Examen Final Flashcards
Qui est l’auteur du texte : Les aspects sociaux du vieillissement?
Bernadette Dallaire (2018)
1- Le «social» comme système de réseaux dans lequel on /vit/vieillit?
1) les liens sociaux sont primordiaux dans toutes nos existences.
2) Toutes nos actions ont lieu dans des réseaux sociaux (familiaux, amicaux, professionnels, de services, etc.).
Systèmes de soutien social?
Réseaux de parents, amis et organisations qui fournissent un soutien (a) instrumental matériel, autres ressources, services, (b) informationnel et (c) affectif /émotionnel.
Selon les analyses de l’INSPQ, il y aurait une forte relation entre le soutien social et l’âge.
- Le soutien social disponible décline avec l’âge. (…) la proportion de personnes qui ont un niveau peu élevé de soutien s’accroît avec l’âge.
- % ayant soutien peu élevé en 2005. 9% chez les 12-24 ans comparativement à 22% chez les 65 ans et plus.
Le vieillissement et la vieillesse comme constructions sociales?
Préambule: les différents âges
1) l’âge chronologique ou l’âge biologique
2) l’âge psychologique
3) l’âge perçu
4) l’âge social
L’ordonnancement des âges: l’horloge sociale.
C’est une table de temps présente socialement et qui ordonne des évènements de la vie.
L’horloge sociale a un caractère normatif, dans la mesure où la plupart des personnes d’un groupe social tentent de s’y conformer d’une façon plus ou moins étroite. Attentes également de la part d’autrui pour une conformité.
Variations selon les cultures, mais l’horloge est partout présente. Quels sont les marqueurs sociaux du vieil âge?
- Chronologie
- Changement dans le rôle social et économique (activités de production, possession de ressources, changement dans l’équilibre et la direction échanges: recevoir + que de donner).
- Dans plusieurs cultures, les marqueurs physiques ne sont pas les déterminants centraux de l’entrée dans la catégorie sociale des vieux.
La construction de la vieillesse dans les sociétés occidentales?
A) Institutionnalisation du cours de la vie: le cas des sociétés industrielles avancées
B)Nouvelles désignations et catégories de la vieillesse
C) représentations de la vieillesse
Institutionnalisation du cours de la vie : le cas des sociétés industrielles avancées
- dans le cours du développement des SIA (capitalistes), le travail salarié a pris une place centrale.
- C’est sur cette base que les jalons du cours de la vie ont été désormais identifiés: (1) phase de préparation au travail (jeunesse); (2) phase active (travail) et retraite (3).
Nouvelles désignations et catégories de la vieillesse
- Années 60-70: Invention du «3e âge»
- Années 80: les aînés du 4e âge (85 ans et plus) comme «dépendants»: sous l’influence du modèle biomédical, problématiques de perte d’autonomie et de dépendance sont assimilés.
Représentations de la vieillesse
- Influence du modèle médical, à partir du 19e siècle: vieillesse comme déclin physique et cognitif; accent sur la dépendance.
- Maintenant, 2 pôles: (a) le retraité actif; (b) l’aîné dépendant
Selon Caradec, il y aurait 2 débats centraux en matière de rapports intergénérationnels. Lesquels?
- Débats sur l’équité intergénérationnelle, ne lien avec les finances publiques: constats objectifs ou opération idéologique (voir remise en question de l’état-providence)?
- «Appel aux solidarités familiales» (proches aidants): (a) qui prend soin : état ou familles? (b) miser sur ces solidarités : manoeuvre pour faciliter et justifier la diminution de l’implication de l’État auprès des aînés (impact particulier pour les femmes)
Le vieillissement comme «problème social»?
Vieillissement de la population s’agit d’un rapport : augmentation du pourcentage des gens de plus de 65 ans par rapport à celui des jeunes.
Cause par conjonction de 2 phémonèmes:
a) baisse de la natalité et
b) augmentation de l’espérance de vie.
Pourquoi le vieillissement est-il défini comme un problème social?
- «problématique au niveau collectif»
- probléme sous-jacent : notions de «dépendance». Souvent évoquée dans les discours et analyses portant sur le rapport population active vs dépendant.
- personnes âgées définies comme groupe dépendant. Groupe perçu comme étant en croissance et donc de plus en plus problématique.
- Fondements idéologiques implicites, et quelquefois explicites. Voir discours actuels sur l’équité intergénérationnelle et les restrictions dans les dépenses publiques.
L’âgisme
Selon Gill Quadagno (2002), âgisme =
1) usage de stéréotypes
2) et discrimination systématique (actions fondées sur des stéréotypes de nature négative);
3) en raison de l’âge avancé.
Différentes manifestations de l’âgisme?
- l’âgisme paternaliste (surprotection et infantilisation)
- Dans le monde du travail: retraite forcée ou «encouragée»; déni des compétences + expérience, etc.
- l’âgisme «oppositionnel» ou «compétitif»: centré sur la compétition intergénérationnelle pour le pouvoir et les ressources. Stéréotype dépeignant les personnes âgées comme prospères et égoïstes; les dépeignant comme un groupe qui exerce une influence politique démesurée.
- l’auto-âgisme : lorsque les personnes âgées intériorisent les attitudes péjoratives.
- nature circulaire de l’âgisme: personnes âgées en fonction des stéréotypes (passivité, etc.) et de ce fait, rencorcent ceux-ci.
Les 7 dimensions de l’exclusion sociale (Billette et Lavoie, tableau, p. 8)?
1) Symbolique
2) identitaite
3) sociopolitique
4) institutionnelle
5) économique
6) exclusion des liens sociaux significatifs
7) territoriale
Deux processus, soit la non-reconnaissance et la privation des droits et des ressources.
Non reconnaissance : exclusion symbolique et exclusion identitaire
Privation des droits et des ressources: autres formes d’exclusion: sociopolitique, institionnelle, économique, des liens sociaux et territoriale
La non-reconnaissance permet et justifie la privation des droits et ressources.
L’exclusion?
Inégalités de pouvoir: l’exclusion se produit en raison de rapports de force entre différents groupes aux intérêts et visions divergents.
L’exclusion est un processus; donc pas uniquement un état.
Ce processus est multi-dimensionnel et donc comporte plusieurs formes d’exclusion (symbolique, identitaire, sociopolitique, institutionnelle, économique, des liens sociaux significatifs et territotirale), lesquelles sont inter-reliées.
Repères pour l’analyse du phénomène de l’exclusion sociale à propos des personnes âgées.
1) l’exclusion n’est pas la conséquence obligée, ni naturelle, du vieillissement. Elle n’est pas un processus fonctionnel inhérent au vieillissement.
2) les situations évoluent et les possibilités d’exclusion sont multiples: l’exclusion (ou les exclusions) doivent être comprises en fonction des trajectoires des individus.
3) ainsi, le genre, l’ethinicité, l’orientation sexuelle, la classe sociale, la maladie, les handicaps, etc. font que certains cumulent les désaffiliations et exclusions au cours de leur vie.
4) meme si, pour une bonne part, les processus d’exclusion résultent de déterminants macrosociaux/structurels,il faut aussi tenir compte:
- du rôle des environnements sociaux de proximité (famille, réseaux, communautés);
- du fait que les processus d’exclusion sont vécus dans les trajectoires individuelles particulières (voir parcours de vie). C’est pourquoi il est important de les analyser à partir de la perspective des personnes touchées.
Vieillir = diversité des expériences
Alors que l’on a tendance à considérer «les personnes âgées» comme un groupe uniforme (vision homogénéisée), il existe au contraire une multiplicités d’expériences du vieillissement.
Qui donne la conférence titrée Le paradoxe de l’âgisme dans une société vieillissante?
Martine Lagacé (2008)
La conférence de Martine Lagacé traite de quel sujet?
Elle s’intéresse aux rôles des personnes âgées dans la société, tenant compte des stéréotypes porteurs d’âgisme. Elle parle de l’âgisme qui aurait des effets désastreux sur la société. Ce serait un paradoxe, car malgré la nature du processus de vieillissement d’aujourd’hui (qui est plutôt positive), c’est une image négative qui est alimentée. La nature circulaire de l’âgisme ferait en sorte que les stéréotypes sont intériorisées et confirmer. La société se privent d’un bassin de la population riche d’expérience.
Citation : car c’est notre regard qui enferme les autres dans les plus étroites appartenances et c’est notre regard aussi qui leut les libérer. (Amin maalouf, Les identités meurtrières).
Pour contrer l’âgisme, il faudrait que les jeunes, les adultes ainsi que les personnes âgées participent.
Qu’est-ce l’âgisme?
Des croyances, des attitudes, des comportements visant à exclure une personne sur la base de son âge. (Exclusion + discrimination + oppression) La différence avec les sexisme et le racisme est que c’est transversal (nous sommes tous à risque d’être l’objet d’âgisme).
L’âgisme se transforme en des comportements. Ex. Un travailleur de plus de 50 ans peut être perçu comme étant moins performant et moins productif. Ainsi, son accès aux formations et aux postes pourrait être limité.
Comment se manifeste l’âgisme?
D’un point de vu sociale: conservatisme, résistance au changement, maladie, fragilité, laideur, égocentrisme, etc.(ex. dans les médias) (la liste des stéréotypes âgistes postitive est plus courte)
D’un point de vue économique: fardeau et menace pour la croissance économique ( alors qu’en réalité, ce serait le contraire = aînés scolarisés, en santé et qui refusent l’idée d’une retraite passive.)
D’un point de vue travail: frein à la productivité (alors que ce sont des gens qui sont des années d’expérience et une accumulation de savoir important)
Pourquoi est-on âgiste?
Le discours médiatique et publicitaire dominant, le discours démographique dominant et le discours économique sont toutes basées sur des stéréotypes négatives du vieillissement et ils sont véhiculés aux masses.
(Nous avons une vision utilitaire de l’être humain. Ainsi, lorsqu’on n’est plus en mesure de travaillé, nous sommes un fardeau. (Travail salarié)
Ainsi, on refus de vieillir et la mort c’est un tabou.
Changements démographiques?
- Le vieillissement de la population et de la main d’oeuvre canadienne.
- les boomers à l’aube de la retraite. (1 tier de boomers qui étaient à la retraite sont retournés au travail).
- pénuries de main d’oeuvre et compétences.
- désir de maintien en emploi des travailleurs vieillissants
(Les recherches démontrent qu’il n’aurait pas suffisamment de main d’oeuvre pour remplacement les personnes considérées comme étant vieilles. Ainsi, les gestionnaires n’auront pas le choix de les conserver à leur emploi. )
Recensement de tous les stéréotypes sur les travailleurs âgés ?
- souvent absents
- peu motivés
- peu flexibles
- peu productifs
- inaptes à l’utilisation de nouvelles technologies
(Les recherches de démontrent aucune corrélation entre ces stéréotypes et l’âge.)
Étude auprès des infirmiers du Québec et de l’Ontario de 45 ans et plus. Est-ce que vous avez l’impression d’être victimes d’âgismes dans le milieu de travail?
Thèse : plus le travailleur a l’impression d’être la cible de l’âgiste, plus ils vont être insatisfaits avec leur milieu de travail, plus ils vont être désengagés (diminution de l’estime de soi). (Ne partagera pas sa passion, ses connaissances, etc.) Enfin, l’âgiste coûte très cher aux gestionnaires.)
Résultats:
Thèse confirmé.
Les effets surnois de l’âgisme?
- Quand le vieillissement est nié: “eux vs nous”
- quand la dépance est renforcée: l’effet Pygmalion (ex. La personne âgée “rebelle” qui veut placer ses propres choses est découragée)
Mettre fin à l’âgisme?
- lutter contre les fausses croyances et les stéréotypes
- reconnaître l’engagement, la contribution des aînés, c’est d’abordlutter contre de telles croyances “décalées”.
- c’est le point de départ pour la création d’une culture “inclusive et la construction de liens intergénérationnels enrichissants et durables.
- le changement de mentalité doit d’opérer par le biais des dirigeants, des jeunes, des adultes et… des aînés eux-même.
L’auteur du texte “Vieillir au pluriel Perspectives sociales”?
Billette et Lavoie (2010)
Qu’est-ce que la vieillesse?
Ne voudrait pas que la définition se base sur des tranches d’âge ou des facteurs biologiques négatifs.
Au Québec, le seuil de vieillesse se situe à 65 ans parce qu’il correspond à l’âge d’admissibilité à la pension de vieillesse.
Souvent, la vieillesse est associée à des caractéristiques ( maladies, incapacités, l’inactivité,etc.). Nomme une raison pour laquelle il serait d’autant plus difficile d’accepter ce statut.
- société qui valorise le “corps capable”
- société qui valorise la jeunesse et la beauté qui y est associé
Pourquoi qu’il serait préférable de parler de vieillissements, dans sa forme plurielle?
Le fait de vivre après 65 ans ne nous conduit pas à devenir membre d’un groupe homogène. Nous conservons les mêmes traits individuels, voir excentriques, que nous avions avant 65 ans.
D’autant plus, les standards de beauté et de productivités véhiculés par les médias sont de plus en plus exigeantes. Ce faisant, de plus en plus de personnes seront considérées comme étant non conformes.
Exclusion sociale?
Un processus de non reconnaissance et de privation de droits et de ressources, à l’encontre de certains segments de la population, qui se réalise à travers des rapports de force entre groupes aux visions et aux intérêts divergeants. Ces processus mènent à des inégalités et, éventuellement, à une mise à l’écart dans sept dimensions de la vie en société:
1) lexclusion symbolique
2) l’exclusion identitaire
3) l’exclusion sociopolitique
4) l’exclusion institutionnelle
5) l’exclusion économique
6) l’exclusion des liens significatifs
7) l’exclusion territoriale
Pourquoi l’exclusion sociale comme processus plutôt qu’un état?
L’exclusion sociale est un processus, qui peut certainement mener à un état d’exclusion, mais seulement dans des cas très rares. Ainsi, on peut vivre des processus d’exclusion dans différentes dimensions de notre vie sans pour autant être “exclu”. Cette prise de position nous permet de concevoir la complexité des situations d’inclusion et d’exclusion et la diversité des situations sociales.
Qu’est-ce qu’un état d’exclusion?
Une personne qui aurait cumulé les événements d’exclusion dans différentes domaines de leur vie, jusqu’à atteindre la limite de leurs ressources de résistances (personnelles, sociales, matérielles).
Qu’est-ce que que le processus d’exclusion révèle?
Révèle les inégalités de droits et de ressources, qu’elles soivent sociales, symboliques ou matérielles.
Pourquoi est-ce que cette définition est plus inclusive/positive?
Cette définition mets l’accent sur la dimension collective de l’exclusion sociale, sur les facteurs sociaux, politiques et économiques qui la favorisent. Elle implique une perception des aînés comme étant des acteurs engagés dans les rapports sociaux et non dans un rôle passif d’êtres de besoins.
Quels deux processus implique des impacts qui s’imbriquent pour représenter les fondations de la mise à l’écart ou de la marginalisation?
La non-reconnaissance et de la privation des droits et des ressources.
La non-reconnaisance à la privation des droits et des ressources?
Ce type de mépris se manifeste à travers différents mécanismes comme l’invisibilité, la stigmatisation, la discrimination négative (ici, l’âgisme), les représentations négatives ou stéréotypées ou encore la “fausse reconnaissance”. Ces mécanismes permettent et justifient la négation des droits et des ressources qui se manisfeste par la privation ou la restriction des droits, ainsi que la mise à l’écart des personnes dîtes âgées.
Qu’est-ce qui influence le cadre normatif (ex. La construction sociale de la catégorie “personnes âgées”)?
Le cadre est vivement influencé par les contextes sociaux, historiques, politiques, économiques et culturels qui viennent dicter les règles d’inclusion et de l’exclusion (acceptable ou non acceptable).
Comment explique-t-on la forte corrélation entre les septs dimensions de l’exclusion sociale et les deux processus d’exclusion?
Cette forte corrélation pourrait s’expliquer ainsi: la non-reconnaissance renvoie d’abord à l’exclusion symbolique et à l’exclusion identitaire. Les PA, associés à des représentations ou images négatives,noeuvent être perçues comme “un groupe” secondaire et qu’on peut souhaiter et rendre invisible. Cette non-reconnaissance établie, la privation des droits et des ressources devient plus facile et peut même être légitimisée. Ce deuxième processus est particulièrement manifeste dans les cinq autres formes d’exclusion, même si l’on peut considérer que faire l’objet de représentations négatives est aussi une privation du droit au respect.
L’exclusion symbolique?
Représentations et images négatives.
L’exclusion identitaire?
Négation des multiples domaines de différenciation individuelle: le genre, l’appartenance ethnique ou à une nation autochtone, etc.
L’exclusion sociopolitique?
Alimentée par des représentations négatives et stéréotypées des personnes âgées. Enfin, toute représentation qui les font percevoir comme des acteurs sociaux de deuxième ordre. (Jugés comme étant des êtres de besoin plutôt que des acteurs de changement social)
L’exclusion institutionnelle?
Souvent accompagné par un discours axé sur le marché où il est question de profit, d’offre et de demande, d’efficacité, de réduction des coûts, etc. Ce discours légitime les coupures et les restrictions budgétaires, ainsi que les réductions de services destinés aux personnes âgées qui sont alors appelées à se montrer raisonnables et rationnelles dans leur rapport à la santé et leurs besoins sociaux.
L’exclusion économique?
S’observe particulièrement dans les statistiques sur les revenus des citoyens.
L’exclusion des liens sociaux significatifs?
Liée à la multiplication des situations de vie favorisant la diminution des contacts sociaux: la retraite, le décès du ou de la partenaire de vie, la maladie. Outre ces situations, d’autres facteurs comme : système de transport non adapté, un chez-soi devenu une chambre d’hôpital, etc.
Exclusion territoriale?
Se traduit par un possible confinement des PA dans des lieux en dehors du social, comme le domicile ou un milieu d’hébergement.
Est-ce que les personnes âgées représentent un groupe exclu?
Y croire serait d’abord les voir comme un groupe homogène.
La notion de solidarités comme réponse aux exclusions. Quels sont les 4 éléments essentiels pour la solidarité?
1) l’entraide
2) la réciprocité
3) la responsabilité
4) l’interdépendance
Qui est l’auteur du texte “S’unir pour diminuer l’isolement social des aînés: un projet collectif à Québec”?
Annie Frappier, 2018
Quels sont les sujets traités dans le texte de Frappier?
- Isolement social
- Facteurs de risque et conséquences
- Agir pour diminuer l’isolement social
- Le collectif et ses partenaires
L’isolement social?
L’isolement social est généralement défini comme le fait d’établir de rares contacts avec autrui ou des contacts de piètre qualité.
Les personnes isolées manquent de contacts sociaux, de rôles sociaux et de rlations gratifiantes réciproques.
On évalue qu’il y a combien de personnes de 65 ans et plus qui souffrent d’isolement social?
15%
Facteurs de risque de l’isolement social?
Facteurs individuels (pertes, deuil, transitions, mobilité, précarité financière)
Les contraintes de l’environnement (âgisme, l’éloignement, l’accessibilité, l’habitation, etc.)
Les conséquences de l’isolement social (santé)?
Santé physique
- troubles cardiovasculaires et pression plus élevée
- risque de mortalité accrue
- dénutrition
- hospitalisation plus fréquente
Conséquences de l’isolement social (santé mentale)?
- dépression
- troubles anxieux
- troubles du sommeil
- déclin des capacités cognitives
Conséquences de l’isolement social (bien-être)?
- Sentiment de solitude
- dévalorisation
- peut nuire à l’adaption ou au maintien de saines habitudes de vie
Conséquences de l’isolement social (accès aux ressources)?
Diminution des contacts et des échanges avec les ressources qui procurent des biens, des services, des informations et du soutien
Comment pouvons nous agir pour diminuer l’isolement social?
- adapter les interventions au context social
- développer les communautés en impliquant des personnes aînées (inclusion décisionnelle)
- offrir des activités variées qui soutiennent l’engagement productif plutôt que passif des aînés
(activitès individuelles sont aussi efficaces que celles menées en groupe, mais il existe peu d’approches systèmiques qui combinent plusieurs types d’intervention)
Approche globale?
- Services de base (identifier, comprendre, accompagner)
- interventions directes (offrir une gamme variée d’activités individuelles ou en groupe, revisiter les croyances et les attitudes)
- services «passerelle» ( faciliter la mobilité par les transports et la communication par les TIC)
- facilitateurs structurels
- faciliter des environnements favorables
Le collectif?
5 projets financés: avril 2016-2019.
- 4 interventions de terrain + 1 plan d’impact
- 4 organismes signataires
- plusieurs collaborateurs importants, dont la ville de Québec, CIUSSS, l’Institut national de santé publique du Québec
- collaborateurs additionnelles
Objectif du collectif?
- réduire par 1500 le nombre de personnes âgées de 65 ans et plus isolées socialement
- sensibiliser la population âgée de 55ans et plus au phénomène et des moyens de le prévenir
Les actions combinées visent à:
- informer
- mettre en action
- agir sur les environnements
Plan d’impact?
- fonctionnement du partenariat
- suivi des traveux et de leurs impacts
- plans de transfert de connaissances, de communication et de durabilité
- évaluation du partenariat
- communications internes et externes
- avec les partenaires, identifier le meilleur chemin pour atteindre l’impact recherché
L’auteur du PPT « La participation sociale des aînés pour le développement d’une société plus inclusive et solidaire»?
Andrée Sévigny (2018)
Comment qualifie-t-on la participation sociale des aînés?
Un processus de mobilisation de ressources qui permet à une ressources qui permet à une personne de s’impliquer ou de s’engager dans différents contextes sociaux.
Discours des Nations Unies sur la participation sociale des aînés?
- Construction d’une société pour tous les âges
- Deuxième conférence mondiale sur le vieillissement
- vieillir en restant actif et villes amis des aînés
Modèles du vieillissement qui parlent de la participation sociale des aînés?
- Vieillissement réussi (Rowe et Kahn 1998)
- Vieillissement productif (Morrow-Howell et coll. 2001)
- Vieillissement en santé (modèle de santé publique 2008)
Politiques sociales au Québec qui favorisent la participation sociale?
-Politique Vieillir et Vivre ensemble, chez soi, dans sa communauté, au Québec Ministère de la Famille et des Aînés (2012)
Une nouvelle politique pour avril 2021.
Est-ce que la participation sociale des aînés est une obligation?
- faire porter aux aînés le fardeau des problèmes socio-économiques : les vieux coûtent cher! Les jeunes pourront pas payer!
- rendre les personnes âgées «productives» à tout prix
Est-ce que la participation sociale des aînés est un choix?
- un moyen de négocier avec des transitions
- une occasion de jouer de nouveaux rôles
- important pour le développement de la société
Quelles sont les effets positifs de la participation des aînés?
1) diminution de la mortalité
2) diminution de la consommation de médicaments
3) diminution de l’anxiété
4) dimintion du déclin cognifitf
5) diminution du déclin fonctionnel
6) diminution de l’utilisation des services de santé
7) dimintion des sx dépressifs
8) augmentation du bien-être
9) augmentation de l’auto-évaluation de l’état de santé
L’oeuf ou la poule?
Est-ce que les aînés plus en santé qui participent le plus ou ceux qui participent le plus qui ont une meilleure santé?
Les conditions personnelles qui peuvent affecter la participation sociale des aînés?
- Expériences de vie antérieures
- valeurs, personnalité et attitude
- trajectoire du projet de retraite
- concurrence inter-activités
- problèmes de santé
- facteurs sociodémographiques: âge, sexe, état civil, scolarité
Les conditions organisationnelles qui affectent la participation sociale des aînés?
- accueil dans les milieux et relations interpersonnelles
- respect de la liberté
- implication effective dans les décisions
- obstacles à l’accès
- communication déficiente de l’information
- pratiques infantilisantes
Les conditions sociales qui affectent la participation social des aînés?
- changement des mentalités
- conditions socioéconomiques
- préjugés et discrimination (intergénérationnels et entre aînés)
Les interventions visant la participation sociale des aînés sont des…?
Passerelles donnant accès aux aînés l’occasion d’être des acteurs sociaux et d’établir avec d’autres des relations significatives, à partir de leurs capacités et besoins, ainsi que de leurs choix et préférences.
Exemple d’intervention favorisant la participation social des aînés?
1) Sentinelles communautaires
2) Centres de jours
3) cours sur le vieillissement
4) activités physique
5) projets intergénérationnels
6) entraide
7) bénévolat organisé
8) défense des droits
9) développement des communautés
Des enjeux qui affectent la participation social des aînés?
- la continuité
- l’accessibilité
- la récupération
- la création
Assurer la continuité par le maintien de?
- la relation
- la satisfaction
- les apprentissages
- l’information
- l’encadrement dans la flexibilité
- le partage des prises de décisions