Examen II Flashcards
· 6-En quoi l’enseignement mutuel peut-il être considéré comme un prolongement de la tradition pédagogique?
L’enseignement mutuel, bien qu’innovant, prolonge la tradition pédagogique en accentuant ses principes fondamentaux (qui la radicalise). Il repose sur une forte codification des méthodes et un contrôle rigoureux de la classe, mettant l’accent sur un ordre absolu et la discipline. Ce modèle s’inscrit dans une logique de méfiance envers la spontanéité des enfants, une idée partagée par les courants libéraux et contre-révolutionnaires de l’époque. Un seul maître supervise un grand nombre d’élèves, souvent autour de 250, mais pouvant aller jusqu’à 1000 dans les grandes villes. Un tel système ne peut exister efficacement que s’il est basé sur l’application d’un ordre absolu. Malgré son efficacité organisationnelle, des critiques progressistes, influencées par Rousseau, émergeront à la fin du siècle pour proposer des réformes pédagogiques axées sur la liberté et le développement naturel de l’enfant.
- Quels sont les principes de l’enseignement mutuel? Décrivez-les.
L’enseignement par les pairs : Le système s’appuie sur des moniteurs, élèves avancés choisis pour leur niveau et leur conduite, qui enseignent à leurs camarades plus jeunes ou moins performants. Un enseignant unique peut ainsi encadrer des classes allant jusqu’à 1000 élèves, bien que la moyenne soit de 250 élèves. Chaque moniteur dirige un groupe d’une dizaine d’élèves de niveau homogène, rendant ce modèle essentiel au fonctionnement.
L’économie : Ce système réduit les coûts en limitant le recours aux enseignants et en utilisant des outils économiques comme les ardoises plutôt que les livres. Il s’inscrit dans un contexte où l’éducation de masse devient une nécessité pour répondre aux exigences d’une main-d’œuvre instruite dans l’ère du capitalisme industriel.
L’efficacité : En favorisant l’enseignement simultané des matières, on apprend à lire et à écrire en même temps, divisant le temps d’apprentissage par deux (moins de deux ans contre cinq à sept chez les Frères des Écoles chrétiennes). Cette méthode, contrairement à l’enseignement successif des matières, permet un apprentissage plus rapide et organisé.
- De Lasteyrie vante le fait que dans l’enseignement mutuel en Angleterre, on n’utilise qu’un seul livre pour 1000 élèves. En quoi cette affirmation illustre-t-elle la nature de l’enseignement mutuel?
L’affirmation de De Lasteyrie illustre l’efficacité et l’économie de l’enseignement mutuel, où un seul livre pour 1000 élèves permet de réduire les coûts matériels tout en favorisant un apprentissage collectif, soutenu par les moniteurs. Ce modèle met en avant une gestion optimale des ressources matérielles et humaines, en assurant une éducation de masse tout en maintenant des coûts extrêmement bas.
- Selon Bourdieu, en quoi consiste la fonction sociale de l’éducation?
Selon Bourdieu, la fonction sociale de l’éducation n’est pas de réduire les inégalités mais de les reproduire. L’école est un instrument de reproduction sociale qui renforce les rapports de classe, contribuant ainsi à la conservation des privilèges des élites. Bourdieu critique l’idée que l’éducation offre une mobilité sociale ou l’égalité des chances. Selon lui, l’école favorise ceux qui partagent la culture et les codes sociaux des classes dominantes, tandis que les élèves d’autres milieux sont désavantagés. Il met en lumière l’importance du milieu familial dans la réussite scolaire, soulignant que l’éducation véhicule une culture qui est souvent plus accessible à certains qu’à d’autres, consolidant ainsi les inégalités sociales. La théorie de l’habitus en est un exemple.
- Pourquoi Bourdieu critique-t-il ce qu’il appelle « l’idéologie du don »?
Bourdieu critique l’« idéologie du don » car elle attribue la réussite scolaire à des qualités individuelles, comme le talent, plutôt qu’à l’héritage culturel et social. Selon cette idéologie, ceux qui réussissent sont considérés comme « doués », tandis que ceux qui échouent sont perçus comme manquant de capacités. Bourdieu soutient que ce n’est pas une question de dons personnels, mais d’adéquation entre la culture familiale des élèves et la culture scolaire. Les jeunes des quartiers défavorisés ressentent cette exclusion, car leur culture ne correspond pas à celle valorisée par l’école, ce qui les désavantage.
- 2-Dans quel but Freinet a-t-il introduit l’imprimerie dans la classe?
Freinet a introduit l’imprimerie dans la classe pour rendre l’écriture plus significative et engageante pour les élèves. L’objectif était de les impliquer activement (en encourageant l’expression libre et la créativité) dans la production de textes qui seraient lus par leur entourage, renforçant ainsi le lien avec la communauté. L’imprimerie permettait de diffuser publiquement les écrits des élèves, non seulement dans la classe, mais aussi dans le village et à travers des écoles de correspondance. Les textes étaient ensuite évalués collectivement, corrigés, transformés et publiés, favorisant ainsi une approche participative et collaborative de l’apprentissage. Bref, l’imprimerie, en tant qu’outil de publication, donne aux enfants un pouvoir sur la diffusion de leurs idées, et leur permet de prendre conscience de l’importance de la communication écrite dans la société
- 3-L’approche de Freinet se définit comme une pédagogie de la participation et de la coopération. Justifiez cette définition (pourquoi Freinet insiste-t-il sur la coopération, pour s’opposer à quoi?)
L’approche de Freinet se définit comme une pédagogie de la participation et de la coopération, car il veut créer des espaces où les enfants réalisent ensemble des projets communs. Il insiste sur la coopération pour s’opposer à l’individualisme croissant de la société contemporaine, où, malgré les progrès technologiques (téléphone, télévision, avions), les individus, et particulièrement les enfants, sont de plus en plus isolés. Pour Freinet, la coopération n’est pas un simple principe, mais un moyen de lutter contre cet isolement, en offrant aux élèves un véritable lieu de rencontre et de vie communautaire dans la classe. Cela s’oppose à la pédagogie traditionnelle qui se concentre sur l’autorité, la hiérarchie et la compétition entre élèves.
- 5-Définissez le rôle de l’enseignant dans les écoles Freinet.
Dans les écoles Freinet, le rôle de l’enseignant est de guider l’élève en balisant ses expériences d’apprentissage. Un rôle de guide et de facilitateur plutôt que de simple détenteur du savoir. L’enseignant doit poser des repères suffisamment clairs pour que l’enfant puisse s’y appuyer, mais sans être trop strict, afin de permettre à l’élève de garder une marge de liberté pour se réaliser et s’épanouir. Ces repères doivent être adaptés.
L’enseignant accompagne les élèves dans leur apprentissage, encourage la réflexion, et favorise la participation active. Plutôt que de dispenser des leçons magistrales, il organise des activités permettant aux élèves d’explorer, de discuter et de co-construire leurs savoirs. L’enseignant participe également à l’organisation démocratique de la classe, respectant l’autonomie et les décisions collectives des élèves.
- 6-Qu’entend Freinet par son concept de « tâtonnement expérimental »?
Le concept de « tâtonnement expérimental » chez Freinet désigne un processus d’apprentissage basé sur l’expérimentation, l’action et l’observation, similaire à la manière dont l’enfant apprend naturellement dans son environnement (méthodes naturelles). Pour Freinet, l’enfant doit apprendre en « tâtonnant », comme il apprend à marcher ou à parler, sans prérequis formels, mais par l’expérience directe. L’enseignant n’intervient que pour faciliter et accélérer ce processus à travers des exemples et des outils qui rendent l’apprentissage plus efficace.
Freinet oppose cette approche à celle de l’enseignement traditionnel, qui insiste sur la transmission de règles et de connaissances figées. Le tâtonnement expérimental consiste à permettre aux élèves de se confronter à des situations-problèmes, de faire des erreurs et de les corriger, en apprenant par l’essai et l’erreur. Ce processus encourage l’autonomie et la réflexion critique chez l’élève.
- Quel reproche Freinet adresse-t-il à la culture scolaire?
Freinet reproche à la culture scolaire d’être élitiste, rigide/autoritaire, abstraite et déconnectée de la vie réelle des élèves. Il critique son apprentissage mécanique imposé (« scolastique »), son idolâtrie des manuels, et son incapacité à développer l’autonomie, la pensée critique et la créativité. Il dénonce également son manque de lien avec la culture populaire et la vie quotidienne, et milite pour une éducation enracinée dans les expériences des élèves.
Selon lui, l’école doit sortir de sa fonction d’institution cloisonnée et reconnecter les élèves à des expériences concrètes et vivantes. Il dénonce l’accent mis sur la mémorisation des connaissances abstraites et sur la compétition entre élèves.
- En quoi consiste « l’éducation du travail » chez Freinet?
L’éducation du travail chez Freinet consiste à apprendre aux élèves à travers des tâches pratiques et significatives, en les impliquant activement dans la production et la réalisation de projets. Le travail n’est pas seulement vu comme un moyen d’acquérir des connaissances abstraites, mais comme un processus d’accomplissement personnel et collectif. Elle rejette le travail aliéné et fragmenté de l’industrie, en privilégiant la créativité, la solidarité et la liberté dans les activités. Inspirée du marxisme, elle promeut la réappropriation du travail par les élèves, favorisant l’émancipation, la coopération et le lien avec leur milieu de vie. Freinet oppose cette approche au jeu passif et insiste sur l’autonomie et la responsabilité des élèves dans leurs projets.
- En quoi la pédagogie Freinet appartient-elle à l’École nouvelle et en quoi s’en distingue-t-elle?
La pédagogie de Freinet appartient à l’École nouvelle par son approche progressive, son rejet des méthodes autoritaires et son insistance sur la liberté d’expression, l’expression créative et l’implication active des élèves. Comme dans l’École nouvelle, Freinet défend une pédagogie qui respecte le développement naturel de l’enfant, permettant un apprentissage par l’expérience, l’expérimentation et l’action.
Cependant, elle s’en distingue par son insistance sur l’organisation du travail (équilibre entre liberté et cadre) et sur l’application pratique de l’apprentissage, notamment à travers des outils comme l’imprimerie et le travail de groupe. Alors que l’École nouvelle met davantage l’accent sur l’épanouissement individuel et la créativité, Freinet place également un grand poids sur la dimension sociale et coopérative de l’apprentissage.
Contrairement à d’autres courants de l’École nouvelle, Freinet rejette la non-directivité absolue de Rogers et insiste sur la nécessité d’un accompagnement éducatif structuré. Il souligne que l’enfant doit appartenir à un groupe et à une communauté sociale, et que l’éducation doit tenir compte des exigences sociales et culturelles, plutôt que de laisser les élèves suivre uniquement leurs tendances individuelles.
- 9.3-Quel est le rôle de l’enseignant dans la perspective de Neill ?
Dans la perspective de Neill, le rôle de l’enseignant est d’aider l’enfant à se libérer des contraintes imposées par l’éducation traditionnelle, souvent moralisante, et à retrouver sa nature profonde, considérée comme fondamentalement bonne et positive (s’opposer à la morale aliénante). L’enseignant doit déconstruire l’instruction morale reçue, qui, selon Neill, est responsable de la corruption de l’enfant. Le travail de l’enseignant consiste donc à permettre à l’élève de suivre ses propres désirs et intérêts, sans interférence adulte, et à l’accompagner dans la satisfaction de ses désirs, considérés comme la force vitale et naturelle de l’enfant. Ce processus d’émancipation permet à l’enfant de se découvrir et de développer son potentiel sans les contraintes morales de la société adulte.
- 9.4-Selon Neill, liberté n’égale pas anarchie. Commentez.
Neill est un partisan de la liberté, mais une liberté encadrée par des règles démocratiquement votées par tous, enfants et enseignants.
Selon Neill, la liberté dans son école ne signifie pas anarchie, mais une liberté qui respecte la liberté d’autrui. L’enfant est libre de faire ce qu’il veut, mais dans le cadre de règles démocratiquement votées par tous, enfants et enseignants. À Summerhill, tout le monde, y compris les enfants, a le droit de vote et l’Assemblée générale permet de définir les règles de la vie collective. Ainsi, le vote d’un enfant de six ans a le même poids que celui de Neill, et les décisions sont prises collectivement. Neill se distingue de l’anarchisme, car il insiste sur l’importance de la démocratie et des règles établies en commun, soulignant que sa pédagogie est fondée sur la liberté, mais non sur le chaos.
- Peut-on expliquer la pensée pédagogique de Neill en fonction du contexte social dont il est issu?
La pensée pédagogique de Neill peut effectivement être expliquée par le contexte social dont il est issu, marqué par une réaction contre l’autoritarisme et les contraintes sociales de son époque. Né dans une société rigide, où l’éducation était perçue comme un moyen de discipliner les enfants et de les soumettre à l’ordre moral, Neill s’oppose à ces méthodes en prônant une éducation basée sur la liberté individuelle. Pour lui, l’éducation doit être une exploration affective du soi, où les seuls guides sont les intérêts et la volonté des élèves. Cela implique l’absence de censure, de punition, d’obligation ou de moralisation, ce qui reflète sa conviction que l’enfant, en étant libre de s’épanouir, développe naturellement ses capacités et sa moralité.
- Il existe une filiation entre Freud et Neill. Freud soutient la nécessaire sublimation afin que la civilisation puisse exister. Neill s’oppose à la sublimation et n’y voit que des effets désastreux en éducation. Pourquoi?
Neill s’oppose à la sublimation de Freud, car il considère qu’elle réprime les désirs naturels de l’enfant, ce qui, selon lui, est nuisible à son développement. Pour Neill, la répression des instincts n’est pas nécessaire ; l’enfant doit être libre de suivre ses désirs et ses instincts, sans être « moulé » pour s’adapter aux attentes sociales. Il préfère une éducation qui respecte et libère l’enfant, plutôt que de chercher à transformer ses pulsions naturelles en comportements socialement acceptables.
- 11.7-Partisan de la troisième voie en psychologie, quelles critiques Rogers [Rogers étant partisan de la psychologue humaniste], fait-il des deux premières, la psychanalyse et le béhaviorisme ?
Refus du freudisme : Rogers rejette l’idée que l’expérience humaine soit réduite à des forces inconscientes comme les instincts de vie et de mort. Il critique aussi le matérialisme freudien qui explique la créativité par des pulsions sexuelles et considère que la focalisation sur l’inconscient empêche de comprendre la diversité humaine. Pour Rogers, la personne n’est pas simplement dominée par des forces inconscientes, mais possède une capacité consciente à se comprendre et à se transformer. S’oppose à l’introspectionnisme vague de la psychanalyse
Refus du béhaviorisme : Rogers critique le béhaviorisme pour sa négation de la liberté humaine. Contrairement aux béhavioristes qui croient que l’apprentissage se résume à un conditionnement externe (basé sur des stimuli et des réponses), il considère que la véritable transformation doit émerger de la conscience et de la volonté de l’individu. Il dénonce leur rejet de la dimension subjective de l’expérience humaine et la liberté de l’individu dans le processus d’apprentissage. Selon Rogers, les béhavioristes ignorent la capacité de l’individu à s’auto-réguler et à se comprendre, éléments centraux dans son approche de la psychologie. S’oppose à l’observation stricte des comportements
- Indiquez brièvement en quoi consiste la non-directivité en éducation.
La non-directivité en éducation est un principe fondamental de la pédagogie de Rogers, qui consiste à laisser l’élève prendre l’initiative de son propre apprentissage. Dans ce cadre, l’enseignant n’est pas un guide autoritaire, mais un accompagnateur, offrant un soutien émotionnel et intellectuel. Il crée un environnement où l’élève est libre de choisir ses activités et de suivre ses intérêts personnels, sans imposer de programmes ou de contraintes rigides (il ne dicte pas les objectifs ou les méthodes). Ce modèle repose sur l’idée que lorsque l’élève se sent respecté et autonome, il peut développer pleinement ses capacités d’apprentissage. L’enseignant, tout en étant un guide, facilite un climat de confiance et d’ouverture qui permet à l’élève de s’engager pleinement dans son processus d’apprentissage.
- La conception de la personne de Rogers repose sur l’hypothèse du développement. En quoi consiste cette hypothèse ? (Livre et PPT)
L’hypothèse du développement de Rogers repose sur l’idée que chaque individu possède un potentiel inné de croissance et d’épanouissement. Selon cette conception, la personne est en perpétuelle évolution et a la capacité de se développer positivement, à condition que certaines conditions soient remplies.
Ce processus est vu comme un chemin continu vers l’autoréalisation, où l’individu cherche à atteindre sa meilleure version de soi-même. Ce développement est favorisé par des conditions telles que l’acceptation inconditionnelle, l’empathie, et la compréhension de l’entourage. L’individu est motivé par un désir fondamental d’actualiser son potentiel (atteindre l’autoréalisation), mais il doit être libre de ses choix, sans être limité par des normes sociales rigides ou des jugements externes. Le développement humain est donc vu comme un processus continu dynamique d’auto-découverte et de réalisation de soi.
- Rogers aurait considérablement influencé les courants pédagogiques au Québec dans les années 1970. Commentez ET donnez des exemples.
Rogers a eu une influence majeure sur les courants pédagogiques au Québec, particulièrement dans les années 1970, en introduisant une pédagogie humaniste centrée sur le développement personnel de l’élève. Sa pédagogie non-directive a inspiré de nombreuses réformes éducatives de l’époque, qui cherchaient à humaniser l’enseignement. L’idée de donner à l’élève un rôle plus actif et autonome dans son apprentissage a été concrétisée dans des écoles ouvertes, où l’élève était encouragé à suivre ses propres intérêts et à s’impliquer activement dans son apprentissage.
Les principes de Rogers, tels que l’importance de l’écoute active, de l’empathie et de l’acceptation inconditionnelle, ont été intégrés dans des approches éducatives qui visaient à respecter le rythme individuel des élèves et à favoriser leur autonomie. Par exemple, les enseignants adoptaient un rôle (de guide) moins directif, en permettant aux élèves de prendre des décisions concernant leur propre parcours éducatif, ce qui a contribué à promouvoir l’épanouissement de leur créativité et de leur confiance en eux.
· 2-Au début du XXe siècle, le béhaviorisme […] (le béhaviorisme en général) s’élève contre l’introspection. Quels sont ses reproches à l’endroit de cette approche centrée sur l’introspection?
Vive réaction contre l’introspectionnisme
Donc contre la psychanalyse et la psychologie humaniste
Contre l’autodétermination par la conscience et la liberté comme Rogers : valorise plutôt la force des déterministes comportementaux sur l’être humain
Contre la conscience, les intentions volontaires, les interprétations que l’individu donne de son action : valorise plutôt l’affranchissement de la science du comportement
· 3-Définissez les trois postulats empiristes qui fondent le béhaviorisme.
Postulat épistémologique de l’unité de la science : l’être humain est un animal dont les comportements peuvent être étudiés selon les mêmes principes que ceux des autres organismes vivants
Postulat méthodologique qu’on peut qualifier d’externaliste : il faut observer uniquement les comportements (dans les conditions reproductibles en laboratoire)
Postulat anthropologique de la plasticité de l’être humain (L’être humain est malléable et ses comportements peuvent être façonnés par des renforcements et des conditionnements)
· 1-Quel sens faut-il donner au mot béhaviorisme?
On ne peut pas entrer dans la boîte noire (mécanismes cognitifs et fonctionnement de l’esprit).
Le béhaviorisme est une approche scientifique de la psychologie centrée sur l’étude des comportements observables, mesurables et reproductibles. Il exclut l’analyse des processus internes (comme la conscience ou les intentions) au profit des relations entre stimuli et réponses.
· 3-Comment, selon Skinner, l’enseignement programmé pouvait-il contribuer à individualiser l’enseignement et l’apprentissage?
L’enseignement programmé découpe les apprentissages en paliers progressifs où chaque étape est associée à une rétroaction immédiate. Cela permet :
De limiter les erreurs et de renforcer les comportements corrects.
De maintenir la motivation grâce à des succès fréquents.
D’adapter le rythme et les besoins de chaque élève, garantissant ainsi une acquisition graduelle des compétences.