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AUD-6001 : Psychoacoustique > Examen final > Flashcards

Examen final Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que la résolution fréquentielle?

A

C’est la capacité du système auditif à distinguer des sons de fréquences voisines.

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2
Q

Qu’est-ce que le seuil de discrimination fréquentielle (dF)?

A

Le plus petit écart auquel on est capable de discerner que 2 fréquences sont différentes.

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3
Q

Comment mesure-t-on la résolution fréquentielle?

A

Avec la méthode du choix forcé.

On présente un son de référence + des sons plus ou moins proches de la fréquence de référence de façon aléatoire.

La personne doit dire si les 2 sons sont pareils ou différents.

Seuil = 75%

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4
Q

Quelles sont les 2 conditions optimales pour une meilleure résolution fréquentielle?

A
  1. Une meilleure résolution en basses fréquences

2. Une meilleure résolution avec de hautes intensités (dB SL)

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5
Q

En général, la hauteur tonale (tonie) est fortement corrélée avec la fréquence du son. Nommez un exemple où ce n’est pas le cas.

A

Au téléphone.

Comme le téléphone coupe toutes les fréquences inférieures à 300 Hz, la fréquence fondamentale (F0) de la voix n’est pas perceptible au téléphone. Pour reconnaître la voix, on doit donc l’extraire.

Comment? En utilisant le contenu fréquentiel, c’est-à-dire les harmoniques.

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6
Q

Vrai ou faux? La hauteur tonale correspond à la plus petite fréquence où il y a de l’énergie (vibration).

A

Faux. La HT correspond à une fréquence où il n’y a PAS d’énergie (PAS de vibration)!

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7
Q

Vrai ou faux? La tonie est unidimensionnelle.

A

Faux. Contrairement à la sonie, a tonie n’est pas unidimensionnelle.

Elle a plusieurs dimensions, c’est pourquoi elle est difficile à définir.

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8
Q

Définir ce qu’est la “hauteur tonale”.

A

Attribut de la sensation auditive qui permet d’ordonner les sons :

  1. en termes de grave à aigu
  2. OU de les ordonner sur une échelle musicale
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9
Q

Nommez les 2 échelles qui peuvent être utiliser pour mesure la hauteur tonale.

A

L’échelle des mels et l’échelle musicale.

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10
Q

Qu’est-ce qui distingue l’échelle des mels de l’échelle musicale?

A

Échelle des mels : aspect grave-aigu

Échelle musicale : aspect “chroma”

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11
Q

Vrai ou faux? Sur l’échelle des mels, la hauteur croît moins vite que la fréquence (augmentation physique).

A

Vrai.

Par exemple :
1000 mels = 1000 Hz
2000 mels = ~3000 Hz
3000 mels = ~9000 Hz

–> À chaque fois qu’on ajoute 1000 mels, on triple la fréquence.

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12
Q

Quelle est l’intervalle de base de l’échelle musicale?

A

L’octave.

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13
Q

Qu’est-ce qu’un octave?

A

2 notes séparées d’une octave ont entre elles un rapport de fréquences de 2:1.

Par exemple, au piano, un 1er et un 2e “La” on des fréquences respectives de 440 Hz et de 880 Hz.

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14
Q

Vrai ou faux? Les notes séparées d’un octave portent le même nom.

A

Vrai.

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15
Q

Vrai ou faux? L’échelle musicale est organisée de façon à ce que la hauteur soit une fonction logarithmique de l’intensité.

A

Faux.

Dans cette échelle, la HT est une fonction logarithmique de la FRÉQUENCE.

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16
Q

Vrai ou faux? Dans l’échelle musicale, la différence entre 2 sons de basses fréquences est moins grande (en Hz) que celle entre 2 sons de hautes fréquences.

A

Vrai.

La tonie est plus petite en basses fréquences.

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17
Q

À quel endroit la perception de la hauteur musicale est-elle maximale? (Échelle musicale)

A

Au milieu de l’étendue.

(La tonie est moins bonne aux extrémités).

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18
Q

En se basant sur l’échelle musicale, à quelle hauteur (fréquence) la qualité musicale se perd-t-elle?

A

Autour de 5000 Hz.

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19
Q

Mis à part la fréquence, quels facteurs peuvent influencer la hauteur tonale?

A

Le niveau d’intensité et la durée

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20
Q

À quel moment le niveau d’intensité a-t-il un effet sur la perception de la hauteur tonale (tonie)?

A

On perçoit un effet du niveau d’intensité à partir de 2-3 dB au-dessus du seuil.

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21
Q

Que se passe-t-il avec la tonie si on élève le niveau d’intensité?

A
  • Pour les sons de hautes fréquences, l’augmentation du niveau d’intensité entraîne une augmentation de la hauteur tonale.
  • La HT des sons de fréquence moyenne n’est pas touchée.
  • Pour les sons de basses fréquences, l’augmentation du niveau d’intensité entraîne une diminution de la hauteur tonale.
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22
Q

Quel est l’effet de la durée sur la perception de la hauteur tonale?

A

Pour percevoir la hauteur, le son pur doit avoir une certaine durée (cette durée varie d’une fréquence à l’autre).

  • Si la durée augmente, la HT augmente.
  • Si la durée diminue, la HT diminue.
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23
Q

Qu’est-ce que la diplacousie binaurale?

A

Le fait qu’un son pur donné n’a généralement pas la même hauteur tonale selon si on l’écoute de l’oreille droite ou de l’oreille gauche.

(Quand le son est entendu simultanément par les 2 oreilles, il est fusionné en une seule hauteur)

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24
Q

Vrai ou faux? La diplacousie binaurale existe seulement chez les personnes malentendantes.

A

Faux. Elle est certes plus prononcée chez les patients malentendants, mais elle existe aussi chez les individus normo-entendants.

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25
Q

Vrai ou faux? En présentant un son masquant (bruit blanc ou un son pur de fréquence inférieure), la hauteur d’un son pur augmente.

A

Vrai.

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26
Q

À quoi correspond la hauteur d’un son complexe?

A

La hauteur d’un son complexe correspond à la hauteur de sa fréquence fondamentale (F0), c’est-à-dire à sa fréquence la plus basse.

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27
Q

Vrai ou faux? Ce sont les premiers harmoniques d’un son complexe qui dominent la perception de la hauteur fondamentale.

A

Vrai.

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28
Q

Qu’arrive-t-il avec la hauteur tonale d’un son si sa fréquence fondamentale est absente?

A

La hauteur perçue (le son global qu’on entend) correspond quand même à la fréquence fondamentale de ce son même si elle est absente.

Un son composé des fréquences 400Hz, 500Hz, 600Hz et 700Hz aura quand même une hauteur perçue de 100Hz (F0).
(Les harmoniques sont des entiers de la F0)

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29
Q

Sous quelles conditions pouvons-nous percevoir la fréquence fondamentale absente d’un son complexe?

A
  1. Il faut au moins 3 harmoniques consécutives
  2. Il faut au moins 2 harmoniques en-dessous de 5000 Hz

** Ce sont les 5-6 premières harmoniques qui sont les plus importantes puisque les autres perdent toute dominance spectrale.

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30
Q

Les bruits peuvent-ils aussi produire une impression de hauteur tonale?

A

Oui, mais seulement lorsque le bruit a une très faible largeur spectrale (c’est-à-dire que sa bande spectrale correspond à une fréquence très précise).

La hauteur perçue est alors celle de la fréquence centrale.

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31
Q

À quoi correspond la hauteur perçue d’un bruit à très faible largeur spectrale?

A

À la fréquence centrale.

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32
Q

À quel moment la perception de la hauteur d’un bruit à spectre de très faible largeur se dégrade-t-elle?

A

Lorsque la bande a une largeur supérieure à 15 Hz.

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33
Q

Quelles sont les 3 dimensions importantes dans la localisation sonore?

A
  1. Le plan horizontal (azimuth)
  2. Le plan vertical (élévation)
  3. La distance
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34
Q

Vrai ou faux? La théorie Duplex a été élaborée en tenant compte du plan horizontal seulement.

A

Vrai.

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35
Q

Selon la théorie Duplex, quels sont les 2 paramètres utilisés pour localiser une source sonore dans le plan horizontal?

A
  1. Le délai interaural (pour les sons de basse fréquence)

2. La disparité de l’intensité (pour les sons de haute fréquence)

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36
Q

Nommer les 2 mécanismes de la théorie Duplex.

A
  1. La différence de temps interaurale (ITD) (meilleure/plus utile pour les basses fréquences, inférieures à 1500 Hz)
  2. Différence d’intensité interaurale (IID) (meilleure/plus utile pour les hautes fréquences, à partir de 1500 Hz)
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37
Q

Vrai ou faux? Selon la théorie Duplex, le temps l’emporte sur l’intensité.

A

Vrai.

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38
Q

Qu’est-ce que la différence de temps interaurale (ITD)?

A

La différence de temps entre le moment où le son parvient à la première oreille et celui où le son parvient à la seconde oreille.

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39
Q

Dans quel cas la différence de temps interaurale (ITD) peut-elle être perçue en hautes fréquences?

A

Lorsqu’il s’agit de sons complexes.

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40
Q

À quel moment n’y a-t-il pas de différence interaurale en fonction de l’azimut?

A

Lorsque la source sonore se trouve directement devant nous (0 degré) ou directement derrière nous (180 degrés).

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41
Q

Qu’est-ce que la différence d’intensité interaurale (IID)?

A

La différence d’intensité entre les 2 oreilles qui est causée par l’effet d’ombre de la tête. Lorsque le son atteint la 2e oreille, le son est généralement perçu de 6 à 7 dB moins fort que ce qui a été perçu à la première oreille, puisque le son a dû traverser la tête/contourner la tête pour se rendre à l’autre oreille.

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42
Q

De quoi dépend la différence d’intensité interaurale (IID)?

A

De la fréquence.

Lorsque la fréquence est inférieure à 1500 Hz, l’IID est quasi inexistant.

–> Ça veut dire que les basses fréquences traversent la tête (pas d’impact donc on ne peut pas se fier à ça pour localiser le son), alors que les hautes fréquences sont bloquées par la tête (= impact).

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43
Q

Définir ce qu’est le cône de confusion.

A

Il s’agit d’une région de positions dans l’espace où tous les sons produisent les mêmes différences de temps interaurales (ITD) et les mêmes différences d’intensité interaurales (IID).

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44
Q

Où se situent les cônes de confusion?

A
  • Il y en a un qui arrive vers le haut du front

- Il y en a un de chaque côté de la tête

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45
Q

Qu’est-ce qui nous permet de contrer les cônes de confusion?

A

Le fait de tourner la tête nous donne une aide supplémentaire pour déterminer d’où provient le son.

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46
Q

Vrai ou faux? La différence interaurale existe uniquement dans le plan horizontal.

A

Vrai. (Théorie Duplex)

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47
Q

Quels éléments contribuent à la localisation sonore dans le plan vertical?

A

Les indices liés à la composition spectrale du signal.

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48
Q

Sur quoi est basée la localisation sonore sur le plan vertical?

A

Sur le codage fait par les pavillons de l’oreille.

Le pavillon contribue à renvoyer une partie du signal incident vers le conduit auditif et provoque des altérations spectrales. Ces altérations sont perçues comme des changements de direction d’un même signal dépendant de la source en azimut ou sur le plan vertical.

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49
Q

Vrai ou faux? L’aspect binaural de l’information prime sur les aspects spectraux de la localisation en azimut (horizontal) et en élévation (vertical).

A

Faux. L’aspect binaural prime sur les aspects spectraux en azimut (plan horizontal), mais PAS en élévation (vertical).

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50
Q

Classer les 3 dimensions de localisation (horizontal, vertical et distance) selon leur ordre de performance.

A
  1. Le plan horizontal est le plus performant
  2. Le plan vertical
  3. La distance (moins performant puisqu’il s’agit d’un indice trompeur –> plus un son est fort, plus on a l’impression qu’il est proche même si en réalité il est loin)
51
Q

Dans la localisation sonore, quel est l’indice principal qui permet l’identification de la distance?

A

La pression du son.

Plus un son est faible, plus il semble loin.

52
Q

Mis à part la pression du son, quels indices peuvent aider la localisation d’un son sur le plan de la distance?

A
  • La fréquence (diminution des hautes fréquences avec la distance)
  • Réverbération et réflexion (en augmentant a réverbération, on peut augmenter le jugement de la distance)
53
Q

Quels sont les 2 éléments permettant la séparation spatiale du bruit et du signal?

A

Le signal doit être à la fois plus fort que le bruit ET plus fort que le seuil d’audibilité.

54
Q

De quoi dépend la localisation dans le bruit?

A

De la sélectivité fréquentielle.

On va avoir plus de difficultés à localiser un son dans le bruit lorsque le spectre du bruit est dans le voisinage immédiat de a fréquence d’un son pur.

55
Q

Qu’est-ce que l’effet d’antériorité?

A

Lorsqu’il y a un délai temporel (décalage) entre 2 écouteurs, on localise en direction du son qui parvient en premier à l’oreille. Le cerveau fusionne alors les 2 sources sonores et ne perçoit qu’un signal.

–> Cet effet est surtout présent pour les sons complexes.

56
Q

Vrai ou faux? Un changement de phase entre les 2 oreilles peut déplacer la source sonore dans l’espace.

A

Vrai.

57
Q

Vrai ou faux? Une perte auditive n’affecte pas la performance en localisation.

A

Faux. La perte auditive affecte la performance, mais dépend tout de même du type de la perte, du degré, des fréquences touchées, etc.

58
Q

Quels impacts une perte neurosensorielle peut-elle avoir sur la localisation sonore?

A

Si la perte est BILATÉRALE en hautes fréquences : difficulté de localisation sur le plan vertical uniquement.

Si la perte est UNILATÉRALE et sévère : difficulté de localisation sur le plan horizontal seulement.

59
Q

Quels impact une perte conductive peut-elle avoir sur la localisation sonore?

A

Les gens qui ont une perte conductive ont des résultats nettement inférieurs sur le plan HORIZONTAL que les sujets normaux + sujets atteints de perte neurosensorielle.

60
Q

Quels sont les 2 concepts clés qui se trouvent à la base de l’analyse de la scène auditive?

A

La ségrégation et la fusion.

61
Q

Qu’est-ce que la ségrégation?

A

C’est la capacité à distinguer plusieurs sources sonores comme étant distinctes.

*C’est une différence de fréquence qui permet la plus grande ségrégation!

62
Q

Qu’est-ce que la fusion?

A

C’est le fait de percevoir plusieurs sons comme provenant d’une seule source sonore.

*On veut entendre un tout et non pas plusieurs unités (p. ex. quand un orchestre joue une pièce de musique).

63
Q

Nommer les 7 éléments (caractéristiques) principaux qui permettent l’analyse de la scène auditive.

A
  1. La fréquence
  2. L’intensité
  3. L’harmonicité
  4. La localisation
  5. Le temps d’attaque et de relâche
  6. La modulation temporelle
  7. La séparation temporelle
64
Q

Qu’est-ce que la séparation spectrale?

A

C’est la capacité du système auditif à distinguer une source sonore d’une autre sur la base de la fréquence ou de l’intensité, lorsque celles-ci sont différentes.

65
Q

Qu’est-ce que l’harmonicité?

A

C’est lorsque les fréquences des différents harmoniques d’un son complexe sont des multiples entiers de la fréquence fondamentale.

–> Permet de percevoir différentes fréquences comme faisant partie d’une même source sonore (fusion).

Si une harmonique déroge de l’harmonicité, il y a plutôt une ségrégation : cette harmonique est alors perçue comme un son indépendant du son complexe.

66
Q

À quel moment une harmonique d’un son complexe est-elle perçue comme un son indépendant?

A

Lorsqu’on observe une variation supérieure à 8%, l’harmonique est perçue comme étant indépendante.

67
Q

Définir ce qu’est la séparation spatiale.

A

C’est l’habileté du système auditif à différencier des sources sonores sur la base de leur localisation respective dans l’espace.

68
Q

Vrai ou faux? Le temps de montée (fade in) et de descente (fade out) permet de distinguer 2 sources sonores.

A

Vrai.

Il s’agit d’un synonyme de l’attaque et de la relâche temporelle.

69
Q

Qu’est-ce que la modulation temporelle?

A

C’est le fait de fusionner ensemble les composantes qui varient au même rythme et de distinguer celles qui ont un rythme différent.

70
Q

Vrai ou faux? Un signal à détecter sera plus masqué par un bruit qui possède une modulation en amplitude similaire.

A

Vrai. Les sons qui ont une modulation similaire ont tendance à être fusionnés.

71
Q

À quel moment deux sons qui alternent dans le temps sont perçus comme 2 sources sonores distinctes VS comme 1 seule source sonore?

A

Lorsqu’il n’y a aucun délai/coupure entre les 2 sons, on a l’impression qu’il y a un seul son en continu (une seule source sonore) –> Fusion.

Lorsqu’on ajoute des délais entre les 2 sons (entre chaque présentation), ça crée plutôt une ségrégation. On est alors capable de distinguer les 2 sources sonores comme étant distinctes.

72
Q

Vrai ou faux? La voix chantée et la voix parlée n’activent pas les mêmes zones dans le cerveau.

A

Vrai.

73
Q

Nommer les 2 effets qui peuvent démontrer l’influence du système visuel sur le système auditif.

A

L’effet McGurk et l’effet ventriloque

74
Q

Qu’est-ce que l’effet McGurk?

A

Illusion qui montre qu’il y a une interférence entre ce qu’on entend (l’audition) et ce que l’on voit (vision) lors de la perception de la parole.

L’effet se produit lorsque la vision et l’audition fournissent des signaux de parole qui ne concordent pas ensemble.

–> Suggère une multimodalité de la perception de la parole. Il y a alors une déformation de ce qu’on entend pour que ça concorde avec ce qu’on voit.

75
Q

Qu’est-ce que l’effet ventriloque?

A

C’est lorsqu’on a l’impression que le stimulus sonore et le stimulus visuel proviennent du même endroit alors que dans les faits, ils coïncident temporellement mais sont distincts au niveau spatial.

76
Q

Donner un exemple qui montre que la perception auditive peut affecter la perception tactile.

A

L’accentuation ou la diminution des hautes fréquences d’un son complexe modifie le toucher lorsqu’un individu frotte ses mains ensembles.

Augmentation des hautes fréquences : mains très sèches

Aucun changement : mains normales

Diminution des hautes fréquences : mains très moites

77
Q

Vrai ou faux? Un traitement de l’analyse de la scène du point de vue multisensoriel permet une meilleure fusion/ségrégation de l’information.

A

Vrai.

Le fait d’ajouter des inputs de d’autres sens (modalités) permet de mieux localiser les sons.

78
Q

À partir de quel moment l’exposition au bruit devient-elle un danger pour l’audition?

A

Au-delà de 75 dBA pendant un temps d’exposition total de 8h pendant la journée –> C’est là qu’il y a un danger pour l’audition.

Plus le niveau est élevé, moins ça prend de temps pour créer des dommages.

(Être exposé 5 min à 95 dBA équivaut à une exposition de 8h à 75 dBA)

79
Q

Quels impacts sur la santé peut avoir l’exposition au bruit?

A
  • Perte auditive temporaire ou permanente
  • Acouphènes
  • Intolérance aux sons forts
  • Trouble d’audition centrale
  • Impacts physiologiques

etc.

80
Q

Quel niveau de bruit est recommandé par l’OMS dans les zones résidentielles?

A

Un niveau de bruit inférieur à 55 dBA.

81
Q

Nommer les 2 milieux de bruit et les critères auxquels on peut s’intéresser pour chacun.

A
  1. Bruits environnementaux : gêne + interférence au bruit

2. Bruits en milieu de travail : nocivité du bruit + risques du bruit sur l’audition

82
Q

Nommer les 8 sources de bruit.

A
  1. Industriel
  2. Circulation routière
  3. Circulation ferroviaire (dépend de la vitesse, état des voies, nombre de wagons)
  4. Circulation aérienne
  5. Chantiers de construction/Travaux publics
  6. Bruits dans les édifices (ventilation, tuyauterie)
  7. Bruit résidentiel (TV, entretien ménager, animaux)
  8. Bruit relié aux activités de loisir (concert extérieur, motoneige)
83
Q

La circulation routière est une source de bruit composée de 3 paramètres. Lesquels?

A
  1. Le volume de circulation (nb de véhicules/min)
  2. Type de véhicules (auto, camion, moto)
  3. Vitesse des véhicules (plus la vitesse est grande, plus le bruit est élevé)
84
Q

Nommer les 5 effets/méfaits du bruit.

A
  1. Effets psychologiques (stress, manque de concentration)
  2. Perturbation du sommeil (directe ou indirecte)
  3. Perte auditive (décalage temporaire ou permanent des seuils)
  4. Interférence sur la communication (parole dans le bruit)
  5. Effets physiologiques (sursaut, augmentation de la tension artérielle/musculaire, fatigue générale)
85
Q

Combien de temps faut-il pour qu’un décalage des seuils revienne à la normale?

A

Environ 16 heures.

86
Q

Vrai ou faux? Plus l’intensité sonore est élevée et plus les heures d’exposition s’accumulent, plus on a un décalage temporaire des seuils qui est important.

A

Vrai.

87
Q

Vrai ou faux? Plus le décalage temporaire des seuils (DTS) est important, plus le temps de récupération est long.

A

Vrai.

88
Q

Vrai ou faux? Les bruits de basses fréquences font généralement plus de dommage.

A

Faux. Ce sont les bruits de plus hautes fréquences qui font généralement plus de dommage.

89
Q

Vrai ou faux? Plus le niveau sonore est élevé, plus la perte auditive va être importante.

A

Vrai.

90
Q

Pour un travailleur, à quel moment voit-on le plus d’augmentation dans la perte auditive?

A

C’est dans les 10 premières années d’exposition qu’on a le plus d’augmentation dans la perte auditive. Il est donc important d’aller faire évaluer son audition rapidement quand on travaille dans le bruit.

91
Q

Quel est la proportion moyenne de travailleurs qui ont une perte auditive après 20 années de service?

A

80%

92
Q

Quelle est la différence entre le bruit d’impact et le bruit continu quant aux risques pour l’audition?

A

Les bruits d’impact ont besoin d’être là beaucoup moins longtemps pour créer tout autant de dommage que les bruits continus.

Les bruits d’impact vont créer des pics d’intensité plus importants, même s’ils sont courts. Les bruits continus vont plutôt être progressifs sur une plus longue durée d’exposition.

93
Q

Vrai ou faux? L’exposition communautaire atteint rarement un niveau de risque et n’altère pas l’audition.

A

Vrai.

Toutefois, ces sons peuvent être assez forts pour qu’on chiale et qu’on soit dérangé même s’il n’y a pas de risque de dommage important.

94
Q

Qu’est-ce qu’un bruit communautaire?

A

Ensemble des sons INDÉSIRABLES créés par les activités d’une communauté et perçus par les citoyens en dehors de leur milieu de travail.

95
Q

Quelles sont les principales sources de bruit pour la collectivité? (4)

A
  1. Les avions (bruit aérien)
  2. Les routes (bruit terrestre)
  3. Les rails (bruit terrestre)
  4. Les activités industrielles (bruit terrestre)
96
Q

Comment calcule-t-on la complexité de la gêne induite par le bruit?

A

Par les réactions physiologiques (disparité individuelle à une même source de bruit)

+

Les facteurs sans rapport avec l’acoustique (prépondérance relative de la source dans la vie, rôle dans l’intérêt économique et opinions personnelles)

97
Q

Définir ce qu’est la “gêne”.

A

Toutes les causes d’inconfort provoquées par un bruit.

98
Q

Quels facteurs peuvent influencer la gêne?

A
  1. L’intensité objective (intensité, durée et distribution fréquentielle –> hautes fréquentes sont plus dérangeantes)
  2. L’intensité subjective (diffère d’un individu à l’autre)
  3. Le contexte (ce qui interfère avec la communication et/ou le sommeil est considéré comme étant plus dérangeant)
  4. Les vibrations
  5. Le statut socio-économique (les gens plus aisés sont plus dérangés par le bruit environnemental –> milieu plus riche donc s’attendent à une qualité de vie plus élevée)
99
Q

Nommer 3 facteurs qui peuvent amplifier la gêne due aux bruits.

A
  1. La peur de la source sonore (si elle semble dangereuse)
  2. Attitude face aux bruits (prédictibilité, dégoût général face à l’environnement)
  3. Sensibilités individuelles (hyperacousie, traits de personnalité)
100
Q

Nommer un exemple d’effet direct que le stress peut avoir sur l’organisme.

A

Augmentation du rythme cardiaque, de la tension artérielle et une vasoconstriction

101
Q

Nommer un exemple d’effet indirect que le stress peut avoir sur l’organisme.

A

Augmentation de la sécrétion de magnésium, ce qui peut causer une vasoconstriction, des vasospasmes et une augmentation de la possibilité d’ischémies

102
Q

Mis à part le stress, nommer d’autres troubles physiologiques reliés au bruit.

A
  • Débalancement endocrinien
  • Affaiblissement du système immunitaire
  • État de fatigue corporel général
103
Q

Quelle partie de la population est la plus affectée par le trouble du sommeil lié au bruit environnemental?

A

Les personnes d’âge moyen et les aînés.

104
Q

À quels niveaux sonores le sommeil est-il perturbé?

A

Un niveau de pression continu (bruit global) de plus de 30 dBA interfèrerait avec la qualité du sommeil.

Pour éviter que le sommeil ne soit perturbé, le niveau maximum (pression de crête) ne devrait pas excéder 45 dBA (10 à 15 fois par nuit).

105
Q

Vrai ou faux? Le bruit routier est fortement associé à des problèmes de santé mentale.

A

Faux. Le bruit routier a été très faiblement associé à un problème de santé mentale.

106
Q

Quel doit être le rapport signal-bruit pour que l’intelligibilité de la parole soit optimale?

A

Pour que l’intelligibilité de la parole soit de 100%, le rapport signal-bruit doit varier entre 15-18 dBA.

107
Q

Qui sont les plus atteints par le bruit environnemental?

A
  • Les personnes atteintes de déficience auditive
  • Les enfants (peuvent avoir des difficultés de détection de la parole dans le bruit en raison d’un délai de maturation du système auditif)
  • Les personnes âgées
  • Les individus qui ne sont pas familiers avec la langue utilisée
108
Q

Nommer un effet du bruit communautaire chez les malentendants et les personnes âgées.

A
  • Baisse de sélectivité fréquentielle (plus d’erreurs de perception de la parole)
  • L’effet du bruit et de la réverbération est plus important chez ces personnes.
  • Le rapport signal/bruit doit être 10 dB supérieur pour que la perception soit adéquate.
109
Q

Nommer un effet du bruit communautaire chez les enfants.

A

Plusieurs effets au niveau cognitif :

  • Affecte tous les aspects de la communication
  • Processus centraux
  • Développement du langage
  • Capacité de soutenir l’attention

Comme les enfants sont moins compétents dans les processus de ségrégation d’un signal et d’un bruit, ils sont plus sensibles aux effets du bruit.

110
Q

Vrai ou faux? Il est possible de s’habituer aux effets du bruit communautaire.

A

Faux.

111
Q

Définir ce qu’est la plasticité cérébrale.

A

Capacité du cerveau à modifier l’organisation de ses réseaux de neurones en fonction des expériences vécues par l’organisme.

  • Les connexions neuronales peuvent être forgées et rafinées ou être affaiblies et rompues.

(La matière grise peut en fait rétrécir ou s’épaissir)

112
Q

Pourquoi s’interesse-t-on à la plasticité en audiologie?

A
  • La privation d’un sens (p. ex. l’audition) entraîne de la plasticité cérébrale. Le cerveau se module/se modifie à cause de cette privation auditive.
  • Inversement, on pourrait envisager de modifier la plasticité afin de compenser la perte auditive.
113
Q

Vrai ou faux? Seule une privation totale peut entraîner une réorganisation du cerveau.

A

Faux. Toute privation de sens, qu’elle soit totale ou partielle, peut entraîne une réorganisation du cerveau.

114
Q

La plasticité est-elle réversible?

A

Oui.

Il y a une période d’adaptation à toute forme d’amplification auditive, il y a une période où notre cerveau doit s’habituer.

Toutefois, même si elle est réversible, plus ça fait longtemps que les connexions sont là, plus c’est difficile de revenir en arrière et de créer un nouveau chemin.

115
Q

Vrai ou faux? En mesurant l’activité cérébrale dans les régions qui s’occupent de la compréhension de la parole, des chercheurs ont trouvé qu’il y avait moins d’activité dans certaines régions spécifiques chez les personnes âgées.

A

Vrai.

Cette pauvreté de la compréhension de la parole serait associée à une réduction de la matière grise dans le cortex auditif droit.

116
Q

Vrai ou faux? Les règles psychoacoustiques dites “classiques” sont limitées à l’individu ayant un développement auditif normal.

A

Vrai.

117
Q

Quels sont les 3 types de plasticité?

A
  1. Apprentissage (on apprend quelque chose de nouveau, on crée des connexions)
  2. Adaptation (il reste quelque chose, et on essaie de s’adapter avec ce qu’on a à l’aide de stratégies)
  3. Compensation (il y a eu une perte et on essaie de compenser à l’aide d’une autre modalité)
118
Q

Quels sont les 2 mécanismes principaux de la plasticité cérébrale?

A
  1. L’établissement de nouvelles connexions

2. L’altération des connexions déjà existantes

119
Q

Nommer des exemples de facteurs déterminants pour la plasticité.

A
  • L’âge au moment de l’atteinte (le plus tôt est le mieux)
  • Durée de l’atteinte
  • Étendue de l’atteinte (circonscrite ou diffuse)
  • Site de l’atteinte (cochlée vs tronc cérébral vs cortex)
  • Différences individuelles (pathoogies, expériences, environnement)
  • Reconnaissance d’une difficulté cognitive ou perceptive
  • Engagement dans un programme de réadaptation (+ motivation de l’individu)
120
Q

Quelle est la différence entre la plasticité intra-modale VS la plasticité intermodale?

A

Plasticité intra-modale : la réorganisation se fait à l’intérieur de la structure touchée. La privation sensorielle est limitée à la portion du cortex représentant cette modalité (ce n’est pas une privation complète).

Plasticité intermodale : lorsque la perte auditive est totale. La zone corticale sensorielle affectée est alors prise en charge par une autre modalité.

121
Q

Qu’est-ce qu’un membre fantôme?

A

C’est la sensation subjective qu’un membre amputé est toujours présent.

  • Hallucination qui ressemble un peu à l’acouphène dans le système auditif.
122
Q

Nommer un exemple d’effet positif que peut avoir la musique sur la plasticité cérébrale.

A
  • Chez les tout petits, l’entraînement musical peut améliorer les capacités de perception de la hauteur (tonie).

**
(- La formation musicale semble améliorer la capacité de perception de la hauteur chez les enfants sourds pré-linguaux porteurs d’un implant cochléaire

  • Meilleure perception de la parole dans le bruit, meilleure discrimination de hauteur et augmentation de la représentation neurale de la hauteur suite à 2h de chorale pendant 10 semaines chez les adultes âgés présentant une perte auditive)
123
Q

Vrai ou faux? La plasticité n’est possible que chez les personnes plus jeunes.

A

Faux. Il est possible d’entraîner notre cerveau toute notre vie, la plasticité n’a pas de date d’expiration.

AUD-6001 : Psychoacoustique (1 decks)

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