Examen final Flashcards

1
Q

les garçons commettent plus de délit violent que les filles

A

VRAI

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2
Q

Nommez les formes d’harcèlement ou d’intimidation (3 formes )

A

indirecte
sociale
relationnelle

(réfèrent toutes à des conduites d’ostracisme et d’aliénation sociale.)

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3
Q

qu’est-ce que la cyberintimidation

A

’utilisation des
technologies de l’information et des communications par une personne ou un groupe
de personnes de façon répétée dans le but de blesser une autre personne (traduction libre).

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4
Q

Est-ce que la délinquance des filles est différente de celle des garçons ?

A

Oui, par sa nature, sa fréquence et sa persistance

Pourquoi?
Hypothèse selon laquelle la transition des filles et
des garçons vers l’âge adulte se fait différemment

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5
Q

Nommez des facteurs de risque individuels a la délinquance.

A
 Précocité de comportements agressifs OU perturbateurs
 Tempérament difficile
 Troubles de comportements
 Hyperactivité
 Rejet des normes sociales
 Problèmes relationnels
 Incompétence sociale
 Faible estime de soi
 Dépression
 Consommation de SPA (substance psychoactive), Surtout si elle est précoce
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6
Q

Nommez des facteurs familiaux de la délinquance

A
(situation familiale perturbée)
 Contexte de monoparentalité 
 Faible supervision ou mauvais encadrement 
 Absence de lien affectif 
 Rejet parental
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7
Q

Nommez des facteurs environnemental ou sociaux de la délinquance

A

 Appartenance à un milieu moins favorisé
 Chômage, pauvreté, victime d’une crise $
 Détachement face au milieu scolaire ou milieu du travail
 Avoir vécu de l’intimidation ou autre
 Sentiment d’exclusion
 Association à des pairs déviants

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8
Q

Expliquer le lien entre la précocité et la délinquance.

A

La précocité de l’agir est le meilleur prédicteur de la carrière délinquante

 Les jeunes qui commencent leur délinquance sérieuse tôt (10-12 ans) ont plus de risque de devenir délinquant chronique.

Nombre d’études font ressortir que l’émergence de la délinquance à un âge précoce est un facteur crucial permettant de prévoir la carrière criminelle

 Corrélation positive entre début précoce de l’activité
délinquante combiné à un placement jeune en institution et un taux de récidive élevé à l’âge adulte

 Plus la carrière criminelle débute tôt, moins l’individu est susceptible de se corriger

 Plus le sujet est âgé au moment de sa première condamnation, plus le risque d’une nouvelle condamnation diminue

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9
Q

La majorité des études confirme le fait que la violence diminue de manière progressive selon la maturation.

A

VRAI

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10
Q

Quel sont les 3 mécanismes du développement de la conduite délinquante ?

A
  1. Activation (initiation et poursuite)
  2. Aggravation (escalade, désescalade)
  3. Désistement (spécialisation, abandon)
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11
Q

Pour la plupart, la délinquance est sans réelle gravité et prendra fin d’elle-même au tournant de l’âge adulte

A

VRAI

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12
Q

nommez et expliquer les étapes du phénomène d’aggravation.

A

Apparition : petits délits

Exploration : début d’adolescence, diversion des délits

Explosion : grande variété de délits, nouveaux délits

Conflagration: augmentation en terme de gravité.

Débordements: formes plus astucieuses de

délinquances, spécialisation.

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13
Q

Quand apparait la consolidation dans l’agir ?

A

La consolidation dans l’agir apparaît au début de l’adolescence

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14
Q

Quelle période est la plus critique pour le développement de la délinquance ?

A

La période 10-14 ans est une période critique où les formes de délinquance plus anodines sont remplacées par des formes plus compromettantes

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15
Q

Quel sont les 4 types empirique de jeune délinquant ?

A

marginal sporadique : image d’eux négative, début
d’adolescence, redressement après intervention
recherche de reconnaissance.

Conflictuel explosif: jeune de famille problématique
peu de stratégies de résolution de conflits, ou
jeune de bonne famille , grande impulsivité, TDA
opposition au mode de vie des parents .lien
d’attachement avec parent ambivalent. s’exprimer en explosant. Délits grave a cause de l’agressivité.
beaucoup de distorsion cognitive.

inadéquat régressif: loi du moindre effort,
association a des pairs délinquants pour
facilité etc.

Structuré autonome : enfants de parents délinquants ou qui sont dans le milieu depuis tres longtemps. difficile a intercepter tres organisé au niveau de ses crimes.

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16
Q

Qu’est-ce que la Délinquance régressive et transitoire

A

Elle concerne la majorité des gens :

Surtout des expérimentations
 Disparaît vers la 2e moitié de l’adolescence
 Épiphénomène, besoin de tester les limites
 Rite de passage

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17
Q

qu’est-ce que la Délinquance extensive, très persistante et grave

A

elle concerne une minorité des gens

 Précoce
 Acquisitif, utilitaire
 Enlisement dans l’antisociabilité
 L’ampleur de la criminalité à l’âge adulte est
proportionnelle à l’intensité de la délinquance à l’adolescence

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18
Q

Comment expliquer le désistement de la délinquance limité à l’adolescence?

A

 L’âge – processus de maturité
 Accès aux ressources convoités
 Plus concernés par ce qu’ils ont à perdre
 La délinquance devient moins attrayante, conséquences négatives d’un style de vie antisocial
 Absence de processus pathologiques bien ancrés
 De façon générale, pas de déficits psychologiques permanents

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19
Q

Nommez les Différents degrés de consommation (3)(Brunelle et al., 2013):

A

” Usage simple
“ Consommation à risque
“ Consommation problématique

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20
Q

Est-ce que tous les délinquants consomment des SPA (substances psychoactives)?

A

non

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21
Q

Est-ce que tous les consommateurs commettent des actes criminels ?

A

non

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22
Q

est-ce que la délinquance est plus ou moins présente chez les consommateurs de drogues ?

A

plus présent

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23
Q

qu’est-ce que le modèle causal

A

la consommation de drogue cause la délinquance et la délinquance cause la consommation de drogue.

24
Q

Nommez les différents modèles explicatifs des liens drogue-crime. (4)

A
  • Modèle économico-compulsif :délits lucratifs pour payer la délinquance
  • Modèle systémique : lié au système de distribution de drogue plus qu’a la drogue elle même.
  • Modèle psycho-pharmacologique : le produit consommé est responsable des actes délinquants du comportement délinquant
  • Modèle causaux : la consommation de drogue cause la délinquance et la délinquance cause la consommation de drogue.
25
Q

Quel sont les 2 types d’expertise psychiatrique:

A
  • L’APTITUDE À SUBIR SON PROCÈS “ Lié à l’état mental actuel de l’accusé
  • LA RESPONSABILITÉ CRIMINELLE
    “ Lié à l’était mental de l’accusé au moment de l’infraction
26
Q

Nommez des éléments important pour l’aptitude à subir son procès

A
  • Comprendre la nature de l’accusation
  • Comprendre les conséquences possibles d’un procès - Comprendre le rôle des acteurs judiciaires
  • Être capable de communiquer avec son avocat
  • Être capable de respecter le décorum de la Cour
27
Q

Nommes les deux conditions de recevabilité concernant la responsabilité criminelle.

A

1) L’incapacité de discernement intellectuel la personne est incapable de juger des conséquences matérielles de son acte
2) L’incapacité de discernement moral la personne est incapable de savoir que l’acte ou l’omission
était mauvais

28
Q

Selon vous, est-ce qu’un individu qui souffre d’un trouble mental (schizophrénie, trouble dépressif majeur, etc.) est responsable de ses comportements délinquants au sens de la loi ?
! Peut-il subir un procès ?

A

Bonne question d’examen, a développer.

29
Q

Quel est le meilleur prédicteur du comportement délinquant ?

A

L’âge

30
Q

Vrai ou faux ? Selon les résultats d’un sondage américain, la violence diminue progressivement selon la maturation

A

vrai,

31
Q

Votre voisin âgé de 11 ans commet un geste de violence grave à votre endroit. Pouvez- vous porter plainte contre lui à la police ? Pourquoi ?

A

A 11 ans il est possible de porter plainte a la police contre l’enfant, par contre, aucune accusation criminelle ne pourra être déposer contre lui, il pourra tout de fois pris en charge par les services sociaux.

32
Q

Vrai ou faux ? Le milieu de l’adolescence représente une période d’explosion des activités criminelles. Il y a diversification des activités et augmentation de la gravité et de la fréquence des crimes.

A

vrai

33
Q

Selon Fréchette et Leblanc (1987), qu’est-ce qui permet de prédire la persistance, la gradation, l’activation dans l’agir délinquant et le polymorphisme ?

A

la précocité dans l’agir est le meilleur prédicteur de la carrière délinquante.

34
Q

Selon Blumstein, comment peut-on expliquer l’essentiel de la baisse du taux de délinquance au début de l’âge adulte ?

A

la prévalence,

35
Q

Expliquez en quoi un boom de naissances devrait produire, quinze ans plus tard, une hausse sensible de la délinquance juvénile.

A

un boom de naissance signifie un que 15 ans plus tard, il y aura plus d’adolescent en même temps donc un boom de délinquance.

36
Q

Quel est le grand déterminant de l’intégration sociale pour les adultes ? Expliquez l’impact de ce déterminant sur les taux de criminalité

A

obtention d’un emploi intéressant ( stable, bonne perspective futures, fonder famille, projet de couple etc)

37
Q

Vers quel âge les criminels de carrière cessent-ils habituellement leurs activités délinquantes ? Pourquoi

A

vers 40 ans, sentiment d’usure, le jeu ne vaut plus la chandelle.

38
Q

Vrai ou faux ? Selon l’état des connaissances actuelles, les enfants issus de familles uni-parentales ont des risques plus élevés de devenir délinquants que les enfants des familles traditionnelles.

A

faux

39
Q

Quels sont les effets de l’intégration des mères au marché du travail sur la délinquance à partir des années 1970 selon Ouimet ?

A

libérer les enfants, et surtout les adolescents d’une partie du contrôle et de la supervision parentale.

40
Q

Vrai ou faux ? Une étude sur les risques de délinquance des enfants finlandais publiée en 2001 a montré que les enfants uniques avaient de quatre à huit fois plus de risque que les autres d’être condamnés pour une infraction criminelle entre 15 et 32 ans.

A

vrai

41
Q

Qu’est-ce que Cheal (1996) recommande aux mères qui reforment une unité familiale avec un nouveau conjoint et qui souhaitent exercer le mieux possible leur rôle parental auprès de leur enfant ?

A

il est souvent mieux de rester seule que d’habiter avec un nouveau conjoint car il y a une plus grande fréquence d’un faible soutien affectif et d’une discipline incohérente dans ce dernier cas.

42
Q

Vrai ou faux ? Selon l’étude de Conseur et al., 1997, un garçon né d’une mère adolescente a 3,8 fois plus de risque de devenir un délinquant chronique à l’adolescence qu’un garçon né d’une mère âgée entre 25 et 29 ans.

A

vrai

43
Q

Vrai ou faux ? La famille patricentrique serait moins criminogène que la famille substitut ou matricentrique.

A

faux

44
Q

Quel type de famille semble produire le plus d’effets négatifs chez les jeunes ?

a) Les familles abusives
b) Les familles négligentes
c) Les familles violentes
d) Toutes ces réponses

A

négligentes

45
Q

Quel est le concept-clé du cycle de la violence ?

A

l’imitation

46
Q

Vrai ou faux ? Selon Gottfredson & Hirschi, le contrôle personnel a peu de chance de prendre place chez un individu si ses parents ou son entourage ne l’ont pas aidé à développer cette capacité.

A

vrai

47
Q

Les personnes ayant des troubles mentaux ou une maladie mentale sont plus susceptibles d’être victimes de violence que d’en être les auteurs.
VRAI OU FAUX ?

A

Vrai,
les personnes ayant des troubles mentaux ou une maladie mentale sont plus susceptibles d’être victimes de violence que d’en être les auteurs.

48
Q

Les troubles mentaux seraient jusqu’à trois fois plus fréquents chez les détenus du système correctionnel fédéral que dans la population canadienne en général.
VRAI OU FAUX ?

A

vrai

49
Q

Un accusé atteint de troubles mentaux peut être tenu légalement responsable d’un acte criminel qu’il a commis.
VRAI OU FAUX ?

A

vrai.

On peut en effet diagnostiquer la maladie mentale chez un accusé, qui pourra tout de même être tenu légalement responsable d’un acte criminel qu’il a commis. Ce n’est que lorsqu’un tribunal établit que le trouble mental a porté atteinte à la capacité de l’accusé de distinguer le bien du mal au moment de son acte que la défense peut alléguer que l’accusé n’était « pas responsable criminellement pour cause de troubles mentaux ».

50
Q

Qu’est-ce que vise la déjudiciarisation des personnes ayant un trouble mental?

A

L’objectif des TSM est de fournir des soins spécialisés aux personnes qui sont aux prises avec des troubles mentaux ou une maladie mentale en les retirant du système de justice normal pour les placer dans un système spécial dans lequel ils peuvent recevoir les traitements dont ils ont besoin.

51
Q

Nommez deux facteurs associés au développement d’une maladie mentale suite à une incarcération.

A

La prison est un milieu où le niveau de STRESS est particulièrement élevé, notamment en situation de surpopulation. La mise à L’ÉCART DES RÉSEAUX SOCIAUX peut également être un facteur qui alimente de telles difficultés.

52
Q

VRAI OU FAUX ? Les risques de suspension et de révocation des délinquants bénéficiant de services en santé mentale dans la collectivité sont inférieurs de 34% et de 59% respectivement, à ceux du groupe de référence (ceux n’ayant pas de services).

A

VRAI

53
Q

Expliquez pourquoi une meilleure compréhension des liens entre la consommation de SPA et la délinquance est particulièrement importante ?

A

Une meilleure compréhension des liens entre la consommation de SPA et la délinquance est particulièrement importante pour développer des programmes ou des traitements spécialisés qui ciblent ces problématiques, car celles-ci influencent les objectifs et les résultats thérapeutiques de la clientèle ciblée

54
Q

Selon les études de Brunelle et Bertrand, un calcul des coûts/bénéfices de la consommation et de la vente de drogues est rapporté par plusieurs jeunes pour expliquer une accalmie dans leur trajectoire déviante.
VRAI OU FAUX ?

A

vrai

55
Q

Quel est l’instrument à privilégier pour évaluer le niveau de sévérité de la consommation actuelle de SPA des jeunes dans les ressources de première ligne au Québec selon Brunelle et Bertrand ?

A

l’indice de feux : occurrence, engagement, enchainement, compulsion