Examen final Flashcards

1
Q

Il existe deux types de francophonie. Quels sont-ils ?

A

La francophonie politique (langue officielle des pays) et la francophonie littéraire (langue d’écriture).

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

Dans quel contexte est-ce que la langue française s’étend dans monde, après la tentative d’uniformisation du 16e siècle ?

A

Dans un contexte de rapport à l’autre marqué par la domination. La rencontre ne se fait pas sans heurts.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

Quand peut-on dire d’un écrivain qu’il est francophone ?

A

Pour qu’un écrivain soit considéré comme francophone, il doit produire de la littérature en français de façon continue.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

Pourquoi parle-t-on de la pluralité de la langue française?

A

Parce que la langue française se crée au contact d’autres cultures, d’autres langues.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

Qu’est-ce que le plurilinguisme de la langue chez Lise Gauvin ?

A

C’est parler plusieurs langues au sein d’une même langue. Ainsi, on y retrouve le langage châtié, vulgaire, celui plus recherché, etc.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

Qu’est-ce que le plurilinguisme de la langue pour Bakhtine ?

A

Pour Bakhtine, nous parlons tous un langage social. C’est donc la multiplication de ces langages au sein d’une langue qui crée le plurilinguisme.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

D’où vient le mot « francophonie » ?

A

C’est un mot inventé par Onésime Reclus vers 1880. Il proposait de classer les individus non selon leur race, mais plutôt selon leur langue. Il veut voir dans quelle mesure le français a une zone d’influence dans les pays du monde à partir du moment où, après la colonisation, nous avons commencé à diviser l’Afrique en territoires distincts. Sa définition qui se veut objective est plutôt subjective puisqu’il met de côté certaines nations selon son caprice.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

Le mot « francophonie » réapparaît en 1962. Dans quel contexte ?

A

Il réapparaît dans la revue « Esprit » et est utilisé par Senghor pour parler de toutes les colonies africaines libérées de la France. À cette époque, le mot est connoté politiquement.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

Quand le mot « francophonie » prend-il une connotation linguistique ?

A

Vers 1980.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

Expliquer le concept de « francité ».

A

Concept inventé par Césaire et Senghor qui inaugurent le mouvement de la négritude. Ils parlent de francité pour désigner l’esprit français hors-France, tout ce qui émane de la France.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

Nous découvrons quatre sens au mot « francophonie ». Quels sont-ils ?

A

Linguistique, spirituel, géographique et institutionnel.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

Quel est le sens linguistique du mot « francophonie » ?

A

Est francophone celui qui parle français.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

Quel est le sens géographique du mot « francophonie » ?

A

Il désigne tous les espace où l’on parle le français soit comme langue courante, maternelle ou administrative.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

Quel est le sens spirituel du mot « francophonie » ?

A

Est francophone celui qui a le sentiment d’appartenir à une communauté (« Je me sens francophone. ») Il faut distinguer la solidarité francophone et le sentiment d’appartenir à une communauté, distinguer l’appartenance territoriale vs appartenance à une communauté sans y vivre.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

Quel est le sens institutionnel du mot « francophonie » ?

A

Ensemble d’associations et d’organisations publiques et privées qui militent pour la langue française et les intérêts de la langue dans le monde. (OIF)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

L’expression hors-France hors-Québec a une certaine violence symbolique : il y a marginalisation. Par quoi ressent-on ce mépris ?

A

Par des flatteries paternalistes sur les colonisés. On va juger un livre comme enfantin, folklorique, amusant, mais pas sérieux. Il va aussi y avoir des auteurs français connus qui parrainent les auteurs francophones (Breton signe la préface de Césaire, Sartre signe celle de Senghor, Memmi et Fanon). Ces écrivains ont toujours besoin de la caution de leur pairs français pour émerger.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
17
Q

Quelle est la deuxième forme de mépris des centres à l’égard des littératures de la francophonie ?

A

On critique le provincialisme des aires culturelles autres que Paris (suisse, Belgique, Québec) Parisiens  favorise un complexe de supériorité vs infériorité (se manifeste par une gêne de parler sa langue, gommer le provincialisme, les accents.) L’institution est plus forte que l’individu. Il est donc normal qu’on ait tendance à s’y plier. « Soumission aux normes du centres » (Paré)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
18
Q

Les auteurs francophones font face à deux choix lorsqu’ils veulent écrire en français. Quels sont-ils ?

A

1) Hypercorrection de la langue (on gomme l’accent et les spécificités de la langue, on se plie à la norme). Exemple: Cioran.
2) Baroquisme de la langue (Klinkenberg) : l’écrivain qui, au contraire, revendique les particularités de sa langue (Tremblay et le joual, Miron et les archaïsmes, Chamoiseau, Lopes)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
19
Q

Pourquoi dit-on que la remise de prix est une autre façon de mettre à distance les littératures francophones ?

A

seulement deux écrivains francophones ont reçu un prix Nobel (Maeterlinck et Beckett). Grande parcimonie à vouloir donner des prix aux écrivains francophones. Du coup, l’Académie Française va distribuer des prix pour compenser ce manque. Ex : Grand Prix de la Francophonie, Prix des cinq continents de la francophonie. Critères pour la remise de prix : talent, stratégie et connaissance du jeu de l’institution. On suit la mode du centre. Mécanismes de l’institution  sociologie de l’institution. « Ériger sa marginalité en avantage. » (Aron, p.52) Exemple : Dany Laferrière. Il utilise son héritage québécois et haïtien à son avantage. Il a une bonne visibilité.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
20
Q

Qu’entend-on par « centre » ?

A

Quand on parle de « centre », on parle de ce qui définit la légitimité des pratiques littéraires. Lieu du pouvoir. C’est Paris pour les littératures françaises et francophones. La capitale française serait un centre de légitimation et de consécration. Centralisme parisien.
Les littératures francophones sont un peu responsables du centralisme parisien puisqu’elles se plient à la volonté du centre.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
21
Q

Quelles sont les conséquences du centralisme ?

A

1) Les littératures francophones héritent d’une terminologie française pour définir leurs courants littéraires (ex : naturalisme belge, régionalisme suisse, mysticisme belge, etc.) Cela cause un léger décalage. Souvent le corpus ne cadre pas avec les titres français. Très souvent, quand l’ouvrage ne cadre pas avec la théorie des cadres français, on ne l’étudie tout simplement pas. (Césaire, Cahier d’un retour au pays natal)
2) Les écrivains qui n’entrent pas dans les cadres sont disqualifiés et ignorés.
3) Les écrivains peuvent être marginalisés.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
22
Q

Il existe deux façons d’enfoncer les portes de l’institution. Quelles sont-elles ?

A

1) Choisir le genre le moins prisé par les auteurs de l’institution (ex : la BD avec la Belgique) On investit la voie la moins connue pour se l’approprier.
2) Alliance entre des auteurs reconnus et moins reconnus (aide à la publication). On appelle cela la cooptation. Une littérature patentée coopte une littérature jeune, mais dès que la jeune littérature monte, ce sont des groupes internes à cette littérature qui cooptent les nouveaux auteurs. Début de formation d’une littérature propre. Cependant, il faut aussi des maisons d’éditions et de la diffusion.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
23
Q

Qu’est-ce que l’« effet capitale » ?

A

Attrait que représente Paris dans l’institution. Les auteurs vantaient Paris dans leurs œuvres (Zola avec Le Ventre de Paris, Baudelaire avec Le Spleen de Paris, Hugo avec Notre-Dame de Paris.) Centralisme parisien. Dérive du lieu où on parle bien vers le seul lieu où on parle bien.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
24
Q

Pourquoi dit-on que la rencontre avec l’autre, lors des Conquêtes, est manquée ?

A

Leur intérêt était de rencontrer d’autres cultures, mais c’Est vite devenu économique. Le rencontre avec l’autre est manqué puisque l’humanité de l’autre est niée. Désir qui entraîne un désastre.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
25
Q

Pourquoi pensait-on que les indiens étaient barbares ?

A

Parce que l’on croyait que plus on s’enfonçait dans les terres (Terra Incognita), plus on entrait dans la barbarie.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
26
Q

Quels sont les trois C de ce que les conquistadors apportaient aux autres nations ?

A

Colonisation, christianisation, civilisation.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
27
Q

La relation entre les espagnols et les indiens est comparée à celle entre quoi et quoi ?

A

À celle entre l’homme et le singe. On réduit la culture indienne à l’état d’objet, on nie son humanité par les lois orales non écrites.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
28
Q

Pourquoi Cortez se démarque-t-il ?

A

Il clame la supériorité des Aztèques sur les Espagnols (raffinement des mœurs, prod. Culturelles et artistiques), mais n’est pas à l’abri du racialisme puisqu’il ramène des « monstres » comme le prototype des mexicains.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
29
Q

Par quoi se définit le primitivisme qui caractérise les relations de voyage ?

A

Par un sentiment de supériorité de l’Européen sur l’Indien ou par la supériorité de l’Indien mis en scène par l’Européen.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
30
Q

Quels sont les sept points qui caractérisent les représentations européennes du Nouveau Monde ?

A
  1. Les explorateurs ont plus d’intérêt pour sa nature et sa géographie que pour l’homme.
  2. Les portraits indiens reposent plus sur des jugements de valeur ou des préjugés devenus avec le temps des stéréotypes que sur une observation objective des faits. On oppose l’homme de la nature (sauvage) et l’homme de culture (l’européen). Peu d’intérêt pour la culture de l’indien.
  3. Une opposition se fait sentir dans les portraits entre un « je » collectif européen et l’autre (indien, mexicain, etc). Cette opposition illustre l’ethnocentrisme européen (vouloir penser l’autre à son image).
  4. L’autre est toujours différent du « je » et le plus souvent inférieur en fait de civilisation. L’autre est soit inférieur, soit supérieur, mais rarement égal.
  5. Les stéréotypes dominants de indiens et des africains sont dans un sens supérieurs aux nudités intellectuelles et sociales, etc. Dans un autre sens, le bon sauvage est celui qui vit dans l’absence (absence d’autorité, de civilisation, etc.) Autre façon de valoriser l’autre : grande beauté,
  6. Des analogies sont à construire entre les discours coloniaux des sauvages africains et indiens (nudité, infantilité, insouciance, joie, polygamie et cannibalisme)
  7. Nécessité d’un contre-discours des poètes et des écrivains (tahitiens, africains) qui contestent les discours coloniaux. Ils vont tenter de démontrer, au moment de chaque première prise de parole, la grandeur de leur société. Ces représentations peuvent être intériorisée ce qui fait qu’on trouve des clichés sur les Indiens, les africains au cœur même de leurs œuvres.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
31
Q

Comment les descendants d’esclaves ont-ils commencé à écrire la mémoire de l’histoire ?

A

C’est par le chant (negro-spiritual). On convoquait une nouvelle identité, une nouvelle façon de se définir, une nouvelle façon de s’inciter au travail. On parlait de fuite de façon cachée. On invoquait l’heure et le point de rendez-vous des fuyards.

Chants d’anciens esclaves : Frédérick Douglass  Mémoire d’un esclave, 1946. Métis qui rédige sa vie de métis (enfant d’une esclave et d’un propriétaire blanc). Le fait de devenir sujet de parole plutôt qu’objet d’écriture. On commence par l’autobiographie puis la littérature se développe avec d’autres genres (Aimé Césaire).

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
32
Q

Quels sont les deux sens du mot « sauvage » chez Champlain ?

A
  1. Historique et positif : est sauvage celui qui est proche de ses origines, de son authenticité, de son instinct animal. (Humeur joyeuse, superstition et indifférence devant les richesses).
  2. Éthique et négatif : est sauvage ce qui est dégradant et cruel, ce qui n’est pas dicté par les règles de la raison.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
33
Q

Quels sont les deux types d’universalisme chez les auteurs qui écrivent sur l’autre ?

A
  1. Universalisme conscient : celui qui explicite les critères du jugement qu’il croit universel et cherche à les justifier.
  2. Universalisme inconscient : défend des principes relativistes. Se base sur des préjugés, des attitudes et des usages. Il se base sur ses propres principes pour défendre des valeurs qu’il juge universelles.

L’universaliste conscient, s’il accuse l’autre, le fait selon une morale assumée qui peut être remise en question alors que l’universaliste inconscient nous impose des jugements.

Champlain, par exemple, est un universaliste inconscient.
Lahontan est un universaliste conscient parce qu’il résonne et légitime ses propos à travers son indien Adario.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
34
Q

Quelles sont les 4 définitions qu’on peut faire de la langue ?

A
  1. La langue française est l’objet d’une réflexion théorique. Glissant (discours antillais), Senghor (poésie française dans un esprit sénégalais).
  2. La langue constitue un thème de réflexion à l’intérieur d’un cadre d’une œuvre. Tiraillement et expression de ce tiraillement.
  3. Rapports objectifs à la langue. Ex : Un sociolinguiste peut établir la situation formelle d’un pays face à la langue.
  4. La langue signifie « distinction » et de culture, idée qui vient du rayonnement des Lumières. Le français devient langue de diplomatie, de littérature, de philosophie au même titre que l’italien devient langue d’arts et de musique et que l’anglais devient langue de commerce. Imaginaire de la langue.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
35
Q

Lors de la colonisation, à quoi associe-t-on la langue française ?

A

Le français devient la langue obligée de l’Honnête homme, on l’associe au bel esprit, à la virtuosité, aux mondanités, à l’ironie (cinglante, mais charmante), bref c’est la langue élitaire. (Stéréotypes ethnolinguistiques)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
36
Q

Quelle est la fonction symbolique de la langue ?

A

C’est communiquer, mais aussi classer l’individu qui la parle. À travers le langage, vous vous positionnez à travers le classement social.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
37
Q

L’Écrit de Port-Royal affirme quoi ?

A

En codifiant la langue, en créant sa grammaire, l’écrit affirme la raison sous-jacente à la langue française. Ainsi, le français devient langue de raison par droit. La langue française est rationnelle. Idée de la rationalité du français provient du latin.
On pense que la langue rationnelle/universelle serait le français alors que la langue romantique serait l’anglais et l’allemand.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
38
Q

Pourquoi impose-t-on le français dans les écoles des pays colonisés ?

A

La rationalité de la langue française est l’argument du colonisateur : apporter les lumières et le bien parler.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
39
Q

Qu’est-ce que le français universel et quel est son but ?

A

Parler rassembleur de croyances, d’hommes, d’idées, parler fait de nuances d’idées et de variété d’hommes.
Par là, on tente de concilier le caractère universel de la langue sans nier leur culture nationale.
On mise sur la singularité sans quitter le caractère universel de la langue.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
40
Q

Pourquoi dit-on que la langue française a été déclarée « langue universelle » ?

A

Le français a été décrété langue universelle parce que la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen (1789) a été écrite en français. Augmente sa force de diffusion en Europe.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
41
Q

Pourquoi dit-on que le français est la langue de la décolonisation ?

A

Français, langue de la décolonisation car la France aurait été la première en droit à abolir l’esclavage. Prise de conscience qu’il faut décoloniser l’écriture qui va comme de pair avec la décolonisation des colonies françaises en Afrique.

42
Q

Pourquoi dit-on que l’écrivain francophone, au lendemain des indépendances, va lutter avec les armes du colonisateur ?

A

Il va utiliser sa langue au niveau morphologique, mais aussi les préjugés dans le but de les défaire.

43
Q

Quelles sont les trois attitudes face à la langue écrite ?

A

L’hypercorrection;
Le baroquisme;
L’esthétique du degré 0.

44
Q

Qu’est-ce que l’hypercorrection ?

A

Recherche pointue du style et écrire de façon française (Césaire, Senghor).

45
Q

Qu’est-ce que le baroquisme de la langue ?

A

Agrammaticalité (maladresses conscientes et affichées fièrement). On tort le langage pour en faire quelque chose de typiquement créole. C’est aussi une façon d’écrire qui est débordante, foisonnante

46
Q

Qu’est-ce que l’esthétique du degré 0 ?

A

Refus de tout baroquisme et refus du style haut. Retour à la simplicité, à la neutralité du discours (Kafka, L’étranger de Camus). La neutralité du discours est apparente et peut cacher la profondeur du discours. (Chez Camus, l’absence est symbole de souffrance).

47
Q

Quelle conception de la langue faut-il adopter alors ?

A

La langue française telle que définie par Estienne n’est pas plus pure que les autres. Ce n’est pas parce que son origine est plus lointaine qu’elle est plus pure. Le purisme de la langue est une conception de l’esprit. Il faudrait plutôt parler de pluralisme des français puisque les situations sont très variées d’un écrivain à l’autre.

48
Q

Quelles sont les cinq catégories de francophones ?

A

Les Français qui considèrent leur langue comme un droit acquis
Les minorités (Québec, etc.)
Les Africains francophones
Les maghrébins francophones
Les étrangers bilingues et dont le français est une des langues

Classement plus sociologique :
Ceux qui font presque tout dans la langue française
Ceux qui ont le français comme langue maternelle, mais qui doit l’imposer ailleurs qu’à la maison
Ceux qui la choisissent momentanément (auteurs voulant être publiés)
Ceux à qui elle s’est imposée et qui rêvent peut-être de s’en débarrasser (Écrivains antillais qui se voient forcés de parler le français).
Peu importe le classement, il faut être conscient de la pluralité des langues s’opposant à l’unitarisme (tout globaliser autour d’une langue) ou l’essentialisme (parce que je suis français, j’ai le génie de ma langue) de la langue.
Nous sommes traversés par des langages. Il n’existe pas d’homogénéité. Cette pluralité des langues va être confirmé dans nos œuvres puisqu’il n’y en a pas un qui parle la langue de l’autre.

49
Q

Définir l’unitarisme de la langue.

A

Attitude qui consiste à ne voir dans la langue qu’une seule attitude possible. On envisage la langue française comme quelque chose de normé, qui va nous influencer. La langue comme identité du sujet parlant à une nation. Cela sous-tend qu’il y a une langue standard et des langues « marginales ».

On s’appuie aussi sur la puissance économique, politique et historique d’une nation pour représenter cette langue. La force d’une nation va de pair avec l’unitarisme.

En raison de cet unitarisme, on a souvent imagé la francophonie comme étant des sphères entourant la France.

50
Q

Définir l’essentialisme de la langue.

A

C’est le fait de classifier les locuteurs de la langue française selon leurs origines (géographiques ou historiques). Se rapproche du projet d’Onésime Reclus.

Ceux qui parlent le français dès leur naissance, on va les distinguer de ceux à qui le français a été imposé comme langue seconde. À cause de cela, on sous-entend que ceux dont le français est la langue seconde ne pourront jamais comprendre le génie de la langue. (Apparition de mythes et stéréotypes ethnolinguistiques  pureté, clarté, distinction, culture, langue de la révolution, etc.)

Dans la conception essentialiste, on considère qu’aucune langue n’est plus pure que celle dont on parle.

51
Q

Définir la pluralité de la langue.

A

Elle établit qu’il existe des français, mais pas un français unique (le québécois, le marseillais, le suisse-roman, etc.) Ainsi, chaque peuple adapte la langue à son histoire, à son territoire ce qui appelle à une modification, une turbulence de la langue puisqu’elle s’impose aux personnes qui la parlent.

Chaque territoire va lier la langue à sa façon et va même procéder à l’import-export de mots dans sa langue ou dans d’autres langues.

Dans le pluralisme, chaque écrivain crée sa propre langue. « On parle dans sa langue, mais on écrit dans une langue étrangère » (Sartre).

52
Q

Quel est le projet de François Paré ?

A

Propose une réflexion sur les cultures « minoritaires ». Il essaie de réhabiliter ces petites cultures et de leur donner une voix. Il veut les faire accéder à une certaine publicité.

Parle, dans un sens, de pluralité des littératures. Ainsi, on va revendiquer ces littératures comme partie de notre identité. Ne va que les tracer.

Veut faire circuler ces littératures sans jamais dire qu’elles sont « petites ». Il reste à l’état minoritaire.

53
Q

Quels sont les quatre types de littératures exiguës selon François Paré ?

A

1) Littératures minoritaires;
2) Littératures coloniales;
3) Littératures insulaires;
4) « Petites » littératures nationales.

54
Q

Comment Paré définit-il les littératures minoritaires ?

A

Littératures produites au sein d’une minorité ethnique à l’intérieur des états unitaires

55
Q

Comment Paré définit-il les littératures coloniales ?

A

Exclusion des litt. australienne et canadienne. Littératures issues du colonialisme européen et asiatique puisque plusieurs petites littératures partagent un passé colonial qui les définit profondément

56
Q

Comment Paré définit-il les littératures insulaires ?

A

Littératures venant des îles. « Nous sommes nés loin dans des pays exigus, en terres étroites. » La distance du centre est-elle un facteur pour les litt. insulaires ?

57
Q

Comment Paré définit-il les « petites » littératures nationales ?

A

Bon nombre de petites littératures (Europe de l’Est). La littérature québécoise est une littérature nationale à part entière puisqu’elle atteint l’autonomie. Ainsi, un pendant de l’institution littéraire fait qu’elle n’est pas petite.

58
Q

Comment se manifeste le déterminisme des littératures sous-jacent au discours de Paré ?

A

Il y a une sorte de pathos dans l’écriture. De façon inévitable, je vais me sentir mineur parce que je viens d’un pays « mineur ». Cependant, petit pays ne rime pas avec petite littérature.
L’impression qui s’en dégage, c’est celle du maintien du « petit » dans ces « petites littératures ».
Plutôt que de s’auto-périphériser comme le fait Paré, il faut voir que l’on peut se sortir de 400 ans d’histoire.

59
Q

Quel est le projet de Laferrière ?

A

Chez Laferrière, il s’agit de stéréotypes culturels. Insistance assez évidente du dragueur nègre. On enferme les nations dans une essence : celle de la sexualité ou de l’absence de sexualité.

On pourrait parler de jeu dans la mesure où il y a une exagération évidente du stéréotype. (P.169  typologie du stéréotype. Les personnages n’ont pas de nom, seulement une caractéristique. Comme dans l’absurde.)

Parce qu’il y a jeu, on pourrait parler de stratégie discursive qui consiste à exacerber le stéréotype.

60
Q

Quel est le projet de Fanon ?

A

Fanon critique lui aussi des stéréotypes, mais d’une toute autre manière. Il veut sortir le noir du complexe d’infériorité et expliquer la psychologie coloniale (le dominé/dominant).

La stratégie d’écriture est une stratégie centripète. Il va critiquer la fascination du centre, la volonté de s’assimiler à tout prix à la métropole.

Il explique parfois à l’aide d’historiettes et non pas d’exemples scientifiques. Ainsi, Fanon veut désaliéner le noir en exprimant le cliché, toutes les attitudes mentales figées. C’est par la langue que le sujet antillais va pouvoir se sortir de sa condition.

La langue est une arme miraculeuse. Il faut la maîtriser, mais pas l’hypostasier (comme l’a fait Breton dans la préface de Césaire).

61
Q

Quel est le projet d’Assia Djebar ?

A

Il y a chez Djebar un devoir de mémoire. Restituer les mémoires oubliée.

Idée de partage d’une langue commune, la langue française, avec d’autres cultures. Plutôt que de se demander ce qu’est la langue commune, elle se demande comment se comporte cette langue commune sous la main de l’écrivain. On cherche les traces de la pratique de la langue qu’elle voit comme une culture du dedans. Elle ne va pas parler de sa culture de façon exotique et touristique, mais elle va essayer de montrer les faces cachées de sa culture au travers la langue française.

Dans l’Amour, la fantasia, elle veut donner une voix à ceux qui n’en n’ont pas. Le « je » devient un « nous » pour faire parler, entre autres, les femmes de l’Algérie.

62
Q

Quelles sont les deux définitions possibles de la littérature ?

A

1) Concevoir la littérature comme un ensemble d’œuvres et de textes.
2) Voir la littérature comme un système, comme une institution (écrivains, étudiants, professeurs, manuels, prix littéraires, etc.) C’est ce qu’on appelle des agents.

63
Q

Quelles sont les deux stratégies des auteurs francophones pour se légitimer ?

A

1) Centripète : se diriger vers le centre. Quand on le fait de façon exagérée, on se fait assimiler.
2) Différenciation : Peut aboutir à l’émergence d’une littérature. Par exemple : Montaigne avec les essais ou Laferrière qui se distingue en utilisant le stéréotype comme personne avant lui.

64
Q

Pourquoi dit-on que si l’on prend la littérature comme institution, on exclut forcément l’idée de littératures minoritaires ?

A

Quand on définit la littérature comme une institution, on exclut forcément l’idée qu’il y a des littératures minoritaires puisque les concepts d’une institution sont les mêmes, peu importe la grandeur.

65
Q

Quelles sont les 4 principales instances de légitimation ?

A

(1) Sélection
(2) Reconnaissance
(3) Consécration
(4) Conservation

66
Q

Quels sont les deux grands principes sous lesquels fonctionne la littérature en tant qu’institution ?

A

Exclusion et hiérarchie.

67
Q

Quels sont les six aspects qui lient les littératures francophones entre elles ?

A

(1) Le développement de chaque littérature francophone est plus tardif par rapport à la littérature qui leur servait de modèle.
(2) La question de la littérature nationale, dans tous les cas, se pose. On se demande si oui ou non ces littératures francophones acquièrent un statut de littératures nationales. (Littérature antillaise)
(3) La problématique des genres. Les littératures francophones ont une prédilection pour un genre donné au moment de leur émergence (la poésie pour la Belgique). Les littératures émergentes tentent de prendre des genres peu prisés par le centre
(4) Littératures s’accompagnent de pratiques méta-discursives. Très grande propension au métadiscours dans les littératures francophones qui s’explique par le besoin de légitimation de ces littératures. Cela se manifeste par des préfaces ou des postfaces qui expliquent ce qui se passe dans l’œuvre.
(5) La problématique de la langue d’écriture. Les littératures francophones se questionnent sur la langue et sur son rapport avec la France. La langue devient un objet de réflexion théorique.
(6) Les représentations. Elles sont toujours présentes, qu’elles soient convoquées de façon conscientes ou inconscientes. Très souvent, on va lire que tout ce qui concerne les francophones est en lien avec la nature. Aussi, on va dire que dans le rapport à la langue, on retrouve cette représentation de grossièreté, de lourdeur, de lenteur. Par rapport à l’homme, on trouve cette idée de l’homme naturel, bon enfant, souriant. Cependant, du côté français, on va trouver que l’homme est associé à la culture, l’affectation, la pédanterie, etc. Ainsi, les écrivains se moquent de ces représentations.

68
Q

Qu’est-ce qu’on entend par le Mahgreb ?

A

Maroc, Tunisie, Algérie. On y parle l’arabe et le berbère. Culture européenne en raison de la colonisation. État divisé entre armée et administration.

69
Q

Donner trois dates importantes de l’Algérie.

A

1830: colonisation française
1847: Division du territoire en un territoire européen et un territoire autochtone.
1848: Début de la politique d’assimilation. Politique non-égalitaire. Inégalité institutionnalisée.

70
Q

Qu’est-ce que le régime de l’indigénat en Algérie ?

A

Il faut une autorisation spéciale pour se déplacer. Territorialement, cela institutionnalise une injustice. Les maghrébins peuvent être naturalisés français que s’ils refusent leur religion musulmane. Le but : faire du pays une colonie française et uniformisées.

71
Q

Parler du projet d’Albert Memmi dans Portrait du colonisé suivi de Portrait du colonisateur,

A

Se détache des stéréotypes pour les tourner en dérision. Interdépendance entre les colonisés et les colonisateurs. Préface de Sartre : il est solidaire envers ses indigènes, mais il est aussi avec les français d’Algérie. Solidaire envers toute la population algérienne.

72
Q

Quel est le premier roman algérien ?

A

Nedjma de Kaled Yacine.

73
Q

Qu’est-ce que l’école d’Alger ?

A
  1. Institution où des membres de la société coloniale vont commencer à écrire sur l’Algérie (Camus en fait partie). Cependant, il y a une ambivalence pour ces auteurs : l’Algérie est leur pays, mais elle reste l’autre de la France.
74
Q

Nommer un autre mouvement de la littérature algérienne.

A

Les écrivains voyageurs. Ils prônent une écriture exotique. On va écrire sur les Algériens de façon exotique, tout en gardant les stéréotypes.

75
Q

Quel est un thème propre de la littérature algérienne ?

A

La réflexion sur la vie et la mort.

76
Q

Nommer des revues algériennes.

A

Société des écrivains de l’Afrique du Nord, Bulletin Nord-Africain, Kahena.

77
Q

Que tentent de faire les écrivains de la génération de 52 en Algérie ?

A

Ils tentent de proposer une vision intérieure du Maghred : genre de l’autobiographie. C’est dans les années 50 que la littérature devient moderne. Déconstruire la vision ethnographique du Maghreb et montrer les vrais problèmes des écrivains francophones du Maghreb.

78
Q

Que sont les Antilles ?

A

Agrégat d’îles situé dans le bassin des Caraïbes (qui comprennent les grandes Antilles et les petites Antilles). Les grandes Antilles : Cuba, Jamaïque, Haïti, Porto Rico. Les petites Antilles : Guadeloupe, Martinique, Sainte-Lucie, St-Vincent, Îles Grenadines.

Elles étaient des possessions européennes.

Le facteur île joue beaucoup sur la poétique des écrivains qui revendiquent le thème de l’insularité. Ils veulent ouvrir l’insularité au monde.

79
Q

Quel est le fondement de la civilisation antillaise ?

A

Un traumatisme, celui de la traite des noirs et de l’esclavage.

80
Q

De quoi provient la civilisation antillaise ?

A

Elle vient du marché de la canne à sucre.

81
Q

Quel est un autre traumatisme des écrivains antillais ?

A

La traversée à bord du bateau négrier. La mer symbolise l’histoire. On se rappelle les esclaves couchés dans la cale.
Césaire thématise l’horizontalité et la verticalité : le noir couché au fond du bateau qui finit par se relever.

82
Q

Quel est le thème majeur de la littérature antillaise ?

A

L’identité, la revendication identitaire.

83
Q

Nommer quatre dates importantes pour l’indépendance antillaise.

A

1793-94 : Abolition de l’esclavage.

1802: Réimplantation de l’esclavage par Napoléon.
1848: Deuxième abolition de l’esclavage.
1804: Indépendance d’Haïti.

84
Q

Qu’est-ce que la pulsion imitative ?

A

L’antillais qui intériorise son infériorité et le complexe de supériorité du colonisateur, ce qui le pousse à imiter les écrivains français, comme le symbolisme ou le parnasse. Ils se mettent à écrire un « bon français ».

85
Q

Quels sont les deux mouvement de la littérature antillaise ?

A

1-Régionalisme : Essayer de restituer la culture et la langue créole dans la littérature. Tente de mettre des spécificités créoles dans la littérature. Texte stéréotypés (noir qui danse au soleil, français qui plane au-dessus). On l’a critiqué pour ses stéréotypes. Il a donc fallu casser ce mouvement pour en inscrire un nouveau.

2-Doudouïsme : terme affectueux typiquement créole. Vante l’exotisme des îles. On n’est pas encore tout à fait sortis de l’exode de soi (parler de soi avec exotisme). Comportement assimilationniste que la bourgeoisie antillaise de couleur encourage parce qu’ils croyaient que c’était le seul moyen de se rapprocher du blanc colonisateur.

86
Q

Où écrivent les écrivains antillais avant de publier ?

A

Ils publient dans des revues.

87
Q

Nommer les cinq revues majeures de la littérature antillaise.

A

(1) Revue du monde noir
(2) Légitime défense
(3) L’étudiant noir
(4) Tropiques
(5) Présence africaine

88
Q

Que dénoncent ces revues ?

A

La grande misère, les structures des colonies. Dénoncent une élite bourgeoise antillaise donc la production littéraire est jugée inauthentique parce qu’en voulant tellement imiter le Parnasse et le symbolisme, ils masquent les conflits de races et de pouvoirs. Engagement à créer du nouveau et à rompre avec la domination.

89
Q

Quelles sont les quatre signifiances de la négritude ?

A

(1) Noir esclave victime d’un mauvais traitement
(2) Noir qui a intériorisé dans sa condition d’esclave et de dominé et qui s’infériorise.
(3) Le noir qui assume son histoire (esclavage, assimilation, oppression culture, etc.) et qui va dire « ce qui est à moi ».
(4) L’homme opprimé, mais ré enraciné dans sa culture et fier d’être un homme nouveau. Cet homme va chanter son harmonie avec le monde, le cosmos et les hommes. Nègre fondamental.

90
Q

Quels sont les trois courants de la littérature antillaise ?

A

La Négritude

L’ Antillanité : Reproche à la négritude de s’être penchée trop sur l’Afrique. Veut une littérature qui parte des Antilles et oublie l’Afrique. Une littérature qui commence avec l’arrivée des esclaves.

La créolité : L’antillais n’est pas un descendant de l’Afrique, mais une société métissée. Vient de l’esclavage, de la transplantation en Caraïbe de populations d’origines diverses. Vision du monde. Le but est de comprendre ce qu’est l’antillais et sa civilisation aujourd’hui, et non dans l’histoire.

91
Q

Qu’est-ce que le mythe de la civilisation orale de la littérature africaine ?

A

Est propre au discours colonial. Les colonisateurs avaient l’impression que les africains n’avaient pas d’histoire. Depuis le 2e siècle après JC, les Éthiopiens ont connaissance de l’écriture par la Bible.

92
Q

Quels sont les trois facteurs de la production littéraire de 1900 à 1960 ?

A

a. L’école coloniale : vise l’assimilation par la langue. Le français est une langue « divine ». Il marque l’entrée dans la civilisation. Il suffisait de parler français pour être automatiquement meilleur.
b. Infrastructure éditoriale : entre les mains du colonisateur.
c. Cadre culturel : bibliothèques réservées aux Blancs

93
Q

Dans quoi s’inscrivent les écrivains africains des années 1920 à 1945 ?

A

Directement dans la propagande colonialiste.

94
Q

Quel est le premier ouvrage à caractère littéraire écrit et publié par un Africain ?

A

Les Trois Volontés Malic, 1920. (Ahmadou Mapate Diagne)

95
Q

Par quoi se caractérise le pôle d’influence africain ?

A

Par l’absence de débats et de réflexions théoriques autonomes des africains due à la mainmise du système colonial.

96
Q

Que reflète le pôle d’influence européen de la littérature africaine ?

A

Reflète la nature conflictuelle des rapports entre l’Afrique et l’Occident, le colonisé et le colonisateur, le Blanc et le Noir.
Connait un foisonnement d’activité intellectuelle où la critique du système colonial apparaît.

97
Q

De 1939 à 1950, quel genre devient le plus populaire en Afrique ?

A

La poésie qui tourne autour du statut de l’homme noir dans le monde. (Senghor)

98
Q

À partir de 1950, le roman africain fait face à plusieurs mutations. La veine culturaliste en est une. De quoi s’agit-il ?

A

Roman s’attachant à faire connaître l’Afrique à travers sa culture, son passé et ses traditions.

99
Q

Quel est l’autre courant, outre la veine culturaliste, qui connaît une importance en Afrique ?

A

La veine nationaliste.

100
Q

Par quoi se caractérise le Second Souffle de la littérature africaine ?

A

C’est à partir de 1970.
La fin de l’épopée ou sa fragmentation.
Le « nouveau roman africain » se caractérise par de nouvelles formes de récit. Il s’agit de ces « textes-limites » aux modalités originales de narration, mélangeant les genres en de récits curieux.

101
Q

Comment apparaît le pouvoir dans les oeuvres littéraires africaines ?

A

Dans les romans, le pouvoir apparaît toujours comme une monstruosité irrésistible sous le joug de laquelle tout un peuple ploie dans sa vie quotidienne comme dans l’intimité.