Examen Final Flashcards

1
Q

Nommez les deux grands types d’infractions

A
  1. Les infractions criminelles (les comportements interdits)
  2. Les infractions réglementaires (Encadrent l’exercice d’activités permises) :
    - contraventions à circulation, vente nourriture contaminée, violations sur les boissons alcoolisées.
    - incite les citoyens au respect de la loi pour le bien-être de la société, ce sont les infractions qui contreviennent au >
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2
Q

Nommez les 3 grands types d’infractions pénales :

A

1- Les infractions de Mens Rea (clairement manifestée)
2- La responsabilité stricte
3- La responsabilité absolue

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3
Q

Les infractions dites de Mens Rea sont des conditions qui nous permettent d’être déclarés coupables d’une infraction, trois éléments sont nécessaires pour voir engager sa responsabilité pénale, quels sont-ils ?

A
  1. Élément Légal : Un texte de loi qui proscrit ou réglemente un comportement
  2. Élément matériel : L’actus Reus = un comportement
  3. Élément moral : La mens Rea = L’état d’esprit coupable, la volonté ou l’indifférence dans le fait d’avoir causé cet acte ou sa conséquence.
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4
Q

Qu’est-ce qu’une infraction de responsabilité stricte ?

A

C’est une infraction contre le BIEN-ÊTRE public , poursuite par l’élément MATÉRIEL de l’infraction SANS BESOIN DE PROUVER LA MENS REA.

Présompotion d’infraction et non d’innocence, l’accusé peut prouver qu’il a pris toutes les dispositions nécessaires pour l’éviter.

La preuve implicite est celel de la négligence.

Ex: Ticket de stationnement.

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5
Q

Qu’est-ce qu’une infraction de responsabilité absolue ?

A

Une fois l’actus reus prouvé, il n’est aucunement possible pour l’accusé de se disculper en démontrant qu’il a pris toutes les précautions nécessaires.

Ne s’applique pas qux infractions criminelles et, en théorie, n’existerait pas vraiment car rejeté. ( BC motor vehicle act, protection e l’art. 7 de la charte)

Infractions pour lesquelles le législateur indique clairement que la culpabilité suit la simple preuve de l’acte prohibé :

  • brûler un feu rouge
  • Conduire pendant une interdiction (permis)
  • Conduite avec facultés affaiblies.
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6
Q

Exemple des trois types d’infractions.

A

Mens rea : tout ce qui concerne l’alcool au volant.
Absolue : Jeter une cigerette, stationner à un endroit interdit.
Stricte : Travaux sans permis , Fausses informations sur les titres bancaires, exercer le métier de courtier sans être inscrit.

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7
Q

Nommez des conditions de la responsabilité pénale.

A
  • Avoir la capacité pénale ( ex: âge)
  • Avoir la capacité d’agir et d’exercer un libre choix (ex: état mental)
  • La preuve
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8
Q

Qu’est-ce que l’Actus Reus ?

A

Élément matériel de l’infraction , consiste soit en un acte, soit en un comportement, soit en le fait de posséder une chose.

Les infractions peuvent comporter plus d’un geste punissable.

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9
Q

Tous ne sont pas toujours exigées, mais nommez les 3 composantes de l’actus reus.

A
  1. Le comportement interdit
  2. Le caractère volontaire ( à ne pas confondre avec intentionnel, qui est de la mens rea)
  3. Ses conséquences.

Un seul de ces éléments peut suffire (manière dont est qualifiée l’infraction)

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10
Q

(ACTUS REUS) La possession requiert :

A
  1. La connaissance de l’objet
  2. Le consentement = acquiescer activement. (ne pas confondre avec mens rea, on parle en fait de volontaire vs intentionnel) ex : se trouver dans un party dans lequel tout le monde se drogue (sauf moi) - n’est pas de la possession.
  3. Le contrôle.
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11
Q

(ACTUS REUS) Qu’est-ce qui est et qui n’est pas punissable dans l’omission ?

A
  1. Ne pas punir l’absence d’héroisme: La connaissance d’une crime n’Est jamais un crime et en principe, la passivité n’est pas punissable. Droit au secours (art2 charte des droits de la personne) mais ok si on prend un risque. (Pas moral mais pas illégal = friction entre droit et morale)
  2. Certaines infractions sont constituées sur des obligations, on ne punit donc pas l’abstention mais le refus de se conformer à une obligation.
    ex: être parent ( obligation envers l’enfant)

Comprend aussi la complicité.

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12
Q

(ACTUS REUS) Donnez un exemple d’état interdit

A

-Nudité

Tenir ou ÊTRE dans une maison de débauche.

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13
Q

Nommez les 3 composantes de l’ACTUS REUS qui n’implique pas de FAIRE quelque chose :

A

A- La possession
B-L’omission
C-L’état

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14
Q

Qu’est-ce qu’un acte volontaire ?

A

Un acte CONSCIENT qui appartient à l’ACTUS REUS.
Pas un réflexe ou un spasme.
On ne peut donc pas être responsable pour l’acte de quelqu’un d’autre.

Sauf : Complicité , Contrainte , Manipulation.

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15
Q

Qu’est-ce que le résultat ?

A

Une composante de l’ACTUS REUS qui consiste en un principe de causalité entre la cause et son résultat, la preuve du lien de causalité entre le geste et le résultat devient donc fondamental.

Exemple : on bouscule qqn il tombe il se cogne la tête sur un pavé tranchant et il décède. C’est une infraction mais la cause de la mort est-elle le hasard ou l’acte originel ?

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16
Q

Qu’est-ce que le principe du crâne fragile ? «thin skull»

A

On n’a pas à prendre en considération l’état de la victime et on ne peut l’invoquer pour se dégager de sa responsabilité ( sauf à prouver l’absence de mens rea). Les juges disent qu’on doit «prendre la personne dans la condition où elle est».
États de santé rares ou inconnus, la victime est mourante, la victime refuse un soin, la mort aurait pu être évitée dans des circonstances ordinaires… on accepte tout état, dans tout ce qu’il peut avoir d’exceptionnel.

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17
Q

Vrai ou Faux. On cherche une cause déterminante en CL.

A

Faux. On cherche une cause qui n’est pas insignifiante ou qui a contribué de manière appréciable.

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18
Q

Vrai ou faux. La cause initiale doit encore être substantielle lorsque la nouvelle cause survient. Si la seconde cause efface totalement la première, à ce moment on passe le test de la mens rea ou on refait tomber les accusations.

A

VRAI .

Si la seconde cause efface totalement la première, à ce moment on passe le test de la mens rea ou on refait tomber les accusations.

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19
Q

Qu’est-ce que Novus actus interveniens ?

A

dans le cas où un nouvel événement surgit, cette seconde cause prime sur la première. (Le plus souvent, instructions au jury)

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20
Q

Donnez le contexte de la mens rea­

A
  • En droit criminel ( et non concernant des lois fédérales)
  • Rejet de la notion de responsabilité absolue
  • La mens rea est toujours nécessaire. Cela état, elle peut être plus ou moins visible, plus ou moins considérée dans le lien causal.
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21
Q

Qu’est-ce que la faute subjective et la faute objective ?

A

Faute subjective : État d’esprit coupable ou état d’esprit blamâble. C’est le raisonnement qui importe , pas s’il se sent coupable ou non.

Faute objective : Le smens rea propres aux crimes de négligence. Ici, on réprime l’absence de précautions, l’absence d’appréciation du risque objectif.

On ne tient pas compte du raisonnement de l’accusé mais de celui qu’aurait dû avoir une personne raisonnable dans la même situation (ou si ce dernier avait agi raisonnablement)(ou encore absence d’un état mental de diligence-rapidité.)

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22
Q

Nommez les 3 situations de la faute subjective en mens rea :

A
  1. La connaissance
  2. L’intention
  3. L’insouciance
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23
Q

(Notion de faute) Vrai ou faux. Il existe une mens rea générale qui classe les différents types de crimes en catégories distinctes. Chaque catégorie possède une mens rea associée.

A

Faux. Il n’y a pas de mens rea générale. Il y a autant de mens rea qu’il y a de crimes.

La mens rea n’a aucun rapport avec le mobile, le mobile n’a aucun intérêt en droit à part pour la défense ou pour l’imposition de la peine). Le mobile explique pourquoi on agi ainsi.

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24
Q

La connaissance est l’un des 3 situations de la faute subjective en mens rea. Elle comporte 2 sous-définition, qu’elles sont-elle ?

A

Connaissance réelle = On était parfaitement informé des conséquences de nos actions.

ou

Aveuglement volontaire= sans le savoir parfaitement, on se doute de quelque chose et on ne se pose pas de questions.

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25
Q

L’intention est l’un des 3 situations de la faute subjective en mens rea. C’est le degré le plus élevé de mens rea et consiste en un acte délibéré, sachant que la conséquience est certaine ou presque certaine. Elle comporte 2 sous-définitions, qu’elles sont-elles ?

A

Intention générale : le seul but est l’accomplissement du geste
Intention spécifique : on a un dessein particulier.

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26
Q

L’insouciance est l’une des 3 situations de la faute subjective en mens rea. C’est la moins exigeante en preuve et souvent implicite. Il ne faut donc pas la confondre avec une absence de mens rea ou une resopnsabilité absolue. Elle existe bien dans l’attitude de la personne. Donnez un exemple.

A

exemple :
Rapports sexuels avec un enfant de moins de 16 ans :
-peu importe si l’accusé ne connaissait pas la rèlge
-peu importe si la victime a menti sur son âge
-Mais on va vérifier la bonne foi de la personne :
si la victime voulait le piéger exprès pour le condamner, on n’a pas le même genre de faute morale que si l’accusé a juste «oublié de vérifier» l’âge de sa victime.

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27
Q

Qu’est-ce que le principe de concommitance entre actus reus et mens rea?

A

C’est le principe selon lequel la mens rea et l’actus reus n’ont pas à être présentes toutes les deux en même temps et tout au long de l’infraction. Il suffit qu’elles se croisent à un moment donné …

Sauf si l’infraction est consommée : le désistement, le remords , le regret ou la tentative de réparer a posteriori n’enlève pas la mens rea initiale et la faute est maintenue.

Exemple inversé de confrontation entre droit et morale.

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28
Q

Qu’est-ce qu’une infractions incluse ? (pas à l’examen)

A

Lorsqu’une infraction se situe nécessairement dans une autre
infraction, et donc qu’il faut, pour la prouver, exactement les
mêmes éléments que pour l’autre. On ne poursuit pas les
infractions incluses.

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29
Q

Qu’est-ce qu’une infraction inchoative ?

A

Action envisagée dans son commencement, sa progression, avant qu’elle ait une finalité.

Idée : Ne pas attendre que le crime soit commis, ou qu’il y ait une victime, pour le réprimer.

On pourrait, en très schématique, résumer ainsi :

Mens rea - Complot - Préparation - Tentative - Actus Reus

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30
Q

Les infractions inchoatives sont divisées en 4 parties nommez-les :

A
  1. La tentative
  2. Le complot
  3. La complicité après le fait
  4. Conseiller une infraction non consommée.
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31
Q

Qu’est-ce qu’une tentative ?

A

À l’origine pas poursuivie en common law.
Zone morale plutôt floue : aussi importante ou moins importante que le crime associé ?

Quiconque, ayant l’intention de commettre une infraction, fait ou omet de faire qqchose pour arriver à son but est coupable d’une tentative de commettre l’infraction qu’il fut possible ou non dans les circonstances de la commetre.

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32
Q

Vrai ou faux il existe un test universel pour la tentative qui se base sur l’arrêt R.c. Cline (1956).

A

Faux. Pas de test universel : on mesure au cas par cas.

C’est plus que la seule préparation, c’est un pas vers l’infraction.

L’essentiel : la mens rea. Elle peut constituer en elle seule le seul élément de l’infraction. (si aucune perpétration de l’infraction)

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33
Q

Qu’est-ce que l’impossibilité de fait et l’impossibilité de droit ? Qu’est-ce que la CSC en conclu ?

A

impossibilité de fait : un concours de circonstances empêche l’infraction ( un pickpocket vole une poche vide)
Impossibilité de droit : ex : l’élément légal de l’infraction n’existe pas. ( On vole qqchose qui est à nous).

Pour la cours suprême , l’impossibilité de droit revient à une impossibilité de fait.
De plus ce qui est important, c’est la pensée coupable, subjective de l’accusé.

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34
Q

Le complot ne devrait pas être punissable en principe, cependant il l’est sous certaines conditions, lesquelles?

A

L’intention partagée n’est pas un crime, mais une convention formelle de mise à exécution le devient.
Il faut donc un pacte indentifiable. (concret ou psychologique.

Nécessaire de l’arrêter dans terrorisme et trafic de drogue.

Argument: la décision de mise à exécution est un début de mise à
exécution. «Quand le projet en reste au stade de l’intention, il ne peut
faire l’objet de poursuites. Lorsque deux personnes conviennent de le
mettre à exécution, le projet lui-même devient un acte distinct et
l’acte de chaque partie devient punissable».

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35
Q

La tentative de complot est un crime depuis arrêt R.c. Déry 2006. Vrai ou faux ?

A

Faux. Cet arrêt rend la tentative de complot ‘‘légale’’

«Personne n’engage sa responsabilité criminelle en
participant à des discussions stériles concernant un crime
matériel qui n’est jamais commis…»
« Constitue, au mieux, un risque qu’un risque se
matérialise».

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36
Q

La complicité après le fait n’est pas un crime puisque l’infraction n’a pas été commise, vrai ou faux ?

A

Faux. • 23.(1): Un complice qui n’a pas participé à
l’infraction au moment où elle a eu lieu mais,
sachant que cette infraction a eu lieu, la reçoit,
l’aide ou l’assiste en vue de lui permettre de
s’échapper
• 23.1: Que l’auteur de l’infraction soit tenu ou non
responsable de cette infraction.

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37
Q

Est-ce que conseiller une infraction non consommée est un crime ? Pourquoi ?

A

• … Est, en principe, tout à fait répréhensible
• Art. 464 a) – quiconque conseille à une autre personne
de commettre un acte criminel est, si l’infraction n’est
pas commise, coupable (…) et passible de la même
peine que celui qui tente de la commettre
• = même poids moral que la tentative.
• A condition que l’on ait vraiment voulu que l’infraction
soit commise.

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38
Q

Nommez les 4 manières de disculper un crime.

A
  1. Les défenses procédural ( obstacle à la procédure) = défense d’autre fois acquit ou autrefois convict. (Pas détaillé dans ce cours)
  2. L’exemption (=incapacité,impunité) : le crime est commis techniquement, mais il est considéré comme non avenu.
  3. L’absence d’un élément constitutif de l’infraction : le crime n’est pas commis.
  4. L’excuse : la défense au regard des circonstances de l’infraction. ( contrainte , nécessité, légitime défense) : le crime est commis mais excusé.

Certains préfèrent classer 2 et 3 en défenses mettant en péril l’actus reus et la mens rea … bref, il existe autant de défenses que d’accusés.. Et autant de manière de les classer que de juristes!

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39
Q

Vrai ou faux. Les exemptions sont des excuses. Pourquoi ? (4 manière de disculper un crime)

A

Faux. Les exemptions ne sont pas des excuses mais des «impossibilités».

L’individu en cause ne répond pas à
certains postulats fondamentaux de notre système de droit
criminel: savoir que l’accusé est un être autonome et rationnel,
capable de juger la nature et la qualité d’un acte et de
distinguer le bien et le mal

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40
Q

Qu’est-ce que l’absence des éléments constitutifs d’un infraction ? (4 manière de disculper un crime)

A

• Remise en question l’existence de l’actus reus

ou de la mens rea d’une infraction

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41
Q

Vrai ou faux. Les excuses sont des justifications. Pourquoi ?
(4 manière de disculper un crime)

A

Faux.
Une «justification» a pour effet de repousser le caractère mauvais
Une «excuse» consiste à reconnaître le caractère mauvais de l’acte, mais à affirmer que les circonstances dans lesquelles il a été accompli sont telles qu’il ne
devrait pas être attribué à son auteur
(ex: maladie mentale, somnambulisme, acloolisme …)

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42
Q

À quelle genre disculpation une excuse peut-elle mener ? (4 manière de disculper un crime)

A

• Entrainent des acquittements (totalement ou
partiellement)
Ou
• En pratique, plusieurs chefs d’accusation. On
peut être acquitté sur un chef mais pas sur un
autre, obtenir un verdict de culpabilité sur des
infractions moins graves (ou incluses).
• Impossible de schématiser au sein d’une
même théorie

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43
Q

Quel est l’âge minimal pour être déclaré criminellement responsable ? (Exemptions)

A

12 ans

de 7 à 18 c’est un âge critique

L’âge biologique seulement.

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44
Q

l’aliénation mentale, le trouble mental, la maladie mentale sont tous devenus récemment des : …
(Exemptions)

A

Des irresponsabilités pénales pour cause de

troubles mentaux. (IPCTM)

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45
Q

Comment fait-on pour invoquer une irresponsabilité pénale pour cause de troubles mentaux. (IPCTM) (Exemptions)

A
  • Prouver l’infraction (mens rea+ actus reus)
  • Puis invoquer cette exonération.
  • Elle peut aussi nier la présence de mens rea ou d’actus reus
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46
Q

Vrai ou faux. Les irresponsabilité pénale pour cause de troubles mentaux se basent sur les observations médicales ou criminologique. (Exemptions)

A

FAUX. qqun peut être exempté alors qu’il ne serait pas
médicalement considéré comme malade (Affaire Turcotte - 1), un autre
peut être malade sans jamais être exempté (psychopathie, personnalité
antisociale, schizophrénie…)

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47
Q

Qu’est-ce qu’une irresponsabilité pénale pour cause de troubles mentaux.

A

• Incapacité de commettre l’infraction – contrairement à l’exemption
pour âge, dans ce cas-ci on est bien poursuivi mais déclaré non
criminellement responsable (pas d’acquittement)

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48
Q

Suite à plusieurs tentatives de la jurisprudence de définir l’IPCTM, on en vient à cette conclusion. En tout état de cause, il ne serait pas nécessaire de
chercher à définir le trouble mental, car ce n’est pas
le trouble mental qu’il faut évaluer mais la capacité
de l’accusé à réaliser ou comprendre son geste. Vrai ou faux ? (Exemptions)

A

VRAI

  • Le caractère volontaire – actus reus (ex: automatisme)
  • Ou l’intention – mens rea
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49
Q

VRAI OU FAUX. L’irresponsabilité pénale pour cause de troubles mentaux et l’inaptitude à subir son procès sont deux choses identiques. (Exemptions)

A

Faux.
• 2 C.Cr: inaptitude à subir son procès:
Incapacité de l’accusé en raison de troubles mentaux
d’assumer sa défense, ou de donner des instructions
à un avocat à cet effet, à toute étape des procédures,
avant que le verdict ne soit rendu, et plus
particulièrement incapacité de:
a) Comprendre la nature ou l’objet des poursuites
b) Comprendre les conséquences éventuelles des
poursuites
c) Communiquer avec son avocat

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50
Q

Vrai ou faux. Le fardeau de la preuve pour une exemption est sur le dos de la couronne en tout temps. (Exemptions)

A

FAUX. Celui qui l’allègue devra la prouver.

Cependant, la couronne ne peut pas plaider le trouble mental de l’accusé si celui-ci refuse .. l’accusé doit toujours pouvoir orienter sa propre défense.

Par contre, si l’accusé va sur ce terrain, il ouvre la porte à la Couronne qui pourra soumettre des éléments à son tour pour remettre en doute la parole de l’accusé.

Doute raisonnable suffit.

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51
Q

Quelles sont les conséquences d’un verdict de non-responsabilité criminelle pour cause de troubles mentaux ? (Exemptions)

A

n’est pas déclaré coupable de l’infraction ou
condamné à l’égard de celle-ci; toutefois, les règles suivantes s’appliquent :
a) l’accusé peut plaider autrefois acquit relativement à toute accusation
subséquente relative à l’infraction;
b) un tribunal peut prendre en considération le verdict lors de l’étude d’une
demande de mise en liberté provisoire ou des mesures à prendre ou de la peine à
infliger à l’égard de toute autre infraction;
c) la Commission des libérations conditionnelles du Canada ou une commission
provinciale des libérations conditionnelles peut prendre en considération le verdict
lors de l’étude d’une demande de libération conditionnelle ou d’une demande de
suspension du casier faite au titre de la Loi sur le casier judiciaire à l’égard de
toute autre infraction commise par l’accusé.

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52
Q

Vrai ou faux, le code criminel et la pratique refusent la défense d’intoxication. Arrêts récents refusent d’accepter une telle exemption. (Remise en question d’un élément constitutif de l’infraction- intoxication)

A

Vrai.

Attention débat :

• Punir à tout prix, pour punir la personne de s’être
intoxiquée jusqu’à devenir dangereuse, ou pour avoir
commis l’infraction?
• Prison ou désintoxication/responsabilisation?
• Si on suit les règles du droit, le seul test qui devrait
tenir est celui de la mens rea…

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53
Q

Qu’est-ce que l’intoxication dite extrême ? (Remise en question d’un élément constitutif de l’infraction- intoxication)

A

• S’apparente beaucoup à l’automatisme (état de
celui qui ne sait pas ce qu’il fait – pas de contrôle
du mouvement physique)
• Peu problématique car rarement plaidée
• Acquittement existe, pour des faits peu graves

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54
Q

Tableau de compréhension. (Remise en question d’un élément constitutif de l’infraction- intoxication)

A

Alcoolisme

Possible. A distinguer de l’intoxication. Considéré comme un
désordre psychologique majeur. Cas par cas.
————————————————————————————
Delirium tremens
et psychose
toxiques

Black-out

Intoxication
extrême

Possible si ça s’apparente à de l’automatisme ou l’ancienn

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55
Q

L’intoxication simple peut être de deux types, nommez-les

Remise en question d’un élément constitutif de l’infraction- intoxication

A
  1. intoxication involotaire

2. intoxication volontaire

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56
Q

Expliquez ce qu’est l’intoxication involontaire. (Remise en question d’un élément constitutif de l’infraction- intoxication)

A
  • On présume qu’elle est volontaire, il faudra prouver le contraire
  • Ne tient pas si la personne est consciente
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57
Q

Expliquez ce qu’est l’intoxication volontaire.(Remise en question d’un élément constitutif de l’infraction- intoxication)

A

peu problématique dans les faits,
mais difficile à cerner en droit!
• Pb: la Charte nous protège contre les infractions de responsabilité absolue donc on
ne peut pas créer de présomption de culpabilité. Il faut donc pouvoir accepter une
défense.
• Tendance à distinguer le cas des intentions générales et les intentions spécifiques.
• Intention générale: c’est le fait de commettre l’acte qui est problématique
• Ex: voies de fait, agression sexuelle
• Intention spécifique: on a un motif particulier et c’est lui qui est
problématique (inscrit dans l’infraction). Ex: vol, meurtre

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58
Q

Quelle est la différence entre une intention spécifique et une intention générale ? (Remise en question d’un élément constitutif de l’infraction- intoxication)

A

Dans les deux cas nous avons commis l’Actus reus (l’infraction).

l’intention générale est de commettre le geste, l’intention de donner un coup de poing, de tuer, etc…

l’intention spécifique est d’avoir l’intention d’aller plus loin que l’intention générale. J’ai voulu lui donner un coup de poing, POUR lui causer des lésions. C’est l’intention spécifique qui peu tomber en cas d’intoxication ,mais arrive peu souvent .

À noter : l’évaluation se fait toujours sur l’intention de l’accusé.

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59
Q

Pourquoi l’erreur de droit n’est pas invocable ? (Remise en question d’un élément constitutif de l’infraction-Erreur)

A

car nul n’est censé ignorer
la loi (19 C.cr)..
• Principe: en tout temps, même si conseil erroné d’un
professionnel du droit, si la substance vient d’être
interdite, s’il y a eu une mauvaise interprétation de la
jurisprudence…
• Exception: loi non-promulguée ou non publiée ou si l’erreur
vient d’une personne habilitée à représenter une source du
droit.

60
Q

Vrai ou faux. L’erreur de fait doit être une erreur subjective en droit criminel. Revient à dire que nous sommes absolument de bonne foi. (Remise en question d’un élément constitutif de l’infraction-Erreur)

A

VRAI.

Deux critères:

-Sincérité de l’erreur :

Je pensais que ce paquet contenait des vêtements, pas de la drogue = défense généralement acceptée, en général.

-Caractère raisonnable de l’erreur- ne sont pas acceptées les défenses pour défaut de vigilance ou indifférence :

Je croyais qu’elle avait 18 ans !
Je me disais bien, aussi, que cette montre n’tait pas très chère
Bah, j’ai pas pensé à lui demander ce qu’il y avait dans son colis …

61
Q

Qu’est0ce que le consentement en général ? (Remise en question d’un élément constitutif de l’infraction- consentement de la victime)

A
  • Actus reus: «non c’est non» = suffisant
  • Mens rea: le consentement doit être libre et éclairé (pas de crainte). Le
    consentement doit être prouvé, il ne se déduit pas.
  • Inadmissibilité de principe de la preuve de réputation sexuelle de la
    plaignante.

Problème évoqué dans Ewanchuk: on doit faire deux analyses distinctes:

  • Si la plaignante désire que les attouchements sexuels aient lieu, on n’a pas d’actus
    reus: dépend de l’état d’esprit de la plaignante
  • Si l’accusé croit sincèrement que la plaignate était consentante, on n’a pas de mens
    rea: dépend de l’état d’esprit de l’accusé
62
Q

Que doit-on prouvé lors d’une accusation d’agression sexuelle ? (3 et 3) (Remise en question d’un élément constitutif de l’infraction- consentement de la victime)

A

Actus Reus :

  1. l’attouchement, contact, pénétration
  2. Le caractère sexuel de cet attouchement, contact, pénétration
  3. L’absence de consentement de la victime

Mens Rea :

  1. L’intention de se livrer à un acte sur la personne
  2. La connaissance de son caractère sexuel
  3. La connaissance de l’absence de consentement de la victime
63
Q

Vrai ou faux. Deux possibilités possible lors du non-consentement :
1-Il y a consentement mais il y a eu fraude, donc il faut prouver la fraude.
2-Il n’y a pas de consentement

(Remise en question d’un élément constitutif de l’infraction- consentement de la victime)

A

Vrai.

ex: La plaignante a consenti à participer d’une certaine manière à une activité sexuelle, à savoir des rapports sexuels avec un condom intact.

Ce qui est pertinent, c’est l’activité sexuelle à laquelle elle avait accepté de se livrer avec H et si celui-ci a respecté l’accord à cet égard.

64
Q

Le consentement se trouve aussi dans les crimes non-sexuels comme les voies de faits ou le suicide assisté. Peut-on consentir à une voie de fait ?

(Remise en question d’un élément constitutif de l’infraction- consentement de la victime)

A

• R. c. Jobidon (1991): non-invocabilité du consentement dans le cas des
bagarres non sportives. Argument général : L’ordre public
• R. c. Henderson (1976): violence au hockey: on doit trouver un équilibre
entre la nécessité de pouvoir pratiquer son sport et une immunité totale en
matière de violence sportive = tolérance, mais pas d’immunité!
• R. c. McSorley (2000): Dans le cas de la violence au hockey, on ne peut
invoquer le consentement si on avait vraiment l’intention de causer des lésions à
la personne – arrêt emblématique qui défait la culture du hockey…

65
Q

Le consentement se trouve aussi dans les crimes non-sexuels comme les voies de faits ou le suicide assisté. Peut-on consentir au suicide assisté ?

(Remise en question d’un élément constitutif de l’infraction- consentement de la victime)

A

• Art. 14 C.cr – Nul ne peut consentir (à la mort) et aucune irresponsabilité
pénale ne peut naître du consentement de la victime
• Suicide assisté: 241 C.cr: encourager, conseiller ou aider qqun à se suicider
(14 ans max) – protège contre les pactes de suicide
• Rodriguez c. Colombie Britannique (1993): le droit à la vie prévu par
l’article 7 de la Charte ne donne en aucun cas un droit à disposer de la mort
(pas de droit à la mort).
• Principe: responsabilité traditionnelle, mais atténuation du quantum de la
peine.
• Très débattu actuellement.

66
Q

Qu’est-ce qu’une excuse ?

A

• Décidée après l’existence des éléments constitutifs de l’infraction:
• Mens rea et actus reus sont prouvés avant l’exercice de défense
• L’infraction sera excusée (pas justifiée).
• Message: le geste posé est bien répréhensible, on affirme le
caractère «mauvais» de l’acte. Cependant, on va l’excuser.
(versus justifié: l’acte, au fond, n’est pas un «mauvais» acte mais un
acte «bon»).
• Conséquence: acquittement

67
Q

Quels sont les 3 types d’accusations vues dans le cours auxquels nous pouvons accorder une excuse ?

A

1-La légitime défense
2-La nécessité
3-La contrainte

68
Q

Qu’est-ce que la légitime défense ? (excuse)

A
  • Droit de se défendre//fonder sur l’instinct de conservation
  • Le problème vient de la victime en elle-même.
  • Pas coupable d’une infraction la personne qui croit (raisonnablement) que la force est employée contre elle , comment l’acte constituant dans le but de se défendre ou de se protéger ( OU protéger une autre personne) contre la force. Agit de façon raisonnable.

Plusieurs facteurs sont pris en compte pour déterminer si la personne a agi de façon raisonnable ( nature de la force par exemple, rôlé joué par la personne … etc.)

69
Q

Quels sont les critères pour une légitime défense où on n’a pas eu l’intention de causer la mort ?

A

– Droit d’employer la force nécessaire pour défendre ses biens et sa
demeure tant qu’il n’y a pas l’intention de causer la mort ou des lésions corporelles
• Critères:
1. Situation de protection nécessaire (personnelle ou défense
d’autrui)
2. Concomitance
3. Force nécessaire (proportionnalité)

70
Q

Quels sont les critères pour une légitime défense où on a désiré causer la mort ou des lésions graves ?

A
  1. Une attaque illégale
  2. Appréhension raisonnable d’un danger de mort ou de lésions graves
  3. L’impossibilité de s’en sortir autrement qu’en tuant l’agresseur
    (croyance raisonnable)

La question n’est pas «est-ce que l’accusée a été illégalement
attaquée» mais «est-ce qu’elle a raisonnablement cru qu’elle
l’était».

71
Q

Expliquez le cas particulier de la violence conjugale en terme de légitime défense :

A

tue son mari, désarmé et de dos, après que soit survenu
une importante dispute

Pas de concomitance entre la menace et l’acte de tuer.

L’état mental de l’accusée ne peut se comprendre qu’à la lumière des effets cumulatifs d’une brutalité subie pendant des mois ou des années. Nouvelle mesure étalon: la «femme battue raisonnable»*:

est-ce qu’une femme raisonnable qui aurait vécu les mêmes antécédents aurait pu prendre une
telle décision?

72
Q

Qu’est-ce qu’une contrainte ? (excuse)

A

• Conduite consciente, quoiqu’elle soit involontaire. Peut être:
• Physique (quelqu’un nous pousse) – ressemble un peu à l’automatisme (mais
l’automatisme est involontaire): aucun article dans le code
• Morale (quelqu’un nous force) – ressemble un peu à la nécessité, mais
l’origine de la contrainte est un acte moralement connoté (répréhensible): art.

Une personne qui commet une infraction, sous l’effet de la contrainte exercée par des
menaces de mort immédiate ou de lésions corporelles de la part d’une personne
présente lorsque l’infraction est commise

73
Q

Quels sont les critères d’une contrainte ?

A
  1. Critère d’immédiateté et de présence de la contrainte: «présence sur la scène de crime» ou «au moment de l’infraction»?
    • Interprétation très large de la jurisprudence (en conformité avec la Charte)
  2. Critère de proportionnalité: on évalue le choix du risque!
    • Ex: si tu ne frappes pas cette personne, je jette ta drogue! Versus : si tu ne
    livres pas ma drogue, je frappe cette personne!
    • R. c. Ruzic (2001) :
    Test applicable: «On doit s’attendre à ce que l’accusé démontre un
    certain courage et oppose une résistance normale aux menaces
    proférées. Les menaces doivent viser l’intégrité de la personne. De
    plus, elles doivent priver l’accusé de tout moyen de s’en sortir sans
    danger, selon la norme de la personne raisonnable.
    • Autre règle jurisprudentielle:
    Si la personne s’est un peu mise elle-même dans la situation problématique
    (notion de faute, d’imprudence…) on n’acceptera pas la contrainte aussi
    facilement.
74
Q

Qu’est-ce que la nécessité ?

A

: la nécessité a pour origine un comportement ou un besoin
humain (faim, danger imminent)
• Voler une voiture et faire un excès de vitesse pour sauver une vie
• Un prisonnier s’échappe d’une prison non pour s’évader mais pour survivre à
un incendie
• Éléments:
1. La tentative d’éviter un plus grand mal
2. L’impossibilité de ne pas commettre d’infraction en la
circonstance

75
Q

Quels sont les critères de la nécessité ?

A
  1. Le danger imminent (temps de réflexion impossible)
  2. Aucune solution raisonnable autre n’est possible ou présente (on peut
    prendre en compte les caractéristiques contextuelles ou personnelles)
  3. Critère de proportionnalité (mesure des deux risques)
76
Q

Vrai ou faux. Autrefois, le viol était une atteinte contre le bien d’un homme.

  • Vol de virginité
  • Atteinte aux droits de reproduction de l’homme

-Le viol était complet avec l’émission de semence.

A

VRAI

77
Q

Autrefois le crime de viol était :

A

 Preuve de pénétration vaginale
 Immunité maritale
 Crime de genre

78
Q

Autrefois l’attentat à la pudeur était :

A

 Une atteinte à la moralité
 Infraction moindre et incluse du crime de viol
 La preuve de pénétrationn’est pas requise

79
Q

L’évolution du droit des femmes a permis de tasser des règles de preuve comme :

  • Le critère de résistance ( qui ne dit mot consent)
  • La corroboration du témoignage (présomption suivant laquelle une plainte non corroborée peut être trop facilement fabriquée)
  • La plainte spontanée : si pas spontanée nuit à la victime.
  • La preuve du comportement sexuel antérieur: moeurs légère consent plus facilement et ment plus facilement.
A

VRAI.

 L’évolution des droits des femmes
 Droit de vote
 En 1918 au fédéral (S.C. 1918, c. 20)
 Entre 1916 et 1922 dans les provinces anglophones
 En 1940 au Québec (S.Q. 1940, c. 7)
 Accès à la profession juridique
 Dès 1897 dans les provinces de common law
 En 1941 au Québec (S.Q. 1941, c. 56)
80
Q

Combien y a-t-il eu de vagues de réforme? (agression sexuelle)

A

Trois.

81
Q

En quoi consistait la première vague de réforme de 1960 ?

A

 «L’État n’a pas d’affaire dans les chambres à
coucher.»
 Décriminalisation de la sodomie et de la grossière
indécence lorsque ces crimes sont commis par des
adultes consentants, dans l’intimité (S.C. 1968‐69, c.
38, art. 7)

82
Q

En quoi consistait la deuxième vague de réforme de 1980 ?

A

 Remplacement des infractions de viol et d’attentat
à la pudeur par les crimes d’agressions sexuelles,
art. 271‐273 C.cr.
 Abrogation de l’exigence de corroboration du
témoignage, art. 274 C.cr.
 Abrogation de la doctrine de la plainte spontanée,
art. 275 C.cr.
 Encadrement strict de la preue du comportement
sexuel antérieur de la victime, art. 276 C.cr.
 Remplacement des infractions de viol statutaire
et d’attentat à la pudeur d’une personne de
moins de 14 ans par de nouvelles infractions
d’exploitation sexuelle, art. 151 à 153 C.cr.

83
Q

En quoi consistait la troisième vague de réforme des années 2000 ?

A

 Accroissement punitif
 Instauration d’un Registre des délinquants sexuels (2004)
 Adoption de peines minimales (2005)
 Augmentation de la sévérité des peines (2012)
 Restriction entourant l’obtention du pardon (2012)

84
Q

Quels sont les éléments constitutifs de l’agression sexuelle ?

A

-Actus Reus :
Agression sexuelle
Nature sexuelle de l’Agression
Absence de consentement ou consentement vicié.

-Mens Rea :
Intention général de commettre l’acte
l’accusé a connaisance de la nature sexuelle
l’acussé a connaissance de l’absence de communication du consentement ou quant à l’existence d’un vice de consentement.

(Connaissance peut être remplacé par aveuglement volontaire)

85
Q

Quels sont les éléments qui peuvent viciés un consentement ?

A
  • Emploi de la force ou menaces d’emploi de la force
  • Crainte de l’emploi de la force
  • Fraude
  • Exercice d’autorité
  • Accord manifesté par un tiers
  • Incapacité à consentir
  • Abus de confiance ou de pouvoir
  • Absence ou révocation du consentement
86
Q

Expliquez le vice de consentement fondé sur l’âge.

A

 Âge du consentement sexuel : 16 ans (Loi sur la lutte contre les
crimes violents, L.C. 2008, c. 6)
 1ère exception: non‐criminalisation de l’apprentissage sexuel des
jeunes
 12 ans à 14 ans moins un jour: clause de proximité d’âge de 2 ans
 14 ans à 16 ans moins un jour: clause de proximité d’âge de 5 ans
 2e exception: 18 ans si relation d’autorité, de confiance, de
dépendance ou d’exploitation, art. 153 C

87
Q

Nommez et expliquez les 3 niveaux d’agression sexuelle.

A
  1. Agression sexuelle simple.
  2. Agression sexuelle de 2ème niveau : port d’arme, menaces ou infliction de lésions corporelles, agresseurs multiples.
  3. Agression sexuelle de 3ème niveau: blessures s’apparentant à des voies de fait graves
88
Q

Donnez des exemples d’exploitation sexuelle des mineurs :

A

Les contacts sexuels, art. 151 C.cr.
 L’incitation à des contacts sexuels, art. 152 C.cr.
 Les contacts sexuels ou l’incitation à des contacts sexuels
avec un adolescent demoins de 18 ans dans un contexte
d’autorité, de confiance ou d’exploitation, art. 153 C.cr.
 L’inceste, art. 255 C.cr.
 L’entente multisectorielle relative aux enfants victimes d’abus
sexuels

89
Q

Quelles sont les conséquences d’un déclaration de culpabilité ?

A

Loi sur l’enregistrement des délinquants sexuels.
Longue période d’enregistrement, allant de 10 ans à perpet.
Banque national des données génértiques
Peines minimales

registres public ?
port de bracelet électroniques ?

90
Q

Qu’est-ce qu’un infraction ?

A

Droit pénal spécial = infractions
• Infractions: éléments constitutifs et peines
associées
• Chaque infraction doit se conformer aux principes
de justice fondamentale prévus au sein de la
Charte (art. 7 CCDL)

91
Q

Comment fait-on la distinction entre un meurtre au premier et au second degré ?

A

Le meurtre au premier degré est prémédité.

92
Q

Quels sont les constituants d’un meurtre ?

A

• Meurtre:
• Intention (causer des lésions corporelles)
• Connaissance (que les lésions peuvent entraîner la mort) ou
insouciance (que la mort s’ensuive ou non)
• Si préméditation ou certaines circonstances particulières =
premier degré
• Sinon (tous les autres) = second degré

93
Q

Qu’est-ce qu’un homicide involontaire coupable ?

A

Tout homicide (quiconque cause la mort d’un être humain de quelque manière que ce soit) qui n’est ni un meurtre, ni un infanticide. Il peut être commis grâce à un acte illégal. Il faut que les circonstances entourant la mort fassent état d’un critère de dangerosité ou d’un risque de lésion qui ne soient pas sans importance ou de nature passagère

94
Q

Qu’est-ce qu’une personne ? Une personne physique ou une personne morale ?

A

Comprend les organisations. Cependant les personnes morales ne sont pas punies en cas de meurtre, emprisonnement à perpet obligatoire. Remplacé par : homicide involontaire coup, négligence causant la mort. Passibles d’une amende.

Un enfant devient un être humain quand il est complètement sorti du sein de sa mère, peu importe s’il respire, qu’il ai une circulation indépendante ou que le cordon ne soit pas coupé.

95
Q

Si la mort survient avant ou pendant la naissance, il ne peut s’agir d’une homicide. On emploiera cependant l’expression __________________ et il y aura tout de même une poursuite.

A

Personne.

96
Q

Vrai ou Faux. Tuer un enfant non encore né est un crime, passible au maximum d’une peine de 10 ans.

A

Faux.
Est coupable d’un acte criminel et passible d’emprisonnement à perpétuité toute personne qui, au cours de la mise au monde, cause la mort de l’enfant qui n’est pas encore devenu un être humain de telle manière que, si l’enfant était devenu un être humain, la personne serait coupable de meurtre.

97
Q

Vrai ou faux. Le FOETUS n’est pas un être humain et n’est pas une personne.

A

VRAI.

98
Q

Vrai ou faux, si un enfant naît il peut toujours tenter de poursuive pour négligence du fait des traumatismes causés dans l’utérus.

A

VRAI.

99
Q

Procurer un avortement sans être une personne ou une institution autorisée est un acte criminel passible d’emprisonnement à perpétuité.

A

VRAI.

100
Q

La mort inclue la mort cérébrale. VRAI ou FAUX.

A

FAUX. Le moment où les organes vitaux cessent de fonctionner et non mort cérébrale. La vie est sacrée et inviolable.

101
Q

Quels sont les conditions de l’aide à mourir ?

A

• Conditions:
1. Aide médicale administrée par un MÉDECIN
2. Sur une personne ADULTE capable de CONSENTIR
3. Atteinte de problèmes de SANTÉ GRAVES et
IRRÉMÉDIABLES
4. Causant des SOUFFRANCES persistantes et INTOLÉRABLES.

102
Q

Lorsqu’on parle d’acte illégal pour un homicide involotaire coupable, quelles sont les conditions pour qu’un acte soit qualifié de tel ?

A

l’acte doit être contraire à la loi et être dangereux (susceptible de causer la mort).

La preuve de lésions possibles.
Lésions ne doivent pas être sans importance ou passagère.

ex: dose de cocaine mortelle

103
Q

Est-ce que la mort résultant d’une négligence est un homicide ?

A

Seulement si il y avait une obligation d’agir ou s’il y a un écart marqué par rapport à la norme.

Critère : insouciance «déréglée ou téméraire» avec prise de risque consciente.

ex: laisser son enfant dans le char

La négligence criminelle est bien plus forte que le simple fait de ne pas procurer les choses nécessaires à l’existance.

104
Q

Comment faire la distinction entre l’homicide coupable (meurtre) et l’homicide involontaire coupable ?

A

Se distingue par l’intention coupable : une mauvaise foi ou malice intentionnelle.

105
Q

Quel intention doit-on prouver pour le meurtre ?

A
  1. De causer la mort, ou
  2. De causer des lésions corporelles que l’on sait de nature à
    causer la mort, ou
  3. Même si la mort, au final, est accidentelle, du moment que
    l’on avait l’intention de causer la mort ou des lésions, ou
  4. Que l’on a cherché à prendre le risque de la mort ou des
    blessures pour atteindre un but, même si la mort ou les
    blessures n’étaient pas désirées.
    Élément qui en découle: la présence d’une personne!
    • Si on se trompe de personne? L’intention est encore là, donc
    meurtre
    • Si on commet une action dangereuse sans savoir qu’une victime
    potentielle est présente? Pas de meurtre car pas d’intention.
    19
106
Q

Qu’est-ce que la préméditation et les propos délibérés ?

A

Les deux éléments nécessaire à un meurtre au premier degré.

Préméditation : un projet bien arrêté dont la nature et les conséquences ont été examinées

Propos délibéré : le meurtrier a pris le temps de réfléchir sur la portée du geste qu’il se proposait d’accomplir (N’est pas impulsif)

Les deux sont distincts, doivent être prouvés séparément, peut y avoir la présence de l’un et non de l’autre.

• Preuve de la préméditation: le plan (temps écoulé entre le début de l’intention, la
préparation et la commission) – ce temps peut être court et le plan peut être
extrêmement simple.
• Preuve du propos délibéré : des lettres, des paroles, une hésitation significative,
tout ce qui démontre la réflexion (peser le pour et le contre?)

107
Q

Vrai ou Faux. Le meurtre sur un agent de la paix est toujours au premier degré.

A

Vrai.

• Toujours au premier degré «par défaut»
• Seule preuve morale nécessaire: mens rea simple
• Si l’agent de la paix est dans l’exercice de ses fonctions (interprétation large)
• Si l’accusé a conscience de son statut
• Peu importe le comportement du policier (même s’il a fait emploi d’une force
démesurée)
• Disposition jugée constitutionnelle

108
Q

Vrai ou faux. Le meurtre commis dans le cadre de certaines infractions est un meurtre au premier degré.

A

Vrai.
• Détournement d’avion, prise d’otage, séquestration, enlèvement, agression
sexuelle (toutes)
• Que l’infraction sous-jacente soit une tentative ou un acte consommé

109
Q

Vrai ou Faux. Le meurtre au profit ou dans le cadre d’une organisation criminelle ou en association avec elle est un meurtre au premier degré.

A

Vrai.

110
Q

Le meurtre concomitant au harcèlement criminel est un meurtre au premier degré.

A

Vrai.

111
Q

Expliquez voie de fait 1, utiliser (ou tenter d’utiliser) la force ou porter ostensiblement une arme.

A

employer la force, directement ou indirectement, tenter ou menacer
d’employer la force (si la personne visée est en mesure de croire à l’exécution de la
menace), ou importuner ou aborder une autre personne avec une arme ou tout ce
qui peut ressembler à une arme.

Il faut prouver l’utilisation de la force ou qu’un geste a été posé mais aucun degré de force n’est exigé.

La mens rea concerne de le fait de vouloir utiliser la force ou de menacer de…, on n’a pas à prouver ‘intention de les mettre à exécution.

Le port d’arme donne moins d’exigence de porter un acte, suffit que l’arme soit visible.

112
Q

La menace est une voie de fait ? Vrai ou faux.

A

Dépend , si la personne visée doit croire qu’il est tout à fait possible que la personne mette immédiatement sa menace à exécution, alors c’est une voie de fait, sinon c’est une menace.

113
Q

Expliquez voie de fait 2, Se servir ou menacer d’utiliser son arme causer des lésions à l’occasion d’une voie de fait.

A

Mens rea : même que voie de fait 1.

Actus Reus : voie de fait 1 + utiliser une arme ou menacer de l’utiliser (Doit la toucher) OU inflictions de lésions.

114
Q

Qu’est-ce qu’une lésion ?

A

• Sans importance:
• Le corps peut être marqué sans que la marque revête une véritable
importance. Ex: une seul ecchymose, une trace, des cheveux arrachés.
• Le corps n’est pas marqué et pas de changement significatif dans le
comportement de la personne. (sans importance devrait plutôt se lire «sans
conséquence identifiable».)
• Avec importance:
• Le corps peut être marqué fortement : plusieurs ecchymoses, ou une trace
qui demande à être cachée, soignée, qui cause une douleur qui impose la
prise de médicaments ou d’anesthésiants quelconques
• Aucune trace corporelle physique mais conséquences psychologiques. (choc,
traumatisme, phobies etc.)

115
Q

Expliquez voie de fait 3, les voies de fait graves­.

A

Blesser, mutiler ou mettre la vie de la personne en danger. Excision.

Mens rea : voie de fait 1 + les blessures étaient objectivement prévisibles. (pas besoin de le désirer)

Actus Reus : Nécessaire que les blessures résultent directement de l’infraction.

Blessure :

Blesser:
• Blessure corporelle visible: entaille profonde dans la peau
• Blessure corporelle invisible: infliction d’une maladie (VIH) (prise de risque
volontaire ou négligente)
• Blessure morale invisible (crainte pour sa vie)
• Mutilée: estropiée
• Défigurée: visage atteint de façon permanente

116
Q

Expliquez voies de fait spécifiques si elles concernent un agent de la paix.

A

• L’agent de la paix se trouve dans l’exercice de ses fonctions et l’auteur des faits en a connaissance.

117
Q

Expliquez ce qu’est une menace ?

A

• Actus reus: Étude des circonstances nécessaires. Il n’est
pas essentiel que la personne visée connaisse l’existence
des menaces (lettre…)
• Mens rea: Intention de faire en sorte que les paroles ou
les mots soient perçus comme une menace.
• Que la menace concerne le fait de causer la mort ou
des lésions corporelles (pas morales)
• D’endommager des biens
• De blesser un animal.

118
Q

Expliquez le harcèlement criminel.

A

Il est interdit, sauf autorisation légitime, d’agir à l’égard d’une personne sachant qu’elle se
sent harcelée ou sans se soucier de ce qu’elle se sente harcelée si l’acte en question a pour effet de
lui faire raisonnablement craindre

• a) suivre cette personne ou une de ses connaissances de façon répétée;
• b) communiquer de façon répétée, même indirectement, avec cette personne ou une de ses
connaissances;
• c) cerner ou surveiller sa maison d’habitation ou le lieu où cette personne ou une de ses
connaissances réside, travaille, exerce son activité professionnelle ou se trouve;
• d) se comporter d’une manière menaçante à l’égard de cette personne ou d’un membre de sa
famille.

• Actus reus : l’acte interdit à a, b, c ou d ET l’effet de la crainte chez la
personne visée
• Mens rea: La preuve que l’accusé sait que la victime se sent harcelée, ou
ne se soucie pas qu’elle se sente harcelée.

119
Q

Expliquez l’intimidation.

A

Actus reus : Injustement dans le dessin de forcer ou abstenir à faire quelque chose : Use de violence ou de menace , intimide , suit , cache , poursuit, cerne, bloque.

Mens rea: pas besoin de prouver que la personne en a tiré un avantage particulier.

120
Q

Qu’est-ce que les infractions d’enlèvements , séquestrations et d’emprise ?

A

• Ce sont toutes les infractions portant atteinte à
la liberté de mouvement d’une personne.
• L’emprise = dominer une personne,
l’empêcher d’agir comme elle l’entend.

121
Q

Expliquez l’enlèvement.

A

Enlever sans le consentement une personne dans le but de séquestrer, demander une rançon ou l’emmener hors du canada.

moins de 16 ans no marié ne peut pas consentir.

Mens rea: l’intention spécifique de priver un parent qui en a la garde de la présence de son enfant.

122
Q

Expliquez la séquestration.

A

Possible de commettre une séquestration sans avoir commis
d’enlèvement.
• Il suffit d’empêcher les mouvements d’une personne, volontairement et
en connaissance de cause.

Extorsion : séquestration avec demande de rançon.

123
Q

Expliquez les prises d’otages.

A

• Avant, pouvait être poursuivis grâce à la séquestration ou à l’extorsion.
Ont été codifiés à la suite des normes internationales.
• Implique toute activité entourant le fait de séquestrer une personne :
cacher, organiser, ou tout service rendu dans ce cadre.
• Le consentement des personnes n’est pas une défense possible.

• De plus, la création d’un article à part permet une pirouette juridique:
• Permet de poursuivre des faits à l’extérieur du Canada sur
présomption qu’ils se sont déroulés à l’intérieur du Canada.
• Dans des cas suivants par exemple: les faits se sont déroulés dans
un aéronef ou un bateau en lien avec le Canada, si l’auteur de l’acte
est canadien ou vit au Canada, si la réaction désirée se passe au
Canada (recherches, panique morale…), si la victime est canadienne,
si l’auteur se cache au Canada…

124
Q

Qu’est-ce qu’une organisation criminelle ?

A

Groupe d’au moins 3 personnes, se trouvant au canada ou à l’étranger.
Aucune exigence quant aux méthodes d’organisation de ce groupe. Une PERMANENCE est exigée.

Ne constitue pas une organisation criminelle un groupe formé ad hoc pour la perpétration d’une seule infraction (groupe dejeunes)
• On ne demande pourtant pas la preuve d’une structure, d’une hiérarchie etc.
• La différence: constituée dans le but de commettre des crimes graves (ou contrebande, ou facilitation)

Limite : quand les objectifs ou activités
particulières ont le potentiel d’apporter des
avantages matériels au groupe ou à un
individu dans le groupe

125
Q

Qu’est-ce qu’un méfait ?

A

• Tout ce qui implique la détérioration ou destruction d’un bien, le
fait de le rendre dangereux, inefficace ou inutilisable,
d’empêcher, d’interrompre ou de gêner sa jouissance.
• Peut donner lieu à des peines très variables, allant de peines
minimes à la perpétuité (si cause un danger pour la vie).
• A ne pas confondre avec le méfait public: le fait d’amener un
agent de la paix à commencer ou poursuivre une enquête avec
l’intention de tromper.

126
Q

Qu’est-ce qu’un vol ?

A

Articles fort complexes - recherche d’une sorte
exhaustivité
• Fond très simple: soustraction, détournement ou
détérioration d’une chose (animée ou inanimée,
palpable ou non palpable) alors que l’on n’a pas le
droit d’en disposer légalement.

127
Q

Le vol peut devenir rapidement une infraction compliquée. Qu’est-ce qui n’est pas une chose et qui nécessite la création d’infractions spécifiques ?

A
  • Un service
  • Un immeuble
  • Des informations
  • Une identité

(Pas nécessairement rattaché au vol)

-La prise d’un véhicule constitue une infraction distincte. Il n’est pas nécessaire de le soustraire (le voler) : le prendre pour l’utiliser ou le faire utiliser, ou s’en servir, suffit.

128
Q

Vrai ou faux. Puisqu’ils y a certaines zones floues, il faut absolument s’en tenir à la jurisprudence avant de faire appel au code criminel. (vol)

A

Faux. Il faut absolument s’en tenir au C.Cr avant de faire appel à la jurisprudence, car certaines zones floues.

la propriété est a la victime. ex : détourner un contrat, évaluer la perte de la victime et non l’intention de la perte vu par l’auteur.

Cependant pas obligé d’identifier le proprio. Ex: voler un tableau dans un musée : pas besoin d’identifier le propriétaire du tableau.

129
Q

Comment détermine-t-on la valeur d’un bien ?

A
  • En principe, la valeur de la chose.

- Mais CL : valeur des droits engagés par la chose. (contrat… )

130
Q

Quel est l’actus reus du vol ?

A

Un geste (avec une de ces possibilités au choix):
• Prendre frauduleusement et sans apparence de droit
• Détourner à son propre usage
• Détourner à l’usage d’une autre personne
+
Une chose:
Quelconque, animée ou non animée, ou un titre
testamentaire, dont la valeur doit être considérée comme
supérieure ou inférieure à 5000$.
(Importance de la valeur du bien pour déterminer la compétence de la
cour et le quantum de la peine)

131
Q

Quel est la mens rea du vol ?

A

L’intention de prendre (ou détourner etc.) la
chose
+
• La malhonnêteté ou la mauvaise foi

132
Q

Qu’est-ce qu’un vol qualifié ?

A

Voler en causant des lésion , emploie la force, menace de violence , voie de fait, munit d’une arme ou d’une imitation.

Le vol qualifié est une infraction contre la personne.

Mens rea: la seule intention requise est celle de voler la personne. Inutile de prouver l’intention de causer des violences, faire peur etc…

133
Q

Donnez des exemples d’infractions pouvant accompagner le vol.

A

Recel : possession de toute cvhose qui provient d’un crime

Trafic de biens obtenus illégalement ou possesion en vue d’en faire le trafic.

Recyclage des produits de la criminalité: infraction plus grave que le recel car implique une transformation changement.

134
Q

Qu’est-ce qu’une EFFRACTION.

A

Il faut prouver ces trois éléments :
1. Introduction dans un endroit privé : entrer par force, menace ou
fraude
2. Effraction: en brisant, ou en ouvrant ce qui est destiné à fermer un
endroit (cadenas à code, ouvrir une porte alors qu’elle était supposée
être verrouillée = pas de bris mais effraction)
3. Présence d’un acte criminel obligatoire (ou d’une intention)
sinon pas un crime en droit canadien.
• Si juste intention et pas d’effraction: présence illégale dans une
maison d’habitation. On peut, sinon, être accusé de méfaits etc.
• Présomption de commission de l’infraction. Il faudra démontrer le
contraire. Inversement constitutionnel.

135
Q

Comment distingue t’ont la soustraction par manipulation du vol ?

A

• La victime donne le bien ou s’en prive de son
plein gré, (ou tente de, ou est susceptible de),
parce qu’elle a été manipulée, trompée ou
induite en erreur de manière volontaire par
l’accusé.
• Vol et autres infractions : à l’insu de la
personne ou en utilisant l’effraction ou la
force

136
Q

Donnez des exemples de soustraction par manipulation :

A

• Le faux semblant (361 et s) : fausse représentation dans
le but d’induire une personne (mensonge sur les capacités de
crédit) – le fait d’induire (pour obtenir un privilège)
• Les escroqueries (362 et s.): obtenir la chose par le faux
semblant, faire une fausse déclaration dans le but d’obtenir
une chose… - l’acte matériel de faire ou commettre
• Le faux et l’utilisation de faux : fait de fabriquer ou
d’utiliser la pièce fabriquée (ou utiliser les outils qui ont servi
à fabriquer)
• La fraude : utiliser la tromperie (mensonge ou supercherie)
pour priver (ou tenter de priver) une personne.

137
Q

Expliquez le vol d’identité.

A

• Obtenir sciemment des renseignements
identificateurs dans des circonstances qui
permettent de conclure qu’un acte criminel sera
commis
• L’acte criminel doit inclure la fraude, la supercherie ou le
mensonge
• Exemples de renseignements identificateurs: empreinte
digitale ou vocale, iris, ADN, nom, adresse, date de
naissance, signature, code d’usager, mot de passe, NAS,
numéro de compte, de passeport, de permis de
conduire, de carte de crédit…

138
Q

Vrai ou faux. La conduire est un droit.

A

Faux. Conduire est un privilège.

139
Q

Vrai ou faux. La sanction est souvent mixte en infractions relatives aux véhicules à moteur.

A

Vrai. À la fois criminelle et relatives à la SAAQ. À la fois protection des personnes et des biens , corcernant tout type de véhicules à moteur. (avions, bateau, trains , giraffe à moteur)

• Attention: ON A TOUJOURS LA POSSIBILITÉ de préférer une accusation de négligence criminelle (ou voie de fait avec arme.)

140
Q

Comment apprécie-t-on le caractère dangereux de la conduite ?

A

• S’apprécie en fonction des faits et des critères objectifs: moment
de la journée, circulation, météo, contexte… On doit prouver qu’en
d’autres circonstances il y aurait pu y avoir danger. (R. c. DeGoey)

• La conduite dangereuse avec résultat (lésions ou mort): le résultat ne
suffit pas à rendre la conduite dangereuse. Il faut prouver l’actus
reus de l’infraction principale malgré tout.

141
Q

Quels sont les éléments constitutifs à prouver pour la conduite dangereuse ?

A

• Actus reus: 1. conduire soi-même, 2. le conducteur assumait sciemment
le contrôle du véhicule, 3. la conduite était dangereuse pour le public
• Infractions de résultat associées: causant des lésions ou causant la mort:
ajouter le lien de causalité
• Mens rea: Assumer sciemment.
• Ex: s’endormir au volant, faire un malaise etc.: pas d’accusation ou
encore moyen de défense.
• Critère de la personne raisonnable: un moment d’inattention n’est pas
de la conduite dangereuse
• Lien de causalité: la personne accusée est celle qui produit l’acte
dangereux (ex: un passager vous prend le volant: c’est le passager qui
est accusé)

142
Q

Qu’est-ce qu’une fuite en voiture ?

A

Fuite :
• Actus reus: conduire le véhicule, omettre de s’arrêter dès que
les circonstances le permettent, et sans excuse raisonnable,
lorsqu’on est poursuivi par un agent de la paix
• Mens rea: volonté délibérée de fuir (turpitude morale à haut
degré)

• Lésions ou mort: infraction principale + lésion ou mort causée par
l’accident. Mens rea: l’accusé sait que les lésions ou la mort (ou
risque de mort possible ou indifférence) ont été causées.

143
Q

Qu’est-ce qu’un défaut d’arrêter ?

A

• Défaut d’arrêter :
• Actus reus: Avoir la garde, la charge OU le contrôle du véhicule.
Omettre de s’arrêter, de donner son nom et son adresse OU
d’offrir de l’aide. Le véhicule DOIT avoir été impliqué dans
l’accident.
• Mens rea: Avoir l’intention d’échapper à toute responsabilité
civile ou criminelle (intention spécifique) en lien avec l’accident
ou la conduite qui a engendré l’accident.

• Lésions ou mort: infraction principale + lésion ou mort causée par
l’accident. Mens rea: l’accusé sait que les lésions ou la mort (ou
risque de mort possible ou indifférence) ont été causées.

144
Q

Actus reus et mens rea d’alcool et subtances en véhicule à moteur.

A

• Actus reus: constat de l’infraction en
question
• Mens rea: présomption réfragable de
consommation volontaire antérieure et/ou
l’indifférence quant au résultat. Pour le fait
de se soustraire au test, il s’agit de la même
mens rea (présomption réfragable de
consommation volontaire ou indifférente).

145
Q

En termes de drogues , qu’est-ce qui est interdit ?

A

Fournir = procurer même indirectement et notamment par don ou transfert, en échange ou non d’une contre partie.

Production. Relativement à une substance inscrit à l’une ou l’autre des annexes I à IV, le fait d’obtenir par quelque méthode que ce soit : fabrication, culture.

146
Q

Quel est la mens rea et l’actus reus pour la drogue ?

A

• Actus reus: un certain contrôle de la chose + la
preuve que la chose est mentionnée à l’annexe I, II
ou III
• Mens rea: la personne connaissait la nature de la
substance

La dose doit être significative (traces ne sont pas une
possession): suffisante, tangible et visible
• «de moindre gravité »pour la résine de cannabis (jusqu’à
1g) et le cannabis (plante, jusqu’à 30g) = constitue une
IDCPS

147
Q

Exemple de trafic.

A

• Donner une substance à un ami
• Faciliter un paiement (colocataire pas impliqué mais fait
du change au moment de la vente)
• Vendre de la farine à quelqu’un en la faisant passer
pour de la cocaïne
• Aider une personne à consommer (en la piquant par
exemple)
• Tolérer un colocataire producteur et vendeur en
connaissance de cause
Attention: on utilise aussi souvent le complot, la
complicité… et on peut aussi invoquer l’erreur etc.
4

• Production (art. 7): obtenir une drogue par quelque
moyen que ce soit (culture, mélange, récolte, plant…)
• Importation/exportation (art. 6)
• Article 10 :
• Prévoit un certain nombre de circonstances
aggravantes: Implication de personnes mineures,
armes à feu, violence, autres infractions, antécédents
• Prévoit aussi la possibilité de ne pas infliger la peine
ou de la retarder sous certaines conditions
(programme, traitement…)
4