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Acquisition > Examen Final > Flashcards

Examen Final Flashcards

Questions récapitulatives

1
Q

Vrai ou Faux. Le cerveau de tout un chacun n’est pas nécessairement organisé de la même façon.

A

vrai

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Q

Vrai ou Faux. La maturation du cerveau se poursuit durant une longue période durant l’enfance.

A

vrai

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3
Q

Les ressources cognitives varient selon quoi? Sont-elles plus nombreuses à l’enfance ou à l’âge adulte?

A

Les ressource cognitives varient selon la tâche effectuée. Elles sont plus élevées chez l’enfant.

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4
Q

Depuis environ quelle année l’acquisition du langage fascine les gens?

A

La première expérience visant la découverte du premier langage humain a été faite en 663 av. J-C, en Égypte.

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5
Q

Quelles techniques étaient utilisées pour l’étude de l’acquisition du langage? Laquelle est la plus populaire de nos jours?

A

Prise de notes journalières sur les premières années de vie d’un enfant, collecte de données normatives, etc. La plus populaire: études d’observations.

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6
Q

Quels sont les six concepts clés de Ferdinand de Saussure?

A

Langage: élément physique, physiologique et psychologique (inné), ayant une composante individuelle et sociale
Langue: système de signes acquis déterminés par la société
Signifiant: l’image acoustique
Signifié: le concept
Signification: valeur propre du mot
Parole: code pour exprimer sa pensée (modalité d’expression de la langue)

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7
Q

Qu’est-ce que l’acte de parole selon Jackobson?

A

Un locuteur utilise un code afin de transmettre un message à un interlocuteur. Cela est dépendant d’un contexte et d’un contact entre le locuteur et l’interlocuteur.

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8
Q

Quelles sont les 6 fonctions du langage et leurs liens avec l’acte de parole?

A

Référentielle: porte sur le contexte
Émotive: le locuteur indique son attitude par rapport au message
Conative: porte sur l’interlocuteur (ex: ferme la porte)
Phatique: porte sur le contact
Métalinguistique: porte sur le code utilisé (définition de termes)
Poétique: porte sur la beauté du message

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9
Q

Quelles fonctions sont plus utilisées par les enfants?

A

Phatique, afin de garder un contact plus longtemps et métalinguistique, afin de comprendre le code.

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10
Q

Quelles sont les 4 grandes théories qui considèrent le langage comme une habileté acquise et quel aspect est mis de l’avant dans chaque théorie?

A

Béhaviorisme: le langage est appris par imitation et renforcement
Approche statistique: enfants sensibles aux régularités statistiques (si “pa” et “pa” sont deux sons se suivant régulièrement, alors “papa” devrait être un mot)
Constructiviste: le développement cognitif dépend de la maturation du système nerveux et du langage, la maturation dépend des interactions sociales et physiques avec le monde
Socio-constructiviste: l’acquisition du langage dépend du contexte social et des relations sociales, on apprend plus les fonctions du langage que la grammaire en soi

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11
Q

Qu’est-ce que l’apprentissage selon Piaget?

A

Un processus d’adaptation qui passe par l’assimilation (apprentissage qui permet de combler un trou) et l’accomodation (apprentissage qui permet de faire des liens entre ce qu’on connaît déjà)

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12
Q

Qu’est-ce que la zone proximale de développement selon Vygotsky?

A

C’est la zone où se trouve l’enfant lorsqu’il connaît quelque chose et qu’il est capable de le faire lui-même et le moment où il a besoin d’aide pour faire quelque chose. La ZPD est indicatrice du potentiel de l’enfant, ce qu’il est capable de faire avec l’aide deviendra bientôt une compétence acquise.

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13
Q

Quel aspect est mis de l’avant dans la théorie du générativisme?

A

Les connaissances du langage sont innées + notion de UG et LAD

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14
Q

Qu’est-ce que la grammaire universelle?

A

Les règles communes à toutes les langues et elle permet à l’enfant d’apprendre une langue rapidement et facilement, peu importe laquelle.

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15
Q

Qu’est-ce que le LAD (language acquisition device)?

A

Un organe qui était supposément responsable de l’acquisition du langage

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16
Q

Par quoi le LAD a-t-il été remplacé?

A

Par la notion de paramètres. Nous aurions en nous tous les paramètres nous permettant d’acquérir une langue (inné), mais il nous faut mettre ces paramètres à “on” (et cela dépend de l’acquis).

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17
Q

Qu’est-ce que la période critique?

A

La période durant laquelle un enfant va apprendre relativement facilement et rapidement une langue et va la maîtriser (acquisition d’une langue seconde, particulièrement)

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18
Q

Faites la distinction entre les caractéristiques des mots grammaticaux et les mots lexicaux.

A

Grammaticaux: conjonctions, déterminants, pronoms, flexions (acquis vers 12 mois)
Lexicaux: noms, verbes, adverbes, adjectifs (acquis vers 18 mois)

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19
Q

Quels sont les différentes conceptions du VERBE et du NOM, et les liens qui les unies?

A

Pour les générativistes, les verbes et les noms seraient des catégories innées, car la notion est trop complexe pour être simplement apprise. Pour les constructivistes, les verbes et les noms sont vus comme des étiquettes qui résument un groupe d’items.

  1. il y a sélection de l’entrée lexicale “verbe”
  2. la sélection du verbe indique quels rôles doivent être comblés
  3. une entrée lexicale “nom” est sélectionnée pour combler les vides
    - -> liens qui unissent les deux
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20
Q

Qu’est-ce que l’analyse distributionnelle?

A

Les cadres fréquents et les squelettes syntaxiques

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21
Q

Qu’est-ce qu’un squelette syntaxique?

A

L’utilisation des mots grammaticaux et de la prosodie pour identifier des frontières entre les constituants syntaxiques. Les mots grammaticaux permettent par la suite d’identifier la nature des constituants.

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22
Q

Qu’est-ce qu’un cadre fréquent?

A

Deux mots qui apparaissent fréquemment ensemble, mais qui sont séparés d’un 3e mot, variable, mais faisant toujours partie de la même catégorie.

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23
Q

Qu’est-ce que le bootstrapping?

A

L’utilisation d’une source d’information simple pour acquérir des notions plus complexes.

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24
Q

Quels sont les 5 types de bootstrapping?

A

Sémantique: connaissance des mots aide à acquérir la syntaxe
Syntaxique: connaissance des règles syntaxiques permet l’acquisition de nouveaux mots
Phonologique: caractéristique de la parole facilite l’acquisition des connaissances du langage
Prosodique: identification du début et de la fin de la phrase
Pragmatique: comportement 1 crée comportement 2 de la part de l’adulte = création de moments de parole

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25
Q

Que précise Catherine Snow par rapport au bootstrapping?

A

Ils peuvent tous entrer en jeu à un moment ou à un autre, dépendamment de ce qu’on juge de facile dans la situation X.

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26
Q

Quelles sont les 4 méthodes utilisées dans les articles scientifiques (dites purement observationnelles)?

A
  1. Biographie
  2. Étude normative
  3. Tests
  4. Échantillon de langage
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27
Q

Comment fait-on pour évaluer le langage d’un nourrisson?

A

On utilise le paradigme d’habituation, le mouvement préférentiel de la tête ou le regard préférentiel.

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28
Q

Vrai ou faux. L’enfant est capable d’imiter à la naissance.

A

Vrai, mais c’est un réflexe, ce n’est pas volontaire (tirer la langue, ouvrir la bouche en rond, arrondir les lèvres)

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29
Q

Que permet l’attrait particulier des nouveaux nés envers les yeux?

A

D’établir rapidement un contact visuel

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30
Q

Vrai ou Faux. Les sons produits par les nouveaux nés ont une signification.

A

Faux

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31
Q

Vers quel âge l’enfant commence à produire des vocalisations spécifiques?

A

Vers 4 mois, avec l’émergence des protoconversations

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32
Q

Qu’est-ce que le principe de contingence à 8 semaines?

A

Principe d’action-réaction “je fais ça, il arrive cela” ou “papa fait ça, je sais qu’il va arriver cela”

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33
Q

Qu’est-ce qu’une proto-conversation?

A

Création de tours de rôle avec l’adulte, attente d’une réponse contingente de l’adulte (ex: tours de vocalisation)

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34
Q

Qu’est-ce que le sourire social et à quel âge apparaît-il?

A

Le fait de sourire aux personnes qu’il reconnaît, vers 6 semaines (problème si pas présent à 12 semaines)

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35
Q

Qu’est-ce que l’attention conjointe?

A

Lorsque le regard de deux personnes convergent vers la même direction.

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36
Q

Comment est l’attention conjointe à 12 mois? Et à 18 mois?

A

À 12 mois: elle se situe dans le champ visuel de l’enfant uniquement
À 18 mois: peut sortir du champ visuel de l’enfant (ex: derrière lui)

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37
Q

À quoi sert l’attention conjointe?

A

Permet d’identifier de quoi parle l’adulte et de vérifier si l’adulte a compris ce qui l’intéresse lui, l’enfant.

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38
Q

Vrai ou Faux. Les enfants utilisent le contexte pour déterminer l’intention d’autrui.

A

Cela dépend de l’âge, vers 6 mois, l’enfant n’est pas capable de tenir compte du contexte. Cela se développe vers 9 mois (lorsque l’enfant est capable d’attendre si le contexte est propre à cela)

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39
Q

Quelles sont les deux composantes nécessaires afin de dire qu’un comportement est intentionnel?

A

La force (il y a vraiment la présence d’une intention) et le contenu (l’intention porte sur quelque chose, pas seulement vouloir quelque chose, mais ne pas savoir quoi)

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40
Q

Quelles sont les 4 manifestations de l’intention?

A
  1. Contact visuel
  2. Geste ou vocalisation
  3. attente de la réaction
  4. persistance
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41
Q

Vrai ou Faux. La communication n’est pas toujours différenciée ni intentionnelle.

A

Vrai

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42
Q

Vers quel âge l’enfant comprend un certain nombre de mots (ex : papa, maman, son nom)?

A

À 6 mois, mais il y a encore la présence de vocalisation sans intentions

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43
Q

À quel âge la véritable intentionnalité émerge?

A

Entre 9 et 11 mois

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44
Q

À quel âge l’enfant comprend l’intention d’autrui et réagit conséquemment à cette dernière?

A

Vers 9 mois

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45
Q

Quels sont les 3 principaux types de gestes utilisés par les enfants de 9 à 11 mois?

A

Déictiques: pointer du doigt
Symbolique: gestes utilisés à la place des mots (faire “bye” de la main)
Iconiques: rajouter un complément à l’information verbale (j’ai pêché un poisson gros comme ça [montre la grosseur avec les mains])

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46
Q

Vrai ou Faux. La capacité à discriminer des éléments liés aux caractéristiques de la parole commence à se développer in utéro.

A

vrai

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47
Q

Quelle est l’étape charnière de la réorganisation fonctionnelle? Par quoi est-elle influencée?

A

La discrimination, influencée par la perception catégorielle

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48
Q

Vers quel âge voit-on la différence dans la discrimination des sons (ex : les sons du mandarin)?

A

vers 10-12 mois

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49
Q

Qu’est-ce que le principe de perception catégorielle?

A

C’est la capacité à percevoir les sons selon les catégories plutôt que selon les nuances acoustiques véritables

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50
Q

Qu’est-ce qu’un aimant perceptuel?

A

L’aimant perceptuel est le son qui se trouve à être le “prototype parfait” du son en question. Il fait en sorte que lorsqu’une différence entre deux sons d’un continuum est petite, nous les percevons comme faisant partie de la même catégorie et que lorsqu’elle est grande, les deux sons font parties de catégories différentes.

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51
Q

Expliquez le modèle bioécologique de Bronfenbrenner.

A

La personne, avec ses caractéristiques individuelles, entre en interaction avec son environnement, c’est ce qu’on appelle le “processus”. Ce dernier s’inscrit dans un contexte de micro-système (environnement immédiat de l’individu) ou macro-système (niveau sociétal) et sur une période de temps donné.

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52
Q

Quels sont les différents niveaux d’influence selon le modèle d’acquisition de McCabe?

A

L’âge, le sexe et l’ordre à la naissance de l’enfant influenceront le message que l’enfant souhait transmettre. Si l’on rajoute le milieu socio-économique de l’enfant, cela influencera aussi les messages qui seront transmis à l’enfant. Les messages que l’enfant reçoit et qu’il souhaite transmettre, avec l’articulation de l’enfant, influenceront la forme et le contenu de la communication de l’enfant. Cette dernière influencera et sera influencée par le style linguistique de l’enfant et la compréhension du langage par ce dernier.

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53
Q

Quels sont les deux types d’apprenant?

A

Référentiels et expressifs

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54
Q

Quels sont les facteurs intrinsèques influençant le profil d’acquisition (selon Bronfenbrenner)?

A

Disposition (fatigue, attentif, stress, etc.), demandes (encourage vs décourage l’interaction avec l’enfant), ressources bioécologiques (connaissances, aptitudes, habiletés, etc.)

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55
Q

Quels sont les facteurs extrinsèques influençant le profil d’acquisition (selon Bronfenbrenner)?

A

Micro-système et Macro-système

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56
Q

Quelles sont les 5 caractéristiques du mamanais?

A
  1. Hautes fréquences
  2. phrases courtes
  3. répétition de mots-clés
  4. intonation exagérée
  5. voyelles longues
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57
Q

En quoi le mamanais est facilitant pour l’acquisition de la langue?

A
  1. Permet de prolonger le temps où l’enfant est attentif
  2. Permet à l’enfant de mieux discriminer les sons
  3. Permet de distinguer facilement 4 intentions (attention, interdiction, approbation, réconfort)
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58
Q

Quel est l’impact de l’hypothèse de Sapir-Whorf sur le langage?

A

Permet de dire que différentes langues peuvent avoir des processus cognitifs différents (ex: le mot “neige” décrit par plusieurs mots dans les langues autochtones)

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59
Q

Quelles sont les étapes de développement de la permanence de l’objet ?

A
  1. L’objet est cherché dans le prolongement de l’action
  2. L’objet est cherché là où il a déjà été vu
  3. L’enfant fait l’annulation des transformations effectuées afin de retrouver l’objet
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60
Q

Quelles sont les étapes de développement du développement du jeu?

A
  1. manipulation d’objets
  2. exploration des fonctions de l’objet
  3. gestes de reconnaissances
  4. utilisation des objets selon ce qu’ils représentent
  5. utilisation des objets non fixée par ce qu’ils représentent
  6. jeu imaginaire
  7. jeu imaginaire complexe
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61
Q

À quoi servent la parole et la voix intérieure selon Vygotsky?

A

Parole: à socialiser et convertir les pensées

Voix intérieure: autorégulation et intériorisation de la parole (création de la pensée)

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62
Q

Qu’est-ce qu’un geste de reconnaissance?

A

L’enfant qui utilise un objet UNE SEULE FOIS selon sa fonction et de manière sérieuse

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63
Q

Quelle est la différence entre l’input et l’uptake langagier?

A

Input: ce que l’adulte dit à l’enfant
Uptake: partie de l’input à laquelle l’enfant est attentif et qu’il peut donc intégrer

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64
Q

Quels sont les 5 types d’indices de segmentation des mots?

A

Contraintes phonotactiques: certaines suites de sons impossibles en Français marquent la fin d’un mot et le début d’un autre (ex: /rft/)
Régularités distributionnelles: deux syllabes qui se suivent régulièrement risquent d’être des items lexicaux
Variations allophoniques: prononciation d’un son selon sa position dans le mot (ex: bAteau vs saunA)
Accentuation: en Français, l’accentuation est typiquement en fin de mot
Prosodie prasale: variation de rythme et d’intonation

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65
Q

Quels sont les 3 types d’indices de segmentation de plus haut niveau?

A

Allongement de la syllabe finale, intonation et pauses

66
Q

Le poids relatif des indices segmentaux varie selon…? (2 éléments)

A

La situation et le développement du langage

67
Q

Quels indices segmentaux sont les premiers utilisés par l’enfant?

A

Indices prosodiques

68
Q

Par quoi les indices prosodiques sont-ils modulés?

A

Par les indices segmentaux

69
Q

Quels indices segmentaux sont les plus fiables?

A

Indices lexicaux

70
Q

Quels sont les 5 éléments à être considérés lorsqu’on parle de contenu?

A
  1. Classe de mots
  2. Mots utilisés à l’intérieur des classes de mots
  3. Concepts
  4. Réseau sémantique
  5. Termes liés aux catégories
71
Q

Qu’est-ce qu’un lexique mental?

A

Un genre de dictionnaire mental dont les mots sont classés selon le sens

72
Q

Comment appelle-t-on les liens entre les mots faits dans notre tête?

A

Réseau sémantique

73
Q

Quelle est la différence entre l’étendue du lexique et sa profondeur?

A

L’étendue fait référence au nombre de mots connus et la profondeur fait référence à ce qui est connu du mot.

74
Q

Quelles sont les informations permettant d’utiliser et comprendre les mots?

A
  • L’orthographe
  • La prononciation du mot
  • La catégorie syntaxique
  • La grammaire
  • Les traits sémantiques
75
Q

Quelles sont les 3 principales théories de l’acquisition du langage?

A

Apprentissage associatif: un nouveau mot est associé à ce qui est de plus saillant dans le contexte
Contraintes lexicales: une liste de contraintes limite la façon dont les mots sont associés au sens
Sociale pragmatique: utilisation d’inférences à partir d’indices

76
Q

Qu’est-ce que l’erreur de sous-extension?

A

Un mot qui est utilisé de manière restrictive (le mot “lapin” fait référence SEULEMENT au lapin chez moi, et pas aux autres lapins de la vie)

77
Q

Qu’est-ce que l’erreur de sur-extension?

A

Un mot est utilisé pour représenter plusieurs catégories (le mot “lapin” est utilisé pour les lapins, les chats, les chiens, les vaches, etc)

78
Q

Quelles sont les 3 causes des erreurs de SUR-EXTENSION?

A

Erreurs de catégorisation, erreurs pragmatiques (prendre un autre mot pour dire ce qu’on cherche à dire, mais seulement parce qu’on ne connait pas le mot ou parce qu’on n’est pas capable de le dire) et erreurs d’accès lexical

79
Q

Qu’est-ce que l’erreur d’innovations lexicales?

A

L’enfant crée un mot, car il ne le connaît pas. Cela obéit à certaines règles: simplicité, transparence sémantique et productivité (utilisation fréquente de suffixes)

80
Q

Comment se construit le sens d’un mot?

A

À chaque fois qu’un mot est entendu, le sens du mot se construit autour des traits sémantiques disponibles

81
Q

Qu’est-ce que le fast-mapping?

A

l’enfant n’a pas besoin de plusieurs expositions afin d’associer un sens à un nouveau mot

82
Q

Qu’est-ce que l’apprentissage accidentel des mots?

A

Lorsque l’enfant apprend un mot qui n’est pas identifié de façon explicite

83
Q

Quelles sont les causes et explications des deux explosions lexicales?

A

La première explosion lexicale arrive lorsque l’enfant se rend compte que les mots font référence aux objets et la deuxième lorsque l’enfant apprend à lire (exposition à 10 000 mots par an)

84
Q

Quels sont les éléments (5) influençant la rapidité d’acquisition des mots?

A
  1. fréquence du mot
  2. difficulté du concept (immageabilité)
  3. forme phonologique (voisins phonologiques)
  4. complexité morphologique
  5. contexte lors de l’exposition initiale
85
Q

Comment les enfants définissent le mot « chat » à 5 ans? Et à 9-11 ans?

A

À 5 ans, ils feront référence à leur vécu personnel. À 9-11 ans, ils utiliseront une définition plus abstraite.

86
Q

Vrai ou Faux. Le statut socio-économique prédit les connaissances sur le plan du vocabulaire d’un enfant.

A

Faux, c’est le nombre de mot dit à l’enfant qui est le plus important

87
Q

Qu’est-ce qu’une holophrase?

A

Un mot = une phrase, qui varie selon l’intonation et qui est parfois accompagnée de gestes

88
Q

Quel est le prochain stade après celui holophrastique?

A

Juxtaposition de deux énoncés, c’est une suite d’holophrases

89
Q

En quoi consiste la combinaison des mots et des gestes?

A

Entre 12 et 18 mois, l’enfant va utiliser les gestes pour accompagner ses mots, cela est le précurseur de la vraie combinaison de mots

90
Q

Qu’est-ce qu’une phrase figée?

A

C’est une phrase qui comporte plus d’un élément n’étant jamais apparu seul auparavant (ex: “à moi” est une phrase figée, alors “moi” ne sera jamais utilisé seul)

91
Q

En quoi consiste le stade télégraphique? Pourquoi dit-on que ce stade caractérise la réelle entrée dans la grammaire?

A

Elle est l’émergence de la combinaison de mots, lorsque l’enfant a un vocabulaire réceptif de 50 mots. Elle permet alors de créer une grande variété de message avec un nombre limité de mots.

92
Q

Vrai ou Faux. Les combinaisons de mots émergent lorsque l’enfant à un vocabulaire réceptif d’environ 50 mots (vers 16-18 mois), c’est « inquiétant » si non présent à 24 mois.

A

vrai

93
Q

Donne un exemple pour chaque relation sémantique des premiers énoncés.

A 
Existence: lapin ça
Disparition: pu lapin
Récurrence/requête: encore lait
attribution: doux lapin
Possession: lapin à moi
localisation: là lapin
agent-action: lapin joue
action-objet: lance balle
Négation: pas dodo
94
Q

Qu’est-ce qu’un énoncé-pivot?

A

Quand l’enfant utilise les phrases figées de manière productive (qu’ils utilisent les phrases figées souvent et dans différents contextes)

95
Q

Quels sont les 5 stades de Brown?

A 
I. combinaison de mots
II. utilisation de morphèmes
III. négation, questions, etc.
IV. constructions plus complexes
V. ---
96
Q

Vrai ou Faux. Les plus grands changements sur le plan de la forme ont lieu avant l’âge de 5 ans

A

vrai

97
Q

Vrai ou Faux. Certaines constructions sont acquises tôt, bien qu’il faille plusieurs années pour observer une maîtrise complète (parfois jusqu’à l’adolescence).

A

vrai

98
Q

En quoi la MLUmorphème est-elle utile en Français?

A

Elle est utile pour documenter la diversité morphologique, pour déterminer la longueur des énoncés et prédire l’ordre d’acquisition des morphèmes

99
Q

Quelles sont les deux choses à faire pour bien utiliser la MLU?

A

Si on utilise la MLU d’un enfant avec des normes, il faut que l’échantillon soit collecté dans les mêmes conditions et que l’analyse soit faite de la même manière

100
Q

Qu’est-ce que la pragmatique?

A

L’utilisation appropriée du langage dans une interaction sociale, dans un contexte donné.

101
Q

Qu’est-ce qui est inclut dans la pragmatique?

A

Intentions de communication (si non verbaux)/ fonctions de communication
Régie de l’échange
Réparation des bris de communication
Adaptation du registre de langue

102
Q

Trois composantes sont inclues dans la régie de l’échange, quelles sont-elles?

A

Tours de parole: entre 2,6 et 3,6 ans, les tours de parole sont globalement acquis
Maintien du sujet: lorsque l’enfant cesse de faire des monologues collectifs ou de passer du coq-à-l’âne
Maximes de Grice: Quantité, qualité, pertinence et manière

103
Q

Vers quel âge le tour de parole est-il acquis?

A

Entre 2,6 et 3,6 ans

104
Q

Vers quel âge y a-t-il toujours la présence de monologues collectifs?

A

vers 4 ans

105
Q

Comment l’enfant fait-il pour réparer les bris de communication?

A
  1. L’enfant répète ce qu’il a dit à la demande de l’adulte
  2. L’enfant redit les mots problématiques plus clairement
  3. L’enfant peut fournir un complément d’information

S’il ne comprend pas ce qui est dit, l’enfant demandera de manière très générale de l’information (ex: “Quoi?”) et plus tard, il utilisera le back-channel feedback pour montrer qu’il n’a pas compris l’information.

106
Q

Nomme quelques exemples de fonctions et intentions communicatives de l’enfant.

A

Demander, argumenter, protester, identifier, informer, avertir, menacer, s’excuser, etc.

107
Q

Vrai ou Faux. La compréhension du discours nécessite la compréhension des inférences.

A

vrai

108
Q

Le sens de l’humour dépend de quelles habiletés langagières?

A

Habiletés sémantiques, syntaxiques et métalinguistiques

109
Q

Quelles sont les 3 autres interprétations non littérales?

A

Métaphores (avant 7 ans, utilisée pour affiner la compréhension)
Ironie
Sarcasme

110
Q

Vrai ou Faux. La compréhension qu’il y a une différence entre une erreur et un mensonge délibéré est plus tardif.

A

Vrai, entre 6 et 8 ans

111
Q

Quelle est la différence entre la cohésion endophoriques et exophoriques?

A

Exophorique: il y a utilisation du contexte extralinguistique (en pointant du doigt) pour les premières mentions
Endophoriques: utilisation du langage pour la première mention des personnages

112
Q

Quelles sont les caractéristiques des premières mentions adéquates?

A

Vers 9 ans, l’enfant utilise les premières mentions de manière adéquate (va s’assurer que la personne voit qu’il pointe quelqu’un et qu’il lui fait référence dans son discours), vers 11 ans, l’enfant utilise les premières mentions endophoriques, comme l’adulte.

113
Q

Nomme différents types de narration.

A

Anecdotes personnelles/autobiographiques, parodies, récit d’un film vu, récits fantaisistes, etc.

114
Q

Quelles sont les grandes étapes du développement de la narration?

A
  1. Protonarration
  2. Au préscolaire, l’enfant construit des narrations plus complexes, avec l’aide de l’adulte qui pose des questions
  3. À 5 ans, il y a un schéma narratif élémentaire acquis
  4. Jusqu’à l’adolescence, l’enfant commence peu à peu à émettre une évaluation sur ses propositions (sentiment du narrateur, l’état interne des protagonistes, etc. )
115
Q

Quels sont les deux types d’analyse du contenu des narrations?

A

Analyse par épisode et analyse par points forts.

116
Q

Vrai ou faux. Très tôt l’enfant utilise une grande variété de types de mots.

A

Vrai, l’enfant utilise entre autre: noms, verbes, adjectifs, adverbes, pronoms, prépositions, etc.

117
Q

Lorsque l’enfant connaît peu de mot, quelle proportion de sa production sera composée de “others” (cris d’animaux, routine)?

A

Le tiers des mots utilisés sont de catégorie “others”. Lorsque l’enfant connaît 200-300 mots, la catégorie diminue à moins de 10% d’utilisation.

118
Q

En ce qui concerne les articles (déterminants), dites l’ordre d’acquisition typique des déterminants suivants: un, le, les, une, la, des.

A

Un - une - le - la - les - des

119
Q

En ce qui concerne les mots interrogatifs, quel est l’ordre d’acquisition suivant l’ordre de difficulté?

A

qui - quoi - c’est quoi - à qui
où
quel - quand - pourquoi - comment

120
Q

Quel est l’ordre d’acquisition des pronoms?

A

Vers 24 mois : utilisation de moi.
Vers 30 mois : utilisation de je ou moi je, tu, toi.
Vers 36 mois : il, un peu plus tard elle, émergence de
le, la, vous, me, te, nous, on.
◦ Utilisation erronée de mon mien, ton tien.
Vers 48 mois : lui, eux.
Vers 56 mois : le mien, le tien

121
Q

Quel est l’ordre d’acquisition des prépositions et des adverbes?

A

Vers 30-36 mois: dedans, dessus, devant, derrière.
Vers 36-42 mois : à, dans, sur, sous, près de, en,
avec-accompagnement (ex. « avec maman »).
Vers 45-50 mois : avec-instrumentalisation (ex. « avec un
marteau »).
Vers 52-56 mois : aujourd’hui, hier, demain, maintenant.
Vers 64-70 mois : avant, après, pendant.

122
Q

Vrai ou faux. L’acquisition des différents types de mot est graduelle?

A

Vrai, parfois présence de certaines formes immatures qui se complexifient. Certains mots d’une catégorie sont acquis plus tôt que d’autres.

123
Q

Quel est l’ordre d’acquisition du genre et du nombre selon Thordardottir?

A 
◦ Genre des adjectifs
◦ Genre des pronoms
◦ Noms pluriels (identifié par la présence d’un article
pluriel)
◦ Adjectifs pluriels
◦ Pronoms pluriels
124
Q

En ce qui concerne les verbes, décrivez, en ordre de difficulté, le mode, le temps et l’accord des personnes.

A 
MODES
1. Impératif
2. Participe passé utilisé seul (ex. « Fini! »)
3. Conditionnel
ACCORD DES PERSONNES
1. Je, tu, il/elle
2. On
3. Ils/elles
TEMPS
1. Passé composé
2. Futur proche (avec le verbe « aller »)
3. Imparfait
125
Q

Quelles erreurs produites par les enfants sont considérées normales, bien que peu fréquentes?

A

Les omissions de mots sont peu fréquentes et ne sont pas présentes chez tous les enfants. Quand il y a omission :
◦ pronom personnel (je, il)
◦ article défini ou indéfini
◦ copule et « c’est » (comme dans « c’est quoi »)
◦ plus rarement, les mots grammaticaux (en, ça, il y a, que)
L’omission de « ne » dans « ne pas » ou « ne plus » n’est pas considéré comme une erreur
◦ « ne » n’apparaît dans aucune transcription
◦ « pas » est fréquent par contre
Il y a très rarement d’omission de terminaisons obligatoires (c’est-à-dire en présence d’un sujet)

126
Q

Vers 2 ans et demi, quels types de phrase sont fréquemment produits?

A

Interrogatives et affirmatives, puis les phrases négatives

127
Q

Quel est l’ordre d’acquisition des phrases complexes entre 2,3 ans et 6,5 ans?

A

Les plus fréquentes: les circonstancielles

Les complétives, relatives puis les clivées

128
Q

Quelles autres constructions complexes sont aussi fréquemment utilisées par les enfants ?

A

◦les complétives en interrogative indirecte et
en discours indirect
◦les circonstancielles de condition si
◦les relatives où

129
Q

Chez les enfants de 4 et 5 ans, quelle proportion de leur discours est composé de phrases complexes?

A

Près de 30% à 50%

130
Q

À partir de 5 ans (seulement), quel moyen est utilisé afin de faire éliciter des phrases à construction complexe?

A

La narration

131
Q

Vrai ou faux. L’évaluation de la syntaxe plus avancée est plus complexe à effectuer.

A

Vrai, il y a de nombreuses possibilités de construction

132
Q

Qu’est-ce qu’une période sensible?

A

Des périodes du développement durant lesquelles certaines expériences ont un effet plus marqué et à plus long terme au niveau du comportement et du cerveau.
L’APPRENTISSAGE EST ENCORE POSSIBLE APRÈS LA PÉRIODE SENSIBLE

133
Q

Quelles sont les 3 étapes d’une période sensible?

A
  1. Les représentations neuronales ont une “préférence” globale envers un certain type de stimuli (= sous-spécification)
  2. Raffinement des représentations neuronales suite à l’exposition, particulièrement pour les éléments fréquents
  3. Augmentation de la justesse et de l’efficacité du traitement des éléments fréquents
134
Q

La période sensible dépend en majeure partie de quoi?

A

Les changements neuronaux de la période sensible dépendent de la plasticité cérébrale.
Cela permet également l’émergence de la perception catégorielle.

135
Q

La plasticité cérébrale est composée de 2 processus distincts, dont un (1) est plus utilisé en enfance et l’autre à l’âge adulte, quels sont-ils?

A 
Processus implicite (bottom-up) = pour les enfants
Enseignement explicite (top-down) = pour les adultes
136
Q

Vrai ou faux. Les enfants adoptés sont plus à risque d’avoir des difficultés langagières et scolaires? Pourquoi?

A

Vrai, bien que la majorité performent dans les limites de la normale. Cela est influencé par la qualité des interactions vécues avant l’adoption et les soins reçus. Les enfants adoptés plus jeunes sont donc avantagés.

137
Q

Vrai ou faux. L’enfant négligé aura nécessairement des difficultés langagières.

A

Les enfants plus jeunes (moins de 5 ans) sont effectivement plus à risque. Il y a une très grande possibilité qu’un enfant âgé entre 9 mois et 1,6 ans ait des difficultés. Ces difficultés s’atténuent lors de l’entrée à l’école, car l’enfant est exposé à un meilleur environnement langagier.

138
Q

Vrai ou faux. Un enfant n’ayant aucune interaction humaine, mais étant toujours devant la télévision, sera capable d’acquérir le langage normalement.

A

Faux, les interactions réelles sont nécessaires et elles doivent arriver tôt dans le développement (période sensible).

139
Q

Vrai ou faux. Le développement du langage chez l’enfant aveugle se fait au même rythme qu’un enfant voyant.

A

Faux, l’émergence du langage est plus tardive, bien que dans les limites de la normale (vers l’âge de 3 ans, il n’y a plus de différence)

140
Q

Pourquoi est-ce important d’agir rapidement dans le cas de problèmes sensoriels (cécité, surdité)?

A

Car le délai dans la détection de problèmes peut faire retarder l’exposition au langage.

141
Q

Quelles sont les deux séquences d’acquisition du bilinguisme?

A

Bilinguisme simultané (les 2 langues sont introduites en même temps, avant l’âge de 3 ans)
Bilinguisme séquentiel (la 2e langue est apprise après l’âge de 3 ans)

142
Q

Selon l’effet sur la L1, comment pourrait-on nommer les deux types de bilinguisme?

A 
Bilinguisme additif (maintien de la L1)
Bilinguisme soustractif (perte graduelle de la L1)
143
Q

La performance optimale des personnes apprenant une langue seconde dépend de quoi?

A
  1. Dépend presque uniquement de l’âge d’acquisition pour les personnes de moins de 15 ans (particulièrement pour les moins de 10 ans)
  2. Dépend de l’âge d’exposition et d’autres facteurs chez les adultes = PAS LES MÊMES STRATÉGIES D’APPRENTISSAGE
144
Q

Quels éléments favorisent l’acquisition d’une langue seconde (4 éléments)?

A
  1. L’habileté des parents avec la L2 (essentiel de parler une langue bien maîtrisée!)
  2. Nombre d’interlocuteurs qui parlent la langue avec l’enfant
  3. Variété de l’exposition (télévision, activités extra-scolaires)
  4. A des interactions réelles avec les pairs
145
Q

Qu’est-ce que l’alternance codique? Est-ce normal chez les personnes bilingues?

A

Comportement de variation caractérisé par le passage d’une langue à une autre au cours d’une conversation.
C’est totalement normal!

146
Q

Quels sont les différents types d’alternance codique?

A

Alternation: plusieurs mots d’une langue sont suivis de plusieurs mots d’une autre langue
Insertion: un mot d’une langue est intégré dans une phrase d’une autre langue
Lexicalisation: mélange des deux langues pour créer une unité lexicale nouvelle (ex: je suis flabergasté).

147
Q

Vrai ou faux. Une personne parlant le français québécois utilise aussi beaucoup de joual. Cette personne est considérée comme bilingue.

A

Vrai, parler deux dialectes d’une même langue peut être considéré comme une forme de bilinguisme/biculturalisme.

148
Q

Le bilinguisme a des effets négatifs importants sur quels domaines du langage?

A

Phonologie, vocabulaire, syntaxe/morphosyntaxe

149
Q

Le bilinguisme a peu d’effets sur quels domaines du langage?

A

Pragmatique, consciences phonologique, narration, littératie

150
Q

Vrai ou faux. Les habiletés langagières dans la L1 sont faiblement corrélé avec la réussite scolaire.

A

Vrai, elles sont corrélées, mais faiblement!

151
Q

Quelles matières scolaires sont en lien modéré à élevé avec les habiletés au niveau du langage oral dans la L2?

A

Littératie précoce, lecture, orthographe, mathématiques, performance scolaire

152
Q

Vrai ou faux. Une langue s’acquiert différemment chez les enfants d’âge préscolaire bilingues.

A

Faux, c’est l’exposition à la langue qui déterminera à quelle étape développementale ils se situent.

153
Q

Vrai ou faux. Pour performer dans les limites de la normale selon les normes d’enfants unilingues, les enfants bilingues ne nécessite pas une exposition aussi grande à la langue pour toutes les tâches langagières.

A

Vrai

154
Q

Applique le modèle bioécologique au développement de l’enfant bilingue.

A

L’enfant: âge (période sensible), niveau de développement, facteurs psychologiques
Microsystème: école (bilinguisme du personnel, éducation bilingue, services bilingues) et famille (historique culturel, langues parlées à la maison, attitudes et croyances envers la L1 et la L2)
Exosystème: communauté (politiques locales, cultures présentes, langues parlées)
Macrosystème: société (statut de chaque langue, officielle ou non, majoritaire ou minoritaire); langue utilisée dans le système éducatif

155
Q

Quels sont les différents types de connaissances qui se développent durant la période de l’éveil à l’écrit?

A
  1. Connaissances des fonctions de l’écrit
  2. Acquisition de connaissances conceptuelles (conscience phonologique, manipuler les sons)
  3. Pré-écriture
156
Q

Quelles sont les 3 étapes d’apprentissage de la lecture et de l’écriture?

A
  1. Éveil à l’écrit
  2. Littératie précoce
  3. Littératie conventionnelle (comprendre un texte en décodant le texte écrit et à comprendre le sens)
157
Q

Vrai ou faux. Les apprentissages sont faits de façon relativement simultanés, dans un processus d’apprentissage dynamique.

A

Vrai

158
Q

Expliquez les bienfaits de la lecture partagée.

A

Elle est efficace pour une grande variété d’enfant; elle peut être implanté par un adulte, peu importe son niveau de connaissance; elle aura un impact sur ce qui sera appris par l’enfant (abécédaire, histoire - habiletés langagières)

159
Q

Comment un livre devrait-il être lu à l’enfant?

A

Un livre devrait être lu plusieurs fois, avec une première lecture traditionnelle avant de faire des lectures dialogiques.

160
Q

Qu’est-ce que la lecture dialogique et que favorise-t-elle?

A

C’est une lecture accompagnée d’un échange entre l’adulte et l’enfant (poser des questions, ajouter des informations). Elle favorise l’éveil à l’écrit.

161
Q

Lors de la maternelle, beaucoup d’importance est accordée à la conscience phonologique. Pourquoi?

A

À cause de la conscience phonémique (associer le son à la lettre), début de la littératie et de l’écrit.

162
Q

Expliquez succinctement les liens entre le développement du langage oral et du langage écrit.

A
  1. Conscience phonémique (associer le son à la lettre), principe alphabétique
  2. Si on veut améliorer la capacité à lire, ça peut passer par la capacité à comprendre à l’oral (les inférences)`
  3. Deuxième explosion lexicale lorsque l’enfant commence à lire - donc par les livres

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