Examen Intra Flashcards

1
Q

Quels sont les principaux indicateurs démontrant une diminution du politique dans nos sociétés occidentales modernes?

A

1) Individualisme, cynisme et insatisfaction populaire.
2) Diminution de la participation politique.
3) Mondialisation économique et perte de contrôle des États.

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2
Q

Quels sont les principaux indicateurs démontrant une augmentation du politique dans nos sociétés occidentales modernes?

A

1) Niveau des dépenses publiques toujours important. 2) Nouveaux champs d’activité politique.
3) Nouveaux moyens de participation politique.

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3
Q

Quels sont les principales formes de l’action politique?

A

1) Un désengagement des formes traditionnelles de la politique. (pas de dépolitisation générale).
2) Élargissement des véhicules de représentation et de participation politique (pas seulement compris dans les partis politiques).
3) Également, changement dans l’analyse politique (auparavant : analyse centrée autour de l’État et ses différences, maintenant : construction collective de l’action publique).
4) Distinction entre politique et partisan.

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4
Q

Quel est le but des forces politiques?

A

Transformation d’un enjeu social en enjeu politique (politisation). Un enjeu n’atteint jamais la fin de son traitement politique.

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5
Q

Quels sont les buts de la politique?

A

But : Trouver un règlement aux conflits, engendrés par l’existence d’intérêts multiples et la rareté des ressources, à l’aide de la négociation entres les différentes forces politiques plus ou moins institutionnalisées.

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6
Q

Quelles sont les différentes formes d’intérêts?

A

1) Intérêts matériels : Argent, ressources diverses
2) Intérêts symboliques: Identité, reconnaissance, prestige social.
3) Intérêts particuliers: Un acteur ou un groupe d’acteur
4) Intérêt général : Communauté politique ou société
Notion d’intérêt peut être étroite (calcul, raison, efficacité) ou Large (avantageux, ce qui convient).

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7
Q

Que sont les règles du jeu et à quoi servent-elles? Sont-elles neutres?

A

Les règles du jeu sont un ensemble de lois, conventions sociales, etc qui régissent et balisent les échanges socio-politiques et stabilisent la société, ce qui permet de maintenir un ordre social dont tous bénéficient. Elles ne sont pas neutres et peuvent même devenir l’objet de revendication.

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8
Q

Quels sont les endroits où se déroulent les débats des enjeux? Par quoi sont-ils régis?

A

Ce sont les arènes politique (Parlements, tribunaux, etc.) qui permettent de tenir les négociations. Elles sont régies par des règles du jeu, différentes d’une arène à l’autre.

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9
Q

Quels sont les buts de l’institutionnalisation?

A

1) Fixation des règles du jeu communes et auxquelles tous se soumettent.
2) Rationnalisation des pouvoirs
3) Gains de légitimité (Organisation plus reconnue si elles est institutionnalisées)
4) Influence accrue dans la conduite des affaires publiques
5) Ordre sociopolitique stabilisée.

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10
Q

Quelles sont les conséquences de l’institutionnalisation?

A

1) Reconnaissance et acceptation d’un système à l’avantage des dominants (règles du jeu pas neutres)
2) Limitation du répertoire d’actions tolérées et encadrement plus strict des comportements jugés acceptables et légitimes.
3) Une contribution ou une participation au maintien de l’ordre.

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11
Q

Quel est le but de la constitutionnalisation?

A

Produire des règles afin d’encadrer le conflit et le maintenir dans une paix créée par l’institutionnalisation (compromis).

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12
Q

De quelle manière s’organise les forces politiques et quel est le prix qui y est associé?

A

1) S’organise de manière à défendre ses intérêts.

2) Prix associé : dilution éventuelle de ses intérêts pour obtenir un compromis.

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13
Q

Qu’est-ce qui est créateur de changement dans nos sociétés?

A

La société est une structure hiérarchisée de dominations qui est remise en question par des résistances. Cette dynamique de résistance/domination est créatrice de changement.

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14
Q

Selon Tourraine, quels sont les trois principes guidant les mouvements sociaux?

A

1) Principe d’identité : Définition consciente de l’acteur par lui-même.
2) Principe d’opposition : Couple de domination/résistance
3) Principe de totalité : Enjeu global (total) de la domination dans le champs d’action historique (Rapports de forces dont les acteurs se disputent, un moment donné, la domination)

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15
Q

Quelle est la double dialectique des revendications et des contestations?

A

Les mouvements sociaux révèlent et dénoncent les rapports de domination et les inégalités en plus de revendiquer des changements (concrets, pragmatiques en plus d’être un projet global (renversement du système de domination). Ils se réfèrent aussi au passé et agissent dans le présent.

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16
Q

Quels sont les répertoires d’action utilisées par les mouvements sociaux?

A

1) Actions plurielles et non encadrées
2) Actions qui défient les règles politiques instituées et reconnus comme légitimes.
Dilemme entre le refus du jeu politique institutionnalisé et la volonté de se faire reconnaitre leurs revendications.

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17
Q

Quelles sont les principales caractéristiques de la forme organisationnelle des mouvements sociaux?

A

1) réseaux informels d’interaction entre de multiples acteur qui mettent en commun des ressources en vue d’une mobilisation.
2) Aucune structure précise : nébuleuse et réticulaire.
3) Réticente à des structures hiérarchisées impliquant un chef.
Donc, difficile à cerner de manière précise.

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18
Q

Quelles sont les caractéristiques des mouvements sociaux modernes?

A

Quatre distinctions entre les nouveaux et les anciens :

1) La nature des revendications (vise davantage à réformer les systèmes plutôt qu’à les détruire -marxisme).
2) Les formes d’organisation et les répertoires d’action (Plus décentralisé également : sit it, grève de la faim).
3) La nature de la participation et du militantisme (lien moins fort)
4) La cible des protestations et des revendications

19
Q

Pourquoi certaines situations d’injustice et d’inégalité conduisent-elles à la création des mouvements sociaux alors que d’autres demeurent sans mobilisation?

A

Trois approches théoriques explicatives :

1) Approche de la mobilisation des ressources : véhicules collectifs ou personnels permettant la mobilisation des individus au sein de l’action collective
2) Approche de l’opportunité politique : Environnement politique favorable aux revendications ou défavorable.
3) Approche du cadrage :ouvre à une médiation entre l’organisation, l’opportunité et l’action dans une situation de domination.

20
Q

Quelles sont les principales conséquences de l’action politique des mouvements sociaux?

A

Principales conséquences :

1) Transformation d’un enjeu social en question politique en plus de le mettre à l’agenda politique.
2) Renouvellement des pratiques démocratiques.

21
Q

Quels sont les principaux auteurs des théories élitistes et quoi correspondent-elles?

A

Gaetano Mosca : Existence de deux classes dans la société, soit une élite dirigeante et une majorité dirigée.
Vilfredo Pareto : Opposition entre les élites et les masses est le moteur de l’Histoire. Le pouvoir politique se maintient par un mélange de force et de cooptation (trouver du soutien parmi ses propres salariés).
Charles Wright Mills : Structure sociale pyramidale et triangle du pouvoir (Élites dirigeantes, Élites économiques et Élites bien pensantes)

22
Q

Quelles sont les principales caractéristiques des élites?

A

1) Composition sociale des élites ne corresponds pas à celle de la population générale.
2) Homogénéité des Élites.
3) Socialisation commune des Élites
4) Convergence d’intérêts et existence de solidarités entre les différentes élites.

23
Q

Quel est le compromis de l’action politique qui permet d’assurer l’ordre et de rétablir la stabilité suite aux conflits?

A

C’est le compromis trouvé grâce à la négociation entre les différents acteurs politiques

24
Q

Quelles sont les principales forces qui animent et dynamisent l’action politique?

A

1) Mouvements sociaux : Incarnent des projets de conduite qui défient les règles instituées et les normes acceptées dans le contexte historique où ils interviennent.
2) Classes sociales : Positions occupées dans la structure socioéconomique (revenu, cutlture) de la société
3) Groupes d’intérêts: Organisations structurées et soucieuses d’influencer la prise de décision en fonction des intérêts qu’ils défendent.
4) Les Élites :Acteurs occupant des positions stratégiques au sein des partis politiques, des groupes d’intérêts. de l’État et dans d’autres institutions.
5) Les partis politiques : organisation dont la légitimité est fragilisée. But : représenter les vues des citoyens.
6) L’État : Possède le monopole de la violence légitime. Unité diversifiée de plusieurs instances différentes. Représente l’autorité affirmée, légale et légitime de la société.

25
Q

Selon Charles Wright Mills, quels sont les facteurs hypothétique d’une régression de la démocratie?

A

1) Rapprochement entre le pouvoir politique et le pouvoir économique
2) Concentration du pouvoir au niveau de l’exécutif au détriment du législatif
3) Dépendance croissante des partis politiques à des groupes d’intérêt particuliers plutôt qu’envers la population

26
Q

Quelle est la position de Max Weber sur les élites politiques?

A

Position sensiblement comme celle de C.W. Mills. Les démocraties de masse contemporaines appellent -aussi, hélas- des élites dirigeantes, beaurocrates et chefs.

27
Q

Quelle est la position de J.A. Schumpeter sur les élites?

A

La démocratie est un marché politique où la politique est seulement le prolongement du libéralisme économique.

28
Q

En quoi consiste la réplique participative?

A

L’extension du suffrage n’a pas indiqué l’aboutissement de la démocratie. Implication plus grande de la population dans la prise de décision et dans l’élaboration des politiques. Démocratie participative : vise à réduire l’écart entre les masses et les élites.

29
Q

En quoi consiste la réplique populiste?

A

En entretenant un ressentiment à l’égard de la classe politique, c’est finalement l’ensemble de la politique qui en écope. Alimentation du cynisme politique. Les élites, surtout politiques, sont essentielles au déroulement de la démocratie. Il faut donc penser dans une optique de peuple et d’élite, pas seulement de peuple.

30
Q

Quelles sont les critiques que l’on peut faire aux perspectives élitistes?

A

1) Études uniquement centrées sur les élites politiques
2) Approche top-down de la politique
3) Concept de portée indéfinie (trop large et trop restrictive en même temps).
4) Axée sur l’Élite (homogénéité) plutôt que sur les Élites (les différentes sortes).
5) Peut basculer dans la théorie du complot.

31
Q

Que sont, sommairement, les logiques de différentiation sociale de Weber?

A

Le pouvoir est réparti en trois principales catégories qui se distinguent entre elles selon trois aspects définis : Ordre, classe et statut. Le pouvoir politique est défini par l’aspect de l’ordre. Le pouvoir économique est défini par l’aspect de classe. La dernière catégorie correspond aux personnes privilégiées par leur statut, leur reconnaissance et l’honneur. Bref, ce sont ces trois pouvoirs qui forment les Élites de la société.

32
Q

Que sont les groupes d’intérêt «identitaire» et ceux «porteur d’une cause»?

A

Identitaire : S’associer à une catégorie particulière d’intérêt. (Exemple : Syndicats en promettant de défendre le pouvoir d’achat des travailleurs).
Porteur d’une cause : porte juste une cause (Exemple : La protection de l’environnement pour Greenpeace).

33
Q

Expliquez le triangle de C.W. Mills.

A

Pour Mills, les Élites se composent de trois groupes distincts, soit les Élites dirigeantes, les Élites possédantes et Élites bien pensantes. Ce sont ces catégories d’Élites qui influencent le pouvoir.

34
Q

Quel est le concept de la circulation des élites?

A

Ce concept renvoie au remplacement des élites –c’est-à-dire des élites dirigeantes – par des élites qui ne le sont pas encore. Autrement dit, qui n’occupent pas le pouvoir politique ; le mouvement équivaut à la transformation socio-démographique éventuelle des élites dirigeantes

35
Q

À quoi correspondent les phénomènes de pantouflage et de porte tournante (navette)?

A

Le phénomène de pantouflage est un concept qui s’appliquent aux Élites politiques et économiques qui bougent vers le domaine privé, le domaine de l’enseignement supérieur ou le domaine des médias. Pour la phénomène de porte tournante (navette), il correspond aux Élites bien pensantes ou économiques qui font l’aller-retour entre leurs élites respectives et celle dirigeantes.

36
Q

Qu’ont en commun les phénomènes de pantouflage et de porte tournante (navette) ?

A

Ces deux mouvements sont caractérisés par un jeu de chaise musicale entre les élites économiques, dirigeantes et bien pensantes qui changent constamment de position.

37
Q

Quels sont les deux défis de représentativité des groupes d’intérêt?

A

1) Interne : cadrage des exigences et mobilisation du soutien des membres.
2) externe : se poser comme étant L’INTERLOCUTEUR légitime et assurer ainsi le rapport de force.

38
Q

En quoi consiste les théories du choix rationnel chez Mancur Olson?

A

Il pointe notamment des situations où les individus membres d’un groupe/organisation peuvent adopter un comportement singulier, motivé par des considérations personnelles qui l’emportent sur la volonté de collaborer en vue de l’intérêt commun des membres du groupe / organisation.

Il met en relief une classe qu’il nomme « les groupes latents » ::

  • Ces groupes sont composés d’un grand nombre d’individus
  • Pour chaque individu appartenant au Groupe, toute action collective suppose un coût (engagement, prise de risque, perte de temps, argent investi ?…) et peut procurer des bénéfices ou avantages obtenus par l’action collective (protection sociale, augmentation de salaire, emploi…).
    Or les membres d’un groupe ont une tendance à profiter du bénéfice d’une action collective en cherchant à payer le coût minimum, voire à échapper au coût de cette action.
    Plus grand est le groupe et plus cette tendance est effective.
39
Q

En quoi consiste, considérant les théories du choix rationnel chez Olson, son paradoxe de l’action collective?

A

Mancur Olson énonce alors cette hypothèse (paradoxe d’Olson) :

« Les grands groupes peuvent rester inorganisés et ne jamais passer à l’action même si un consensus sur les objectifs et les moyens existe. »

Par conséquent, plus le nombre de membres constituant un groupe est élevé, plus la probabilité qu’il passe à l’acte est faible car la contribution marginale d’un membre à la réussite du groupe est décroissante

40
Q

En quoi consiste le comportement de «Free rider» et le système d’incitations sélectives qui permet de faire contrepoids au paradoxe de Mancur Olson?

A

Le comportement de «free rider» fait référence aux membres des grosses organisations qui souhaitent en faire le moins possible, ce qui peut entrainer la chute de cette organisation de revendications ou, du moins, son inefficacité. Pour contrer cela et s’assurer que tous font leur part, il est nécessaire d’établir un système de pénalité à ceux qui ne font pas leur part et un système d’avantage à ceux qui font leur part.

41
Q

Quels sont les dilemmes pour les groupes d’intérêt en ce qui concerne l’institutionnalisation?

A

a

42
Q

En quoi consiste, sommairement, la théorie de Bentley pour la relation entre l’État et les groupes d’intérêt?

A

L’État est faible et elle représente l’arbitre de la compétition entre les divers groupes d’intérêt, d’où découlent les politiques.

43
Q

Les groupes d’intérêt sont-ils dangereux ou des moteurs pour la démocratie?

A

Bon : Assure la représentation d’intérêts et de point de vue, stimule la participation des citoyens en les mobilisant, favorise l’éducation-socialisation et l’enrichissement politique de leurs membres, contribue au contenu du calendrier politique, etc.
Mauvais : Action des groupes d’intérêt peut mener à une paralysie du pouvoir politique ou à l’attribution d’une trop grande partie du pouvoir. Nécessité d’avoir des garde-fous pour se protéger.