Examen final Flashcards

1
Q

Définir la démocratie

A
  • Le gouvernement du peuple pour le peuple
  • Un système politique compétitif dans lequel des leaders ou des organisations sont responsables devant la population et politisent les problèmes collectifs, en popularisant des solutions de façon à impliquer la population.
  • On ressent de plus en plus l’importance d’impliquer le citoyen dans les décisions dans la municipalité parce que c’est le pallier où le citoyen est le plus proche. C’est plus facile d’impliquer le citoyen dans les décisions. Toutes les décisions qui sont issues du municipal touchent les citoyens. Le citoyen devrait avoir son mot à dire plus souvent qu’au quatre ans.
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2
Q

Quels sont les éléments centraux qui composent la démocratie ?

A
  • Compétition: Une compétition de vision de voir la société. Où est-ce qu’on veut mener la société. Cette notion de compétition est mise de valeurs. La compétition oppose les deux valeurs, soit économique ou environnementale. Démocratie n’est pas dictature.
  • Leaders et organisation: Ils sont les acteurs centraux dans ce système politique. C’est la locomotive qui fait avancer le système politique. Ils entrent souvent en compétition les uns avec les autres.
  • Responsabilité: La responsabilité du bien commun, soit de travailler pour le bien de tous. Ne pas travailler pour l’organisation et le leader, mais pour tous, pour la société.
  • Popularisation des problèmes collectifs: Les problèmes sont collectifs et doivent être débattus. Exemple: le pipeline est un problème collectif qui est débattu par tous
  • Popularisation des solutions: Les solutions doivent en partie provenir de la population, des citoyens. Si les solutions ne viennent pas de la population, alors elle doit quand même l’accepter. Lié au concept d’acceptabilité sociale
  • Implication de la population: La population doit également être impliqué dans la mise en œuvre des solutions par les organismes.
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3
Q

Quelle est la différence entre citoyens et individu ?

A
  • Citoyens : voter, participer à un point de vue politique, engagement social (bénévolat, participer aux activités offertes par la municipalité)
  • Individus : voter, s’informe un peu, reste chez lui, ne vit pas sa ville en participant
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4
Q

Qu’est-ce que la démocratie municipale

A

• Il y a l’état et la communauté et tous doivent travailler ensemble.
• Renvoie à la notion de communauté en tant qu’organisation sociétale à petite échelle.
• Autant à l’échelle municipale que communautaire, l’objectif est d’amener l’individu à devenir citoyen, à s’impliquer davantage
• Quels sont ses deux volets ? :
o État : structure étatique, on débat
o Communauté : tous devront participer

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5
Q

Quels sont les trois problèmes de la démocratie municipale et les expliquer ?

A

Participation électorale

  1. Faible taux de participation
  2. Difficulté à renouveler les instances municipales dans des territoires plus ruraux ou éloignés : C’est toujours les mêmes personnes qui sont élues (maires, conseillers…). Il y a une difficulté à renouveler les représentants dans les territoires ruraux et éloignés. (petit salaire, les gens ont peur du changement, les maires ont l’air indétrônable à cause de leur ancienneté…)
  3. Incompréhension du système municipal : Sous-estimation des enjeux

Représentativité des édiles
1. La politique municipale reste trop souvent la « chasse-gardée » d’une certaine élite. : Les maires ont l’air indétrônable à cause de leur ancienneté « pourquoi voter ? De toute façon il va rester en poste ». Très peu de femmes et de jeunes se présentent et sont élus. Il s’agit principalement d’hommes entre 45 et 55 ans.

Mode de scrutin
1. Mécanismes institutionnels et électoraux pas toujours représentatifs, efficaces et pertinents. :
Si je vais voter, est-ce que mon vote va réellement compter ? Est-ce que le mode de scrutin est pertinent ?

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6
Q

À combien d’endroit peut-on voter au niveau municipal ?

A

Au municipal, tu peux voter à ton endroit de résidence et à ton chalet, car tu paies des taxes. Tu peux voter dans deux municipalités. Tu votes pour la population, par contre, tu n’y vis presque jamais… c’est une lacune et cela peut déranger certaines personnes. Cependant au provincial et au fédéral, tu votes seulement à ton endroit de résidence régulière.

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7
Q

Quelles sont les cinq solutions aux problèmes de la démocratie municipale

A
  1. Une implication plus importante des citoyens dans les prises de décisions : Pour s’y faire, le citoyen doit comprendre davantage le système municipal. (médias doivent exprimer les enjeux, les gens doivent s’informer, la municipalité doit s’exprimer) De plus, les décideurs doivent laisser de la place aux citoyens.
  2. Une décentralisation des pouvoirs encore plus conséquente. : Rapprocher le pouvoir du citoyen, ne pas laisser le pouvoir entre les élus seulement
  3. Une application de budgets participatifs.
  4. Le développement d’une démocratie informationnelle via l’utilisation des médias. : Informer davantage les citoyens sur ce qui se passe grâce aux médias sociaux (journaux locaux, partie politique…)
  5. Un accroissement de la cyberdémocratie (e-democracy) comme espace de discussion et de participation. : Ouvrir un forum sur un sujet comme les transports où le citoyen peut s’exprimer. Espaces virtuels où le citoyen peut jouer un rôle dans les débats publics et donner son opinion
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8
Q

Qu’est-ce que fait le ministère des affaires municipales et habitation ?

A

C’est ce ministère qui structure le fonctionnement des municipalités. Le citoyen devrait être au-dessus, car c’est lui qui élit tous les élus. C’est le citoyen le boss qui choisit le fonctionnement et les élus.
• Municipalité autonome, mais régie par le ministère des affaires municipales et d’habitation
• Structure la façon de fonctionner de la municipalité

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9
Q

La gouvernance municipale

Quel est le rôle du conseil municipal, de quoi est-il constitué

A

Ce sont tous des gens élus par la population. Il y a toujours un minimum de 6 conseillers, mais le nombre peut augmenter d’une municipalité à l’autre. Le conseil municipal gère les affaires municipales à l’aide de ses fonctionnaires
Lorsqu’une municipalité dépasse les 20 000 habitants, elle est divisée en 8 districts qui a un conseiller minimum par district.
• Arrondissement: ville autonome
• Quartier: espace virtuelle (environ de là à là)
• District: territoire officiel
*Dans les villes où il y a des arrondissements: il y a le maire de la municipalité, les maires des arrondissements et les conseillers.

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10
Q

La gouvernance municipale

Quels sont les rôles des élus (3)

A
  • Représenter les citoyens: Ils agissent dans l’intérêt de la municipalité. L’intérêt des citoyens et de la municipalité s’opposent. Parfois les intérêts de la municipalité vont à l’encontre de ce que les citoyens veulent. Les élus doivent aller voir ce qui se passe sur le terrain de la ville pour voir ce qui se fait, les besoins, les objectifs… Il doit être au courant de ce que font les organismes communautaires. P
  • Décider: Ils décident des orientations à suivre, des objectifs à atteindre, prendre la meilleure décision possible
  • Administrer: Chapeauté cette structure qui peut être assez lourde, soit administrer la suite après la prise de décision. Ils doivent s’assurer que les projets avancent, que les fonctionnaires font leur travail
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11
Q

La gouvernance municipale

Quel est le rôle des fonctionnaires

A

Les fonctionnaires appliquent les décisions des élus. Ils sont parfois les intermédiaires entre le citoyen et l’élu. Ils aident les élus par rapport à leur champ d’expertise (au fonctionnaire).
Le directeur général fait le lien entre l’administration (les fonctionnaires) et le politique. Le DG est un fonctionnaire et est choisi par le conseil municipal. Il prépare les budgets, les PTI, les projets avant l’approbation.

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12
Q

Quelle est la place du citoyen dans la démocratie municipale?

A

La municipalité est la plus proche du citoyen, les affaires municipales touchent le citoyen au quotidien. Le citoyen devrait avoir son mot à dire plus que une fois au 4 ans. Différent niveau, parfois efficace = amène le citoyen à s’engager, parfois poudre aux yeux.

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13
Q

Quelles sont les trois composantes de la participation citoyenne

A
  • Participation d’ordre sociale
  • Participation électorale
  • Participation publique
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14
Q

Qu’est-ce que la participation d’ordre sociale

A

: Implication et participation des individus dans des activités collectives. Par exemple: bénévolat, être membre d’une association ou d’un groupe communautaire,

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15
Q

Qu’est-ce que la participation électorale ?

A

Pratiqué lors d’élections (voter, s’affirmer, se présenter lors d’élection)

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16
Q

Qu’est-ce que la participation publique

A

Engagement des individus dans des dispositifs formels comme dans des moments officiels, structurés. Par exemple : participer à une consultation citoyenne.

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17
Q

Quelle est l’échelle de participation publique ?

A
  1. Non-participation
  2. Entre la non-participation et la coopération symbolique
  3. La coopération symbolique
  4. Le pouvoir réel
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18
Q

Qu’est ce que la non-participation et quel type de participation regroupe-t-elle ?

A

NON PARTICIPATION : C’est une flèche unidirectionnelle… (décideurs vers publiques)
• Manipulation: information biaisée utilisé pour éduquer un citoyen. On donne l’illusion au citoyen qu’il est impliqué dans le processus de décision, mais dans un sujet qu’il ne maîtrise pas. On veut influencer l’opinion publique en touchant des cordes sensibles.
o Exemple : « on veut créer un troisième lien à Québec, la création d’un troisième lien va venir diminuer la pollution » (FAUX)

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19
Q

quel type de participation regroupe la participation entre non-participation et coopération symbolique ?

A

• Information: Le citoyen reçoit des informations véridiques, mais le citoyen n’a pas l’opportunité de donner son avis. Il n’y a pas de place à la délibération

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20
Q

Qu’est ce que la coopération symbolique et quel type de participation regroupe-t-elle ?

A

COOPÉRATION SYMBOLIQUE : C’est les décideurs qui envoient une information au public et le public qui envoie une flèche aux décideurs, mais elle n’est pas obligée d’être écouté. Chacun à son discours
• Consultation: Des enquêtes ou des réunions publiques qui vont permette aux habitants de s’exprimer sur un projet X. Par exemple, on va inviter les citoyens à venir rencontrer les élus, les conseillers, qui présentent un projet d’envergure. Le projet sera présenté et décrit de manière véridique. Ensuite, les citoyens pourront donner leur opinion, mais rien de plus. On ne sait pas s’ils les écoutent vraiment. C’est symbolique. (Influence)
• Conciliation: Instance de décisions qui peuvent avoir une influence sur le projet. C’est un échange entre les citoyens et les élus. On a un pouvoir d’influence sur les décisions qui seront prises. Regrouper des experts, organismes, groupe, communauté, citoyen et un fonctionnaire ou un directeur pour discuter et donner son opinion sur le projet. (communication) Par exemple : la table de quartier

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21
Q

Qu’est ce que le pouvoir réel et quel type de participation regroupe-t-elle ?

A

POUVOIR RÉEL : On est obligé d’arriver à un consensus. C’est bidirectionnel, c’est un dialogue.
• Partenariat: Prise de décisions entre décideurs et citoyens. C’est une négociation, un consensus, entre le décideur et les citoyens et arriver à une décision. On donne davantage de pouvoirs aux citoyens
• Délégation de pouvoir: Déléguer à la communauté locale un programme et lui laisser le réaliser.
• Contrôle citoyen: Quand la communauté gère de manière autonome un équipement (patinoire) ou un quartier.

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22
Q

Quel est le rôle des élus pour assurer une participation citoyenne ? (4)

A
  • Rétroaction : On laisse les citoyens s’exprimer, mais il faut leur donner des rétroactions
  • Réception des avis : Il faut écouter ce qui se dit, pas uniquement marketing politique, c’est un objectif d’engagement
  • Participation aux travaux avec engagement : Ne pas être détaché de ce qui se passe, l’élu doit lui aussi être engagé
  • Participation aux travaux à titre d’observateur-informateur. : L’élu n’a pas son mot à dire. On veut l’opinion du citoyen. Alors, il écoute, observe, donne de l’information et fait une rétroaction.
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23
Q

Quelle est la place des citoyens (représentativité) ? (3)

A
  • Représentativité collective : L’opinion que je dis représente la collectivité. Ex: ce coin de rue n’est pas sécuritaire, je parle pour la communauté. Je parle en tant que membre d’une collectivité
  • Représentativité individuelle : J’y vais, mais je me représente moi-même, je ne parle pas pour les autres. Ex: ce coin de rue n’est pas sécuritaire et c’est devant chez moi, ça me nuit.
  • Représentativité par échantillon : Je parle au nom d’une partie de la population, soit les jeunes, personnes âgées, personnes à mobilité réduite.
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24
Q

Qu’est-ce que l’acceptabilité sociale ? et nommer les 3 types

A

C’est un processus qui ne vise pas à faire accepter un projet, mais qui vise à rendre un projet acceptable. Le projet doit permettre de répondre à des besoins locaux. Trois dimensions à l’acceptabilité sociale :
• Socio-politique: technologies utilisées (gaz de schiste), politiques mises en place (chartre des valeurs, politiques d’immigration), certaines personnes (cadre qui sont nommés à l’intérieur de grandes institutions, par exemple avoir un passé de fraude.)
• Communautaire: Ce qui est local/communautaire (promoteurs, gestionnaires, infrastructures, investissement). Cela touche la localité. «not in my backyard» «je ne veux pas ça chez moi»
• Acceptabilité de marché: Si un projet nous coûte plus cher. Si un projet nous coute plus cher au final que ce qu’il va nous rapporter.

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25
Q

Qu’est-ce que le modèle général de gouvernance urbaine ?

A

C’est un modèle qui montre la dynamique les types d’acteurs d’une même communauté. Il y a deux types de dynamique, soit une de compétition et une de coopération.

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26
Q

Quels sont les deux types de dynamiques dans le modèle général de gouvernance urbaine ? et les expliquer

A

Compétition: on se confronte, nos idées se confrontent.

Coopération: on travaille ensemble. Ces relations se font entre trois types d’acteurs.

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27
Q

Quelles est la mission du loisir public ?

A

• Offrir, en partenariat, une gamme d’expériences de sport et de loisir qui soit variée, accessible, sécuritaire, de qualité, répartie équitablement sur le territoire et adaptée aux attentes et caractéristiques des citoyens = développer la santé, la qualité de vie, le sentiment d’appartenance, la socialisation, la participation sociale des citoyens et faciliter l’intégration sociale des plus démunis.

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28
Q

Quels sont les principes directeur du loisir public ?

A
  • Le citoyen est et doit être l’acteur principal de son loisir.
  • La maîtrise d’œuvre en loisir doit être confiée au niveau le plus près du citoyen, c’est à dire à sa communauté locale.
  • La qualité de vie repose sur une mise en commun de toutes les ressources dont peut disposer la communauté.
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29
Q

Quelles sont les valeurs du loisir public ?

A
  • Équité
  • Accessibilité
  • Efficacité
  • Adaptabilité
  • Qualité du milieu de vie
  • Prise en charge
  • Bénévolat
  • Partenariat
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30
Q

Définir l’urbain

A

• Un mouvement produit par les échanges entre les individus, les idées, les activités, un mouvement qui prend son envol à partir de points focaux de l’espace géographique.

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31
Q

On peut voir l’urbain sous deux dimensions, lesquelles ?

A
  • Urbain comme entité: c’est quelque chose de concret, par exemple une population qui excède un certain nombre. Économique & administrative. Tout ce qui est objectif comme donnée (densité de la population et du bâti, nombre de population, architecture)
  • Urbain comme qualité: Imaginaire urbain -» comment une personne vit son territoire (vivre à NY ou Yamachiche c’est différent) L’urbain est une façon de vivre, relations interpersonnelles, types d’économies, types de relations
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32
Q

Expliquer la transformation de l’urbain è travers sept facteurs

A
  1. L’économie: l’industrialisation (mode d’économie) a mis au monde l’urbanisation, transformation de l’économie (moins de manufacture, plus de bureaux ou on regroupe les manufactures à la même place).
  2. Technologie: Les technologies de l’information et de la communication, mettre en lien les différents territoires urbains (on peut mettre en communication Tokyo-Montréal très facilement) on a plus besoin de se déplacer
  3. Démographie: augmentation de la démographie dans ces territoires, baisse de naissance par rapport aux territoires ruraux, exode rural
  4. Politique: politique mise en place, valeurs sociales, idées transforment le territoire (ex: la mise en place des pistes cyclables grâce aux valeurs) (guerre froide: le territoire est différent dans les pays capitaliste et communiste). Par exemple : valeurs de saines habitudes de vie = diversification des moyens de transports = pistes cyclables = modification du territoire urbain
  5. Société: valeur mise de l’avant de la société (regroupe pas mal tout)
  6. Culture: la montée du matérialiste, consommation ostentatoire (tout le monde peut le voir) comme l’apparition de terrasses, présence du Wifi dans les lieux publics, café qui ouvrent des terrasses sur le trottoir
  7. Environnement: comment réaménager les villes selon les changements environnementales comme les montées d’eau au printemps
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33
Q

Qu’est-ce qui a de particulier avec le terme «urbain»

A

Le terme urbain apporte une connotation positive et il est ajouté pour aucune raison et cela démontre que tu es in/à la mode (coiffure urbaine, nutritionniste urbain, musique urbaine, condo urbain)

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34
Q

Définir le rural

A

• Difficile à définir…on peut penser à la campagne
Ce n’est pas vrai de dire que ce qui n’est pas urbain, est rural. Cela veut dire qu’il y a seulement deux types de territoire, mais c’est faux, il y en a plusieurs. La ruralité est un territoire qui n’est pas toujours homogène. Il se ressemble sur certains points, mais on aussi des différences.

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35
Q

Quelles sont les ressemblances dans les différentes définitions du milieu rural ? (4)

A

Densité: densité de population et de construction faible (20% de population sur 80% du territoire) beaucoup d’espace sur ces territoires
Nature: agriculture, élevage, plein-air, tourisme naturel (nature très présente, elle joue un rôle important)
Rapport particulier entre la population et la nature, on vit grâce à elle, alors, on veut la préserver (elle est utilitaire)
Les membres/appartenance à une communauté spécifique : les membres de chaque collectivité se connaissent, ils ont un sentiment d’attachement à leur territoire et à leur communauté

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36
Q

Quelles sont les différences dans les définitions du milieu rural (3)

A

Proximité: Distance entre le milieu rural et le milieu urbain le plus proche. Cette proximité (péri métropolitain) a souvent un accès positif à la situation socioéconomique (meilleur travail, accès à l’emploi, gens fortunés, profil professionnel identique à ceux qui habitent en ville, profil professionnels meilleurs que ceux des personnes habitants en milieux ruraux) Plus tu es proche d’une ville, plus le milieu rural sera composé de personnes fortunées.
Exemple: île d’Orléans qui est très près de Québec
Éloignement: Très éloigné des centres urbains. Gaspésie qui a une situation socioéconomique plus difficile, vieillissement de la population accéléré, disparition de services.
Entre-deux: Par exemple : l’Estrie qui compte sur l’agriculture assez dynamique qui contribue à l’économique et qui peut développer du tourisme et des activités de plein-air pour les villes autour. Ils stabilisent leur économie. Plus éloigné = plus autonome mais pas trop éloigné

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37
Q

Qu’est ce qu’une ZIM ?

A

Une zone d’influence métropolitaine

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38
Q

Définir le concept de ZIM

A
  • Le concept de ZIM permet de différencier géographiquement les régions du Canada situées à l’extérieur des zones métropolitaines.
  • C’est 90% du territoire qui est rural et seulement 10% urbain. Cependant, 73% de la population habite les milieux urbains.
  • La présence de l’économie est dans les villes, les décisions et la production économique
  • Les territoires ruraux représentent seulement 19% du PIB
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39
Q

Expliquer les 7 différents espaces entre l’urbain et le rural

A

*On rajoute TS: Zone industrielle, réservé à l’industrie
T6: C’est le gros centre-ville, beaucoup de commerces, peu de résidentiel, gros building, beaucoup de bureaux
T5: Gros centre-ville aussi habité, un peu plus de résidentiel que T6
T4: Zone habitée qui contient des commerces de proximité, des commerces locaux, mais très peu de bureaux
T3: Milieu habité seulement, maison, rue, boulevard, duplex/triplex (banlieue) résidentiel à faible densité
T2: Zone rurale : très faible densité, économie liée à la nature, quelques bureaux, quelques commerces
T1: Nature seulement, aucune habitation, aucun commerce
Effet trou de beigne: Dans certaines grosses villes, il y a eu énormément d’étalement urbain. Le T6 qui est au centre est une zone de travail de 9@5 et les fins de semaine c’est mort puisqu’il y a tout comme les commerces, restaurants, parcs… aussi dans les T5-T4-T3. Cela a cause que les gens et les entreprises veulent s’installer loin du centre qui est rendu trop cher et trop rempli.

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40
Q

Définir le périurbain

A
  • Une faible densité d’occupation, une dispersion des zones urbaines sans véritable planification, la fragmentation du contrôle de l’utilisation du sol entre plusieurs municipalités, la déconcentration des emplois et l’absence de limites à l’extension urbaine.
  • Il est entre le rural et l’urbain. On y trouve des caractéristiques des territoires urbains et ruraux. C’est un territoire multifonctionnel. Il y a une grande gradation et variation de la densité.
41
Q

Est-ce que la suburbanisation est nécessairement causée par un étalement urbain? Suburbanisation : banlieue

A

• Non, elle existait avant, phénomène de construction sur les milieux naturels, elle n’est pas planifiée. L’étalement urbain créé des banlieues, mais les banlieues ne sont pas nécessairement créées par l’étalement urbain.

42
Q

Quelles sont les causes de l’étalement urbain ?

A
  • Mode de transport: efficacité avec laquelle on relie différents territoires par les routes
  • La valeur foncière qui est faible sur ces territoires
43
Q

Quels sont les impacts de l’étalement urbain ?

A

• Environnemental: gaz des voitures, les déplacements en automobile, seul, dans le trafic
• Perte d’espace: plus grande consommation d’espaces
• Effet sur le dynamise…: effet trou de beigne (voir diapo précédent)
• Difficulté à fournir…: c’est désorganisé, la densité de population est plus faible, les besoins et les attentes sont différents
• Effet sur le paysage: extension généralisée des artères commerciaux, perte d’espaces naturels, les grands terrains de stationnement, par exemple; les centre d’achats à ciel ouvert
* En ville c’est moins cher, car il y a plus de personnes qui paient les taxes foncières à comparer en banlieue, alors ça coûte moins cher à la ville de mettre en place ces services.
* Le coût social est beaucoup plus élevé pour le transport automobile à cause des impacts.

44
Q

Définir la péri urbanisation(processus)

A
  • Changement dans l’extension de la ville au milieu du 20e siècle.
  • Il y a une amélioration du niveau de vie (la population gagne beaucoup plus, ont des emplois stables, apparition d’une classe moyenne).
  • Il y a un développement économique à travers l’étalement urbain (aller plus loin pour que ça coûte moins cher).
  • Cela assure une stabilité politique (calmer la population, car ils atteignent la propriété, ils sont plus riches, moins de problèmes).
  • Métier des travaux publics : ingénieurs, métier de construction, industrie automobile (pétrole, fabricant de pneus). Cela permet le développement économique à travers le réseau routier.
  • Aussi, il y a plus de taxes foncières=ville plus riche
45
Q

Qu’est-ce que le nouvel urbanisme :

A
  • Développement durable et lutte à l’étalement urbain, ville divisée en fonction, en secteur
  • Selon le nouvel urbanisme, chaque secteur devrait contenir les différentes fonctions
46
Q

Quels sont les principes le nouvel urbanisme

A
  • Connectivité; relier le point A au point B de manière efficace et efficient
  • Mixité d’usages et d’habitations; Chaque secteur devrait retrouver une multitude de fonctions (économique, loisir, résidentiel…)
  • Design urbain; plus efficace, réduire certains effets, transformer les rues pour laisser moins de place à l’automobile
  • Structure communautaire traditionnelle; ramener les gens au même endroit, à plus petite échelle, meilleurs liens sociaux
  • Densité; le population, de construction
  • Transport durable;
  • Développement durable;
  • Qualité de vie.
47
Q

Nommes un exemple de nouvel urbanisme qui a réussit

A

Exemple de la ville de Mont Saint-Hilaire : C’est tellement densifié qu’il y a une T6-T5-T4 et pas plus. Mettre un transport qui part du T4 au T6. (Pôle central; Haute densité de population autour du centre; Mixité d’usages et de services; Des lieux de loisir à proximité; Variété de moyens de transport; Verdure; Aménagement créant des lieux publics.)

48
Q

nomme une des façons de faire le nouvel urbanisme

A

Le TOD = transit-oriented development : développement orienté sur le transport. La stratégie première touche le transport

49
Q

Quels sont les objectifs du TOD

A
  • Qualité de vie;
  • Déplacements efficaces;
  • Réduction des coûts collectifs en termes de transport;
  • Mixité d’usages;
  • Développement durable.
50
Q

Quels sont les principes du TOD transit-orienter development

A
  • Pôle central
  • Haute densité de population autour du centre
  • Mixité d’usages et de services
  • Des lieux de loisir à proximité
  • Variété de moyens de transport
  • Verdure
  • Aménagement créant des lieux publics
  • Tous ce que tu as besoin dans le plus petit rayon possible
51
Q

Expliques la relation entre le loisir et les dynamiques territoriales

A
  • L’impact des milieux de vie sur le loisir. Des milieux de vie différents = des opportunités différentes
  • Milieu urbain : forte densité de population et de services
  • Milieu périurbain : proximité des centres urbains, moins grande densité et moins de services
  • Milieu rural : Faible densité de population et de construction. Paysage naturel en avant plan. Présence de certains services essentiels.
52
Q

Expliques la relation entre loisir et le milieu urbain

A

• La ville est de plus en plus modelée par le loisir.
• Apparition de la “cité des loisirs”
• Le ludique, le festif et le culturel comme moteur de développement des espaces urbains. : la ville festive
• Trois types d’équipements: local, municipal et supralocal.
 Équipements locaux : patinoire et bibliothèque de quartier…
 Équipements municipaux : CAPS, aréna
 Supralocal : équipements qui vont emmener les gens de l’extérieure comme le Centre Bell
• L’accessibilité et l’attrait > disponibilité : plus important que la disponibilité, car la disponibilité dans un milieu urbain n’est pas un problème. Il faut plutôt qu’il soit accessible pour tous et attrayant pour attirer la population.
• L’importance du partenariat et de la collaboration

53
Q

Expliques la relation entre le loisir et le milieu périurbain

A
  • L’importance de l’automobile et de la distance : souvent parcourue en automobile : densité de construction
  • Un loisir tourné vers la maison. (cocooning)
  • Une intervention en loisir plus limitée.
  • Quantitatif = Qualitatif. Disponibilité, attrait et accessibilité s’équivalent
  • Le besoin de créer un sentiment d’appartenance avec le milieu de vie.
54
Q

Expliques la relation entre le loisir et le milieu rural

A
  • “Cul-de-sac” du loisir.
  • Manque de moyens financiers, matériels et humains.
  • Loisir public à plusieurs vitesses.
  • Contrée par une collaboration de la MRC.
  • Une offre de loisir limitée et très peu renouvelée.
55
Q

Définition du rural

A

• « Le concept de ruralité se définit au plan sociologique et géographique comme un espace habité de petites collectivités humaines, dont les valeurs d’entraide et l’histoire commune tournent encore autour de la fierté et de l’appartenance à un milieu, à un territoire et à la famille. On y retrouve une dynamique et des pratiques sociales, culturelles et économiques fondées sur la proximité, la convivialité, l’entraide et la coopération. Cette collectivité humaine est représentée comme un milieu de vie qui associe intimement le territoire, les relations de vie et la cohésion sociale. La population y maintient un lien étroit avec son environnement immédiat tout en valorisant une culture identitaire différenciée qui inclut les collectivités francophones, anglophones et les Premières Nations (Québec, Ministère des Affaires municipales et des Régions, 2006, p.4)
* Le problème avec cette définition: définition très positive de la ruralité, alors que ce n’est pas toujours le cas.

56
Q

Quelles sont les deux perceptions du milieu rural

A

C’est une question de perception (un peu négative)
• Imaginaire passéiste: vision caricaturale de la ruralité où l’on croit encore que ce milieu ressemble encore à des vieux villages classiques avec une population conservatrice où les gens ont des petites fermes très modestes.
• Imaginaire contemporain: On croit que les territoires ruraux sont principalement des fermes de millionnaires qui polluent l’environnement. Les fermiers auraient des visions conservatrices.
*Les mieux placé pour expliquer ce territoire serait ceux qui l’habitent. On peut penser à l’imaginaire urbain.

57
Q

Définir la ruralité sans subjectivité

A
  • L’espace rural se caractérise par une densité de population relativement faible ;
  • Un paysage à couverture végétale prépondérante; la nature prend une place importante
  • Des activités liées aux ressources primaires relativement importantes ; ressources naturelles importantes dans l’économie locale
  • Un mode de vie caractérisé par une appartenance à des collectivités de taille limitée et un rapport particulier à l’espace.
58
Q

Quels sont les trois types de territoire rural

A
  • Proche
  • Éloigné
  • Vrmt éloigné
59
Q

Quelles sont les trois dimensions de la ruralité

A
  • On peut les imaginer dans trois cercles qui s’entrecroisent
    1. Nature (paysage, environnement)
    2. Ressources naturelles (forêt, mines, pêche)
    3. Mode de vie (zone influence métropolitaine)
60
Q

Quels sont les enjeux de développement territoriaux en milieu rural (les trois D)

A

Déstructuration
Dévitalisation
Dégradation du cadre physique

61
Q

Expliques la déstructuration

A
  • Lieux proches des agglomérations urbaines (les + touchés) : zones agricoles parsemés de zones non agricoles
  • Transformation du territoire : forêts qui se dégradent
  • Nouvelle structure et changement de culture : Développement anarchique de la villégiature (zone touristique qui se présente de manière non-structuré) = l’étalement urbain crée de la déstructuration
  • 1 point positif à la déstructuration : Augmentation du budget (taxes foncières, taxes commerciales, consommation locale, + de jeunes veulent y vivre) : Zones urbaines qui prend de l’expansion et qui s’approche du milieu rural

*Impacts principaux: destruction du paysage, perte des ressources naturelles=le mode de vie va changer, la vocation des territoires va se transformer graduellement

62
Q

Expliques la dévitalisation et ses étapes

A

• Une collectivité territoriale est progressivement dépossédée de sa vitalité démographique, économique et sociale du fait de sa marginalisation, de son exclusion par rapport aux espaces qui accaparent la croissance économique et ses retombées sur le plan des services, des équipements et du bien-être. (touche le côté socioéconomique)
Les étapes de la dévitalisation
1. La fermeture d’une entreprise ou d’une industrie qui était un moteur économique (ex: mines d’Asbestos qui ferment)
2. Il y a des pertes d’emplois massives
3. Migration des populations hâtives et exodes des jeunes
4. Disparition et désorganisation des services
5. Désintéressement à la vie communautaire
6. Il n’y a plus de leaders locaux pour repartir la machine, pas d’entreprenariat local
7. Appauvrissement de la population
8. Perte du sentiment d’appartenance
9. Dévitalisation

63
Q

Expliques la dégradation du cadre physique

A
  • Pollution naturelle
  • Agriculture parfois intensive
  • Déboisement excessif
64
Q

Nommes les ruptures qui transforment les territoires ruraux au niveau SOCIAL

A
  1. Diminution de la place de l’agriculture; On observe de plus en plus la disparition de l’agriculture (les produits viennent d’ailleurs et sont moins chers)
  2. Restructuration familiale; Les familles ont moins d’enfants et les enfants quittent pour aller étudier ou travailler ailleurs et parfois ne reviennent pas
  3. Changement du rapport à la terre; La terre n’est plus vu comme un patrimoine, mais comme de l’argent (vente)
  4. Réorganisation du travail et mobilité; À cause de l’étalement urbain, les gens ne travaillent pas sur leur territoire, mais vont plutôt travailler dans les milieux urbains, il y a donc un impact sur les secteurs d’activités du milieu rural
  5. Rapport avec le vivant est de plus en plus instrumentalisé et domestiqué ; Le vivant sert comme actif. On utilise le paysage pour créer une économie du tourisme.
  6. Déconnexion entre les citoyens urbains et ruraux; Les uns n’ont plus connaissances des autres. On ne connait pas leur réalité et ils ne connaissent pas la nôtre. C’est une perception basée sur des préjugés
  7. Changements de structure qui force la restructuration des économies territoriales; Les activités traditionnelles sont moins rentables. Ce qui va apporter la fermeture de ses entreprises là. Il faut donc repenser l’économie des espaces ruraux. Diversification de l’économie: le territoire doit trouver une manière de changer l’économie en ne se fiant plus juste sur l’agriculture
  8. Changement dans la demande sociétale pour le paysage; Les gens veulent un chalet, une fermette, une habitation dans un endroit naturel. Ils veulent plus de tranquillité en s’éloignant du monde urbain.
  9. Technologie en évolution qui aboulie les distances; Internet qui est rendu partout, apparition du télétravail (travail à la maison). Cela abolit les distances et changent le mode de vie.
  10. Changement de valeurs qui prônent la protection de l’environnement; Protection du milieu naturel où les urbains ont leur mot à dire. Le besoin local et la nécessité de protéger l’environnement.
  11. Changement dans la structure sociodémographique et dans la composition de la population active et non active.; Vieillissement de la population, les retraités qui veulent quitter pour ce type de milieu.
65
Q

Quelles sont les transformations des territoires ruraux (TRANFORMATIONS DÉMOGRAPHIQUES)
et nommez les trois types de territoires

A

• Une évolution démographique contrastée et polarisée.; Croissance positive au Québec. Plus de disparité entre les MRC. Cette croissance on la retrouve au Sud et Ouest du Québec. On observe une décroissance dans l’Est de la province.
• Trois types de territoire :
1. Les territoires en croissance ; l’augmentation démographique devrait continuer (37 MRC, dont 7 sont urbains)
2. Les territoires en décroissance ; ces territoires devraient continuer à diminuer
3. Les territoires en transition ; ils sont entre la croissance et la décroissance
• Vieillissement de la population ; phénomène accéléré sur les territoires ruraux en décroissance, mais se retrouve sur tous les territoires occidentaux
• Migration des jeunes ; principalement pour les études universitaires, c’est intéressant pour ces milieux justes s’ils reviennent

66
Q

Qu’est-ce que les néoruraux

A
  • La migration vers les milieux ruraux (les néoruraux)
  • La néo ruralité représente davantage une ruralité contemporaine multidimensionnel. Pour aller vivre dans un milieu rural, on n’a plus besoin de travailler la terre.
67
Q

Vrai ou faux
Le néorural est • « Un groupe social qui a en commun une adhésion volontaire au mode de vie rural et possédant une pratique professionnelle locale souvent de type agricole ou artisanale . »

A

FAUX

C’est rendu multidimensionnel, on n’a plus besoin de travailler dans l’agricole ou l’artisanat

68
Q

Vrai ou faux
« Néoruraux : Des objecteurs au modèle urbain qui veulent réinventer un mode de vie économique, social et familial à la campagne. »

A

FAUX

On ne réinvente pas un mode de vie économique, social et familial. Il est déjà là…il existe

69
Q

Vrai ou faux
• « Néoruraux : Toute personne active et en âge de l’être qui a fait le choix de s’installer en milieu rural et qui défend un mode de vie et des valeurs spécifiques. »

A

FAUX

On sait qu’il y a énormément de personnes à la retraite qui décide de choisir ce mode de vie

70
Q

Définir les néoruraux

A

• Une population ayant vécu en milieu urbain, incluant les ruraux de retour et les ex-villégiateurs qui ont fait le choix de vivre en permanence en milieu rural pour des raisons personnelles ou socioéconomiques, ou encore, qui a été fortement influencée par les qualités esthétiques et environnementales du milieu.
• Il existe un flou… plusieurs éléments reste à déterminer
o Lieu de naissane
o Horizon temporel : cmb de temps avant d’être accept et dit comme un rural
o La provenance
o La classification par autrui
o Les zones grises

71
Q

Quelles sont les raisons de la migration

A
  • Calme
  • Espace
  • Sécurité
  • L’air pur
  • Paysages
  • Plein air
  • Vie communautaire
72
Q

Les effets de la néoruralité

A

• Hausse de la valeur immobilière : Plusieurs déménagent parce que les propriétés coûtent moins cher. Vouloir développer ces territoires pour amener le plus de gens possible. -» • Propriété coutent moins chers • Reprise du marché immobilier • Plus on achète plus la demande augmente • La taxe foncière augmente • Augmentation du budget municipal • Augmentation des taxes pour les personnes qui y habitent déjà
• Changements d’usage du territoire : Usage du territoire est transformé par l’arrivé des néoruraux, principalement, par les espaces résidentielles qui augmentes (pertes d’espaces naturel et du paysage)
• Incidence environnementale :
o L’augmentation du développement territorial amène une répercussion sur l’environnement, les paysages. Contamination des plans d’eau à cause des pratiques polluantes comme le bateau (résidentiel autour d’un lac)
o Répercussions sur l’économie et l’emploi : effets positifs, car les néoruraux vont consommer sur place, augmentation du bassin de clients, bagages de connaissances et compétences des jeunes diplômés
• Vie associative et gouvernance locale : point positif : nouvelle vie, nouveau souffle à la vie communautaire, participe à la redynamisation. Point négatif : nouvelles cultures qui peuvent confronter ce qui existe déjà
• Embourgeoisement : arrivé de professionnels qui font des salaires plus élevés -» valeur immobilière qui se transforme, services plus chers
• D’autres effets. : capital social (relations que vous avez), sentiment d’appartenance plus faible chez les néoruraux, snobisme du côté des néoruraux, appauvrissement (valeurs immobilières basses, alors les gens avec moins de moyens vont là) Les natifs sont déracinés.

73
Q

Quelles sont les transformations des territoires ruraux (TRANSFORMATIONS ÉCONOMIQUES) :

A
  • Transformation dans le domaine agricole : Les fermes individuelle disparaissent, mais c’est l’apparition des grandes fermes industrielles. Le domaine agricole demeure important
  • Les ressources naturelles (la forêt, les mines, l’énergie) : Les ressources naturelles font encore partie de l’économie et il est facile de vivre de ces ressources. (représentent 10% du PIB et 5% des emplois). Elles peuvent, à elle-même, faire vivre un territoire. Cependant, parfois elles ne sont pas renouvelables. Instable : très prospère d’un coup et chute drastique si épuisement de la ressource.
  • L’industrie manufacturière : L’industrie manufacturière est en disparition, car ça coûte moins cher de fabriquer ailleurs.
  • Les services : Dans les territoires ruraux, c’est de petites entreprises qui offrent des services. L’industrie des services vie un renouveau économique dans les milieux ruraux.
74
Q

Qu’est-ce que la coopération intermunicipale

A

• Au moins deux municipalités qui rentrent en contact et qui arrivent à collaborer pour s’entraider en termes d’équipements et de matériels de loisirs.

75
Q

Pourquoi il est important de parler de communauté

A
  • On vit dans une société de plus en plus mondialisée où l’ouverture à l’autre est facile, mais où l’individualisation est très forte. La question de la communauté est primordiale dans ce monde.
  • La contraction de l’espace-temps augmente les opportunités de contacts et d’échanges en liant les territoires et les individus, mais accentue également l’individualisation, l’érosion sociale : perte de solidarité et d’appartenance
  • Local < système monde : Le local prend moins de place et le système monde est toujours très présent. Cependant, on recommence à voir l’importance du local.
  • McDonaldisation : Culture qui est très occidental, américaine qui est devenu tellement grande et capitaliste qu’elle se retrouve partout dans le monde.
  • Transformation de la logique économique : Nous sommes dans une économie de service mondiale et virtuel
76
Q

Pourquoi parler de communauté

A
  • La communauté comme une affirmation du Nous : Chaque communauté possède sa propre culture locale. C’est cette culture qui tend à s’effriter avec la mondialisation.
  • Le bouclier communautaire : La communauté devient un bouclier à tous ces changements causés par la mondialisation. Mettre de l’avant notre culture, forcer cette culture à rester vivante. Cela nous permet de protéger notre individualité en tant que société. On achète donc de plus en plus local, on met les artistes québécois à la radio, Télé-Québec avec des émissions québécoises et de la musique québécoise.
77
Q

Expliquer le rapport entre le communauté et le loisir public

A

• La communauté connaît les besoins de ses citoyens, le loisir doit se reposer sur les municipalités, car elles sont tous leurs propres enjeux sociaux, culturels, économiques, politiques…

78
Q

Définir le concept de communauté

Selon Smith

A

De toutes les notions en sociologie, la communauté est celle qui est la plus virtuelle qui veut dire que tout est rien. Ce mot a une connotation positive et est ajuté partout pour rien…

79
Q

Définir le concept de communauté

Selon Aristote

A

cité=communauté de famille, la notion de communauté est antérieure à l’individu, l’homme est un animal social, soit dans sa nature il doit vivre en société et en relation avec les autres, il a besoin des autres pour vivre

80
Q

Définir le concept de communauté

Selon Ferdinand Tönnies:

A

Le père du concept de communauté. Il y a une transformation dans le concept de communauté après l’industrialisation. La révolution industrielle a apporté la mort de la communauté. Communauté VS Société. Communauté (Gemeinschaft) : ruralité, appartenance, génération à génération, valeurs communes, culture commune locale. Société (Gesellschaft) : apparu avec l’urbanisation où les interactions sont indirectes et impersonnelles, mode de vie individualiste, ce n’est plus le bien commun, mais le bien personnel. Association.

81
Q

Explique la solidarité organique et mécanique de Durkheim

A

il est en accord avec la théorie de Tonnies, mais il n’est pas d’accord avec la notion de solidarité. Ce n’est pas vrai que la solidarité a disparu avec l’apparition de la société. Il y a deux types de solidarité: organique & mécanique. Mécanique: caractéristique des communautés traditionnelles (basé sur appartenance, proximité, ressemblance, valeurs communes, même histoire). Organique: caractérise les sociétés modernes, soit la spécialisation. Maintenant, chacun a une spécialité spécifique (architecte, professeur, récréologue…) on permet à la société d’avancer. Société basée sur les interdépendances de toutes les spécialisations.

82
Q

Expliquer la communalisation et la spéciation de Weber

A

La communauté est un processus dynamique dans lequel les relations sociales jouent une rôle prédominant. Ce processus prend deux formes: communisation & sociation. Communalisation: relation sociale basée sur un sentiment subjectif d’appartenir à une même communauté et qui est très en lien avec l’attachement (on va dans le Sud et on devient ami avec une gang de québécois). Sociation: relation qui se base sur un compromis d’intérêt. Ce type de relation est rationnel, soit qu’elle doit nous apporter quelque chose.

83
Q

Expliquer la communauté locale de l’écologie urbain de l’École de Chicago

A

L’objet central est le territoire. La communauté est modelée par le territoire. Tout ce qui est physique qui influence la culture ou la façon de vivre des communautés qui les habitent. La population doit s’adapter à ce territoire là pour survivre.

84
Q

Quelles sont les caractéristiques des communautés traditionnelles

A

Traditionnellement, on avait une communauté et c’était celle où on habitait. Maintenant, on fait partie de plusieurs communautés en lien avec le loisir sérieux. Cette fonction de communauté traditionnel ne fonctionne plus réellement. On parle de communauté locale, mais il y en a tellement d’autres.

85
Q

Quels sont les types de communauté traditionnelle (trois)

A
  • Géographie: communauté concentrée sur le même territoire
  • Identité: identité, croyances, cultures et intérêts semblables
  • Intérêts: la communauté avait un mode de vie commun
86
Q

De façon plus précise la communauté se définit par ? (5 points)

A

• Centre d’intérêts: intérêts communs
• Sentiment d’appartenance: différences entre les membres, sans appartenance, la communauté n’existe pas
• Système social: convention sociale, manière d’agir & de fonctionner & une culture (culture créée par la communauté comme un vocabulaire d’un jeu vidéo
• Activités: activités propres à cette activité
- Zone de vie: zone de rassemblement, un espace réel ou virtuel

87
Q

Comment définir la communauté locale ?

A

• Des personnes, vivant à l’intérieur d’un espace géographique précis, qui ont une interaction sociale ainsi que des liens psychologiques entre elles et avec le lieu qu’elles habitent
• Elle constitue « le lieu de base de la vie privée, le lieu de base de la participation première à la vie politique et aussi le lieu où le citoyen est en attente d’une offre de services publics fondamentaux en matière non seulement de loisir, mais aussi de santé, d’éducation, de bien-être, de sécurité, de culture et d’environnement »
1. Vie privée: où on habite
2. Politique: vote, engage, implique,
3. Services publics: fondamentaux et doivent être proches
• Le principal trait pour définir la communauté locale: le sentiment d’appartenance et d’identification à cette communauté.

88
Q

La communauté locale se définit selon trois dimensions, lesquels

A
  1. Territoire: élément géographique
  2. Interactions sociales: intérêts & identité
  3. Organisations et institutions sociales: intérêts & identité
89
Q

Quels sont les critères de délimitation de la notion de communauté locale :

A
  • Territoire: territoire que l’on peut presque délimiter avec une zone floue
  • Histoire: la communauté se construit à travers son histoire
  • Culture: culture propre à elle en lien avec l’histoire et en lien avec la population qui y habite
  • Économie: économie locale, système de distribution des services, privé, société civile…
  • Politique: lignes directrices mises en place par les gouvernements locaux
90
Q

Les rôles de l’habitant/citoyen dans la communauté locale

A

Communauté locale (Je & Nous) Dans une société post-moderne, l’humain est devenu un individualiste social: son individu est important, mais il va se développer son individualité à travers ses relations sociales.
• Premier rôle de l’habitant/citoyen: L’habitant/le citoyen a un rôle d’individu, il est client usagé des services (bibli, services des vidanges, parcs…)
• Deuxième rôle: citoyen, il vit dans un espace public, il participe à la vie de sa communauté, il s’informe, s’engage et donne son opinion. Il travail sur le bien commun, donc sur son bien individuel

91
Q

Quelles sont les différences entre client/citoyen/partenaire

A

• Client : perspective marchande (consulté/sondé, plaignant, informé)
• Citoyen : participant et électeur
• Partenaire : directement engagé (collaborateur, décideur)
• Plus le « nous » est important plus la qualité de vie prospère
o La cherche d’une « communauté de qualité »
 Sentiment d’appartenance
 Enjeux communs
 Organisation claire
 Structure démocratique harmonieuse.
• Chaque citoyen peut s’engager

92
Q

Quels sont les critères pour une communauté en santé

A
  • Capital humain: compétences, expériences, savoir-faire, potentiel de se développer
  • Capital social: relations sociales que l’on a, plus on a de relations, plus on a un grand capital social. Ne pas travailler que sur notre petit noyau.
  • Capital physique: capital nécessaire pour répondre à ses besoins. Infrastructure en place (santé, éducation, loisir)
  • Capital financier: budget et revenus engendrés
  • Capital environnemental: projet et investissement qui permet à la communauté de s’enrichir
93
Q

Quels sont les indicateurs de la qualité de vie

A
  • Données démographiques et renseignements généraux : taux de chômage
  • Logement abordable et convenable : pour la population locale
  • Engagement civique : Plus les gens participent à la vie communautaire, plus le « Nous » se développe
  • Infrastructures communautaires et sociales : diversifié et répond à la communauté, il y en a-t-il suffisamment, repondent-ils aux besoins de la société
  • Éducation : taux d’alphabétisation, diplomation
  • Emploi : type d’emplois offerts
  • Économie locale : économie diversifiée ou centralisée ?
  • Milieu naturel
  • Santé personnelle et communautaire
  • Sécurité financière personnelle
  • Sécurité personnelle
94
Q

Qu’est-ce que le développement social, soit comment créer un «Nous»

A

Le développement social permet aux individus d’entrer en action dans leur communauté. Cela ressemble au bottom-up: les gens développent des idées et des initiatives.

95
Q

Qu’est-ce que permet le développement social ?

A

1) à chaque individu de développer pleinement ses potentiels, de pouvoir participer activement à la vie sociale et de pouvoir tirer sa juste part de l’enrichissement collectif
2) à la collectivité de progresser socialement, culturellement et économiquement, dans un contexte où le développement économique s’oriente vers un développement durable, soucieux de la justice sociale.

96
Q

Quelles sont les composantes du développement communautaire selon Bhattacharrya

A

• La communauté est définie par la solidarité qui permet de créer l’identité et des normes.

97
Q

Qu’est-ce que l’agentivité

A

(empowerment) Donner les outils (compétences, connaissances) nécessaires à une communauté pour qu’elle puisse se développer par elle-même. Ils se construisent à partir d’expérience. Essaie et mise en place d’initiative, aider par des spécialistes qui vont venir nous soutenir.
Notion de liberté qui s’ajoute à l’empowerment, liberté d’action, les amener à faire ce qu’elles veulent quand elles le veulent

98
Q

Expliquer les composantes du modèle du développement communautaire (prof et son ami)

A

Self help: la communauté prend en charge les problèmes et les règle (BOTTOM-UP)
Assistance technique: il y a des éléments du problème où je n’ai pas les compétences, alors je vais chercher de l’aide
Communauté divisée en différents environnements:
Culturel: valeurs, croyances
Social: normes, règlements
Spatial: espaces virtuels qui existent, youtube, influenceurs
Les environnements sont inters reliés