EXAMEN FONDEMENTS 1 Flashcards
Expliquer le TDM
Pour connaître la nature de l’AVC, ischémique ou hémorragique, pour mieux le traiter
(Si hémorragique : on ne donne pas d’Alteplase)
Expliquer l’angiographie cérébrale
C’est un examen radiologique qui visualise les artères et les veines du cerveau. L’angiographie cérébrale a pour but de préciser une lésion découverte lors d’un autre examen (IRM, scanner).
À quoi peut-on attribuer les céphalées de M.Kirouac (pourquoi a-t-il mal à la tête) ?
Crise (poussée) hypertensive (changement de pression) - maux de tête
Éventuellement… AVC → ischémie → libération de médiateur chimique → oedème cérébral → augmentation PIC → compression des neuronnes cérébraux → céphalés
Sur une base physiopathologique, expliquez l’AVC - évènement thrombotique
Facteurs de risque (athérosclérose, dyslipidémie) → plaque d’athérome → morceau de la plaque qui se décolle → obstruction d’une artère du cerveau par un thrombus → ischémie d’une zone particulière (zone irriguée par l’artère) → nécrose (mort cérébrale) de la zone où il a manqué de flux sanguin → AVC ischémique, atteinte cérébrale
Sur une base anatomique, expliquez l’hémiplégie droite
Mort cellulaire dans une zone particulière du cerveau → incapacité du neurone moteur à transmettre l’information → croisement des faisceaux/tractus corticospinal qui descendent jusqu’à l’air motrice primaire → hémiplégie due au croisement, relâchement du côté inverse
Croisement : a/n de la décussation des pyramides, au-dessus de la jonction entre le bulbe rachidien et la moelle épinière
Expliquer pourquoi seulement la partie inférieure du visage est affaissée
Lésion a/n cérébral (ex. AVC) : partie inférieure paralysée → compensation du cerveau pour empêcher une paralysie complète du visage
Lésion après le bulbe rachidien (ex. paralysie de Bell) : visage paralysé au complet
Expliquer sur une base physiopathologique une augmentation de la PIC
Reliée à l’AVC
Mort cellulaire dans une partie du cerveau → processus inflammatoire → libération des médiateurs chimiques → œdème cérébrale → ↑ volume dans la boîte intracrânienne → ↑ PIC
Mécanisme d’action du labétalol (Trandate)
- Bloque les récepteurs B1 du cœur → ↓ FC et la contractilité → ↓ Débit cardiaque → ↓ TA
- Bloque les récepteur A1 sur les vaisseaux sanguins → vasodilatation des artérioles → ↓ résistance systémique → ↓ PA
- Bloque les récepteurs B1 sur les cellules juxtaglomérulaires des reins → ↓ libération de rénine → ↓ conversion d’angiotensine 1 en 2
A) → ↓ sécrétion d’aldostérone par cortex surrénal → ↓ de la réabsorption d’eau par les tubules contourné distaux → ↓ vol sanguin → ↓ PA
B) → vasodilatation → ↓ résistance périphérique → ↓ PA
Mécanisme d’action de l’Alteplase
Liaison avec le plasminogène → complexe plasminogène-plasmine → catalyse la formation des autres molécules de plasminogène en plasmine → dégradation de la fibrine du caillot → lyse du caillot → ↑ flux sanguin vers le cerveau (permet une bonne irrigation cérébrale (reperfusion de l’encéphale) + éviter d’autre mort cellulaire)
Facteur de risque : hémorragie (dégradation de la fibrinogène)
Il ne faut pas trop baisser la pression artérielle, car il n’y aura plus assez d’irrigation sanguin a/n du cerveau
Plus vite se fait la perfusion, moins il y a de dommages/nécrose
Comment une récupération est-elle possible grâce aux traitements non pharmacologique
- Certains neurones peuvent se régénérer
- Certains peuvent faire des prolongements de neurones vont venir irriguer pour aider à reprendre certaines habiletés d’avant
- Physiothérapie, ergothérapeute, orthophoniste
Expliquer brièvement l’étiologie de la schizophrénie selon le MVS
Vulnérabilité (facteurs personnels : génétique) et ajout d’un stress (entourage, alcool, drogue) → augmentation de la vulnérabilité
Modèle vulnérabilité/stress
Vulnérabilité héréditaire, évènement perturbant lors grossesse (pollution…) faible (prédisposition) → stress fort (tension social, drogue/alcool, entourage)
Vulnérabilité fort → stress faible
Rechute (personne va toujours être vulnérable)
Étiologie de la schizophrénie selon le modèle hypothèse dopamine
Débalancement de la balance entre la dopamine et l’acétylcholine
Excès (↑) dopamine a/n de la voie mésolimbique (hallucinations et idée délirantes)
Excès (↑) dopamine a/n de la voie nigrostriée (troubles psychotiques)
Déficit (↓) dopamine a/n de la voie mésocorticale (troubles cognitifs)
Phase de la schizophrénie
- Prémorbide
Adolescence, souvent aucun symptôme - Prodromique
Sxs négatifs - Psychotique
Sxs positifs
Dopamine impact sur le corps
Régule mouvement et émotion
Symptômes positifs/négatifs
Positif:
Hallucination auditive
Idée délirante
Contrôle de la pensé (idée délirante de contrôle)
Négatif:
Apathie (manque d’énergie)
Aboulie (manque de motivation) (hygiène négligé)
Retrait social
Alogie (Conversation brève)
Anhédonie (diminution du plaisir)
Traitement non pharmacologique du modèle de vulnérabilité/stress
Compliance à la médication
Identifier les stresseurs et les diminuer
Arrêter de fumer/alcool
Sensibilisé à la compliance
Exercices
Thérapie
Avoir un bon réseau social
Mécanisme d’action du Cogentin
Bloque les récepteurs d’acétylcholine → rétablir l’équilibre dopamine et acétylcholine dans le striatum → ↓ des effets extrapyramidaux (mouvement contrôlé)
Mécanisme d’action du Benadryl
Antihistaminique
Bloque les récepteurs d’acétylcholine → rétablir l’équilibre dopamine et acétylcholine dans le striatum → ↓ des effets extrapyramidaux (mouvement contrôlé)
↓ effet extrapyramidaux dystonie, parkinsonisme et dyskinésie
E.S: somnolence
Effet thérapeutique de l’Haldol
Diminue les signes et symptômes psychotiques
Mécanisme d’action de l’Haldol
A1G : antipsychotique de première génération
Blocage des récepteurs de dopamine dans la voie nigrostriée et mésolimbique → diminution de la quantité de dopamine → ↓ les symptômes des épisodes psychotiques
E.S.: Effet extrapyramidaux (parkinsonisme tremblements, akathisie aiguë bougeotte, dystonie aiguë spasmes, dos arqué, dyskinésie tardive mouvements involontaires)
Blocage des récepteurs de l’histamine → sédation du SNC (diminution des sensations de satiété) → gain de poids → favorise le diabète, la dyslipidémie → plus à risque de syndrome métabolique
Prolactine : galactorrhée (lait coule tout seul), gynécomastie (seins grossis)
Alpha1 adrénergique : Hypotension orthostatique et tachycardie
Effets anticholinergiques : rétention urinaire, bouche sèche, constipation
Effets extrapyramidaux - pourquoi
Bloque la dopamine → récepteurs de la dopamine moins actifs → déséquilibre entre l’acétylcholine et la dopamine ( + d’acétylcholine que de dopamine) acétylcholine s’occupe des mvt contrôlé → ↑ effets extrapyramidaux
Blocage des récepteurs de dopamine D2 dans la voie nigrostriée → blocage de la dopamine dans le striatum (↓ effet de la dopamine) → acétylcholine va prendre le dessus (donc plus agir) → effets extrapyramidaux
Mécanisme d’action de l’ativan
Ativan → se lie aux récepteurs spécifiques benzodiazépine dans le complexe GABA-canal chlorure sur la membrane → potentialise l’effet du GABA → ↓ anxiété, ↓ insomnie et anticonvulsivant
Considérations : ne jamais combiner avec un dépresseur du SNC ex. alcool
Mécanisme d’action Amantadine (même chose que le Cogentin)
- Stimule la libération de dopamine
- Bloque les récepteurs cholinergiques
Gère les effets extrapyramidaux (dyskinésie tardive)
Mécanisme d’action des bêtabloquants - propanolol (Inderal)
Rétablit la balance d’adrénaline et de dopamine en bloquant les récepteurs bêta-adrénergiques → diminution de la stimulation sympathique
Mécanisme d’action du Zyprexa
A2G : antipsychotique de 2e génération
Blocage des récepteurs de la dopamine et de la sérotonine → diminution des sxs positifs
Excès de sérotonine : sxs positifs et négatifs
E.S. : effets extrapyramidaux (moins fréquents), effets anticholinergiques (muscariniques), gain de poids et syndrome métabolique
Expliquer la physiopathologie de la PAR à partir du tout début de l’apparition de la maladie
Réponse immunitaire à un antigène du corps → formation d’immunoglobulines → présence d’auto-anticorps qui se lient aux IgG → formation du complexe immun → activation du complément → réaction inflammatoire a/n de la membrane synoviale ou à la base du cartilage
À partir de la physiopathologie de la PAR, comment explique-t-on les symptômes
Chaleur
Réaction inflammatoire → libération de substances inflammatoires (cytokines) → vasodilatation des artérioles → hyperémie réactive → chaleur (aucune rougeur)
Œdème
Réaction inflammatoire → libération de médiateurs chimiques → augmentation de la perméabilité des capillaires → fuite de liquide dans l’espace interstitiel → œdème
Douleur
Réaction inflammatoire → œdème → compression des nerfs → douleur
Réaction inflammatoire → libération de médiateurs chimiques → irritation des terminaisons nerveuses
À partir de la physiopathologie de la PAR, comment explique-t-on la dégénération des articulations a/n des mains et du genou
- Réaction inflammatoire → migration des neutrophiles vers le site inflammatoire → libération d’enzymes par les neutrophiles
- Formation du pannus (tissu de granulation vasculaire) → érode et détruit les articulations (tissus conjonctifs + soutien) → endommagent le cartilage et épaississent la membrane synoviale
- Subluxation et contracture (fusion) articulaire → déformation des articulations
Pourquoi une vitesse de sédimentation élevée
Vitesse de sédimentation des hématies
Inflammation modifie les protéines des GR → GR plus lourd → agglutination plus rapide
Facteur rhumatoïde positif
Mesure les anticorps qui sont produits par la membrane synoviale (pour Mme. Martin) pour former le complexe anticorps/antigène
Protéine C réactive élevée
Protéine synthétisée par le foie qui n’est normalement pas présente dans la circulation sanguine
Synthèse de la CPR est effectuée par le foie et est stimulée par une inflammation aiguë et des lésions tissulaires + stimulée par le complexe AC/AG
Augmente plus rapidement que la vitesse de sédimentation (premier test)
Mécanisme d’action du Celebrex
Inhibiteur sélectif des COX-2 → diminution de la synthèse des prostaglandines → effets analgésiques et anti-inflammatoires
E.S. ulcères gastro-intestinaux, diminution de la fonction rénale, problèmes cardiovasculaires
Interactions : Coumadin (anticoagulant)
Mécanisme d’action du Plaquenil
Mécanisme d’action inconnu mais permet d’éviter les complications
Classe : ARMM antirhumatismaux modificateurs de la maladie
E.S. rétinopathie, problèmes cardiaques, neuromyopathie, surveiller la fonction hépatique (métabolisé par le foie)