Examen final Flashcards
Vrai ou faux : Les solutions mises de l’avant dans le cadre d’une approche du développement durable préconisent généralement le rejet de la vision dominante anthropocentrée des relations Humain-Nature au profit d’une nouvelle vision écocentrée.
Faux.
Vrai ou faux : Du point de vue du courant écologiste de l’Écologie profonde (Deep Ecology), il importe d’abord et avant tout de modifier en profondeur les mentalités afin de ramener ou de réduire l’être humain à sa plus stricte dimension naturelle, en tant que partie intégrante de l’ensemble de la Nature.
Vrai
Vrai ou faux : Les partisans du développement durable refusent la croissance économique et le progrès technologique moderne.
Faux
Quel objectif parmi les suivants n’est pas compatible avec l’approche du développement durable?
1) Halte à la croissance;
2) Favoriser l’équité intergénérationnelle;
3) Procéder à des changements institutionnels;
4) Protéger la biodiversité et les écosystèmes.
1) Halte à la croissance
Quel type de progrès ne fait pas partie directement des trois piliers originellement associés au développement durable?
1) Économique;
2) Culturel;
3) Social;
4) Environnemental.
2) Culturel
Vrai ou faux : Selon les penseurs associés à l’écologie profonde, il importe de s’attaquer prioritairement aux structures sociales de domination entre les humains si on veut ensuite solutionner efficacement et durablement la « crise environnementale »
Faux
Vrai ou faux : Selon le penseur américain Lynn White Jr, la tradition religieuse issue du judéo-christianisme est à ranger parmi les grands responsables des problèmes environnementaux actuels.
Vrai
Vrai ou faux : Dans une optique de développement durable, il importe de délaisser le champ de la réflexion sur les relations et les échanges internationaux afin de recentrer nos priorités exclusivement sur des objectifs de développement à l’échelle locale.
Faux
Comment évolue l’intensité de la pollution dans les économies développées?
1) Décroît depuis 60 ans;
2) Décroît un peu depuis 15 ans;
3) Stable;
4) Croît un peu depuis 15 ans;
5) Croît depuis 60 ans.
1) Décroît depuis 60 ans
Quand observe-t-on une distorsion du prix d’un bien ?
1) Quand il y a une pénurie;
2) Quand le coîut privé diffère du coût social;
3) Quand le coût diffère du coût social de production;
4) Quand le prix changel
5) Quand le bien est taxé.
3) Quand le prix diffère du coût social
Avec quel état le Québec a-t-il coopéré pour mettre en place le SPEDE ?
1) Ontario;
2) C-B;
3) Mexique;
4) France;
5) Californie.
5) Californie
Dans un marché de droits de pollution, comment le gouvernement contrôle-t-il la pollution ?
A. En déterminant le prix des droits.
B. En déterminant la quantité totale de ces droits.
C. En déterminant quelles entreprises mérite de détenir ces droits.
D. En achetant et vendant des droits sur le marché.
E. En suspendant les cours lorsque la pollution devient trop importante.
B. En déterminant la quantité totale de ces droits.
Lesquels des concepts suivants sont des stocks ?
A. Votre collection de fichiers MP3. B. Votre expérience. C. Votre revenu. D. Votre richesse. E. Vos dépenses mensuelles en fichiers MP3.
A, B et D.
Que prescrit la règle d’Hartwick ?
A. Il faut faire croître le stock de capital naturel au même rythme que le stock de capital physique.
B. Il faut préserver le stock de capital naturel.
C. Il faut s’assurer que le stock total de capital physique, humain et naturel ne décroisse pas.
D. Il faut faire croître le stock de capital naturel au même rythme que le stock de capital humain.
E. Il faut remplacer le capital physique par du capital humain.
C. Il faut s’assurer que le stock total de capital physique, humain et naturel ne décroisse pas.
Vrai ou faux : Si une entreprise internalise tous les coûts associés à sa production, le consommateur n’a pas à se soucier de l’effet de sa consommation sur la nature.
Faux.
Vrai ou faux : Entre deux modes de production d’énergie, il faut choisir celui qui génère le plus petit coût externe par unité d’énergie.
Faux.
Exprimez en termes économiques le phénomène de la déforestation à Madagascar.
Une perte graduelle de capital naturel renouvelable. Notez que le phénomène de l’érosion des terres qui accompagne cette déforestation peut mettre en péril le caractère renouvelable de la ressource.
Complétez les blancs : si le coût __________ est positif, le coût _____________ est plus grand que le coût privé
Si le coût externe est positif, le coût social est plus grand que le coût privé.
Sur les sites respectifs de Greenpeace Canada et d’Équiterre (deux groupes environnementalistes) on peut lire :
Greenpeace : L’objectif fondamental de Greenpeace est de s’assurer que la terre puisse soutenir la vie dans toute sa diversité.
Équiterre : Par son action, Équiterre veut porter l’attention sur les aspects fondamentaux de la vie. Manger, se transporter, habiter, jardiner et consommer : des besoins vitaux, […] Équiterre propose des solutions […] afin de protéger la santé et l’environnement, de favoriser l’équité et la solidarité entre les citoyens et les peuples.
S’agit-il de visions du développement durable au sens faible ou au sens fort ?
La vision de Greenpeace est clairement une vision au sens fort. L’objectif est de préserver « la vie dans toute sa diversité » et non la capacité des hommes à satisfaire leurs besoins. Équiterre en revanche lorgne vers une vision au sens faible en mettant davantage l’accent sur la nécessité de satisfaire les besoins humains.
La plupart des coûts externes de l’industrie nucléaire ne sont pas internalisés à l’aide de taxes pigouviennes. Qu’est-ce qui incite les entreprises et les consommateurs à les considérer ?
L’industrie est soumise à une réglementation directe très serrée de ses émissions qui entraine une hausse de ses coûts en capital et des coûts d’exploitation, lesquels coûts sont refilés au consommateur.
Vrai ou faux : Durant la période dite de « préhistoire du droit international de l’environnement », les préoccupations environnementales étaient davantage axées sur des objectifs de protection de l’environnement plutôt que de conservation des ressources.
Faux
Quel évènement qualifie-t-on d’« acte de naissance » du droit international de l’environnement ?
A.La Conférence de Founex de 1971.
B.La Conférence de Stockholm sur l’environnement humain de 1972.
C.Le Rapport «Notre avenir à tous» de la Commission mondiale sur l’environnement et le développement de 1987.
D.La Conférence de Rio sur l’environnement et le développement de 1992.
B.La Conférence de Stockholm sur l’environnement humain de 1972.
Quelle est la fonction spécifique du droit international de l’environnement ?
A.Protéger les écosystèmes.
B.Rétablir les stocks d’espèces en déclin.
C.Faciliter et assurer la coopération des États autour de problèmes environnementaux ayant une dimension internationale.
D.Toutes ces réponses.
C.Faciliter et assurer la coopération des États autour de problèmes environnementaux ayant une dimension internationale.
Parmi les sujets de préoccupations environnementales mentionnés ci-dessous, lequel n’a pas fait l’objet d’une convention internationale dans le cadre du Sommet de la Terre tenu à Rio en 1992 ?
A.La couche d’ozone. B.La biodiversité. C.Les changements climatiques. D.La désertification. E.Tous ces sujets ont fait l’objet d’une convention à Rio en 1992.
A.La couche d’ozone.
Lequel des énoncés ci-dessous est inexact ?
A.
Le principe d’intégration de l’environnement et du développement est un principe structurant du développement durable.
B.Le principe d’équité intergénérationnelle est un principe opérant du développement durable.
C.Le principe pollueur-payeur est un principe opérant du développement durable.
D.Le principe de précaution est un principe opérant du développement durable.
B.Le principe d’équité intergénérationnelle est un principe opérant du développement durable.
Expliquez brièvement en quoi le droit international de l’environnement peut être qualifié de « droit de consentement ».
Au niveau international, il n’y a pas de super-législateur supra-étatique qui pourrait imposer des contraintes aux États.
Le droit international de l’environnement se déploie par conséquent dans un contexte où des États souverains peuvent consentir à s’engager, avec d’autres États, dans le cadre de traités et de conventions qu’ils ont volontairement signés et ratifiés.
Bref, c’est en ce sens que le droit international de l’environnement peut être qualifié de droit de consentement, puisque seuls les États qui y ont donné explicitement leur consentement sont juridiquement liés par les mesures d’engagements stipulés dans les conventions et traités internationaux en matière d’environnement notamment. (Réf.: Diapo 20 et texte obligatoire).
Expliquez en quoi le développement durable a modifié (influencé) les conventions environnementales adoptées à Rio (1992) et après Rio, en donnant quelques exemples de leurs principes et/ou dispositions qui l’illustrent bien. Dites ensuite en quoi ce concept modifie la manière d’envisager la protection de l’environnement et les politiques publiques dans cet objectif.
Les capsules commentées 14, 15 et 16.
Le texte en lecture obligatoire, pp. 14-18 et 26-28.
Vrai ou faux ? À l’échelle globale terrestre, les volumes d’eau sont pratiquement constants depuis l’émergence des civilisations et même au-delà
Vrai
Vrai ou faux ? Les eaux des lacs et des rivières tirent leur origine des précipitations.
Vrai
Vrai ou faux ? Au moment de l’émergence des civilisations méditerranéennes, les concentrations en CO2 étaient à peu près les mêmes qu’aujourd’hui.
Faux
Que s’est-il passé au cours des quatre cents dernières années pour que l’eau au Québec devienne par moment plus rare qu’au moment des premiers colons?
La population a augmenté.
Les moyens technologiques facilitent la consommation de grandes quantités d’eau.
Concernant le climat, il n’a pas changé suffisamment pour causer des situations de rareté
Donner trois exemples d’inadéquation entre la répartition continentale des populations et des volumes d’eau renouvelable disponibles.
Référer au Tableau I du document intitulé « Vers une gestion intégrée des ressources en eau » (rédigé par M. François Anctil), sur la Feuille de route du module 4.
Pour un sociologue, les changements climatiques sont …
A.Une réalité, car la communauté scientifique est désormais d’accord à cet égard, comme les rapports du GIEC nous confirment.
B.Une question sociale comme une autre. Les sociologues s’intéressent aux actions et revendications que les acteurs sociaux font à l’égard des changements climatiques; ils ne se questionnent pas à l’égard de l’existence objective des changements climatiques.
C.Incertains, car un consensus unanime à cet égard n’existe pas encore; le sociologue doit en effet adopter une vision critique des problèmes environnementaux (ex. : changements climatiques).
D.Une invention des catastrophistes et des alarmistes, comme plusieurs études mettent en évidence.
B.Une question sociale comme une autre. Les sociologues s’intéressent aux actions et revendications que les acteurs sociaux font à l’égard des changements climatiques; ils ne se questionnent pas à l’égard de l’existence objective des changements climatiques.
Les entreprises et les industries sont-elles opposées à la lutte contre les changements climatiques?
A.Oui, car réduire les émissions de GES constitue un frein au profit.
B.Non, elles sont de plus en plus favorables, et réalisent des actions pour le climat d’envergure et diversifiées.
C.Oui, mais elles ont été obligées de réduire leurs émissions de GES par les gouvernements, surtout dans le cas de l’Union européenne.
D.Non, certaines sont favorables, mais l’actuel climat économique ne leur permet pas de réaliser des actions efficaces.
B.Non, elles sont de plus en plus favorables, et réalisent des actions pour le climat d’envergure et diversifiées.
À la lumière de la « typologie des rapports entre science et politique » (dans l’article « Science et politique des changements climatiques » de L. Guay), à quel modèle peut-on associer la question des changements climatiques?
A.Modèle co-constructiviste : la politique et la science travaillent ensemble pour trouver une solution et une compréhension communes des changements climatiques.
B.Modèle expert : la solution aux changements climatiques découle davantage du travail des scientifiques.
C.Modèle antagoniste : le mouvement environnemental a contribué beaucoup à comprendre les changements climatiques et à fournir des solutions à cet égard.
D.Modèle décisionnel : les décisions sur les changements climatiques sont de nature strictement politique.
E.Modèle industriel : la solution aux changements climatiques est liée à des changements majeurs dans la production industrielle.
A.Modèle co-constructiviste : la politique et la science travaillent ensemble pour trouver une solution et une compréhension communes des changements climatiques.
Une des principales conclusions de l’article « Les représentations profanes de l’effet de serre » de P. Peretti-Watel et B. Hammer est que …
A.Les personnes avec un niveau de scolarité peu élevé sont les plus préoccupées par les changements climatiques : leur manque de connaissance sur l’effet de serre contribue à augmenter leur peur.
B.Les personnes avec un niveau de scolarité très élevé sont les plus préoccupées par les changements climatiques : ces personnes sont en effet capables de faire des liens entre des problèmes tels que les changements climatiques, la perte de biodiversité, l’amincissement de la couche d’ozone, etc.
C.Les personnes avec un niveau de scolarité très élevé sont les plus préoccupées par les changements climatiques : elles sont plus informées et possèdent une « conscience écologique », elles sont également en mesure de mieux comprendre l’information sur l’effet de serre.
D.Autant les personnes avec un niveau de scolarité très élevé que celles avec un niveau de scolarité peu élevé sont préoccupées par les changements climatiques : ce qui en effet détermine le « niveau de préoccupation » ce sont les intérêts économiques des personnes et l’emploi qu’elles occupent.
C.Les personnes avec un niveau de scolarité très élevé sont les plus préoccupées par les changements climatiques : elles sont plus informées et possèdent une « conscience écologique », elles sont également en mesure de mieux comprendre l’information sur l’effet de serre.