Examen final Flashcards

1
Q

Quels sont les principes humanistes?

A

Toute personne

1) Est un être unique (facteurs personnels, environnement, habitudes de vie)
2) A une tendance naturelle à grandir et à se développer
3) Possède le potentiel nécessaire pour résoudre ses problèmes (empowerment)
4) Possède une liberté de choix et d’actions créatrices et reste, à l’intérieur de certaines limites, maître de son destin (autodétermination).

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2
Q

Définir le processus de réadaptation.

A

La réadaptation est, pour la personne confrontée à une ou des situations de handicap, pour sa famille ou pour ses proches, un processus d’apprentissage et d’appropriation (empowerment) qui vise, au cours d’un projet de réadaptation, la réalisation des habitudes de vie de cette personne en vue d’une participation sociale optimale. Ce processus s’inscrit dans l’actualisation du projet de vie de la personne, en lien avec sa famille ou de ses proches

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3
Q

Dans la définition du processus de réadaptation, à quoi correspond la notion de processus d’apprentissage?

A

-Cheminement personnel
-S’adapter à partir d’événements marquants
-Caractère unique et complexe(pas linéaire ni prédéterminé,
durée et rythme variable)
-Acquisition :
-connaissances et habiletés
-attitude et valeurs
-orientations ou intérêts
-Produit changement chez la personne
-Conditions d’apprentissage

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4
Q

Qu’est-ce qu’un projet de réadaptation?

A

-Image d’une situation que l’on pense atteindre dans un temps X
-S’inscrit dans l’ensemble des projets de vie –
quête de sens + bonheur
-Se précise dans le temps – réajustements périodiques
-Conditions de réalisation
-Co-responsabilisation et co-apprentissage

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5
Q

Définir l’empowerment et l’autodétermination

A

Empowerment:

  • Acquisition d’un sentiment de compétence et confiance en leurs ressources
  • Développement d’un sentiment qu’il est possible d’exercer un plus grand contrôle sur les aspect de sa réalité psychologique et sociale.

Autodétermination:

  • Se rendre capable de:
    • assumer la responsabilité de décider;
    • préciser ses besoins, objectifs, attentes et ses rôles;
  • Créer relations équilibrées (interlocuteurs et partenaires)
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6
Q

Qu’est-ce que le partenariat?

A

Accord formel entre deux ou plusieurs parties qui ont convenu de travailler en coopération dans la poursuite d’objectifs communs.

C’est une association de personnes qui reconnaissent leurs expertises et leurs ressources réciproques et qui, dans un rapport d’égalité, prennent des décisions par consensus.

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7
Q

Quelles sont les 4 niveaux de l’échelle de participation?

A

1) Non participation: objectif = éduquer la personne et ses proches, traiter les pathologies. Solutions proposées considérées comme étant les meilleures
2) Information: nécessaire pour légitimer le terme de participation, mais insuffisante tant qu’elle privilégie un flux à sens unique. Pas d’effet de retour (feed back)
3) Consultation: n’offre aucune assurance que les attentes et suggestions de la personnes et de ses proches consultés seront prises en compte. Simple rituel, le plus souvent sans conséquence.
4) Partenariat: la personne, ses proches et le professionnel partagent les décisions et les risques dans la planification et la mise en place des actions. Des négociations ont lieu entre la personne, ses proches et les professionnels et des mécanismes officiels permettent d’inclure les idées de chacun.

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8
Q

Nommer des conditions de réussite au partenariat

A

Lien de confiance, ouverture
Reconnaître les compétences de chacun
Travailler en équipe, concertation, consultation
Respect de la vision de chacun
Respect des attentes et limites de chacun
Partager les pouvoirs, les risques et les responsabilités
Engagement et permanence des intervenants

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9
Q

Quels sont les 5 types d’agir + brève définition

A

1) Agir téléologique (individuel): Objectifs personnels ou intervention unilatérale sans égard aux objectifs du client. Expert de son développement personnel et professionnel.

2) Agir stratégique (prétention au pouvoir): Référence aux connaissances objectives et aux résultats de recherche ou d’évaluation du développement de la personne. Possibilité de:
- manipulation
- sanction
- agir déformé
Expert de la connaissance objective

3) Agir normatif (prétention au pouvoir): Référence aux normes et aux pratiques professionnelles et institutionnelles. Expert de la gestion des normes.
4) Agir dramaturgique (prétention au pouvoir): Autoprésentation des expériences et des savoirs personnels. Expert des expériences personnelles et du savoir-faire.

5) Agir communicationnel (prétention à la validité): Critique réciproque des propositions de chaque partie
Problématisation et thématisation par la discussion du monde vécu respectif de chaque partie en vue de formuler une nouvelle proposition qui reçoit le consensus de l’ensemble (partenariat). Partenaire dans l’apprentissage du savoir vivre ensemble.

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10
Q

Quelles sont les caractéristiques d’une situation stressante (accronyme)

A

CINÉ

  • Contrôle diminué
  • Imprévisibilité
  • Nouveauté
  • Égo menacé
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11
Q

Qu’est-ce que le stress?

A

Il agit comme système d’alarme
Il rend l’organisme apte à réagir à une menace (réelle ou non)
Se traduit par un inconfort physique en lien direct avec la réalité immédiate.

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12
Q

Qu’est-ce que l’inquiétude?

A

Liée à l’anticipation d’un événement négatif qui risque d’arriver dans le futur
Provoque un malaise physique
Peut avoir un aspect chronique qui requiert beaucoup d’attention et d’énergie.

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13
Q

Quelles sont les 3 grands types de stratégies d’adaptation?

A

1) Stratégie axée sur le problème (ou le stresseur): ex.: une personne aphasique qui veut parler de ses enfants peut le faire avec ses doigts
2) Stratégie axée sur la signification du problème: ex.: enfants qui ne veulent plus voir leur mère; elle se dit que c’est parce qu’ils sont trop occupés par leur travail
3) Stratégie axée sur la gestion des effets: ex.: relaxants, calmants, alcool, activité physique

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14
Q

Qu’est-ce qu’une stratégie d’adaptation?

A

Ensemble des efforts cognitifs et comportementaux qui destinés à maîtriser, réduire ou tolérer les exigences internes ou externe qui menacent ou dépassent les ressources de l’individu. Il n’y a pas de bonnes ou de mauvaises stratégies d’adaptation, tout dépend de la personne et de sa perception de l’événement, de son environnement, de la situation

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15
Q

Quelles sont les deux causes possibles au stress selon Pearlin et Schooler?

A

Chronique ou épisodiques

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16
Q

Selon Pearlin et Schooler, pour investiguer le stress perçu, que doit-on investiguer?

A

La qualité du stresseur (chronique ou épisodique), le contexte (soutien social, autres stresseurs), l’aspect sémiologique (modifications biologiques, comportementales, émotionnelles)

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17
Q

Quelles sont les 8 étapes du deuil?

A

1) Appréhension
2) Choc
3) Dénégation et déni
4) Colère
5) Culpabilité
6) Dépression
7) Adaptation
8) Transformation

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18
Q

Décrire l’étape d’appréhension dans le deuil

A

Pour la personne: avant que diagnostique soit connu, se doute que quelque chose cloche, façon d’atténuer ou de se préparer au choc.

Pour les intervenants: incertitude souvent entretenue (retarder l’annonce), situation de malaise, peur de faire de la peine

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19
Q

Décrire l’étape du choc dans le deuil.

A

Pour la personne: confusion, émotion ou absence d’émotion

Pour les intervenants: crainte de réaction de la personne, sentiment d’impuissance, retrait derrière l’expertise, froideur apparente ou tristesse exprimée

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20
Q

Décrire l’étape de dénégation / déni dans le deuil

A

Pour la personne: anxiété, angoisse, dénégation = mécanisme de défense. Si pas suffisant: déni. Permet de se protéger de douleurs trop grandes, permet de donner du temps pour se préparer à affronter quelque chose de difficile.

Pour les intervenants: situation frustrante, insécurisante, inquiétante. Favorise peu la collaboration, le partenariat. Sentiment d’impuissance, d’incompétence.

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21
Q

Décrire l’étape de la colère dans le deuil

A

Pour la personne: reprise graduelle du contact avec réalité, révolte contre extérieur, recherche de coupable.

Pour les intervenants: agressivité, frustration, repli, peur, impuissance

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22
Q

Décrire l’étape de culpabilité dans le deuil

A

Pour la personne: début d’intériorisation, culpabilité sur divers plans

Pour les intervenants: inquiétude, empathie ou compassion, maladresses possibles, soulagement

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23
Q

Décrire l’étape de dépression dans le deuil

A

Pour la personne: se centre sur ses émotions, sur son monde intérieur, reconnait sa colère et sa tristesse, période constructive, début de l’intégration des nouvelles données (envisage sa vie sous nouvel angle)

Pour les intervenants: inquiétude, malaise, maladresse, empathie.

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24
Q

Décrire l’étape d’adaptation dans le deuil

A

Pour la personne: apprentissage de la vie avec les incapacités, reconnaissance des compétences, réinvestissement

Pour les intervenants: soulagement, collaboration plus facile, prudence toutefois

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25
Q

Décrire l’étape de transformation dans le deuil

A

Pour la personne: sentiment de confiance et de compétence, capacité d’autodétermination

Pour les intervenants: peut se sentir dépossédé de son expertise, sentiment de menace, sentiment de perte de contrôle (mais on devrait plutôt se sentir valorisé).

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26
Q

Quelles sont les particularités du deuil en réadaptation?

A

Deuil non affranchi, ambigu
Souvent: processus récurrent
Deuil multidimensionnel (de soi, de l’autre, de l’objet)
La résilience: issue possible d’un deuil mené à terme.

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27
Q

Que permettent les questions fermées? Quels sont les risques?

A
  • Obtenir une info
  • Valider une info ou une reformulation
  • Favoriser l’expression ou la compréhension
  • Favoriser l’exploration d’une éventuelle solution

Attention:
- Risque de situer l’aidé dans un rôle passif, ou de trop axer l’entretien sur des données objectives

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28
Q

Que permettent les questions ouvertes? À quoi faut-il faire attention?

A
  • Exprimer son point de vue ou son ressenti
  • Explorer ses attitudes, ses comportements, ses valeurs
  • Avoir une compréhension plus fine

Attention:

  • Le ton, l’attitude, le contenu de la question peuvent suggérer un jugement
  • Poser des questions est utile pour chercher à comprendre, mais non pour satisfaire sa curiosité.
  • Attention au «pourquoi»: peut amener une justification
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29
Q

Qu’est-ce que la reformulation?

A

Reprendre ce que l’aidé a dit, si possible dans ses propres mots, mais plus succinctement et peut-être plue clairement. Ce n’est pas une interprétation (pas d’info supplémentaire)

30
Q

Que permet la reformulation?

A
  • Encadrer l’aidé
  • Recentrer l’entretien
  • Amener l’aidé à se situer face à l’essentiel de ce qu’il vient d’exprimer
  • Résumer une partie de l’entretien (résumer pour valider qu’on a bien compris)
  • Permet au client de se sentir compris et accueilli tel qu’il est
  • Permet de clore un entretien ou une partie de l’entretien (relever les points essentiels).
31
Q

Qu’est-ce que le reflet?

A

Exprimer à l’aidé ce que l’aidant perçoit de l’aidé à ce moment -là. Il peut s’agir d’une émotion, d’un sentiment, d’un état.

32
Q

Que permet de faire le reflet?

A
  • Faire savoir à l’aidé que l’on a reconnu son émotion et qu’on ne le juge pas.
  • Permet de clarifier son émotion
  • Permet de centrer l’aidé sur une émotion sous-jacente
  • Permet de ralentir le rythme de l’exploration
  • Lors d’un reflet inexact, cela peut montrer à la personne qu’elle s’est mal exprimée.
33
Q

Qu’est-ce que la focalisation? Quel sont les 4 types?

A

Mettre le focus sur un point précis. Inviter l’aidé à préciser ce qu’il ressent, ce qu’il comprend, ce qu’il prévoit faire.

  • Non verbale (mouvement de la tête - «mais encore»)
  • Par question ouverte
  • Par répétition («tout me fatigue» - «tout?»)
  • Utilisation d’adverbes et conjonction («tout me fatigue»- «et..?»
34
Q

Que vise la focalisation?

A
  • Limiter les verbalisations non productives de l’aidé
  • Cerner une émotion sous-jacente
  • Aider l’aidé à comprendre son émotion
  • Inviter l’aidé à résumer
  • Faciliter l’aidé à élaborer des scénarios de solution.
35
Q

Qu’est-ce que la confrontation?

A

Encourager l’aidé à

  • Prendre conscience de certaines contradictions
  • Prendre conscience d’un manque de réalisme face à une situation
  • Examiner un comportement qui pourrait entraver la satisfaction de ses besoins ou faire obstacle à ses relations avec les autres.
36
Q

Qu’est-ce que ne vise PAS la confrontation?

A
  • Amener l’aidé à changer de comportement (plutôt de remettre en question sa perception)
  • Coincer l’aidé
37
Q

Nommer des situations qui justifient la confrontation

A
  • L’aidé n’est pas conscient d’un sentiment qu’il a (croire que la thérapie est inutile)
  • L’aidé entretient une croyance qui lui cause problème
  • L’aidé n’établit pas consciemment de lien entre 2 éléments de son problème
  • L’aidé a besoin d’une incitation pour passer à l’action (confronter ce que la personne dit et son inaction)
38
Q

Quels sont les principes à respecter lors d’une confrontation?

A
  • Doit s’inscrire dans une relation de confiance
  • L’aidant doit bien identifier ses objectifs
  • L’aidant doit être sensible à la réaction de l’aidé
  • Le principe de base n’est pas de heurter, mais de favoriser une remise en question.
39
Q

Qu’est-ce que le silence de l’aidant?

A

Ne pas interrompre les propos ou l’expression d’une émotion de l’aidé. Laisser l’autre prendre sa place. Plus la charge émotive est élevée, plus les moments de silence sont importants.

40
Q

Que permet le silence?

A
  • L’écoute, l’accueil
  • Permet à l’aidé d’entrer en contact avec lui-même
  • Permet l’organisation de la pensée (permet de laisser le temps de réfléchir)
41
Q

À quoi faire attention lors des silences?

A
  • Le silence peut être une demande de soutien adressé à l’aidé
  • Il peut indiquer une résistance
  • Il peut être improductif (indique qu’on a fait le tour de la question).
42
Q

Qu’est-ce que le soutien?

A

Appuyer l’aidé dans ses efforts pour retrouver son équilibre au moment où il est au prise avec des difficultés. Doit s’exprimer dans un contexte d’alliance thérapeutique (consentement mutuel, crédibilité de l’aidant, lien aidé-aidant),

43
Q

Comment se manifeste le soutien en tant qu’attitude?

A

Posture, regard, mimique (hocher de la tête)

44
Q

Comment se manifeste le soutien en tant qu’intervention?

A

Question et reflet, approbation, formulation d’un scénario optimiste

45
Q

Quels sont les risques du soutien en tant qu’intervention?

A
  • Peut minimiser l’ampleur du problème de la personne
  • Peut court-circuiter la démarche d’exploration
  • Peut faire passer pour évidents des faits qui ne le sont pas.
46
Q

Qu’est-ce que l’interprétation?

A

Proposer un signification possible de ce qui a été exprimé. Chercher à comprendre et à faire comprendre l’origine du sentiment ou d’un comportement. Offrir une nouvelle façon d’envisager les choses.

47
Q

Nommer différents types d’interprétation

A
  • Faire des liens entre des éléments sans rapport apparent
  • Identifier des mécanismes d’adaptation inconscients
  • Faire référence à d’éventuelles affaires non réglées
  • Avoir recours à une théorie (ex.: étapes du deuil)
48
Q

Comment utiliser l’interprétation dans un contexte orthophonique?

A

Sous forme de question (c’est une technique vraiment à la limite de notre rôle).

49
Q

Qu’est-ce que le recadrage?

A

Changer la réponse interne d’une personne devant une situation en modifiant le sens qu’elle donne à cette situation. Envisager les choses sous un autre angle.

50
Q

Que permet le recadrage?

A
  • Envisager les choses sous un autre angle.
  • Nourrir l’espoir
  • Se positionner pour un changement
51
Q

Quels sont les deux types de recadrage?

A
  • Recadrage de sens : permet de modifier la signification de la situation. (Ex.: parents impulsifs; on peut leur dire: vous me semblez remplis d’énergie)
  • Recadrage de contexte: replacer la situation dans un contexte où elle peut être perçue plus positiviement («je fais toujours des gaffes» - «les gens aiment les personnes spontanées (joie de vivre, vivante»)
52
Q

Qu’est-ce que la reformulation / interprétation positive?

A

Reformuler de façon positive une réalité habituellement difficile à accepter. Donner une connotation moins négative à la réalité.

53
Q

Nommer des erreurs à éviter lors de l’application de techniques en relation d’aide

A
  • Le blâme ou l’apparence du blâme
  • Formulation imprécise du problème
  • Surimplication (trop intervenir)
  • S’isoler
  • Référer trop vite / trop tard
54
Q

Au-delà des techniques, quelle est la question fondamentale à se poser?

A

Dans une perspective humaniste, comment créer une relation d’aide centrée sur la personne?

55
Q

Quels sont les 3 niveaux d’écoute?

A

1) Centration sur ce qui est dit (contenu)
2) Attention flottante: concerne le verbal et le non-verbal (climat - nervosité, détente?, regard)
3) Thérapeute à l’écoute de lui-même, syntonisation avec client (comment on se sent face à ce qui est dit

56
Q

Qu’est-ce qu’un génogramme?

A

Outil de communication intradisciplinaire et interdisciplinaire qui s’avère très utile pour mieux comprendre le contexte familial dans lequel évolue une problématique de santé et pour identifier des facteurs psychosociaux qui peuvent y contribuer.

Cela facilite les entrevues thérapeutique, cela permet d’établir un premier contact, cela procure des données pertinentes pour l’élaboration d’une hypothèse sur la dynamique du système familial et cela donne une représentation visuelle de la famille.

57
Q

Qu’est-ce que permet d’explorer l’écocarte?

A
  • Liens significatifs entre chaque membre de la famille avec son environnement.
  • Liens significatifs avec ressources internes (stratégies de coping)
  • Contacts et intensité des contacts que les membres de la famille échangent avec leur environnement externe et interne
  • Contient les activités de l’enfant (ex.: basketball)
58
Q

Quels sont les 5 piliers de la psychologie positive?

A

1) Émotions positives (P):
- Vie agréable, faire des choses qui non font du bien

2) Engagement (E) - Flow
- Avoir une vie engagée, faire des activités qui nous font oublier la notion du temps, perdre contact avec la réalité

3) Relations interpersonnelles positives (R)
- S’entourer de gens ayant un impact positif, cultiver notre réseau social

4) Sens - meaning (M)
- Faire des activités qui ont un sens, traitement qui ont un sens)

5) Accomplissement (A)
- Identifier les accomplissement à faire / faits

59
Q

Expliquer la résilience selon Michallet (ne pas savoir par coeur, mais pouvoir expliquer)

A
  • Processus qui s’inscrit dans une démarche d’apprentissage, d’habilitation, d’autodétermination à travers lequel la personne ayant des incapacités motrices, sensorielles ou du langage, réinterprète la signification d’une situation d’adversité liée à ses incapacités et réoriente positivement le sens de sa vie afin de poursuivre son développement, tout en renforçant ses facteurs de protection personnels ou son environnement avec, toutefois, la situation d’adversité comme nouvel organisateur de ce développement
60
Q

Qu’est-ce que le coping?

A

Ensemble des efforts cognitifs et comportementaux, permettant de gérer des demandes externes ou internes spécifiques, évaluées comme mettant à l’épreuve ou excédant les ressources de la personne.

61
Q

Résilience et coping ont comme objectif l’adaptation. La résilience c’est s’en sortir positivement; qu’est-ce que cela implique?

A
  • Renforcement des facteurs de protection
  • Apprentissages
  • Gains
  • Néodéveloppement
62
Q

Que nécessite le sentiment de cohérence lors d’une situation d’adversité?

A
  • Compréhensibilité
  • Gérabilité
  • Significabilité
63
Q

Quels sont les trois moyens pour accéder à l’empowerment?

A

1) Communication (partenariat)
2) Ressources (compétences, soutien)
3) Action (actualisation des compétences)

64
Q

La résilience peut se faire sur quels plans?

A
  • Individuel
  • Familial
  • Communautaire (Ex.: Lac Mégantic)
65
Q

Pourquoi la résilience en réadaptation est-elle double?

A

Physique et psychologique.

66
Q

Comment favoriser la résilience en clinique?

A
  • Écoute, main tendue
  • Se mobiliser autour du projet de vie
  • Inclure le patient dans l’équipe (il n’est pas au centre)
  • Bonne collaboration
  • Ne pas se fier seulement à nos outils
  • Miser sur les facteurs de protection de la personne
  • Avoir une bonne connaissance de l’environnement de la personne
67
Q

Expliquer des caractéristiques du modèle de Richardson de résilience + revoir le tableau

A
  • Le modèle représente le processus pour un événement mais des événements peuvent être simultanés
  • Le processus de résilience peut s’étendre sur quelques secondes ou sur quelques années
  • Le processus de résilience peut se situer sur les plans individuel, familial, communautaire
  • La résilience peut être différée
  • Sans réintégration résiliente, les événements de la vie continuent de perturber
  • La «perturbation» est requise pour stimuler la résilience car l’état d’homéostasie ne crée pas de demande suffisante pour la croissance et le développement
  • Le modèle a une valeur éducative: il permet de visualiser que l’on a le choix de son attitude devant l’adversité
  • La résilience doit être conçue en rapport avec des facteurs multiples de type physiques, psychologiques, environnementaux et comportementaux.
  • La résilience correspond à une interaction constante entre toutes ces variables et ne peut être comprise si on ne tient pas compte de cette complexité.
  • La résilience sous-entend que des compétences et des possibilités sont latentes en chaque individu quel qu’il soit et qu’il faut essayer de les actualiser (notion de tuteur de résilience)
68
Q

Qu’est-ce que la résistance?

A

Tous les moyens pris par l’aidé pour éviter de ressentir ou d’exprimer ses sentiments, les souvenirs ou les idées qui le menacent, et donc pour éviter ou retarder les prises de conscience douloureuse sur son vécu. C’est un mécanisme de régulation et de protection

69
Q

Comment intervenir sur la résistance

A
  • Se questionner (pourquoi?)
  • Ne pas intervenir (attendre)
  • Accepter la résistance (c’est normal)
  • Inciter à la surmonter (reflet - «tu trouves ça difficile? Tu manques de temps?)
  • Recalibrer la résistance (diminuer le nombre d’exercices)
  • Agir directement sur la résistance (focalisation, reformulation, confrontation, reflet)
70
Q

Quelles sont les 5 dimensions de la compétence culturelle + pouvoir les décrire

A

1) Le désir culturel
- Motivation à devenir compétent dans les interactions avec les personnes d’autres cultures

2) La conscience culturelle
- Prendre conscience de ses propres préjugés et valeurs par rapport à ceux des autres.
- Se situe sur un continuum (incompétence inconsciente - Incompétence consciente - compétence consciente compétence inconsciente (intégrée)

3) Les connaissances culturelles
- Recherche / acquisition d’informations par rapport à d’autres groupes culturels; ex.: problèmes de santé fréquents, savoir que la culture change.

4) Les habiletés culturelles
- Recueillir des données et en faire l’évaluation selon la culture du patient. Mettre des infos objectives en rapport avec la culture du patient. Certaines choses se font dans certaines cultures et d’autres non

5) Les rencontres culturelles
- Contact lui-même.
- Un interprète culturel peut être nécessaire, un médiateur culturel (fait le lien entre les cultures et concilie les croyances).

71
Q

Quelles sont les réintégrations selon le modèle de Richardson?

A

Résiliente
Homéostatique
Inadapté
Dysfonctionnelle