Examen I Flashcards

1
Q

Parmi les propositions suivantes, identifiez celle qui représente un critère juridique d’achèvement de l’adolescence au Québec :
A. Le droit d’assumer son identité
B. Le droit de faire un enfant
C. Le droit de signer un bail
D. Le droit d’accéder à la maîtrise de soi
E. Aucune de ces réponses

A

C.

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Q

Vrai ou Faux. Dans le monde, aujourd’hui, plus de 80 % des adolescents vivent dans des pays en développement.

A

Vrai

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3
Q

Quel est le pays qui compte le plus d’adolescents, aujourd’hui?

A.	les Philippines
B.	l’Inde
C.	la Chine
D.	le Mexique
E.	les États-Unis
A

B.

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4
Q

Aujourd’hui, quelle est la principale cause de décès des adolescents dans le monde?

A. La malnutrition
B. Le VIH
C. Les blessures mortelles
D. Le cancer du poumon

A

C.

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5
Q

La recherche moderne sur l’adolescence traduit un certain nombre de grandes tendances. Nommez la tendance correspondant à l’énoncé suivant :

L’adolescence ne peut être vraiment comprise que si ses périodes voisines, l’enfance en amont et l’âge adulte en aval, sont aussi prises en compte.

A

Adopter une approche du cycle de vie.

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6
Q

La recherche moderne sur l’adolescence traduit un certain nombre de grandes tendances. Nommez la tendance correspondant à l’énoncé suivant :

Les fondements du bien-être, les stratégies pour être heureux méritent autant d’être connus que les facteurs de risque d’inadaptation chez les jeunes.

A

Sortir de la vision problématique et se tourner vers les forces.

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7
Q

La recherche moderne sur l’adolescence traduit un certain nombre de grandes tendances. Nommez la tendance correspondant à l’énoncé suivant :

Près de neuf adolescents sur dix vivent dans des pays en développement et sont généralement à l’écart du regard de la recherche scientifique sur l’adolescence.

A

Élargir l’horizon culturel de la recherche.

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8
Q

La recherche moderne sur l’adolescence traduit un certain nombre de grandes tendances. Nommez la tendance correspondant à l’énoncé suivant :

Le fait de confirmer que les adolescents issus de milieux défavorisés réussissent moins bien en classe est moins utile à l’adaptation de l’école que l’explication des facteurs particuliers de mobilisation scolaire de ces mêmes jeunes.

A

Dépasser le descriptif sans l’éliminer.

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9
Q

Dites ce que signifie l’expression «déritualisation dans la famille» et mentionnez deux de ses effets négatifs potentiels sur l’adolescent.

A

C’est le fait que les membres fassent moins de choses ensemble selon des scénarios prévus. La déritualisation est associée à des patrons de sommeil, d’alimentation, de consommation télévisuelle et de sorties moins désirables chez l’adolescent, ce qui en retour affecte négativement son rendement scolaire.

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10
Q

Vrai ou Faux. Au Québec, selon l’Enquête québécoise sur la santé des jeunes du secondaire (2010-2011), près d’un adolescent sur quatre vit avec au moins un parent né à l’extérieur du pays et que plus d’un jeune sur dix est lui-même né hors du Canada.

A

Vrai

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11
Q
À qui attribue-t-on l’idée suivante: «L’adolescence est une période de crise et c’est normal».
A.	Bronfenbrenner
B.	Socrate
C.	Hall
D.	Piaget
A

C.

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12
Q

Vrai ou faux. À l’époque d’Aristote, l’éducation des adolescents grecs était fondée sur les mathématiques, l’astronomie, la géométrie et la musique.

A

Vrai

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13
Q

Comment appelle-t-on la théorie de Stanley Hall proposant que l’évolution, depuis la conception jusqu’à la maturité, correspond à la récapitulation des stades par lesquels l’humanité est passée depuis les débuts de son évolution ?

A

La théorie biogénétique de la récapitulation

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14
Q

Vrai ou Faux. L’approche écologique du développement se distingue des autres théories par l’importance qu’elle accorde au contexte global dans lequel s’accomplit le développement. Ses tenants estiment chacun de nous serait différent s’il s’était développé dans un autre milieu, mais pas si les milieux physiques et sociaux qui ont encadré notre développement étaient apparus à des moments différents de notre vie.

A

Faux

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15
Q

Bronfenbrenner et Morris (1998) proposent quatre grandes dimensions autour desquelles s’articule le développement. Nommez en deux.

A

les processus d’interaction - les personnes - les contextes - le temps

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16
Q

Vrai ou faux. L’œstrogène est une hormone «féminisante», dont le taux est deux fois plus élevé chez l’adolescente que chez l’adolescent.

A

Vrai

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17
Q

Vrai ou faux. L’adrénarche débute après la gonadarche, soit vers 14 ans chez les filles et 15 ans chez les garçons.

A

Faux

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18
Q

Vrai ou faux. Même au regard de ses caractéristiques physiques, l’adolescence est influencée par l’histoire, car les normes de croissance et l’âge de la maturation sexuelle varient d’un siècle à l’autre.

A

Vrai

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19
Q

Vrai ou faux. Au Québec, 30% des jeunes de 13 à 16 ans se disent insatisfaits de leur corps.

A

Faux

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20
Q

Vrai ou faux. Une fille qui a ses premières menstruations à 9 ans est précoce.

A

Vrai

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21
Q

Vrai ou faux. La précocité plus grande des filles quant à la poussée de croissance fait qu’elles ont moins de temps que les garçons pour grandir avant la puberté, et c’est là une des principales raisons de la différence de taille entre les hommes et les femmes adultes.

A

Vrai

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22
Q

Vrai ou faux. Il existe une relation linéaire entre les taux d’hormones dans le sang et les comportements agressifs à l’adolescence.

A

Faux

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23
Q

Expliquez ce qu’est la tendance séculaire.

A

La tendance séculaire fait référence à l’accélération du rythme de croissance des enfants et des adolescents au cours des siècles. Cette tendance se traduit par une maturation plus précoce et une augmentation de la taille adulte.

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24
Q

Nommez et expliquez les deux hypothèses psychosociales qui ont servi d’assises à la question du lien entre le rythme pubertaire et l’adaptation de l’adolescence.

A

La première hypothèse est celle de la déviance. Cette hypothèse précise que la précocité ou le caractère tardif de la puberté peuvent tous deux comporter des risques pour les jeunes. C’est la déviance par rapport à la norme qui, selon cette hypothèse, mène à des difficultés d’adaptation chez l’adolescent.

La deuxième hypothèse est la précocité. Selon cette hypothèse, la puberté précoce interrompt le cours normal du développement. Le jeune manque de temps pour accomplir les tâches développementales liées à l’enfance et à la préadolescence. Il n’aurait donc pas tous les acquis ni toutes les expériences nécessaires pour relever les défis que lui pose l’accession à la maturité physique et sexuelle.

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25
Q

Nommez quelques problèmes d’adaptation pouvant être associés à la précocité pubertaire chez les filles.

A

La précocité pubertaire chez les filles est associée à l’usage de drogue, de cigarettes et d’alcool, aux activités sexuelles précoces, aux troubles alimentaires, à la dépression et à des troubles de la conduite.

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26
Q

Vers quel âge débute la gonadarche chez les garçons et chez les filles?

A

La gonadarche débute vers 10-11 ans chez les garçons et vers 8 à 10 ans chez les filles. Il s’agit de changements hormonaux en cascade qui amènent des transformations sur le plan de la maturité sexuelle.

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27
Q

Qui sont les jeunes les plus vulnérables aux pressions sociales à propos de l’apparence physique?

A

Ce sont les jeunes qui sont plus sensibles à la comparaison sociale, qui intériorisent davantage les normes de beauté et qui s’investissent davantage dans apparence physique.

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28
Q

Quelles glandes interviennent dans l’adrénarche?

A

Les glandes surrénales.

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29
Q

La poussée de croissance typique de l’adolescence ne survient pas au même moment chez la fille et chez le garçon. Indiquez les moments typiques de la croissance maximale pour les filles et pour les garçons :

A

11-14 ans chez les filles et 13-15 ans chez les garçons

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30
Q

Les principales sources d’influence sociale qui jouent un rôle sur le plan du développement de l’image corporelle sont :

A

la famille, les médias et les pairs.

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31
Q

Quels sont les trois facteurs environnementaux associés au développement pubertaire?

A

La nutrition, le stress (notamment dans la famille) et les perturbateurs endocriniens.

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32
Q

Pourquoi l’insatisfaction corporelle est-elle considérée comme un risque sur le plan de l’adaptation des adolescents?

A

L’insatisfaction corporelle est liée à une faible estime de soi, à l’anxiété, à des comportements néfastes à la santé, comme des régimes à répétition, l’excès d’exercice physique et l’usage de stéroïdes. Elle est aussi liée aux troubles alimentaires, telles l’anorexie et la boulimie.

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33
Q

Les premières menstruations chez les filles et les premières éjaculations nocturnes chez les garçons permettent de reconnaître l’état pubertaire. À l’aide de quels critères Petersen et ses collaborateurs (1988) complètent-ils ce processus de reconnaissance?

A

Certains critères permettent de mesurer l’état pubertaire des filles et des garçons. Chez les filles, ces critères sont la croissance en hauteur, la longueur des pieds, les changements de la peau, le poil sur le corps, le développement des seins et les menstruations. Chez les garçons, les critères sont la croissance en hauteur, la longueur des pieds, les changements de la peau, la mue de la voix et l’apparition de la barbe.

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34
Q

Au moment de l’accélération maximale de la croissance, qui d’entre les garçons et les filles grandit le plus vite?

A

Les garçons

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35
Q
Parmi les notions suivantes, identifiez les trois qui ne sont habituellement acquises qu’à l’adolescence. 
A.	Vitesse
B.	Corrélation
C.	Conservation du poids
D.	Proportion
E.	Cardinalité
A

A., B. et D.

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36
Q
Parmi les aspects suivants de l’expérience personnelle, quels sont ceux qui sont directement touchés par le développement cognitif à l’adolescence?
A.	L’image de soi
B.	La vie affective
C.	La personnalité sociale
D.	La croissance physique
E.	La réussite scolaire
F.	La vie économique
G.	La pensée logique
A

A., B., C. et G

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37
Q

Vrai ou faux. Pour Piaget, l’intelligence humaine correspond à une forme d’adaptation qui est un prolongement des mécanismes adaptatifs biologiques.

A

Vrai

38
Q

Qu’est-ce que les réflexes du nouveau-né et le raisonnement abstrait ont en commun dans l’évolution de l’activité mentale humaine selon Piaget?

A. Les réflexes du nouveau-né et le raisonnement abstrait sont tous deux difficiles à observer en milieu naturel.
B. Les deux sont des structures d’adaptation du milieu au sujet.
C. Les deux peuvent se manifester dès la naissance.
D. Il s’agit de deux instances de structures d’adaptation du sujet au milieu.

A

D.

39
Q

Pour Piaget, le développement se traduit par une équilibration progressive des conduites selon un cycle développemental qui repose sur deux grands invariants fonctionnels. Parmi les propositions suivantes, laquelle correspond (en respectant l’ordre de mention) :

  1. à la fonction interne du cycle développemental
  2. à la fonction externe du cycle
A.	L’adaptation
B.	L’accommodation
C.	L’organisation
D.	L’équilibration
E.	L’assimilation
A

A et C

40
Q

Deux mécanismes se trouvent à la base de l’adaptation : l’assimilation et l’accommodation.

L’assimilation correspond à (identifier l’énoncé approprié) :

A. la transformation de la structure de l’organisme en fonction des pressions qu’exerce sur lui le milieu extérieur.
B. la transformation d’éléments du milieu pour les intégrer à la structure de l’organisme.

A

B

41
Q

Selon Piaget, les fonctions d’adaptation et d’organisation s’influencent mutuellement dans le développement de l’intelligence. Parmi les propositions suivantes, identifiez l’énoncé qui explique le mieux cette relation.

A. L’organisation sujet-milieu est conditionnée par le degré d’adaptation atteint par l’intelligence, et ce degré évolue grâce à une construction progressive renforcée par l’activité du sujet.
B. Les deux fonctions sont étanches l’une à l’autre, mais elle sont aussi interdépendantes.
C. L’adaptation, impliquant l’interaction sujet-milieu, est conditionnée par le degré d’organisation atteint par l’intelligence, et ce degré évolue grâce à une construction progressive renforcée par l’activité du sujet.

A

C.

42
Q

Vrai ou faux. Piaget avance que l’ensemble des conduites humaines met en œuvre une combinaison des processus d’assimilation et d’accommodation, depuis les comportements biologiques jusqu’aux activités mentales complexes.

A

Vrai

43
Q

Parmi les énoncés suivants, lequel définit le mieux la notion d’accommodation selon la théorie de Piaget?

A. L’équilibre entre l’assimilation et l’adaptation de l’organisme dans son milieu
B. Le mécanisme par lequel l’organisme modifie ses structures afin de s’adapter à une réalité ou à une expérience nouvelle
C. Le principe par lequel le sujet s’adapte mentalement au milieu extérieur
D. Le mécanisme par lequel l’organisme incorpore les éléments extérieurs en fonction de ses structures propres
E. Le mécanisme par lequel le sujet développe son adaptation en assimilant des éléments extérieurs à ses structures

A

B.

44
Q

Donnez un exemple illustrant le fait que l’adaptation est le résultat de l’interaction entre l’assimilation et l’accommodation.

A

*

45
Q

Comment Piaget nomme-t-il la capacité cognitive permettant d’avoir un objet en tête alors qu’il est absent?

A

La permanence de l’objet

46
Q

Vrai ou faux. Pour Piaget, l’intelligence peut se développer plus ou moins vite selon les individus, les milieux de vie et les domaines d’opérations mentales, mais elle cette progression suit toujours les mêmes stades.

A

Vrai

47
Q

À partir d’un exemple précis, démontrez comment le raisonnement formel permet de dégager des principes de l’observation du réel et de dépasser le concret pour formuler les lois généralisables.

A

*

48
Q

Donnez un exemple pratique d’un système d’opérations impliquant un groupe INRC.

A

*

49
Q

Chaque composante du groupe INRC (I = identité; N = négation; R = réciprocité; C = corrélativité) établit une relation entre deux opérations. Parmi les propositions suivantes, relevez-en deux qui sont fausses :

A. La négation est le contraire de l’identité.
B. La corrélativité et l’identité ont le même effet.
C. La négation et la réciprocité peuvent s’annuler.
D. La réciprocité et l’identité vont dans le même sens.
E. La corrélativité ne peut annuler l’identité.

A

B. et D.

50
Q

Parmi les caractéristiques suivantes, indiquez-en quatre qui s’appliquent à la pensée formelle :

A. concrète
B. Intuitive
C. Hypothético-déductive
D. Propositionnelle
E. Abstraite
F. Combinable
G. Combinatoire
H. Égocentrique
I. Dépassement du réel vers le possible
A

C, D, E, G et I

51
Q

Vrai ou faux. Plus de la moitié des adultes bisexuels ou homosexuels, hommes ou femmes, auraient déjà vécu des relations hétérosexuelles durant leur adolescence.

A

Vrai

52
Q

Vrai ou faux. On n’a pas observé de lien direct entre la qualité de la communication parents-adolescent et l’âge des premières relations sexuelles des jeunes.

A

Vrai

53
Q

Vrai ou faux. Les proportions d’adolescents actifs sexuellement observées dans les années 2000 sont plus élevées que celles observées dans les années 1990.

A

Faux

54
Q

Vrai ou faux. À 16 ans, la majorité (plus de 50%) des jeunes sont actifs sexuellement.

A

Faux

55
Q

Vrai ou faux. Sur le plan physique, il est possible de réunir des conditions de maternité sécuritaires avant la fin de l’adolescence.

A

Vrai

56
Q

Vrai ou faux. Les proportions de jeunes actifs sexuellement sont moins élevées au Québec qu’en Ontario.

A

Faux

57
Q

Vrai ou faux. Les adultes d’aujourd’hui perçoivent les adolescents comme étant nettement plus précoces sexuellement qu’ils ne le sont en réalité.

A

Vrai

58
Q

Vrai ou faux. Comparés aux adolescents des dernières décennies, les adolescents d’aujourd’hui utilisent de manière moins régulière des méthodes contraceptives.

A

Faux

59
Q

L’adolescent homosexuel est coincé entre le besoin de s’accepter tel qu’il est et la ségrégation parfois hostile que lui manifeste le milieu environnant. Face à ce dilemme, quelle est la voie recommandée par plusieurs auteurs, dont Dorais et Verdier (2005)?

A

L’une des voies recommandées à l’adolescence est d’entreprendre une démarche d’acceptation personnelle favorisant le sentiment d’intégrité et de bien-être, tout en procédant à un dévoilement sélectif, c’est-à-dire en informant les seules personnes dont on est sûr du soutien et de la compréhension, puis d’attendre d’être socialement plus indépendant (emploi, argent, etc.) pour pouvoir soutenir avec plus de force son affirmation homosexuelle.

60
Q

Vrai ou faux. La majorité des adolescents actifs sexuellement ont plusieurs partenaires sexuels au cours d’une même année.

A

Faux

61
Q

Indiquez trois problèmes qui semblent très fréquents chez les adolescents homosexuels et que l’on associe à leur mal de vivre.

A

D’une part, la conceptualisation de ce que sont les rapports sexuels diffèrent d’un jeune à l’autre. D’autre part, certaines études sont très précises, notamment en ce qui a trait au laps de temps durant lequel des rapports sexuels ont eu lieu, alors que d’autres sont très vagues.

62
Q

Donnez deux raisons invoquées par les adolescents de 13 à 16 ans pour ne pas avoir utilisé le condom lors de leurs dernières relations sexuelles.

A

«Je ne m’attendais pas à avoir des relations sexuelles.»
«J’ai utilisé une autre méthode de contraception.»
«J’avais consommé trop de drogue ou d’alcool.»
«J’ai une (un) partenaire dont je suis sûr (sûre).»
«Je (ou mon partenaire) n’aime pas utiliser le condom.»

63
Q

Nommez trois dimensions sous-tendant l’orientation sexuelle.

A

attirance, comportements et identification.

64
Q

Indiquez quatre caractéristiques personnelles ou contextuelles associées à l’utilisation efficace de contraceptifs chez l’adolescent.

A

L’âge, la précocité sexuelle, la stabilité de la relation amoureuse, la différence d’âge entre les partenaires, la communication entre les partenaires, la communication avec les parents, le sentiment de compétence, les aspirations du jeune, le milieu socioéconomique.

65
Q

Quel est le comportement sexuel le plus répandu et le plus fréquent à l’adolescence?

A

La masturbation.

66
Q

Indiquez deux problèmes d’ordre psychologique auxquels la mère adolescente est plus exposée que la mère âgée de plus de 20 ans.

A

Le stress, la dépression, la perte d’estime de soi.

67
Q

Il existe deux principaux discours au sujet de la grossesse à l’adolescence. Nommez-les.

A

La «grossesse projet» et la «grossesse problème»

68
Q

Quel est l’âge moyen des premières relations sexuelles?

A

Autour de 16 à 17 ans

69
Q

Nommez deux facteurs qui peuvent faire dévier la trajectoire des mères adolescentes vers des directions positives.

A

Le soutien des parents, l’engagement du père, la mobilisation du jeune dans un projet positif (deux mentions requises)

70
Q

Comment les médias peuvent-ils avoir une influence sur les comportements sexuels?

A

L’influence des médias peut se manifester par leurs observations directes de comportements qui sont susceptibles d’être imités et par le renforcement de certaines normes.

71
Q

Quel double objectif vise la protection sexuelle de nos jours?

A

Empêcher les grossesses non désirées et les maladies transmissibles sexuellement.

72
Q

De nos jours, quelle est la principale avenue empruntée par l’adolescente enceinte pour résoudre sa grossesse?

A

L’avortement médical provoqué

73
Q

Vrai ou faux. L’identité se construit à l’adolescence et évolue jusqu’à l’âge adulte.

A

Faux

74
Q

La construction identitaire implique une frontière personnelle ainsi qu’une certaine perméabilité de cette frontière. Expliquez brièvement.

A

L’unité personnelle a besoin d’être protégée par une frontière entre «ce qui est moi» et «ce qui n’est pas moi». Toutefois, pour permettre le développement identitaire, cette frontière doit avoir une certaine perméabilité qui, entre l’ouverture totale aux influences externes et la fermeture complète, doit trouver un équilibre pour permettre l’évolution vers un statut identitaire plus achevé.

75
Q

Vrai ou faux. La notion d’identité personnelle renvoie à un ensemble cohérent de caractéristiques individuelles distinctives dont la frontière permet l’évolution tout en protégeant.

A

Vrai

76
Q

Parmi les propositions suivantes, identifiez celles qui sont fausses.
A. L’identité est un sous-ensemble de l’identification.
B. L’identité peut être l’accumulation d’innombrables identifications passées.
C. L’identification peut être l’accumulation d’innombrables identités passées.
D. L’identification s’inscrit dans l’identité comme un sous-ensemble.

A

A. et C.

77
Q

Nommez les trois composantes de l’identité selon Erikson.

A

Intégrité
Continuité
Interactivité

78
Q

En respectant l’ordre de mention, associez les énoncés qui suivent à chacune des trois facettes de l’identité proposées par Marcia :

  1. facette «subjective»
  2. facette «comportementale»
  3. facette «structurale»
A
  1. La conscience intime d’être une personne unifiée
  2. La continuité dans la conduite observable de la personne
  3. L’organisation du fonctionnement personnel par rapport au milieu
79
Q

Identifiez les éléments qui sont faux dans la proposition suivante : «En tenant compte de l’âge du jeune, la plupart des études signalent une relation positive entre un niveau plus avancé de développement identitaire et» :

A. une bonne estime de soi.
B. un degré de satisfaction élevé à l’égard de soi-même.
C. l’anxiété.
D. la dépression.

A

C et D

80
Q

L’identité peut être conçue à la fois comme un processus et comme une structure. Expliquez brièvement.

A

L’identité est un processus de définition personnelle basé sur les constantes interactions cognitives et affectives que l’individu entretient avec son monde interne et son monde externe. De ce processus résulte une structure psychique, un «tout unifié et distinct» permettant à la personne d’appréhender sa réalité interne et son monde externe. En tant que processus ou en tant que structure, l’identité est orientée vers l’adaptation personnelle.

81
Q

Vignoles et ses collaborateurs (2006) appellent «motivations identitaires» certains sentiments servant de piliers à l’identité. Nommez trois de ces sentiments identitaires.

A

Sentiments de continuité, d’intégrité, d’être distinct des autres, d’appartenance, d’efficacité, d’estime de soi et d’avoir un sens.

82
Q

Selon Marcia, la formation de l’identité résulte de l’interaction de deux grandes fonctions. Nommez-les.

A

L’engagement et l’exploration.

83
Q

Marcia propose l’existence de quatre statuts identitaires :

l’identité diffuse;
l’identité forclose;
le moratoire;
l’identité achevée.

A
  1. Exploration faible et engagement faible
  2. Exploration faible et engagement fort
  3. Engagement faible et exploration forte
  4. Engagement fort et exploration forte
84
Q

À quel sentiment l’identité de genre renvoie-t-elle?

A

Au sentiment d’appartenir au sexe masculin ou au sexe féminin

85
Q

Identifiez trois des cinq constituantes que Tobin et ses collaborateurs (2010) distinguent dans l’identité de genre.

A
  1. La connaissance de l’appartenance à une catégorie de genre;
  2. L’importance accordée à la catégorie de genre par rapport à d’autres identités (de religion, de profession, de nationalité, de race, etc.);
  3. La satisfaction liée à l’appartenance à son genre;
  4. La pression ressentie pour se conformer au genre;
  5. Le sentiment de concordance personnelle avec sa catégorie de genre (trois mentions requises).
86
Q

Sandra Bem a proposé une typologie proposant quatre profils sexuels sur la base de la mesure des dimensions «masculinité» et «féminité» chez les individus. Qu’est-ce qui caractérise le score des individus dit «androgynes» sur ces deux dimensions?

A

Une prévalence élevée des deux dimensions masculinité et de féminité, parallèlement.

87
Q

Vrai ou faux. Les frontières séparant le monde masculin du monde féminin sont dictées par l’hérédité, sans égard aux normes sociales en vigueur dans les contextes où l’adolescent se développe.

A

Faux

88
Q

Vrai ou faux. Classiquement, on considère que l’identité personnelle se construit chez les filles par des relations interpersonnelles et, chez les garçons, par la recherche de l’autonomie, de l’indépendance et de la réussite sociale.

A

Vrai

89
Q

À quel problème l’alexithymie renvoie-t-elle?

A

Le mot «alexithymie» renvoie aux difficultés dans l’expression verbale des émotions («qui n’a pas de mot pour les émotions»).

90
Q

La notion de «risque masculin» renvoie à la probabilité plus grande qu’ont les garçons de vivre certains problèmes au cours de leur développement comparativement aux filles. Identifiez quatre de ces problèmes.

A

Accidents physiques, comportements agressifs, problèmes de langage, hyperactivité, échecs scolaires, abandon scolaire, conduites délinquantes, problèmes avec la justice, itinérance.

91
Q

Donnez un exemple de conflit identitaire pouvant affecter un adolescent issu d’une autre ethnie qui choisit de se diriger franchement vers les valeurs de la majorité d’accueil.

A

Cela risque d’engendrer des conflits intérieurs de déloyauté à l’endroit de sa communauté ou une forme de rejet de la part de son groupe d’origine, qui y verra une sorte de désertion, de traîtrise.