladie, accompagnées d'une description détaille de chacune d'elle. - elle s'appuie sur la nosologie, qui détermine les critères utilisés pour cette classification des différentes pathologies. - ces critères peuvent être sémiologiques (basés sur les symptômes) ou encore pathogéniques (en fonction des types d'agents pathogènes et de leurs mécanismes) - une fois le critère déterminé, la classification peut être opérée. En somme, l'approche nosographique est essentielle pour comprendre et catégoriser les maladies, permettant ainsi aux professionnels de la santé de mieux diagnostiquer et traiter leurs patients - Catégories ne sont pas parfaitement distinctes, certaines choses dans les personnes vont être présentes dans les critères de plusieurs maladies.
38
quelles sont les 2 types d'approche diagnostiques présentant chacune des avantages et des inconvénients?
approche diagnostique catégorielle et approche diagnostique dimensionnelle.
39
avantages de l'approche caétgorielle
- concepts caétgoriels familiers - les catégories nous permettent de réfléchir sur: => les causes => la présentation clinique => l'évolution de la maladie => le traitement - diagnostics faciles à communiquer - diagnostics nous permettent de prendre des décisions rapidement à savoir si on donne du traitement ou non
40
limites de l'approche catégorielle
- comorbidité des troubles de santé mentale: tous les troubles mentaux du DSM ne sont pas distincts, ils s'entrecoupent - hétérogénéité: deux personnes avec le même trouble de santé mentale peuvent être complètement différentes - plus on connait un patient, plus on a de la difficulté à l'assimiler à une catégorie - instabilité temporelle: possibilité de glisser sous les seuils de diagnostiques au fil des années - seuils diagnostiques arbitraires: pas le même nombre de critères diagnostiques d'un trouble de santé mentale à un autre - présence de troubles mentaux non spécifiés: les troubles mentaux du DSM ne couvrent pas toutes les structures de troubles mentaux - utilité clinique limitée
41
approche nosographique dimensionnelle - exemple modèle des big five
cinq dimensions principa;es de la personnalité, chacune représentant un spectre de comportements, pensées et émotions. contrairement à une approche catégorielle, où les traits de personnalité seraient distincts et exclusifs (comme être soit introverti, soit extraverti), l'approche dimensionnelle propoe que les traits de personnalité se situent sur des continuums.
42
le Big five (les 5)
1. ouverture à l'expérience: curosité intellectuelle, imagination, créativité, intérêt pour la nouveauté 2. conscience: tendance à être organisé, fiable, diligent et orienté vers les objectifs. 3. extraversion: tendance à être sociable, énergique. assertif, et à rechercher des interactions sociales. 4. agréabilité: bienveillance, altruisme, coopération et sympathie envers les autres 5. névrosisme: tendance à éprouver des émotions négatives comme l'anxiété, la colère, la tristesse et la vulnérabilité.
43
avantages de l'approche dimensionnelle
- empêche la comorbidité - permet de décrire l'hétérogénéité diagnostique de personnes semblables - permet l'évaluation du sain au pathologique - pas de catégorie non spécifiée - utilité clinique: tant au niveau des modalités thérapeutiques, de leur durée, de la fréquence des rencontres que du choix de médication.
44
limites de l'approche dimensionnelle
- difficultés à s'entendre sur les dimensions "universelles" d'une phénomène - imprécision de ces dimensions qui empêche d'établir des descriptions cliniques claires et facilement communicables - danger de prescrire de la médication sur la base de la présence d'un symptôme ou d'un syndrome faiblement présent - modèles qui ne sont pas facilement "accessibles" et vus commes plus complexes d'utilisation
44
définition d'un trouble mental
- syndrome caractérisé par une perturbation cliniquement significative de la cognition d'une eprsonne, de sa régulation émotionnelle ou de son comportement, et qui reflète l'existence d'un dysfonctionnement dans les processus psychologiques, biologiques ou développementaux sous-tendant le fonctionnement mental. - les troubles mentaux sont généralement associés à une détresse ou à une altération fonctionnelle significative dans les activités sociales, professionnelles ou d'autres activités importantes. les réponses attendues ou culturellement approuvées par un facteur de stress commun ou à une perte, comme la mort d'un proche, ne constituent pas un trouble mental. les comportements socialement déviants et les conflits opposant principalement la personne et la société ne constituent pas des troubles mentaux, à moins que ces déviances ou ces conflits résultent d'un dysfonctionnement de la personne, tel que décrit plus haut.
45
catégories diagnostiques du DSM-5-TR
- troubles neurodéveloppementaux - spectre de la schizophrénie et autres troubles psychiques - troubles bipolaires et apparentés - troubles dépressifs - troubles anxieux - troubles obsessionnel-compulsifs et apparentés - troubles liés à des traumatismes ou à des facteurs de stress - troubles dissociatifs - troubles à symptomatologie somatique et apparentés - troubles de conduites alimentaires et de l'ingestion d'aliments - troubles du contrôle sphinctérien - troubles de l'alternance veille-sommeil - dysfonctions sexuelles - dysphorie de genre - troubles disruptifs, du contrôle des impulsions et des conduites - troubles liés à une substance et troubles addictifs - troubles neurocognitifs - troubles de la personnalité - troubles paraphiliques - autres troubles mentaux et codes additionnels - troubles des mouvements et autres effets indésirables induits par un médicament - autres situations pouvant faire l'objet d'un examen clinique.
46
utilité clinique d'un diagnostic de trouble mental
- permettre de déterminer le pronostic: dimension future de comprendre ce qui va arriver - permettre de déterminer les projets thérapeutiques - permettre de déterminer les résultats attendus du traitement: bénéfices potentiels outweigh the risks
47
qu'est ce qu'un criminologue?
la profession de criminologue est axée sur l'humain et la relation d'aide. elle se déploie à l'intersection à la fois du monde des lois ou de la justice, de la psychologie ainsi que de la sociologie criminelle. le criminologue s'assure de comprendre les comportements délicteux et d'effectuer des interventions appropriées auprès des personnes contrevenantes dans la société tout en protégeant les droits des individus et de la collectivité. l'action du criminologue s'exerce également auprès des victimes d'actes criminels. Il peut intervenir autant au plan de la prévention que de la réadaptation.
48
concrètement, un criminologue peut par exemple...
- soutenir, à des fins préventives, l'intégration sociale d'une clientèle vulnérable, mésadapté ou à risque - évaluer le risque récidive d'un individu accusé d'un acte criminel et effectuer des recommandations aux tribunaux - favoriser la réintégration des personnes contrevenantes par la mise sur pied de programmes cliniques tels que l'assistance psychologique, la lutte contre les dépendances et la formation professionnelle - faire un suivi des personnes contrevenantes qui bénéficient d'une mesure d'élargissement dans la communauté, entre autres, en maison de transition, en libération conditionnelle - travailler en concertation avec les différents acteurs des domaines criminologique et victimologique et ce, dans un but de protection de société - développer des méthodes d'aide aux victimes d'actes criminels et à leurs proches - conseiller les autorités et leur suggérer des mesures à prendre pour prévenir la délinquance et favoriser la réadaptation sociale de la clientèle visée - participer à des campagnes de sensibilisation auprès de différents publics susceptibles de commettre des infractions criminelles - investiguer sur l'efficacité des lois et leur capacité à prévenir la commission de délits ainsi que sur le sentiment de sécurité qu'elles instaurent dans la population
49
selon le code des profession, quelles sont les tâches du criminologue?
- évaluer les facteurs criminognes et le comportement délictueux de la personne ainsi que les effets d'une infraction criminelle sur la personne victime - déterminer un plan d'intervention et en assurer la mise en oeuvre - soutenir et rétablir les capacités sociales de la personne contrevenante et de la personne victime dans le but de favoriser l’intégration dans la société de l’être humain en interaction avec son environnement.
50
prémisses de base
1. la grande majorité des gens composant avec des troubles de santé mentale ne sont pas violents 2. la grande majorité des évènements violents ne sont pas dus à des problèmes de santé mentale
51
quels facteurs viennent contribuer à la violence lorsque des gens composent avec des troubles de santé mentale?
leur environnement, leur famille, etc.
52
3 raisons pour lesquelles les études arrivent parfois à des conclusions différentes?
1. échantillons 2. définition de la violence 3. définition de trouble santé mentale majeur
53
résultats "the Intricate Link Between Violence and Mental Disorder" étude
1. un trouble de santé mentale majeur seul n'est pas un prédicteur robuste de violence future 2. les gens qui ont un trouble de santé mentale majeur et un trouble d'usage de substance ont un degré d'incidence de violence plus élevé que les gens avec un trouble d'usage uniquement. 3. les gens avec un trouble de santé mental majeur rapportent plus souvent des facteurs historiques et environnementaux liés à la violence. 4. un trouble de santé mentale majeur seul n'est pas un contributeur indépendant dans l'explication des différents types de violence => il est simpliste et incorrect de dire que la cause de la violence chez les personnes présentant un trouble mental en lui-même
54
conclusions macarthur risk assessment study en lien avec la violence des gens libérés de facilités psychiatriques et des autres résidents dans le même secteur.
1. prévalence de violence des patients sans abus de substance est égale à la prévalence de violence des autres résidents sans abus de substances 2. l'abus de substance augmente significativement la prévalence de la violence chez les patients et les autres résidents 3. chez ceux qui consomment, la violence augmente plus pour les patients que les autres résidents.
55
conclusions mcarthur en lien avec la violence et la délusion
1. ne parviennent pas à reproduire les résultats des études antérieures établissant un lien entre certains types de délires et les agirs violents? 2. la présence de délires n'a pas augmenté la prévalence de violence sur l'année suivant le congé.
56
conclusions du macarthur en lien avec les délusions, colère, et violence sérieuse
1. association entre les délires impliquant une menace envers la personne et les agirs violents 2. la colère en serait un médiateur important 3. la proximité temporelle serait cruciale
57
conclusion étude: "Mental disorder and violence: is there a relationship beyond substance use?"
1. le trouble mental est pertinent pour l'évaluation du risque de violence mais son rôle causal est complexe et les facteurs contributifs connexes multiples 2. un diagnostic de trouble mental seul n'est jamais suffisant pour évaluer le risque de violence d'une personne. 3. l'abus de substances semblent particulièrement élever le risque d'agirs violents chez les personnes présentant un trouble mental 4. Certains symptômes semblent plus associés à un agir violent dans une temporalité proche: délire de persécution, hallucination impératives, délire de grandiosité, manie
58
quel modèle a été créé par Andrews et Bonta? et quel test de personnalité?
- le modèle risque-besoin-réceptivité, sur lequel sont axés la plupart des programmes efficaces pour diminuer la délinquance et la violence. - le general personality and cognitive social learning theory of criminal conduct
59
types de facteurs de risque de violence interpersonnelle du HCR-20
historiques // clinique et de gestion du risque
60
quand peut on utiliser les facteurs de risque de violence interpersonnelle (HCR-20)
- utiliser en prévision de remise en liberté
61
3 façons d'évaluer le risque
1. Évaluation de risque non structuré: potentiel de prédiction proche du hasard 2. évaluation structurée: actuariel 3. jugement professionnel structuré: liste de facteur empiriquement validé
62
facteurs historiques HCR-20
H1 - antécédents de problèmes de violence H2 - antécédents de problèmes touchant un autre comportement antisocial H3 - antécédents de problèmes touchant un autre comportement antisocial H4 - antécédents de problèmes d'emploi H5 - antécédents de problèmes de toxicomanie H6 - antécédents de problèmes de trouble mental majeur H7 - antécédents de problèmes de trouble de la personnalité H8 - antécédents de problèmes d'expériences traumatiques H9 - antécédents de problèmes d'attitudes violentes H10 - antécédents de problèmes d'attitudes violentes
63
facteurs cliniques et de gestion du risque HCR-20
C1 - problèmes récent d'introspection C2 - problèmes récents d'idéation ou d'intention violente C3 - problèmes récents de symptômes de trouble mental majeur C4 - problèmes récents d'instabilité C5 - problèmes récents de réponse au traitement ou à la surveillance R1 - problèmes futurs relatifs aux services professionnels et plans R2 - problèmes futurs de conditions de vie R3 - problèmes futurs de soutien personnel R4 - problèmes futurs de réponse au traitement ou à la surveillance R5 - problèmes futurs de stress ou d'adaptation
64
introspection définition
ce que la personne comprend de son diagnostic, ce que la personne comprend de son besoin de traitement et ce que la personne comprend de sa dynamique de violence
65
déficit de l'attention/hyperactivité (TDAH): caractéristiques essentielles
- serait présent dans la plupart des cultures chez environ 5% des enfants et 2.5% des adultes - mode persistant d'inattention (dimension cognitive) et ou d'hyperactivité-impulsivité (dimension comportementale) qui interfère avec le fonctionnement ou le développement. inattention, hyperactivité, impulsivité - trouble qui débute à l'enfance, soit avant 12 ans. - les manifestation du toruble doivent être présentes dans plus qu'un contexte
66
TDAH: inattention
distractibilité, manque de persévérance, du mal à soutenir son attention et le fait d'être désorganisé
67
TDAH: hyperactivité
activité motrice excessive dans des situations où cela est inapproprié, ou excès de bougeotte, de tapotements des doigts ou de bavardage.
68
TDAH: impulsivité
actions précipitées survenant dans l'instant sans réflexion sur leurs possibles conséquences et avec un grand risque de causer du tort au sujet
69
TDAH: comorbidités (augmente le risque d'avoir ces diagnostics un jour):
d'autres troubles psychiatriques: - trouble oppositionnel avec provocation - trouble des conduites: - trouble de la personnalité antisociale mais également d'autres conditions: - tabagisme - troubles du sommeil - suicide
70
le TDAH au niveau criminologique
- études entre 17 et 40% délinquants présence TDAH - lien théorique et empirique entre la faible maitrise de soi et le comportement criminel (self control theory) - liens entre TPA et symptôme de TDAH chez les détenus - liens complexes entre toxicomanie et TDAH chez les adultes
71
self control theory et dimension sous jacente avec le TDAH
l'incapacité d'inhiber les impulsions et un faible autocontrôle général débouchent sur le comportement criminel. dimension sous jacente avec le TDAH? l'impulsivité
72
profil et résultats des délinquants souffrant de TDAH
- plus susceptibles d'Avoir problèmes de toxicomanies/autres santé mentale - plus susceptibles d'être réincarcérés après 6 mois et 1 an - plus forte probabilité d'infractions disciplinaires en détention (difficulté à suivre les règles) - plus susceptibles d'être incarcérés pour vol qualifié, mais moins susceptibles d'être incarcérés pour trafic de substances (planification plus difficile pour eux et celle-ci est nécessaire pour le trafic, alors qu'ils sont très impulsifs, ce qui correspond davantage aux vols qualifiés)
73
handicap intellectuel: caractéristiques
- apparait durant l'enfant - déficit général des capacités mentales et trouble du fonctionnement adaptatif quotidien, par rapport à des sujets comparables en âge, genre et niveau socioculturel. - les sujets porteurs d'un handicap intellectuel ont des notes approximativement de deux écarts types ou plus en dessous de la moyenne générale aux tests - les différents niveaux de sévérité sont définis sur la base du fonctionnement adaptatif et non plus sur la note au QI, parce que c'est celui-ci qui détermine le niveau d'assistance requis. - le retard, qu'il soit moteur, du langage ou dans l'accès aux étapes sociales, peut être identifié pendant les 2 premières années chez les sujets porteurs du handicap mental le plus sévère, alors que des handicaps plus légers peuvent ne pas être identifiés avant l'âge scolaire quand les difficultés d'apprentissage deviennent apparentes.
74
handicap intellectuel: comorbidités
d'autres troubles psychiatriques: - TDAH - troubles dépressifs - troubles bipolaires mais également d'autres conditions: - mouvement stéréotypés - troubles de la communication - épilepsie
75
trouble du spectre de l'autisme: caractéristiques essentielles
**ces caractéristiques ne sont pas mieux expliqués par un handicap intellectuel**: - très grande variabilité de l'intensité de l'atteinte - déficits persistants de la communication sociale réciproque et des interactions sociales et le mode restreint et répétitif des comportements, des intérêts et des activités. - début des symptômes typiquement au cours de la deuxièeme année de vie - les manifestations du trouble varient de façon importante selon le degré de sévérité de clui-ci, le niveau de développement et l'âge chronologique, d'où le terme du spectre - chez les adultes n'ayant ni déficit intellectuel ni retard de langage, les déficits de la réciprocité socioémotionnelle peuvent se traduire par des difficultés à analyser et répondre à des situatuons sociales complexes - touche plus les hommes que les femmes
76
TSA - comorbidités
d'autres troubles psychiatriques: - déficit intellectuel - troubles structurels du langage - troubles de l'apprentissage
77
quels troubles font partie de la catégorie "troubles disruptifs, du contrôle des impulsions et des conduites"?
Trouble oppositionnel avec provocation, trouble des conduites, trouble explosif intermittent, trouble des conduites, pyromanie, kleptomanie, etc.
78
les troubles disruptifs, du contrôle des impulsions et des conduite impliquent des difficultés au niveau de...
l'autocontrôle des émotions et des comportements
79
par quoi les troubles disruptifs, du contrôle des impulsions et des conduites se distinguent-ils
ces difficultés se traduisent par des comportements qui nuisent aux droits d'autrui (agressions, méfaits) et/ou qui exposent la personne à ds conflits importants avec les normes sociales ou les personnes en position d'autorité.
80
les troubles disruptifs, du contrôle des impulsions et des conduite sont plus fréquent chez...
les hommes
81
les troubles disruptifs, du contrôle des impulsions et des conduite ont tendance à débuter quand?
dans l'enfance ou l'adolescence
82
qu'est-il crucial de considérer lorsque l'on veut faire un diagnostic de troubles disruptifs, du contrôle des impulsions et des conduites.
la fréquence, la persistance, l'omniprésence dans les situations et l'altération associée aux comportements indicatifs du diagnostic en relation avec les normes pour l'âge, le genre et la culture pour une personne donnée.
83
trouble oppositionnel avec provocation: caractéristiques essentielles
- ensemble fréquent et persistant d'une humeur colérique/irritable, d'un comportement querelleur/provocateur ou d'un esprit vindicatif - symptômes peuvent être confinés à un seul contexte, le plus fréquemment le domicile (ex: trouble présent à la maison mais pas à l'école) - lorsque sévère, plusieurs contextes possibles - apparait généralement à l'âge préscolaire et rarement après le début de l'adolescence - risque accru d'avoir des problèmes d'adaptation à l'âge adulte, y compris des altérations du fonctionnement
84
trouble oppositionnel avec provocation - comorbidités
d'autres troubles psychiatriques: - TDAH - précède souvent les troubles de conduite
85
trouble oppositionnel avec provocation au niveau criminologique
- les jeunes qui l'ont ont un plus haut niveau de de délinquance que ceux avec un trouble de santé mentale - influence du TOP serait sexe-spécifique sur le comportement criminel et la récidive selon certaines études. prédicteur plus fort chez les garçons que chez les filles. le TOP n'augmente pas beaucoup le risque de criminalité chez les filles. - TOP aurait tendance à devenir moins sévère avec le temps, mais peut dans certains cas évoluer vers un trouble de conduite. il est alors très difficile de revenir en arrière lorsque celui-si s'est développé. - facteur important est la prise en charge précoce - des cibles d'intervention comme les habiletés parentales et les habiletés de résolution de problème de l'enfant peuvent significativement améliorer le pronostic.
86
TOP critères diagnostiques
- agression envers des personnes ou des animaux - destruction des biens matériels - fraude ou vol - violation grave de règles établies
87
quand on fait un diagnostic de TOP, qu'est-il important de spécifier
- si avec des émotions prosociales limitées
88
que veut dire C dans le HCR
facteurs de gestion de risque
89