Examen intra 1 Flashcards

1
Q

Qu’est-ce qu’une méthode?

A

Un procédé régulier, explicite et reproductible, une suite d’étapes intellectuelles et de règles opératoires à suivre pour résoudre un problème,

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Q

Qu’est-ce que la démarche scientifique?

A

Une méthode générale en science qui est universelle, partagée par toutes les sciences empiriques.

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3
Q

Quelle est la première étape de la démarche scientifique?

A

Découvrir le problème ou la faille dans le domaine d’étude du chercheur. Poser le problème de façon précise.

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4
Q

Quelle est la deuxième étape de la démarche scientifique?

A

Examiner ce qui est connu à l’intérieur des connaissances du domaine ou des domaines connexes, ce qui a déjà été fait pour voir si cela peut, en principe s’appliquer et résoudre le problème. (Si examen suggère des réponses satisfaisantes, passer à l’étape 4).

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5
Q

Quelle est la troisième étape de la démarche scientifique?

A

Inventer de nouvelles hypothèses, théories et techniques ou produire de nouvelles données empiriques pouvant contribuer à résoudre le problème.

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6
Q

Quelle est la quatrième étape de la démarche scientifique?

A

Arriver à une solution temporaire du problème, exacte ou approximative. ces hypothèses devront être formulées de manière à ce que l’on puisse éventuellement les soumettre à une ou plusieurs épreuves empiriques.

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7
Q

Quelle est la cinquième étape de la démarche scientifique?

A

Inférer ou déduire les conséquences qu’entraînent la ou les solutions proposées.

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8
Q

Quelle est la sixième étape de la démarche scientifique?

A

Mettre au point des procédés et techniques adéquats pour confirmer ou infirmer les implications empiriques des hypothèses.

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9
Q

Quelle est la septième étape de la démarche scientifique?

A

Soumettre les hypothèses à l’épreuve des faits et faire l’interpretation des résultats. Ici, il y a évaluation de la vraisemblance des hypothèses et des techniques employées.

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10
Q

Quelle est la huitième étape de la démarche scientifique?

A

Délimiter les domaines auxquels ces hypothèses et ces techniques s’appliquent, domaines pour lesquels il est possible de conclure et de généraliser.

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11
Q

Quelle est la neuvième étape de la démarche scientifique?

A

Contribuer à la formulation de nouveaux problèmes de recherche entre autres, par la correction des hypothèses, théories, procédés ou données qui ont été employés pour obtenir une solution plus ou moins satisfaisante.

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12
Q

Quelle est la dixième étape de la démarche scientifique?

A

Publication. Rendre publiques les nouvelles connaissances factuelles, théoriques et méthodologiques, afin de contribuer à la dimension critique la science.

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13
Q

Pourquoi les scientifiques ont besoin de la démarche scientifique?

A
  • Pour réduire leurs biais et d’éviter d’arriver à des conclusions erronées.
  • Pour se protéger de nous-mêmes!
  • Pour maximiser l’objectivité des observations
  • Pour contrôler au maximum les sources d’invalidité
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14
Q

Pourquoi la population générale a besoin de la démarche scientifique?

A

Les médias présentent souvent des résultats de recherche erronés ou visant à tromper. Une connaissance générale des méthodes scientifiques vous aidera à lire les études de façon critique, afin de décider si les conclusions sont raisonnables.

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15
Q

Nomme des sources d’invalidité des chercheurs.

A
  • Biais des chercheurs
  • Bruit de l’équipement(e.x.,champs électriques corrompant le signal electroencephalogramme [EEG])
  • Échantillons inégaux(âge, sexe, QI, etc.)
  • Tests statistiques inappropriés
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16
Q

Quelle est la caractéristique fondamentale sur laquelle repose l’approche scientifique

A

L’empirisme – la connaissance reposant sur les observations.

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17
Q

Que pensent les scientifiques de l’intuition?

A

Ils sont extrêmement sceptiques quant à l’intuition.

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18
Q

Que pense l’approche scientifique des figures autoritaires?

A

L’approche scientifique rejette la notion que l’on peut accepter n’importe quelle déclaration venant d’une figure autoritaire.

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19
Q

Quels sont les buts de la science? (4)

A
  1. Décrire un comportement
  2. Prédire un comportement
  3. Déterminer les causes d’un comportement
  4. Comprendre ou expliquer un comportement
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20
Q

Comment peut-on déterminer la cause d’un comportement en 3 étapes?

A
  1. Préséance temporelle: La cause précède l’effet
  2. La covariation de la cause et l’effet: Quand la cause est présente, l’effet survient ; quand la cause n’est pas présente, l’effet ne survient pas.
  3. Explications alternatives: Il ne devrait pas y avoir d’autres explications plausibles pour expliquer la relation.
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21
Q

Comment peut-on décrire les comportements?

A

Décrire les comportements: les scientifiques décrivent les évènements qui sont systématiquement reliés les uns aux autres.

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22
Q

Comment peut-on prédire les comportements

A

Une fois qu’il a été établi que les évènements sont systématiquement liés les uns aux autres, il est possible de faire des prédictions.

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23
Q

Comment fait-on pour changer un comportement?

A

Pour changer un comportement, il faut comprendre quels évènements sont en relation causale ainsi que la raison pour laquelle la relation se poursuit.

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24
Q

Donner des raisons qui expliquent pourquoi la science est politique.

A
  1. Financement public gouvernemental. Le gouvernement choisit des priorités.
  2. De nouvelles idées qui vont contre celles émises par certaines figures autoritaires (e.x., un lauréat du prix Nobel) sont parfois difficiles à établir et à publier.
  3. Groupes d’intérêt ont à garder des découvertes secrètes.
  4. Utilisation des découvertes scientifiques pour modeler les politiques et les recommandations pour le public.
  5. Mauvaise interprétation (ou délibérément mal représentées) des découvertes scientifiques par les médias, les compagnies et les réflexions politiques pour supporter leurs propres objectifs.
  6. Responsabilité de toujours présenter ses données de manière précise et efficace, puisque les fausses recherches peuvent avoir un impact négatif sur la société
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25
Q

Quelle est la forme spéciale de matérialisme que l’on retrouve en science?

A

Le réalisme critique.

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26
Q

Quelle est la première hypothèse de base du réalisme critique?

A

Il existe un monde réel, extérieur au sujet qui connaît et agit. Ce monde est composé de choses, c’est-à-dire d’objets matériels ou concrets.

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27
Q

Quelle est la deuxième hypothèse de base du réalisme critique?

A

Toute propriété est la propriété d’un objet matériel: il n’y a pas de propriété en soi. Ainsi la psyché, la cognition, les sensations, les images et le comportement sont des concepts qui renvoient à des propriétés (des productions, à la limite) du système nerveux.

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28
Q

Quelle est la troisième hypothèse de base du réalisme critique?

A

Les objets concrets et leurs propriétés sont connaissables en soi objectivement.

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29
Q

Quelle est la quatrième hypothèse de base du réalisme critique?

A

Les choses ou leurs propriétés sont l’objet d’un déterminisme. En effet, la science admet l’existence d’un ordre et de principes organisateurs.

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30
Q

Quelle est la cinquième hypothèse de base du réalisme critique?

A

La connaissance scientifique d’un objet est le résultat d’une expérience (en particulier de l’expérimentation) et du raisonnement (en particulier du raisonnement théorique).

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31
Q

Quelle est la sixième hypothèse de base du réalisme critique?

A

IL est nécessaire, pour rendre compte du réel, de feindre qu’il existe des objets conceptuels qui ne sont ni entités matérielles, ni eux-mêmes des processus cérébraux. Ces objets conceptuels, ces idées, sont cependant des créations de l’activité cérébrale des chercheurs. Leur existence conceptuelle est feinte ou conventionnelle.

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32
Q

Quelle est la septième hypothèse de base du réalisme critique?

A

La connaissance scientifique d’une chose en soi, n’est pas directe, mais plutôt symbolique et représentative (à l’aide d’objets conceptuels et théoriques).

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33
Q

Quelle est la huitième hypothèse de base du réalisme critique?

A

La connaissance des faits est hypothétique plutôt que finale: elle constamment corrigible. Les solutions que propose la science ne que partiellement vraies; elles ne sont jamais considérées comme compIètes et finales. La science est une tentative, un essai continuel.

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34
Q

Quelle est la neuvième hypothèse de base du réalisme critique?

A

La science est une activité sociale, publique. Rendre publics ses résultats, méthodes et procédés, en les communiquant ou en les publiant, permet aussi la révision et la remise en question continuelle

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35
Q

Dans les sciences empiriques, par quel moyen est fait la mise à l’épreuve?

A

la mise à l’épreuve est faite par l’expérience, c’est-à-dire par la comparaison des conséquences empiriques des hypothèses avec les produits de l’expérience. Ces dernier sont obtenus, par l’observation invoquée (l’éthologie descriptive) ou encore par l’observation provoquée par l’expérimentation.

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36
Q

Quelle est la définition de la science?

A

Une science peut être définie comme une discipline utilisant la démarche scientifique dans le but de découvrir des régularités dans son objet d’étude, de les décrire, de les expliquer pour en comprendre les déterminismes et mécanismes et, éventuellement, d’utiliser ces connaissances pour prédire, contrôler et modifier la réalité.

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37
Q

Quelles sont les trois conditions pour qu’une entreprise de recherche ou ses produits soient considérés scientifiques et comme recevables en science?

A
  1. L’explication ou l’hypothèse devra être cohérente et compatible avec l’ensemble des connaissances déjà connus dans le domaine.
  2. Elle devra, maintenant ou éventuellement, présenter des implications matérielles possibles, empiriques, observables et permettant la mise à l’épreuve.
  3. Ces connaissances hypothétiques, factuelles ou méthodologiques devront se prêter non seulement à une évaluation critique de principe « aussi à la mise à l’épreuve publique permettant la reproduction éventuelle et la spécification des connaissances.
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38
Q

Par quoi est déclenché le cycle de recherche?

A

Une question que pose le chercheur. Une seconde opération décisive consiste à répondre à cette question en confrontant à des observations empiriques diverses propositions de réponses provisoires (les hypothèses), qui sont même parfois opposées les unes aux autres.

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39
Q

Que comprend le sous-cycle préparatoire à la production des observations et des mesures?

A

Toutes activités qui se rapportent à la définition du problème, à la formulation des questions de recherche et à la mise au point des techniques et des instruments nécessaires pour répondre à ces questions.

Processus itératif: peut être répété plusieurs fois avant que le chercheur soit prêt à prélever les observalions et les mesures qu’il juge finales.

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40
Q

Que concerne le second sous-cycle de recherche?

A

Concerne la production des observations et mesures à l’aide des techniques et des instruments mis au point à l’étape précédente.

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41
Q

En quoi consiste le second sous-cycle de recherche?

A

Le chercheur applique intégralement le plan de recherche qu’il a défini et accumule observations et mesures tant qu’il n’a pas atteint le nombre requis, ou encore la puissance qu’il s’est fixée lui-même, compte tenu de la nature des données.

42
Q

Quelle est le troisième sous-cycle?

A

L’analyse des données définitives et l’interprétation des résultats.

43
Q

En quoi consiste le troisième sous-cycle?

A

le chercheur répond aux questions initiales et détermine dans quelles conditions les résultats s’appliquent et peuvent être généralisés. On peut alors formuler de nouvelles questions et les insérer à l’entrée du système que constitue le cycle de la recherche avec de nouvelles questions.

44
Q

Que justifie la publication des données?

A

La pertinence des résultats ou des interprétations justifie la publication d’une communication scientifique.

45
Q

Qu’est-ce qu’une variable ?

A

Variable: Un attribut, une caractéristique, un facteur…, qui est susceptible de prendre différentes valeurs

46
Q

Quels sont les différents types de variables?

A

Qualitative/quantitative

Dépendante/indépendantes

47
Q

Qu’est-ce qu’un variable quantitative?

A

Variable qualitative: Les variables qualitatives sont des informations qui ne sont pas sous forme numérique.

48
Q

Qu’est-ce qu’une variable quantitative?

A

Variable quantitative: La recherche quantitative recueille des données sous forme numérique qui peuvent être mises dans des catégories, ou dans un ordre de classement, ou mesurées en unités de mesure. Ce type de données peut être utilisé pour construire des graphiques et des tableaux de données brutes.

49
Q

Quelles sont les propriétés d’une bonne variable?

A

1) Elle est fiable: La variable est très peu affectée par les fluctuations autres que la mesure de l’intérêt
2) Elle est sensible: La variable est affectée au moindre changement du phénomène qu’elle tente de mesurer
3) Elle est valable: La variable est directement liée au phénomène étant des études

50
Q

En quoi consiste l’échelle nominale ? Quelles sont les statistiques permises?

A

Échelle nominale:

Échelle qui regroupe des éléments dans des catégories distinctes.

Aucune relation hiérarchique n’existe entre ces catégories.

Statistiques permises : Mode, fréquence

51
Q

En quoi consiste l’échelle ordinale ? Quelles sont les statistiques permises?

A

Échelle ordinale:

Échelle qui regroupe des éléments dans des catégories distinctes qui sont organisées hiérarchiquement.

Statistiques permises : médiane, percentile

52
Q

Qu’est-ce que l’échelle intervalle ? Quelles sont les statistiques permises?

A

Échelle intervalle:

Échelle numérique continue qui possède un zéro défini arbitrairement

La différence entre les nombres est égale

Statistiques permises : moyenne, écart-type, corrélation, régression, ANOVA …

53
Q

Qu’est-ce que l’échelle ratio ? Quelles sont les statistiques permises?

A

Échelle ratio: 

Échelle numérique continue qui possède un zéro absolu.

Exemple: Degrés Kelvin

Les échelles à ratio ont un point zéro absolu qui indique l’absence d’une variable mesurée.

Statistiques permises : Même que intervalle + logarithme

54
Q

Qu’est-ce qu’une variable dépendante?

A

Variable dépendante (VD): Variable d’intérêt mesurée (comportement, scores …) qui est appelée à fluctuer en fonction des valeurs prises par d’autres variables (dont la/les VI).

•  P.S. Il peut y avoir plus d’une VD dans une même recherche

55
Q

Qu’est-ce qu’une variable indépendante?

A

Variable indépendante (VI): Variable modulatrice (facteur) qui exerce un impact sur la valeur de la/des VD.

P.S Il peut y avoir plus d’une VI dans une recherche

  • Univariée : Analyse descriptive d’une seule variable
  • Bivariée : Analyse de deux variables (i.e. corrélation)
  • Multivariée : analyse de 2 ou + variables (i.e. ANOVA)
56
Q

Quelles sont les 5 méthodes préscientifiques d’acquisition des connaissances?

A
  1. Méthode d’obstination
  2. Méthode intuitive
  3. Méthode d’autorité
  4. Méthode du raisonnement
  5. Méthode empirique
57
Q

Qu’est-ce que la méthode d’obstination?

A

Cette attitude découle, pour l’essentiel, du développement et de la persistance des superstitions. Une superstition représente une croyance à laquelle on accorde la valeur de fait, en oubliant, bien sûr, toutes les fois où la prédiction de l’apparition de ce fait ne s’est pas concrétisée.

58
Q

Qu’est-ce que la méthode intuitive?

A

fondée sur la certitude que la plupart des vérités proviennent de l’intuition, et qu’elles relèvent de l’évidence. Par définition, l’intuition est l’acquisition d’une certitude sans utilisation raisonnement ni inférence.

59
Q

Qu’est-ce que la méthode d’autorité?

A

Consiste à faire appel à un spécialiste oui à une autorité dans le domaine concerné, et à accepter aveuglé par ce que cette personne avance sur un sujet précis, sans y regarder plus près.

Puisqu’on ne peut pas remettre en question l’avis d’un individu détenant l’autorité, ses énoncés deviennent inattauables et ont valeur de vérité.

Lorsque nous sommes libres d’accepter ou de rejeter le témoignage d’un expert, il est évident que la méthode d’autorité n’intervient pas.

60
Q

Qu’est-ce que la méthode du raisonnement?

A

Approche syllogistique ou rationnelle.

Méthode employée lorsqu’on désire arriver à une nouvelle connaissance en raisonnant à partir de faits ou de principes connus.

61
Q

Qu’est-ce que la méthode empirique?

A

Faire l’expérience directe d’un fait ou d’un événement constitue le seul critère de vérité acceptable.

On ne devrait accorder confiance qu’à l’information acquise par le d’une expérience sensorielle.

Être conscient des risques d’erreurs qu’elle recèle ce que nous expérimentons ne représente qu’un faible échantillon du nombre total des situations.

Démarche la plus acceptable, puisqu’elle fait partie d’une démarche scientifique.

62
Q

Quels sont les quatre objectifs de la méthode scientifique?

A
  1. Décrire avec grande précision le phénomène à l’étude
  2. Expliquer l’apparition même du phénomène, ce qui implique qu’on a déterminé la cause de cette apparition.
  3. Anticiper l’apparition du phénomène, de le prédire
  4. Production, il faut pouvoir le créer à volonté en mettant en place les facteurs ou les conditions qui le font apparaître.
63
Q

Quels sont les deux principales qualité que doit avoir un problème de recherche?

A
  1. Pouvoir le résoudre par des moyens scientifiques;
  2. doit déboucher sur une réponse qui contribue de façon significative à l’avancement des connaissances.
64
Q

Quelles sont les trois difficultés découlant du fait de résoudre des problèmes de manière scientifique?

A
  1. Un problème est trop vague.
  2. Des questions trop générales
  3. L’impossibilité de recueillir l’information pertinente, soit pour des raisons technologiques, soit à cause de considérations déontologiques.
65
Q

Quelles sont les quatre qualités d’une hypothèse de recherche?

A

Elles sont:

  1. Opérationnelles: se réfèrent aux opérations concrètes à mettre en place pour voir apparaître les événements auxquels on s’intéresse, et qu’on veut mesurer.
  2. Rigoureuses: la prédiction n’est valable que dans la mesure où elle est cohérente par rapport à l’ensemble des connaissances sur le sujet.
  3. Féconde théoriquement;le fruit logique d’un ensemble d’éléments théoriques et de données empiriques, elle doit absolument les prolonger.
  4. Vérifiables: Une hypothèse est vérifiée lorsqu’on peut dire, après l’avoir soumise à l’épreuve des faits, qu’elle est vraie ou fausse.
66
Q

Variables dépendante et indépendante : méthode expérimentale.

A
  • La variable qui est considérée comme la «cause» est la variable indépendante
  • La variable qui mesure l’«effet» est la variable dépendante
67
Q

Variables dépendante et indépendante : méthode corrélationnelle.

A

Aucune variable n’est considérée comme indépendante ou dépendante puisque aucune manipulation n’a lieu

68
Q

Que vise une problématique de recherche fondamentale?

A

La compréhension d’un phénomène par l’étude approfondie de ses mécanismes

69
Q

Que vise une problématique de recherche appliquée?

A

L’intervention sur un phénomène afin de produire un résultat

70
Q

Qu’est-ce qu’une variable opérationnalisable?

A

Qui peut être traduit en des termes empiriques et soumis à un plan de recherche permettant l’observation objective et/ou la manipulation expérimentale

71
Q

Qu’est-ce que décrit une bonne définition opérationnelle ?

A

• Une bonne définition opérationnelle décrit les procédures exactes

72
Q

À quoi fait référence la construction de la validité?

A

•Fais référence à la pertinence de la définition opérationnelle des variables.

73
Q

Qu’est-ce que la validité interne?

A
  • Fais référence à la capacité de tirer des conclusions sur les relations causales de nos données
  • Une étude a une validité interne élevée lorsqu’une variable a un impact sur une autre
  • C’est uniquement lorsqu’on utilise la méthode expérimentale qu’un fort impact causal peut être fait.
  • Dépends de la capacité du plan de recherche à prévenir l’intervention de facteurs non contrôlés (variables parasites) pouvant avoir un impact sur la/les VD et faire douter des inférences avancées par le chercheur.
74
Q

Qu’est-ce qui peut générer un doute raisonnable face à la validité des inférences du chercheur?

A

Une seule faille méthodologique

75
Q

Qu’est-ce que la validité externe?

A

Capacité d’une recherche à généraliser ses conclusions vers la population d’intérêt et vers des situations ou des populations semblables.

Est-ce que les résultats peuvent être répliqués avec d’autres définitions opérationnelles des variables, avec différents participants et dans différentes conditions

76
Q

Est-ce que la validité interne et la validité externe peuvent entrer en conflits?

A

Oui, de hauts niveaux de validité interne peuvent entrer en conflit avec la validité externe.

77
Q

Qu’est-ce que peut entraîner les sources d’invalidité interne?

A
  • Causer un effet significatif lorsqu’elle n’en est pas une pour vrai
  • Causer un effet non significatif lorsque qu’elle en est une pour vrai
  • Et vice-versa

Donc une recherche significative n’est pas nécessairement valide, et vice-versa.

78
Q

Qu’est-ce que l’invalidité interne? Nomme des sources d’invalidité.

A
  • L’invalidité interne est issue d’une variable parasite ayant un impact sur la/les VD et qui n’est pas mesuré et n’est pas en relation avec la VI.
  • Attentes du chercheur
  • Attentes du sujet
  • Fluctuation de l’instrument
79
Q

Définit la source d’invalidité suivante: les attentes du chercheur

A

Quelconque comportement du chercheur, volontaire ou involontaire, conscient ou inconscient, qui influence les valeurs de la VD dans le sens de ses attentes ou hypothèses.

Dépend de la réactivité de la VD, soit sa vulnérabilité à être influencée par les attentes du chercheur.

Le comportement humain est une VD très réactive

Peut avoir un effet déterminant sur la VD

80
Q

Qu’est-ce que l’effet Pygmalion

A
81
Q

Définit la source d’invalidité suivante: les attentes du sujet

A

Quelconque modification du comportement du sujet, consciente ou inconsciente, conséquente au fait qu’il sait faire partie d’une expérience.

Le sujet veut généralement projeter une image positive de lui-même aux chercheurs ainsi qu’à lui-même.

Les sujets recherchent généralement la signification de l’expérimentation, surtout si elle n’a pas été clairement spécifiée a priori. Leur déduction peut avoir un impact majeur sur leur comportement.

82
Q

Comment affectent les exigeances implicites sur les attentes du sujet?

A

Les sujets utilisent tous les indices disponibles pour déduire la signification de la tâche, et conséquemment, ce que l’expérimentateur attend d’eux.

Les exigences implicites sont des indices subtils qui permettent aux sujets de faire de telles déductions.

  1. Cadre général de l’expérience
  2. Directive de l’expérimentateur
  3. Formulaire de consentement
  4. Démarche expérimentale
  5. Le chercheur (et ses attentes)
83
Q

Qu’est-ce que le bon sujet?

A

Sujet tente délibérément de trouver l’hypothèse de recherche et le but de l’expérience

Une fois qu’il croit l’avoir trouvée, il s’ajuste afin de confirmer ce qui est attendu de lui

84
Q

Qu’est-ce que le sujet récalcitrant?

A

Sujet tente délibérément de trouver l’hypothèse de recherche et le but de l’expérience

Une fois qu’il croit l’avoir trouvée, il tente d’agir dans le sens contraire des attentes afin de ressortir du lot. Cherche souvent à prouver qu’il est spécial.

85
Q

Qu’est-ce que le sujet craintif?

A

Le sujet a peur que l’évaluation révèle quoi que ce soit d’anormal chez lui qui pourrait le faire mal paraître.

N’est pas préoccupé par les hypothèses, mais plutôt par le soucis de projeter une image positive de lui-même.

86
Q

Qu’est-ce que le sujet docile?

A
  • Ne cherche pas l’hypothèse, ni à bien paraître
  • Fait seulement ce qui exigé de lui
  • Le sujet idéal, mais aussi le plus rare
87
Q

Comment éliminer les effets des attentes des chercheurs et des sujets ?

A
  1.   Se référer à la littérature
  2.   Conduire une étude pilote
  3.   Questionnaire post-expérimentation
88
Q

Comment éliminer les effets des attentes des chercheurs et des sujets ?

A
  • Conduire une étude à simple insu
  • Conduire une étude à double insu
  • Maximiser son nombre de participants
89
Q

Décrit le concept de validité de la mesure.

A

Le concept de validité d’une mesure se rapporte à la concordance entre ce qui est réellement mesuré par l’instrument et ce que l’on désire réellement mesurer.

(Que mesure cet instrument?)

90
Q

Décrit le concept de fidélité de la mesure.

A

Un instrument fidèle se caractérise par sa capacité à donner une mesure stable et juste de ce qu’il est fait pour mesurer. (Peu importe ce qu’il mesure, le mesure-t-il bien ?)

91
Q

Fidélité instrument de mesure: Techniques d’observation

A

Les techniques d’observation sont des techniques plus ou moins structurées dépendantes de l’équipement sensoriel du chercheur.

La subjectivité de l’observateur est élevée.

92
Q

Fidélité instrument de mesure: Tests et questionnaires

A

Les tests et questionnaires sont moins sensibles à la subjectivité de l’observateur

Les fluctuations de ces instruments sont bien illustrées par leur propriétés psychométriques (i.e. fidélité test-retest)

Les directives, la correction, la motivation et l’honnêteté des sujets sont autant de sources de fluctuation.

93
Q

Fidélité instrument de mesure: Appareils

A
  • Mesures généralement très objectives et quantitatives
  • Nécessitent tout de même un calibrage parfois complexe
  • Vulnérables à divers interférences et artefacts
94
Q

Quels sont d’autres agents pouvant compromettre la validité interne?

A
  1. Sélection des sujets
  2. Administration de plus d’une mesure
  3. Administration de plus d’une mesure
  4. Régression statistique
  5. Maturation
  6. Facteurs historiques
  7. Perte de sujets
  8. Perte différentielle de sujets
  9. Interaction de l’effet de certains agents
  10. Contamination
95
Q

Comment la sélection des sujets peut affecter la validité interne de l’expérimentation?

A

Lors de la constitution de son échantillon de sujets ou la répartition en sous-groupe, il se peut que la démarche ne soit pas complètement uniforme ou standardisée à l’égard de chaque sujet ou de chaque groupe de sujets.

96
Q

Comment l’administration de plus d’une mesure peut affecter la validité interne de l’expérimentation?

A

Dans une recherche où les mêmes sujets subissent plus d’une situation de mesure, il est possible que le fait d’émettre une réponse dans une situation donnée modifie, à un degré variable, le comportement que manifesteront ces sujets lors d’une autre mesure à laquelle ils seront soumis ultérieurement.

97
Q

Comment la régression statistique peut affecter la validité interne de l’expérimentation?

A

Lorsque les sujets sont soumis à plusieurs situations de mesure, il se peut qu’au fil de la passation de ces situations leur performance se rapproche de la performance moyenne de l’échantillon auquel ils appartiennent, et parfois aussi de la performance moyenne de la population dont cet échantillon a été extrait. Le phénomène de resserrement ou de migration mesures en direction de la moyenne se produit chez tous les sujets, mais il est nettement plus marqué chez ceux qui, au départ, ont produit des réponses se situant à l’une ou l’autre des extrémités de la distribution caractérisant l’ensemble des sujets.

98
Q

Comment la maturation peut affecter la validité interne de l’expérimentation?

A

Le processus de maturation est donc associé aux phénomènes de développement, qu’ils concernent les phases de croissance, de maturité ou de sénescence la probabilité d’un effet de maturation sur le comportement est en général d’autant plus élevée que les sujets examinés dans une recherche donnée le sont à différents moments distribués sur une longue période de temps.

Cet effet est indépendant du contenu de la recherche mais il en détermine à divers degrés les résultats.

99
Q

Comment les facteurs historiques peuvent affecter la validité interne de l’expérimentation?

A

L’agent de non-validité ici concerné consiste dans tous les événements qui s’inscrivent dans l’existence des sujets et qui, même s’ils sont tout à fait extérieurs à la participation à une recherche donnée, n’en modifient pas moins le comportement des sujets dans le cadre même de cette participation.

100
Q

Qu’est-ce que la perte différentielle de sujets?

A

La perte intervient alors en opérant un double dérangement. Comme dans le cas de la simple perte, la composition des groupes pris isolément peut ne plus être à la fin de la cueillette des données ce qu’elle était au début. L’ampleur de la perte et son contenu sont susceptibles de varier d’un groupe l’autre. Si les divers groupes de sujets étaient à l’origine équivalents ou comparables, ils ne le sont plus ou moins au terme de la cueillette.

101
Q

Qu’est-ce que l’interaction de l’effet de certains agents dans l’invalidité interne.

A

Les différents agents de non-validité, en plus d’exercer leur effet spécifique d’annulation ou de réduction de la validité interne d’une recherche donnée, jouer de manière combinée dans la mesure où plus d’un d’entre eux intervient en même temps dans cette recherche.

102
Q

Comment la contamination peut affecter la validité interne de l’expérimentation?

A

il peut arriver que, par ignorance, dans le cas d’un domaine peu exploré, ou par négligence ou incompétence, dans le cas d’un problème abondamment étudié, le chercheur laisse se glisser dans la comparaison une autre différence que celle qui l’intéresse.