Examen final Flashcards

1
Q

Est-ce qu’à la clinique communautaire de Pointe-Saint-Charles, il y avait une volonté de remettre le pouvoir aux patients, de reconnaître l’expertise des patients et leur pouvoir sur leur propre santé.

A

Oui. On a remis en question du pouvoir du médecin par rapport aux patients. La clinique voulait redonner du pouvoir à la population. Chaque personne a du pouvoir sur sa propre santé. Médecins doivent partager leurs connaissances avec les citoyens. Remise en question des conditions de travail des médecins : à la clinique ils n’ont pas un statut en particulier, ce sont des travailleurs comme les autres, salariés comme les autres. Salaires pas selon diplôme plutôt en fonction de si la personne a des enfants.

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2
Q

Qu’est-ce qui caractérise la prévention des maladies à la Clinique communautaire de Pointe-Saint-Charles?

A

Prévention par mobilisation sociale et politique pour agir sur les causes sociales des maladies. ex: Salaire insuffisant qui fait que la population vit dans des logements insalubres.
Pour les gens de la clinique, agir pour la santé c’était mobiliser la population pour agir sur sa condition de vie. Politiser les problèmes de santé qui sont directement relié aux problèmes sociaux. Démédicalisation des problèmes sociaux. Analyse des prb de santé qui insiste sur les causes sociales. Cause principales des maladies : causes sociales. Alors il ne faut pas énormément de médecins pour agir sur les causes sociales

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3
Q

Qu’est-ce qui est indispensable pour agir sur les causes sociales de la maladie aux yeux de la Clinique communautaire de Pointe-Saint-Charles?

A

Mobilisation sociale et politique pour agir sur les causes sociales des maladies.

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4
Q

Quelles sont les deux raisons qu’Anne Plourde évoque pour expliquer que les CLSC n’ont jamais atteint les objectifs escomptés?

A
  • Les médecins ont refusé d’adhérer aux CLSC. Refus d’être payé comme des employés de l’état puisque cela remettait en question leur statut et leur autonomie professionnelle=campagne de boycot des CLSC par les médecins. Remis en question de l’autonomie professionnel du médecin, ils ne seraient plus considérer comme travailleur autonome (choisi horaire…), serait soumis à des conseil d’admin ou la population donnerait son point de vue. Ils seraient donc soumis à leur pt.
  • Les CLSC ont perdu la faveur politique. Le gouvernement ne s’est pas battu pour les CLSC. CLSC devenu un lieu pour les revendications sociales=dérangeant pour le ministre. Donc, les CLSC dérangeait l’élite politique et économique.
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5
Q

À quoi s’intéressent les éthiques du care ?

A

L’éthique du care s’intéresse aux autres et aux relations humaines. Ce n’est pas un geste technique. S’intéresse à la globalité de la personne, voir ce qui importe pour celle-ci.

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6
Q

Quel est le raisonnement d’un garçon qui aborde le dilemme de Heinz ?

A

Dilemme de Heinz: La femme de Heinz va mourir, il a besoin d’un médicament très chère et il a besoin d’argent, qu’est-ce que Heinz doit faire?
Garçon: Doit voler l’argent. (le droit à la vie prime) Les garçons pensent plus en terme de droits : droit à la vie vs droit à la propriété. Donc oui il faut le donner, car le droit à la vie prime sur le droit à la propriété
Fille: Ne doit pas voler, pense à son mari qui ira en prison. Réflexion plus complexe basée sur relations humaines. Réflexion plus flou.

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7
Q

Où est-il possible de retrouver les éthiques du care dans notre société actuelle ?

A

Dans la santé communautaire. Solidarité qu’on développe par de petites actions.

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8
Q

Selon Cyndie Sautereau, les éthiques du care relèvent d’une approche critique. En ce sens, est-ce que le care est seulement une affaire de femmes?

A

Non, souvent rapporté à un rôle de femme puisque par rapport aux sentiments. Les gens ne veulent pas voir la vulnérabilité alors rapporte cela à de l’éthique de femmes. On doit “dégenrer” le care. Le care n’est pas propre au genre féminin. Tout le monde a besoin du care.

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9
Q

Est- ce que selon Dave Holmes Le soin est politique ?

A

Ex : utilisation des savoirs infirmiers dans l’injection pour les peines de mort, Guantanamo. Historiquement, nous sommes impliqués. Tout ce qui se passe dans les hôpitaux en terme de conditions de travail, de données probantes, il y a toute une dimension politique à cela. Le nursing est pris ds les jeu de pol. Ce qu’on ne demande de faire n’est pas toujours acceptable, il faut que les inf comprennent les enjeux pol, éco et luttent contre ces forces là.

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10
Q

Que signifie, pour Dave Holmes, l’adoption de comportements à risque ?

A

Une pers qui a des comport à risque n’est pas nécessairement vulnérable. C’est des choix que les gens font et il faut que les inf tolèrent. Faut individualiser les trx. En aposant l’étiquette vulnérable, on crée ce groupe.

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11
Q

Comment peut-on créer une forme de stigmatisation selon Dave Holmes?

A

En créant des catégories de pers vulnérables on crée une forme de stigmatisation. On doit s’occuper de ces gens là, car ils sont à risque. Quand les gens se sentent stigmatisés, ils peuvent accroître leurs pratiques à risque en rx à cette stigmatisation. Besoin d’appartenir à une communauté. Peuvent être stigmatisés par le discours inf.

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12
Q

Comment Dave Holmes définit-il la parrésia?

A

C’est un genre de dire vrai qui implique une prise de risque : quand on fait une recherche avec des personnes stigmatisées et on rapporte nos conclusions on prend le risque d’être stigmatisés nous-même. Voici ce que moi j’ai vu et voici les conséquences de cela.

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13
Q

Dans l’entrevue, Isabelle Têtu mentionne qu’elle a tissé des liens avec différents professionnels de la santé et organismes tout au long de sa pratique. Que permettent ces liens?

A

Elle connaît les professionnels alors elle peut faire des références personnalisées, capable de se parler, d’agir rapidement, de créer le lien de confiance (ex : verrue plantaire) pour éventuellement donner des soins plus spécialisés. Échanges de services. Flexibilité.

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14
Q

Que signifie pour Isabelle Têtu le travail en complémentarité ?

A

Élimine les formulaires, les contraintes, les démarches pour rendre ça simple. Travaille avec des gens qui veulent que ça marche. Travaille avec des individus plus que des diplômes.

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15
Q

En quoi consiste, pour Isabelle Têtu, la réduction des méfaits dans le contexte de la consommation de drogue ?

A

Humanisme et pragmatisme : pas de l’abstinence, veut améliorer la qualité de vie, prévenir les conséquences négatives. Renforcement positif des bons comportements pour améliorer l’estime de soi.

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16
Q

Comment Isabelle Têtu conçoit-elle les actes médicaux qu’elle est autorisée à pratiquer en tant qu’IPSPL?

A

Bcp de prévention et promotion, la prescription est un outil et non une fin en soi. Le trx est un outil pr donner des soins.

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17
Q

Dans quel contexte a été créée la clinique SPOT?

A

Médecin de la faculté de médecine sociale et préventive : les étudiants bénéficierait d’être plus rapidement intégré dans la pratique auprès de gens défavorisés. Au CLSC, on se rend compte que c’est difficile de rejoindre les populations marginalisés qui ne viennent pas au CLSC. Dans le milieu comm : les intervenants disent qu’il y a des gens qui ne sont pas rejoints mais qui ont vraiment besoin de soins de santé.
2 missions : offrir des soins à des gens défavorisés et marginalisés (réduction des méfaits) être un lieu d’enseignement : après ils sont plus conscientisés

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18
Q

Comment la création du lien est-elle envisagée, à la clinique SPOT, de façon à ce que les rapports entre l’intervenant et la personne soient égalitaires ?

A

Accueil direct : accès géographique proche. Intervenants qui les amènent, mais peuvent aussi venir par eux-mêmes. Pair-aidant représente spot dans les organismes communautaires. Souvent des gens qui ont vécus le rejet, briser les barrières professionnels, de hiérarchies, on brise la barrière. Présents dans la communauté.

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19
Q

Que signifie la réduction des méfaits pour l’infirmière Annie Bérubé?

A

On respecte le choix de pas réduire consommation, on est là quand vous êtes prêts, pas être dans les normes, travailler avec la personne, d’où elle veut se rendre, pas les meilleures pratiques, graduellement, elle ce qu’elle veut.

20
Q

Quels sont, pour l’infirmière Anne Bérubé, les éléments qui distinguent la pratique en santé communautaire ?

A

Autonomie de pratique, d’aller partir des projets, pratique engagée, d’accessibilité, créer des liens, gens sont plus ouverts quand on va les voir dans leur milieu, savoir s’adapter à leurs besoins, participation publique (demande leurs opinions), plus de flexibilité, bouger plus rapidement, s’adapter au milieu, advocacy, empowerment

21
Q

Qu’est-ce qui, pour Isabelle Wood, marque le virage communautaire à Wemotaci ?

A

En 2007-2008, santé canada (principal bailleur de fonds pour services de santé communautés premières nations), plutôt que d’imposer programmes ont demandé aux communautés de faire une évaluation des besoins dans leur milieu, de consulter la population et les partenaires pour établir des priorités en santé (principales problématiques, priorités d’action et établissement programmation pour répondre aux priorités ; construire un programme).

22
Q

Qu’est-ce qui pourrait et qui pourrait, selon Isabelle Wood, appuyer les changements entrepris par les services de santé atikamekw de Wemotaci pour améliorer le mieux-être de la population atikamekw ?

A

L’empowerment est important et on voit une volonté de faire les choses par eux-mêmes dans la communauté mais il va falloir, en tant que société québécoise et canadienne, les soutenir et leur donner de vrais leviers de développement (économiques, santé, gouvernance, autonomie, accès au territoire) pour le faire. Il importe de prendre nos responsabilité en tant que collectivité québécoise et canadienne et les appuyer.

23
Q

Quelle condition faut-il remplir, selon Isabelle Wood, pour créer un lien de confiance?

A

Faire preuve d’authenticité. Cela favorise l’échange et permet de créer un lien de confiance. Il importe d’apprendre de leur culture et de l’intégrer à la tienne et d’éviter de prétendre posséder leur culture.

24
Q

Que doit connaître l’infirmière qui œuvre dans le village de Wemotaci pour s’inscrire dans une perspective de santé communautaire ?

A

Doit être au courant des déterminants sociaux de la santé dans la communauté, doit connaître la communauté.

25
Q

Selon Eniko Neashish envers quoi doit s’engager l’infirmière pour comprendre la communauté ?

A

Eniko se dit engagée envers sa profession, son employeur mais aussi envers sa communauté. Pour atteindre ce niveau d’engagement elle dit qu’il faut vraiment comprendre ce qu’est la communauté.

26
Q

Selon Eniko Neashish, l’engagement envers sa communauté va au-delà de la pratique infirmière. À quoi fait-elle référence ?

A

Engagement avec le code de déonto de la profession. Engagement dans la recherche de meilleures pratiques. Engagement envers l’employeur : respecte ses règles + besoin d’une reconnaissance. Engagement envers la comm : livrer le meilleur de soi pour protéger les intérêts des membres de la communauté. De mettre ses connaissances au service de la communauté de façon optimale, guider la personne qui vient chercher des services.

27
Q

Selon Eniko Neashish, comment l’infirmière contribue au plan de santé communautaire?

A

Par leur pratique de proximité elles peuvent témoigner des besoins de la pop. Rapport annuel de leurs activités. Oui les statistiques, mais aussi les commentaires.

28
Q

Lorsqu’Eniko Neashish parle d’un des rôles ultimes de l’infirmière, à quoi fait-elle référence ?

A

L’infirmière n’est pas seulement une technicienne, un de ses rôles ultimes est de voir le « patient » qui vient chercher un service dans son ensemble (environnement dans lequel il évolue, etc.).

29
Q

Qu’est-ce qui est redondant dans les précédents rapports faisant état des inégalités sociales de santé consultés par Shelley-Rose Hyppolite ?

A

Propose des portraits satistiques des inégalités. Différents indicateurs pour mettre en évidence les écarts de santé entre différents groupes sociaux. Veut faire autrement : pas seulement de connaître la sit mais de comprendre comment se construise les inégalités : doit donc partir de l’opinion des pers. À la fin, elle sait que ce qui va ressortir c’est empowerment, participation et concertation, elle veut faire un processus qui repose sur ces principes qui vont ressortir à la fin.

30
Q

Pourquoi Shelley-Rose Hyppolite n’est pas en accord avec la posture de distance enseignée durant la formation des professionnels de la santé et/ou des chercheurEs.

A

Pas nécessaire à garder. Pas tjrs bénéfique. Laisser le temps de parole pour comprendre, on ressent alors leur souffrance. C’est donc nécessaire. Il faut assumer notre engagement dans la jsutice sociale.

31
Q

Qu’est-ce qu’ont en commun les groupes de citoyens les plus touchés par les inégalités sociales de santé et qui ressort des groupes de discussion réalisés auprès d’eux ?

A

Même s’il ont des réalités diff, ils vivent tous l’exclusion sociale : négligeance, abus. Arrive dans tous les milieux. Résultat de nos comport au quotidien. Retombées sur leur santé. Souffrance = fruit de cette exclusion (regard des autres sur eux).

32
Q

Quelle forme prend l’exclusion sociale vécue par les groupes de citoyens les plus touchés par les inégalités sociales de santé ?

A

Elle prend différentes formes et est appelée différemment : négligence, abus psychologique et physique. Ces citoyens témoignent d’une souffrance importante plutôt liée à cette exclusion sociale, le poids des regards portés sur eux les fait sentir comme des citoyens anormaux. Les inégalités sociales résultent en écart de santé.

33
Q

Qu’est-ce qu’a permis la production et la publication du rapport sur les inégalités sociales de santé produit par Shelley-Rose Hyppolite ?

A

Cette démarche (rencontrer personnes, etc.) a permis au delà de connaitre le portrait statistique, de comprendre comment se construisent les inégalités. Elle a permis de voir des choses qu’ils n’avaient pas imaginées et de les transmettre, amène à voir mécanismes plus structuraux, sociaux dans lesquels se perd l’exclusion sociale et qui résulte en écart de santé. Permet aussi de valoriser le recours aux savoirs expérientiels comme complément aux savoirs experts et scientifiques en santé publique. Rapport a eu du succès, a été repris par différents groupes, il est porteur (parce qu’il parle aux gens par la parole des citoyens, la compréhension, se colle assez bien à la réalité). A aussi permis de renouer notamment au milieu communautaire et de créer des liens, un réseau d’acteurs qui se préoccupent de réduire les inégalités et dont on a encore des bénéfices aujourd’hui.

34
Q

Shelley-Rose Hyppolite fait face à des résistances. Comment s’est manifestée la résistance rencontrée par Shelley-Rose Hyppolite concernant l’utilisation de la parole des citoyens ?

A

Consultation des groupes comm : pertinent ? danger que la consultation allait ouvrir la porte à des revendications. Résistance à utiliser la parole des citoyens : fait trop ref à un histoire perso, pas généralisable. Trouve que c’est redondant : tous les groupes disent la même chose. Propos sont difficiles : témoigne une souffrance. C’est lourd. Effet qui décourage les prfos de santé de travailler auprès de cette clientèle.

35
Q

Quelle attitude doit adopter le clinicien pour s’approcher de l’approche utilisée par Shelley-Rose Hyppolite dans la production du rapport qu’elle signe à la DSP ? Le clinicien peut-il, doit-il donner un espace de parole à son patient ?

A

Prendre du temps, être à l’écoute, être prêt à déplacer ses propres idées, s’intéresser à l’histoire de la personne, questionner sur les conditions de vie = notre discours change, s’adapte. Prendre en compte les priorités. Plutôt que de proposer, demander à la personne. L’équité = accepter d’en faire plus en fn du désavantage social. Connaître les ressources de la communauté. Être le plaidoyer de la personne.

36
Q

Dans la perspective où la santé est politique et en considérant les vecteurs du VIH, outre promouvoir le port du condom, que peut faire l’infirmière pour prévenir cette maladie?

A

La transmission du VIH est alimentée par l’homophobie = pr prévenir le VIH on peut pas juste dire au gens de mettre un condom, il faut s’attaquer à l’homophobie, il faut ouvrir notre réflexion. Fait réfléchir au concept de santé. Sur papier, les patients peuvent sembler en santé, mais lorsqu’on leur demande, ils ne se considère pas en santé à cause de leurs effets secondaire. Peuvent pas travailler = BS. État de santé fluctuante, soit ils travaillent à temps partiel (pas de soins dentaire….) ou être sur le BS : difficulté à s’alimenter, se loger

37
Q

Qu’est-ce qui est unique aux infirmières selon Marilou Gagnon ?

A

Offrir des soins (bio-med) fait parti du rôle, mais unique on est toujours là, en première ligne, pers que les pt voient le plus souvent.

38
Q

Quelles recommandations émet Marilou Gagnon pour être plus lucide et plus satisfaite que découragée ?

A

Comprendre d’où vient l’opposition, comment elle fonctionne et à quoi on a à faire au lieu de se demander pourquoi cette opposition sans comprendre d’où elle vient. Cela aide à mettre en place des stratégies plus efficaces face aux idéologies de l’opposition car on sait que certains mécanismes ne fonctionneront pas (ex sensibiliser pop vs gouv). Compréhension du système a aussi permis de développer des mécanismes d’action et d’intervenir au niveau même de la cours suprême donc d’utiliser un levier (prendre parole dans les médias, ex des UDI). Prise de parole = Rôle qui a permis de mobiliser bcp de gens, ouvert les esprits. Utiliser aussi le fait que les associations infirmières ont des rencontres avec le ministre de la santé sur une base régulière, voir qu’il a des façon d’agir et avoir meilleure compréhension du système aide à poser des gestes qui ont plus d’impact et d’être plus satisfait de ce que l’on fait. Aussi, comprendre le rôle de l’infirmière (aide à prendre position, avoir bon argumentaire). Donc mieux comprendre à quoi on à a faire, qui on est, ce qu’on a à offrir et ce qu’on peut pousser avec d’autres alliés et travailler en réseautage avec groupes communautaires, etc. Plus connaitre ce qui se passe, peut mener meilleure satisfaction.

39
Q

Selon Marilou Gagnon, dans une approche de réduction des méfaits en quoi consiste le rôle de l’infirmière ?

A

Rôle de l’inf : aller les rejoindre, appliquer les mêmes principes qu’on appliquerait avec notre grand-mère. Avoir la même approche, créer le même lien, avoir le même intérêt envers eux.

40
Q

Quelles sont les deux recommandations qu’évoque Marilou Gagnon au sujet des actions à mener pour développer une perspective infirmière critique ?

A

Tout compte. Se garder au courant de l’actualité, car a un impact sur tout ce qu’on fait en tant que inf et tout ce que nos pt vivent. Sur des prises de décision du gouv, des enjeux en santé, des enjeux sur la privatisation du système de santé, comprendre le système, influence de corpo sur la santé, intérêts économiques, qui gros joueurs. Si groupes, faire des choses au niveau local. Syndicat, façon de commencer. Ne pas accepter de se taire. Trouver des gens qui pensent comme ns. Tweeter, signer une pétition, écrire une lettre. Jamais ne minimiser ça. Partir une campagne, utiliser des médias sociaux. Se laisser aller avec nos idées folles.

Meilleure compréhension du politique : sert les intérêts de qui, d’où ça vient. S’exposer à des écrits, documentaires …

41
Q

Pour le pédiatre social, le Dr Gilles Julien, le processus bottom-up est ce qui distingue fondamentalement la santé communautaire de la santé publique. À quoi renvoie ce type de processus ?

A

La base influence le sommet et non l’inverse. Approche populationnelle , mais à partir de ce que la communauté souhaite et en vertu d’un potentiel d’auto-détermination. Vise le dev d’outils pour et par la comm.

42
Q

Selon le Gilles Julien, que signifie que l’approche de santé communautaire permet de changer des pratiques, des politiques et des lois pour l’ensemble des enfants de la société?

A

L’approche en santé communautaire à cette notion d’ancrage dans la population et de mobilisation communautaire autour de la santé des enfants vulnérables. Elle est développée à même la communauté, est constamment réajustée et validée avec les gens de la communauté afin de s’assurer que toutes les interventions répondent aux besoins spécifiques de la population et permettent la transfo des pratiques, politiques et lois pour els enfants.

43
Q

L’offre de service du modèle de pédiatrie sociale est fondée sur trois éléments majeurs. Quels sont-ils ?

A

Les déterminants de la santé, les besoins globaux de l’enfant et la convention relative aux droits de l’enfant.

44
Q

Comment se caractérise l’approche d’advocacy au cœur de l’approche de Julien?

A

C’est la capacité de repérer ce qui ne va pas sur le terrain et d’agir judicieusement ds les sphères du pv, en vue d’interpeler les gouv, transformer les façons de faire et changer une société qui laisse tomber les enfants. Il s’agit de changer les choses en témoignant à partir de données vécues, recueillies sur le terrain et en faisant usage des ses connaissances et de son pv. Ça peut être en lien avec les droits de l’enfant à recevoir des soins de qualité. C’est une autorisation que l’on obtient de la part d’une personne pour dénoncer et faire changer les choses en son nom.

45
Q

Selon le Dr Julien, qu’est-ce qui apparaît fondamental pour bien préparer les étudiants universitaires à la pratique de la santé communautaire?

A

Il faut donner l’occasion à ces étudiants d’aller dans la communauté, les immerger dans les milieux. Pour aller en santé comm, il faut avoir du vécu. Il est préférable d’avoir déjà été impliqué au sein d’une comm, d’être intervenu à ce niveau avant d’y mettre les pieds.

46
Q

Comment Christopher Fletcher estime que l’idée de communauté doit être conçue?

A

Le concept de communauté doit être compris comme un objet qui façonne tout en étant façonné par les actions que posent ses membres et le sens qu’ils lui attribuent. Considérer pleinement le sens qu’évoque l’idée de “communauté” peut potentialiser la santé des collectivités. Comprendre comment les conceptions prof et populaires de la communauté se croisent. La communauté se caractérise par la reconnaissance de points communs, réfère tant à l’unité qu’à la diversité, n’est pas statique, se définie et évolue sous l’effet de l’action sociale contextuelle. L’existence de chaque communauté repose sur une réalité historique partagées, notamment celle de luttes communes. La communauté est fondée sur le sentiment d’appartenance, le partage et les interactions sociales dans des espaces définis. La notion de communauté permet d’évoquer l’idée d’un “nous” et de situer un point d’origine pour manifester une quelconque affirmation au sujet de la santé. Il n’y a pas de raison de penser que la communauté est fixe dans l’espace et dans l’identité culturelle (n’est pas hégémonique).

47
Q

Dans l’argumentaire que développe Fletcher autour du travail qui se fait dans le domaine de la santé des autochtones, l’auteur mentionne que pour comprendre les transformations à l’œuvre au sein des communautés autochtones, notamment les conditions relatives à la santé, on ne peut passer sous silence un aspect conceptuel spécifique de la communauté. De quoi s’agit-il ?

A

La colonisation. Il n’est tout simplement pas possible de parler de la santé des Autochtones sans d’abord reconnaitre les transfo fondamentales des modes de vies conséquents à la colonisation. Aujourd’hui, une communauté autochtone représente le résultat d’une vaste opération de transfo des rapports entre les individus et leur territoire. La santé d’une communauté est comme un épiphénomène car elle résulte en partie de l’influence du vécu historique (on doit reconnaître que la délocalisation à marqué l’histoire de ces communautés).