Examen final Métho Flashcards
Quels sont les éléments qui doivent être regroupés lorsque l’on souhaite formuler une problématique?
- Quel est le sujet de notre étude
- Quelle est la population que l’on souhaite étudier
- Quels sont les concepts en jeu déterminés lors des lectures
- Quel est l’état des connaissances, des questionnements pertinents qui n’ont jamais été écrit
- Qu’est-ce que vous voulez faire avec ce questionnement
Bref, la formulation de la problématique nécessite de regrouper le sujet de recherche, le problème et la situation, le contexte empirique, le contexte théorique, les solutions proposées et les résultats escomptés.
Quel est le cheminement logique pour formuler sa problématique ?
Le cheminement logique pour formuler sa problématique en plusieurs étapes:
- Prise de recul
Faire preuve de lucidité: Toujours objectif et réaliste par rapport à ce que l’on veut faire. Faire des choix par rapport aux intérêts collectifs ou perso et la pertinence du sujet
Opter pour certains gardes-fous : Discuter de la problématique, avec des enseignants, avec des experts, des chercheurs ou sur le terrain travaillant déjà sur la problématique. Entretiens exploratoires. - Le phénomène
Trois niveaux d’échelles
Micro: personnes directement visées
Macro: société québécoise territoire plus globale échelle provinciale parfois fédérale
Méso: d’autres territoires, pays, continents, cultures - Le champ d’étude
Pousser l’étudiant à regarder son objet d’étude dans un espace social: dans quel type d’environnement social l’objet s’intègre ? (territoire particulier)
Dans un espaces relationnel, le sujet par rapport à d’autres secteurs. Qui tente de le comprendre. (ministères) - L’angle d’attaque disciplinaire
Domaine de recherche par une discipline en soi. Le choix de la discipline se fait par quelle discipline on se situe (géographie, économie, sociologie, philosophie). Justifier et expliquer pourquoi sous cet angle. - Le choix d’un objectif de recherche
Formuler les objectifs de recherche : ce ne sont pas des questions, mais des phrases qui débutent par un verbe d’action. Un objectif général et plusieurs objectifs spécifiques, pas de nombre idéal mais entre 2 et 5 objectifs spécifiques. Dans les objectifs, on doit retrouver les éléments centraux à se poser (question 1). - Cadre théorique et conceptuel
S’inscrire dans un courant de pensée et opter pour des ressources conceptuelles: Version préliminaire du cadre conceptuel, concepts clés retrouver dans la formulation de nos objectifs. - Hypothèses et inventaire des moyens de la recherche
Questionnement : une question principale, une question secondaire et des hypothèses.
Qu’est-ce qu’une hypothèse et quelle est son utilité ?
Une réponse anticipée au questionnement de recherche. En loisir, les hypothèses sont en fonction des questionnements secondaires. C’est l’affirmation d’une relation anticiper entre deux ou plusieurs variables, qui doit être démontrée par les résultats de recherche. De plus, c’est une phrase affirmative. Elle sert à élargir les connaissances sur le domaine, le sujet la problématique (empirique, théorique).
Quelles sont les caractéristiques d’une « bonne hypothèse » ?
- Claire
- Plausible (lien avec lectures)
- Vérifiable
- Communicable (facile à comprendre par des gens qui ne sont pas expert du sujet, du domaine)
Quelles sont les définitions d’une variable indépendante, d’une variable dépendante et d’une variable intermédiaire ?
Les variables sont une manière de passer du côté abstrait, théorique des concepts à leurs opérationnalisations. Une caractéristique d’un phénomène observable, dont la valeur varie en fonction de l’observation.
La variable dépendante est souvent la conséquence, soit que son état va changer.
La variable indépendante est souvent la cause du phénomène, soit qu’elle a un impact sur les autres variables.
La variable intermédiaire (étrangère) dans certaines situations va venir se greffer à l’indépendante pour faire fluctuer la dépendante.
Qu’est-ce qu’un indicateur ?
Un indicateur est un instrument pour préciser les variables et les dimension de ses variables.
Il y a deux actions à faire pour choisir son ou ses indicateurs:
- se baser sur ce qu’on a lu (recension)
- évaluer ce qu’on retient
Il y a trois types d’indicateurs :
- Nominal : retrouver plusieurs éléments dans un indicateur
- Ordinal : La mesure d’une pratique en forte, moyenne et faible. Exemple : pratique religieuse par rapport à forte, moyenne et faible
- Numérique : Par intervalle, par exemple, strates d’âge. Convenu préalablement des intervalles. Exemple : catégories de revenu
Quels sont les éléments centraux à mobiliser lorsque l’on débute l’écriture d’un document universitaire ?
Écrire un texte universitaire demande de mobiliser plusieurs éléments centraux, soit les arguments, les exemples, les théories/concepts et les références. Cela est dans l’optique d’évaluer la compréhension et l’assimilation de la matière visée.
Pourquoi dit-on que « l’écriture est vue comme une réflexion » ?
Le fait d’écrire clarifie et fait avancer la pensée. Il ne faut pas attendre d’être débloqué pour écrire: le fait d’écrire, ça débloque. Il est (presque) toujours vrai qu’en se relisant on se rend compte que tout ce qu’on a écrit n’est pas idiot et on comprend beaucoup mieux les faiblesses de nos raisonnements et les trous documentaires ou logiques qu’il faut combler. L’écriture est un processus itératif. On écrit, on relit, on en discute, on ré-écrit …
Quels sont les différents plans de travail que vous pouvez organiser pour planifier et rédiger votre travail universitaire et en quoi ceux-ci vont vous être utiles ?
Le plan indicatif , le plan opérationnel et le plan de rédaction.
Ces plans aident à prévoir et à équilibrer le travail. Ils sont évolutifs selon l’avancement du processus de réflexion et d’écriture. Aussi, cela permet quelques conseils d’écriture sur certaines sections.
Plan indicatif:
-grandes parties du travail
Plan opérationnel:
- sous parties
- sous-sous parties
Plan de rédaction :
- On y retrouve les grandes parties
- Les différentes sous-parties
- Indications énumératives
- Nombre de mots / de pages
- Principales idées déjà formulées
- Il nous permet de nous retrouver dans nos documentations
- Ce qui doit être mis dans chaque sous-partie
- Retourner dans les dossiers pour info pertinentes et essentielles
- Éviter de s’éparpiller ou de prendre du retard
- Il faut toujours le faire valider, le faire approuver par l’enseignant, tuteur de stage
Comment planifier et réaliser un travail d’équipe via une « écriture à plusieurs mains »
- Échéancier connu de tous (tâches, remises et remise finale)
- Tête commune du travail
- Personne qui s’occupe de la révision/mise en page
- Harmonie dans l’équipe et dans la rédaction des textes. Nous voulons une harmonie pour minimiser les différences d’écriture.
- Participation de tout le monde
- Capitaliser sur les forces de chacun/tâches équivalentes
- Leader accepté
- Compte-rendu des rencontres
- Fiches synthèses/articles
- Prendre ou garder un temps de relecture/discussions: formules ou commentaires constructifs
- Programmer rencontres (+courtes, +répétées)
En cas de blocage lors du processus d’écriture, comment doit-on procéder ?
- Se relire
- Exprimez-vous librement sur votre thématique
- Passez à un autre paragraphe
- Faites des tâches plus mécaniques
- Autre tâche
- Autre paragraphe
- Courte pause
- Pratiquer une activité
- Changer de lieu
- Communiquer
L’important est de ne pas perdre votre temps!!!!!
Quelles sont les différences entre le droit, la déontologie et l’éthique ?
Définition d’éthique : Fonction de réflective/prescriptive
La conduite de l’individus est teintée par des valeurs qui vont être personnel, professionnel et organisationnelle.
Définition de droit : Réguler les comportements et réguler des milieux de travail, donc nous établissons des normes et des obligations dans ses milieux de travail. Ce qu’on doit respecter, et ce qu’on ne peut pas faire dans notre milieu de travail.
Définition de déontologie : Bonnes manières, bons comportements, normes techniques à respecter. Les codes, les règles qui s’applique à certains cadre du métier. Code de déontologie élaborer pour chaque métier spécifique. Des fois régie par des ordres professionnels.
Comment peut-on définir l’éthique en milieu de travail ?
L’éthique présentée aux professionnels et aux étudiants peut être limitative puisque le professionnel ne s’approprie pas lui-même l’éthique, elle lui est imposée et ne lui permet pas de se développer par rapport à ses valeurs.
L’instauration de l’éthique au travail vise ainsi à développer des compétences de discernement et de jugement chez les professionnels : on parle ici d’un « pouvoir d’agir » et d’un « savoir-agir ».
Pouvoir d’agir :
Autonomie : Mandat à respecter, travail quotidien que nous devons faire
Jugement : Façon de faire des choix/ de prioriser – Actions doit être bénéfique pour bien-être citoyens
Épanouissement : Épanouissement professionnel parce que nous nous sentons valoriser
Liberté d’Action : Responsabilités
Dans le cadre de l’éthique en milieu de travail, qu’entend-t-on par un « management d’accompagnement » ?
Le monde du travail est devenu incertain, en particulier au sujet de la prise de décision : le professionnel n’est donc pas un exécutant mais une personne qualifiée à qui on demande d’être compétente, éveillée voir brillante : passage de métier plus technique à des activités professionnels qui demandent des compétences particulières.
Vers un management « accompagnement » où l’éthique devrait être vue à la fois comme une aide à la décision et un outil de gestion.
Qu’est-ce qu’exige la compétence éthique en milieu de travail de la part du professionnel ?
La compétence éthique en milieu professionnel exige un mélange des valeurs personnelles et professionnelles + le développement du jugement :
- Enjeu éthique relatif à la situation
- Identification des risques et des conséquences potentiels
- Évaluer les risques de l’organisation
- Identifier, comparer et pondérer les attentes et les obligations
- Appuyer les décisions par des raisons valides et « raisonnables »
La compétence éthique est donc réflexive, complexe et demande une autonomie de jugement. Essayer de comprendre que des situations inhabituelles demandent du temps de réflexion supplémentaire, il faut prendre du recul pour nous, pour l’organisation et pour les autres.