Examen final Flashcards
Est-ce qu’à la clinique communautaire de Pointe-Saint-Charles, il y avait une volonté de remettre le pouvoir aux patients, de reconnaître l’expertise des patients et leur pouvoir sur leur propre santé.
Oui. On a remis en question du pouvoir du médecin par rapport aux patients. La clinique voulait redonner du pouvoir à la population. Chaque personne a du pouvoir sur sa propre santé. Médecins doivent partager leurs connaissances avec les citoyens. Remise en question des conditions de travail des médecins : à la clinique ils n’ont pas un statut en particulier, ce sont des travailleurs comme les autres, salariés comme les autres. Salaires pas selon diplôme plutôt en fonction de si la personne a des enfants.
Qu’est-ce qui caractérise la prévention des maladies à la Clinique communautaire de Pointe-Saint-Charles?
Prévention par mobilisation sociale et politique pour agir sur les causes sociales des maladies. ex: Salaire insuffisant qui fait que la population vit dans des logements insalubres.
Pour les gens de la clinique, agir pour la santé c’était mobiliser la population pour agir sur sa condition de vie. Politiser les problèmes de santé qui sont directement relié aux problèmes sociaux. Démédicalisation des problèmes sociaux. Analyse des prb de santé qui insiste sur les causes sociales. Cause principales des maladies : causes sociales. Alors il ne faut pas énormément de médecins pour agir sur les causes sociales
Qu’est-ce qui est indispensable pour agir sur les causes sociales de la maladie aux yeux de la Clinique communautaire de Pointe-Saint-Charles?
Mobilisation sociale et politique pour agir sur les causes sociales des maladies.
Quelles sont les deux raisons qu’Anne Plourde évoque pour expliquer que les CLSC n’ont jamais atteint les objectifs escomptés?
- Les médecins ont refusé d’adhérer aux CLSC. Refus d’être payé comme des employés de l’état puisque cela remettait en question leur statut et leur autonomie professionnelle=campagne de boycot des CLSC par les médecins. Remis en question de l’autonomie professionnel du médecin, ils ne seraient plus considérer comme travailleur autonome (choisi horaire…), serait soumis à des conseil d’admin ou la population donnerait son point de vue. Ils seraient donc soumis à leur pt.
- Les CLSC ont perdu la faveur politique. Le gouvernement ne s’est pas battu pour les CLSC. CLSC devenu un lieu pour les revendications sociales=dérangeant pour le ministre. Donc, les CLSC dérangeait l’élite politique et économique.
À quoi s’intéressent les éthiques du care ?
L’éthique du care s’intéresse aux autres et aux relations humaines. Ce n’est pas un geste technique. S’intéresse à la globalité de la personne, voir ce qui importe pour celle-ci.
Quel est le raisonnement d’un garçon qui aborde le dilemme de Heinz ?
Dilemme de Heinz: La femme de Heinz va mourir, il a besoin d’un médicament très chère et il a besoin d’argent, qu’est-ce que Heinz doit faire?
Garçon: Doit voler l’argent. (le droit à la vie prime) Les garçons pensent plus en terme de droits : droit à la vie vs droit à la propriété. Donc oui il faut le donner, car le droit à la vie prime sur le droit à la propriété
Fille: Ne doit pas voler, pense à son mari qui ira en prison. Réflexion plus complexe basée sur relations humaines. Réflexion plus flou.
Où est-il possible de retrouver les éthiques du care dans notre société actuelle ?
Dans la santé communautaire. Solidarité qu’on développe par de petites actions.
Selon Cyndie Sautereau, les éthiques du care relèvent d’une approche critique. En ce sens, est-ce que le care est seulement une affaire de femmes?
Non, souvent rapporté à un rôle de femme puisque par rapport aux sentiments. Les gens ne veulent pas voir la vulnérabilité alors rapporte cela à de l’éthique de femmes. On doit “dégenrer” le care. Le care n’est pas propre au genre féminin. Tout le monde a besoin du care.
Est- ce que selon Dave Holmes Le soin est politique ?
Ex : utilisation des savoirs infirmiers dans l’injection pour les peines de mort, Guantanamo. Historiquement, nous sommes impliqués. Tout ce qui se passe dans les hôpitaux en terme de conditions de travail, de données probantes, il y a toute une dimension politique à cela. Le nursing est pris ds les jeu de pol. Ce qu’on ne demande de faire n’est pas toujours acceptable, il faut que les inf comprennent les enjeux pol, éco et luttent contre ces forces là.
Que signifie, pour Dave Holmes, l’adoption de comportements à risque ?
Une pers qui a des comport à risque n’est pas nécessairement vulnérable. C’est des choix que les gens font et il faut que les inf tolèrent. Faut individualiser les trx. En aposant l’étiquette vulnérable, on crée ce groupe.
Comment peut-on créer une forme de stigmatisation selon Dave Holmes?
En créant des catégories de pers vulnérables on crée une forme de stigmatisation. On doit s’occuper de ces gens là, car ils sont à risque. Quand les gens se sentent stigmatisés, ils peuvent accroître leurs pratiques à risque en rx à cette stigmatisation. Besoin d’appartenir à une communauté. Peuvent être stigmatisés par le discours inf.
Comment Dave Holmes définit-il la parrésia?
C’est un genre de dire vrai qui implique une prise de risque : quand on fait une recherche avec des personnes stigmatisées et on rapporte nos conclusions on prend le risque d’être stigmatisés nous-même. Voici ce que moi j’ai vu et voici les conséquences de cela.
Dans l’entrevue, Isabelle Têtu mentionne qu’elle a tissé des liens avec différents professionnels de la santé et organismes tout au long de sa pratique. Que permettent ces liens?
Elle connaît les professionnels alors elle peut faire des références personnalisées, capable de se parler, d’agir rapidement, de créer le lien de confiance (ex : verrue plantaire) pour éventuellement donner des soins plus spécialisés. Échanges de services. Flexibilité.
Que signifie pour Isabelle Têtu le travail en complémentarité ?
Élimine les formulaires, les contraintes, les démarches pour rendre ça simple. Travaille avec des gens qui veulent que ça marche. Travaille avec des individus plus que des diplômes.
En quoi consiste, pour Isabelle Têtu, la réduction des méfaits dans le contexte de la consommation de drogue ?
Humanisme et pragmatisme : pas de l’abstinence, veut améliorer la qualité de vie, prévenir les conséquences négatives. Renforcement positif des bons comportements pour améliorer l’estime de soi.
Comment Isabelle Têtu conçoit-elle les actes médicaux qu’elle est autorisée à pratiquer en tant qu’IPSPL?
Bcp de prévention et promotion, la prescription est un outil et non une fin en soi. Le trx est un outil pr donner des soins.
Dans quel contexte a été créée la clinique SPOT?
Médecin de la faculté de médecine sociale et préventive : les étudiants bénéficierait d’être plus rapidement intégré dans la pratique auprès de gens défavorisés. Au CLSC, on se rend compte que c’est difficile de rejoindre les populations marginalisés qui ne viennent pas au CLSC. Dans le milieu comm : les intervenants disent qu’il y a des gens qui ne sont pas rejoints mais qui ont vraiment besoin de soins de santé.
2 missions : offrir des soins à des gens défavorisés et marginalisés (réduction des méfaits) être un lieu d’enseignement : après ils sont plus conscientisés
Comment la création du lien est-elle envisagée, à la clinique SPOT, de façon à ce que les rapports entre l’intervenant et la personne soient égalitaires ?
Accueil direct : accès géographique proche. Intervenants qui les amènent, mais peuvent aussi venir par eux-mêmes. Pair-aidant représente spot dans les organismes communautaires. Souvent des gens qui ont vécus le rejet, briser les barrières professionnels, de hiérarchies, on brise la barrière. Présents dans la communauté.