Examen final Flashcards
Santé mentale
Définition de la santé mentale
État de bien-être dans lequel la personne peut se réaliser, surmonter les tensions normales de la vie, accomplir un travail productif et fructueux et contribuer à la vie de sa communauté. État maximal de la maladie mentale, santé mentale optimale, état minimal de la maladie mentale, santé mentale minimale.
Définition d’un trouble mental
Changements qui affectent la pensée, l’humeur ou le comportement d’une personne, et qui lui causent de la détresse et de la souffrance.
Effets de la stigmatisation
· Crée des effets pires sur les personnes que les troubles mentaux eux-mêmes.
· Influence négativement le rétablissement.
· Altère le concept de soi.
· Altère les relations interpersonnelles.
· Peu même entraîner de faux diagnostics.
Critères de l’examen de la condition mentale
· Identification des repères, symptômes ou indices qui révèlent la présence d’un trouble d’ordre psychiatrique chez une personne, ce qui permet de planifier les interventions requises par l’état du client.
· Détermine les problèmes de santé mentale.
· Décèle les forces et limites de la personne.
· Identifie des facteurs perturbants et protecteurs de la santé mentale.
· Évalue la qualité de l’environnement social de la personne.
· Instaure un PTI.
· Réfère la personne vers les ressources les plus susceptibles de l’aider.
Critères de l’examen de l’état mental
· Apparence : Apparence physique, apparence générale, contact visuel, expression faciale, attitude, collaboration.
· Comportement moteur : Posture, activité psychomotrice, démarche, gestes surajoutés.
· Langage : Qualité, type de vocabulaire, débit, particularités.
· Humeur et affect : Humeur et affect.
· Opérations de la pensée : Cours/processus, contenu, délire.
· Perceptions : Hallucinations, autres troubles perceptuels.
· Fonctions cognitives : Niveau de conscience, orientation, mémoire, attention et concentration.
· Jugement et autocritique : Jugement et autocritique.
Définition méticulosité
Accordé du temps à l’hygiène et apparence.
Définition puérile
Comportement immature.
Définition désinhibée
Comportement avec peu de retenue.
Définition akathisie
Agitation et besoin irrépressible de bouger.
Définition léthargie
État de diminution de l’activité mentale.
Définition catatonie
Anomalie motrice par une immobilité motrice.
Définition maniérisme
Mouvement, action, pensés ou parler d’une manière particulière.
Définition échopraxie
Répétition par imitation des mouvements d’autrui.
Définition chancelant
Vaciller, être sur le point de tomber.
Définition peu loquace
Parle peu.
Définition volubile
Discours cohérent, logique et surabondant.
Définition logorrhée
Discours abondant, accéléré et difficile à interrompre.
Définition coprolalie
Énonciation compulsive de mots orduriers.
Définition soliloque
Discours d’une personne qui parle toute seule.
Définition mutisme
Incapacité de s’exprimer verbalement ou refuse de parler.
Définition euthymique
Tranquillité d’esprit, humeur normale.
Définition cyclique
Varie entre l’euphorie et la dépression.
Définition exalté
Air joyeux et confiant.
Définition euphorique
Allégresse intense avec idées de grandeur.
Définition émoussé
Trouble de l’affect avec réduction de l’intensité de l’expression.
Définition restreint
Réduction de l’intensité de la tonalité des sentiments.
Définition expansif
Manque de retenue dans l’expression des sentiments.
Définition labile
Rapide et soudaine modification de la tonalité émotionnelle.
Définition discours tangentiel
N’arrive jamais au but.
Définition relâchement associatif
Mode de discours où les idées d’un sujet passent d’un registre à un autre.
Définition association par assonance
Mots basés sur le son et non le sens.
Définition écholalie
Imitation, répétition des mots en marmonnant.
Définition néologisme
Mots inventés par la personne.
Définition idées de persécution
Délire où le sujet est attaqué.
Définition idées de référence
Le sujet croit que les événements se rapportent à lui.
Définition idées de contrôle
Sensations pas propre au sujet, imposés par force extérieure.
Définition idées de grandeur
Sentiment exagéré de l’importance du sujet.
Définition idées de jalousie
Conjoint infidèle.
Définition idées mystiques
Fausses croyances aux thèmes religieux.
Définition idées somatiques
Thème central touche au fonctionnement du corps.
Définition idées érotomaniaques
Autre personne de rang plus élevé est amoureuse du sujet.
Définition hallucinations cénesthésiques
Fausse perception de quelque chose d’anormal à l’intérieur du corps.
Définition attitude d’écoute
Semble à l’écoute de ses hallucinations.
Définition dissociation
Rupture des fonctions de la personne.
Définition déréalisation
Sensation subjective que l’environnement est étrange.
Définition dépersonnalisation
Sensation subjective d’être irréel.
Fonctions et associations de l’acétylcholine
Fonctions : Sommeil, éveil, perception de la douleur, mouvement, mémoire.
Associations : Maladie d’Alzheimer, chorée de Huntington, maladie de Parkinson, anxiété, dépression.
Fonctions et associations noradrénaline
Fonctions : Humeur, cognition, perception, locomotion, fonctionnement cardiovasculaire, sommeil, éveil.
Associations : Trouble du déficit de l’attention, hyperactivité, dépression, maladie d’Alzheimer, manie, anxiété, attaques de panique, schizophrénie.
Fonctions et associations dopamine
Fonctions : Mouvement, coordination, émotions, capacité de prendre des décisions, libération de la prolactine.
Associations : Maladie de Parkinson, dépression, manie, schizophrénie.
Fonctions et associations sérotonine
Fonctions : Sommeil, éveil, libido, appétit, humeur, agressivité, perception de la douleur, coordination, jugement.
Associations : Dépression.
Fonctions et associations GABA
Acide gamma-aminobutyrique
Fonctions : Ralentissement de l’activité du corps.
Associations : Chorée de Huntington, anxiété, schizophrénie, diverses formes d’épilepsie.
Origine, fonctions et associations hormone thyrotrophine TSH
Origine et déclenchement : Adénohypophyse (libération stimulée par la thyréolibérine de l’hypothalamus).
Organes cibles : Glande thyroïde.
Fonctions : Stimulation de la sécrétion des hormones thyroïdiennes nécessaires au métabolisme des aliments et à la régulation de la température.
Associations : Insomnie, anxiété, labilité émotionnelle, dépression, fatigue.
Technique de communication efficaces
· Silences
· Reconnaissance
· Questions ouvertes
· Reflet
· Focalisation
· Résumer
Techniques de communication nuisibles/inefficaces
· Procurer un faux sentiment de sécurité
· Autorité
· Mener une enquête
· Prendre parti
· Nier le problème
· Changer de sujet
Définition relation d’aide
Type de relations à établir dans le cadre d’une intervention qui vise à aider, exemple psychothérapie.
Définition transfert
Report inconscient sur l’intervenant les sentiments que la personne à éprouvés antérieurement à l’égard d’une autre personne. Dépendance excessive à l’égard de l’infirmière.
Définition contre-transfert
Réaction comportementale et émotionnelle de l’infirmière à l’égard de la personne.
Rôle infirmier avec psychopharmacothérapie
Partenariat avec la personne : Respecter les décisions de l’autre, lui permettre de prendre une décision libre et éclairée, favoriser la responsabilisation et l’autogestion du trouble de santé mentale.
Enseignement psychopharmacothérapie
· Évaluer leurs connaissances portant sur la médication et leurs habiletés à la gérer.
· Fonctionnement et rôle de la médication dans le rétablissement.
· Conduite à tenir en cas d’omission, présence d’effets secondaires, symptômes de surdosage.
· Attention au jus de pamplemousse et produits naturels en vente libre.
Suivi et surveillance psychopharmacothérapie
· Efficacité
· Effets secondaires
· Adhésion au traitement
Niveaux d’anxiété
· Anxiété légère : Niveau sous-clinique qui entraîne certains effets au plan émotionnel/social/professionnel comme la gêne.
· Anxiété modérée : Symptômes plus fréquents et persistants, mais le fonctionnement est maintenu. Souvent lié à la perception d’une tension interne. Peut nécessiter l’aide professionnel pour apprendre à gérer l’anxiété.
· Anxiété sévère : Symptômes sévères et persistants où le fonctionnement est très affecté. Augmentation du rythme cardiaque, sentiment de panique ou désir de fuite + isolement.
· Anxiété de type panique : Attaques de panique fréquentes + récurrentes + inattendues.
Définition et manifestations cliniques trouble panique
Attaque de panique récurrentes + inattendues entraînant une préoccupation persistante et un changement de comportement. Accompagné d’agoraphobie.
- Palpitations, augmentation rythme cardiaque, transpiration, tremblements, souffle coupé, étranglement, douleur thoracique, nausées, vertiges, frissons + bouffées de chaleur, paresthésie, déréalisation, peur de perdre le contrôle, peur de mourir.
Définition anxiété sociale
Peur excessive des situations où on est le centre de l’attention et est jugé défavorablement.
Définition agoraphobie
Peur de se trouver dans un endroit où il est difficile de s’échapper
Définition et manifestations cliniques TAG
Trouble d’anxiété généralisée
Présence d’inquiétudes excessives sur des situations difficiles à contrôler qui nuisent au fonctionnement et occasionnant une détresse. Période de 6 mois.
- Agitation, fatigabilité, difficulté de concentration, irritabilité, tension musculaire, perturbation du sommeil.
Définition phobie spécifique
Peur d’une situation précise pouvant être dangereux ce qui mène à une réaction excessive + irraisonnée + inappropriée.
Définition anxiété normale
Réaction normale à l’appréhension d’un danger ou d’une menace réelle mettant en péril l’intégrité physique ou le concept de soi. Disparaît lorsqu’il n’y a plus de danger ou de menace.
Définition anxiété pathologique
Réaction disproportionnée par rapport à la gravité réelle du danger ou de la menace, réaction persistante après la disparition du danger ou de la menace, capacité fonctionnelle atteinte sur le plan intellectuel/social/professionnel, liée à un autre problème psychophysiologique comme la colite ou la dermatite.
Évaluations trouble anxieux
Évaluation cognitive primaire et secondaire
Évaluation de l’anxiété de Hamilton (HAM-A)
Generalized Anxiety Disorder-7 (GAD-7)
Interventions trouble anxieux phase aiguë
· Rassurer + accompagner
· Attitude calme et objective
· Soutien émotionnel
· Aider la verbalisation des émotions
· Mots simples et claires
· Enseigner la respiration
· Réduire les stimuli environnementaux
· Médication PRN
Interventions trouble anxieux phase de rétablissement
· Activité physique
· Imagerie mentale
· Exercices de respiration profondes
· Relaxation musculaire progressive
· Méditation de pleine conscience
· Enseignement signes + symptômes pour prévenir
· Tenir un journal de bord + faire le suivi
· Médication PRN
Définition trouble obsessionnel-compulsif
· Régression de la personne à un stade de développement antérieur, soit un signe d’une atteinte aux processus de développement psychosexuel + personnalité. Utilisation de mécanismes de défenses créant des symptômes d’obsession et de compulsion :
Dissociation, Annulation rétroactive, Déplacement, Formation réactionnelle
Définition obsession
De nature cognitive, concerne les pensées.
Définition compulsion
Comportement répétitif ou acte mental qui oblige d’appliquer de façon rigide en réponse à une obsession réduisant l’anxiété liée à l’obsession.
Troubles apparentés
Obsession d’une dysmorphie corporelle
Trichotillomanie
Trouble d’accumulation compulsive (TAC)
Temps d’action ISRS
Jusqu’à 6 semaines
Mode d’action ISRS
Inhibition sélective de la recapture de la sérotonine par les récepteurs du neurone présynaptique entraînant une hausse de la concentration de la sérotonine dans la fente synaptique.
Interventions TOC
· Explorer ce qui pousse aux rituels
· Répondre aux besoins
· Encourager l’autonomie
· Éviter les jugements
· Médication PRN
Indication ISRS
1re intention pour troubles anxieux, troubles dépressifs caractérisés et persistants.
Mode d’action ISRN
Inhibition sélective de la recapture de la noradrénaline par les neurones, inhibition de la recapture de la dopamine à haute dose.
Enseignement ISRS
Syndrome sérotoninergique (intoxication potentiellement mortelle, augmentation de température, sueurs, frissons, tremblements, hypertension artérielle, pupilles dilatées, tachycardie, anxiété, idées délirantes).
Effets secondaires ISRS
Nausées, diarrhées, céphalées, insomnie, somnolence, baisse de la libido.
Temps d’action ISRN
Jusqu’à 6 semaines
Indication ISRN
1re intention pour troubles anxieux, troubles dépressifs caractérisés et persistants.
Effets secondaires ISRN
Céphalées, sécheresse de la bouche, nausées, somnolence, diarrhées, constipation, étourdissements, insomnie, asthénie.
Enseignement ISRN
Risque d’hépatotoxicité surtout si prise avec beaucoup d’alcool.
Mode d’action anxiolytique (benzodiazépine)
Augmentation de l’affinité du récepteur GABA, dépression généralisée du SNC.
Indication anxiolytique (benzodiazépine)
Réduire rapidement les symptômes anxieux en situation de crise. Pas un traitement de 1re ligne pour risque de tolérance et dépendance.
Suivi et surveillances anxiolytique (benzodiazépine)
Avant le traitement (Évaluation de l’état mental, signes vitaux, présence de troubles respiratoires, habitudes de sommeil). Pendant le traitement (Journal des habitudes quotidiennes de sommeil, prévenir le risque de chutes et blessures).
Effets secondaires anxiolytique (benzodiazépine)
Somnolence, sédation, fatigue, faiblesse, ataxie, étourdissements.
Gestion d’une crise de panique
· Relaxation, méditation, musicothérapie, appeler les proches, activité physique, respiration accompagnée.
· Reflet, questions ouvertes, silence.
Définition schizophrénie
Perturbations au niveau du processus de la pensée, de la perception et de l’affect et qui entraine une grave perturbation du fonctionnement de la personne.
Phases schizophrénie
- Phase schizoïde : Avant que la maladie soit évidente, grande timidité, peu de relations avec les autres, mauvais résultats scolaires, comportements asociaux, introverti.
- Phase prodomique : Développement de la schizophrénie, retrait social, comportements inhabituels ou excentriques, négligence des soins d’hygiène et d’apparence, idées bizarres, manque d’initiative ou d’énergie. Détérioration fonctionnelle social/professionnel/scolaire.
- Phase psychotique active (schizophrénie aiguë) : Épisode aigu où les symptômes sont plus importants, syndromes psychotiques.
- Phase résiduelle : Symptômes diminuent ou s’absentent, diminution des symptômes positifs, affect plat, perturbation des rôles sociaux.
Symptômes négatifs
Émoussement de l’expression émotionnelle, apathie, aboulie, anergie, alogie, anosognosie, anhédonie.
Symptômes positifs
Idées délirantes, hallucinations, pensées désorganisées, comportement moteur anormal/désorganisé.
Manifestations cliniques psychose
Pauvre contact visuel, méfiance, idées délirantes, hallucinations, discours désorganisés.
Symptômes cognitifs
Déficits cognitifs multiples.
Autres troubles psychotiques apparentés (schizophrénie)
Trouble délirant (un mois avec hallucinations arrière-plan ou absentes)
Trouble psychotique bref (dure moins d’un mois)
Trouble schizophréniforme (phases différentes)
Trouble schizoaffectif (associé aux trouble d’humeur, manie, dépression)
Évaluations psychose
Brief psychiatric rating scale (BPRS) échelle de 18 symptômes. Abnormal involuntary movement scale (AIMS) induits par les antipsychotiques.
Interventions phase aiguë schizophrénie
Essayer de rassurer, demander ce qu’il voit/ressent ou entend pour essayer de comprendre sa réalité, sans démentir ce qu’il voit ou ressent, lui dire que nous ne le voyons pas et que nous sommes en sécurité. Éviter de parler devant lui sans qu’il puisse comprendre ce qu’on dit (exemple parler tout bas avec une collègue d’un autre pt).
Autorisation judiciaire de soin
· Permet à l’état d’obliger la personne de prendre sa médication.
· P38 : Permet de garder la personne à l’hôpital sans son consentement.
· Seule la cours peut l’appliquer.
Mode d’action antipsychotiques typiques
1re génération, bloque les récepteurs dopaminergiques postsynaptiques dans les noyaux gris centraux, hypothalamus, système limbique, tronc cérébral, région médullaire.
Indication antipsychotiques typiques
· Traitement de la schizophrénie et troubles psychotiques.
Effets secondaires antipsychotiques typiques
Symptômes extrapyramidaux (parkinsonisme, akathisie, dystonie, dyskinésie tardive)
Mode d’action antipsychotiques atypiques
2ème génération, antagoniste des récepteurs dopaminergiques, sérotoninergiques, cholinergiques, histaminiques, adrénergiques.
Indications antipsychotiques atypiques
Traitement de la schizophrénie et troubles psychotiques.
Médicament antipsychotiques atypiques
Aripiprazole.
Effets secondaires antipsychotiques atypiques
Syndrome métabolique (prise de poids, augmentation tour de taille, glycémie élevé, augmentation taux cholestérol et pression artérielle).
Mode d’action halopéridol
Modification des effets de la dopamine dans le SNC, effets anticholinergiques et alpha-adrénolytiques.
Indication halopéridol
Traitement des psychoses aiguës et chroniques (antipsychotique).
Effets secondaires halopéridol
Syndrome malin des neuroleptiques (fièvre, rigidité musculaire, diaphorèse, tachycardie).
Mode d’action lorazépam
Dépression du SNC par potentialisation du GABA.
Indication lorazépam
Traitement d’anxiété (anxiolytique).
Effets secondaires lorazépam
Apnée, vision trouble, dépression respiratoire.
Mode d’action rispéridone
Effets antagonistes sur la dopamine et la sérotonine dans le SNC.
Indication rispéridone
Traite la schizophrénie et troubles psychotiques apparentés (antipsychotique).
Effets secondaires rispéridone
Sécheresse de la bouche (xérostomie), hypotension orthostatique, syndrome malin des neuroleptiques.
Mode d’action palipéridone
Effet antagoniste sur la dopamine et sérotonine dans le SNC.
Indications palipéridone
Traite schizophrénie et troubles psychotiques apparentés (antipsychotique).
Effets secondaires palipéridone
Tachycardie, douleurs abdominales, akathisie.
Mode d’action clozapine
Liaison aux récepteurs dopaminergiques du SNC, propriétés anticholinergiques + alpha-adrénolytiques.
Indications clozapine
Traite schizophrénie réfractaire aux antipsychotiques (antipsychotique 3ème classe).
Indication largactil
Traite manie, schizophrénie.
Effets secondaires clozapine
Symptômes extrapyramidaux, risque élever d’anomalies hématologiques (agranulocytose).
Mode d’action largactil
Modification des effets de la dopamine sur le SNC.
Effets secondaires largactil
Syndrome malin des neuroleptiques, symptômes extrapyramidaux, agranulocytose, sédation.
Entrevue avec hallucinations auditives
· Rassurer la personne
· Situer dans le réalité
· Semer un doute
· Évaluation psychose (état mental)
Définition troubles dépressifs caractérisés
Caractérisée un sentiment de tristesse et manque d’énergie persistant et dure à travers le temps qui affecte le fonctionnement de la personne.
Différents troubles dépressifs
Dépression périnatale post-partum, trouble dépressif persistant, trouble dysphorique prémenstruel.
Niveaux de dépression
Trouble léger : les symptômes principaux sont peu nombreux, présents depuis peu et ont peu d’impact sur le fonctionnement au quotidien de la personne.
Trouble moyen : tous les symptômes principaux sont présents depuis plus longtemps que la durée minimale du diagnostic et ont des répercussions sur le fonctionnement de la personne.
Trouble grave : la majorité ou la totalité des symptômes sont présents depuis longtemps et ont des répercussions importantes sur le fonctionnement de la personne.
Manifestations cliniques troubles dépressifs caractérisés
Tristesse, manque d’énergie, négligence hygiène personnelle, trouble du sommeil, irritabilité, trouble de concentration, isolement social, manque d’intérêt, apathique, sentiment de vide, perte d’appétit, perte ou gain de poids, incapacité à faire des AVQ, incapable de s’organiser
Évaluations troubles dépressifs caractérisés
Risque suicidaire, agressif.
Interventions phase aiguë troubles dépressifs caractérisés
Adapter son rythme, sécurité, orienté, rappeler les forces.
Manifestations cliniques troubles bipolaires
Euphorie, changements d’humeur, libido ++, activité motrice excessive, irritable, colérique.
Interventions en phase de rétablissement troubles dépressifs caractérisés
Questionnaire sur la santé du patient (QSP-9), ressources disponibles, participation au groupe de soutien.
Définition troubles bipolaires
Fluctuations de l’humeur qui passe de la dépression sévère à l’euphorie (hypomanie) ou l’euphorie extrême (manie) entrecoupées de phases euthymiques.
Interventions phase aiguë troubles bipolaires
Sécurité, calme, renforcement positif, horaire structuré, ingesta/excréta.
Interventions phase de rétablissement troubles bipolaires
Évaluer l’évolution du traitement, habitudes de sommeil, enseignement habitudes de vie, ressources disponibles.
Définition trouble bipolaire type 1
En épisode maniaque ou au moins un antécédent d’épisode maniaque. L’épisode de manie est présent presque tous les jours durant une période minimale de 1 semaine.
Définition trouble bipolaire type 2
Présence d’au moins un épisode dépressif caractérisé actuel ou passé et d’au moins un épisode d’hypomanie actuel ou passé. Durant l’épisode dépressif caractérisé, il peut y avoir des éléments psychotiques ou catatoniques.
Définition manie
Élévation importante de l’humeur expansive ou irritable, hospitalisation, activité motrice excessive et frénétique, changement de fonctions.
Définition hypomanie
Degré atténue de la manie, ne modifie pas les fonctions, aucun éléments psychotiques est présent.
Mode d’action lithium
Modification du transport des cations dans les nerfs et muscles. Stabilisateur de l’humeur, c’est un sel, donc en mangeant du sel, plus de déshydratation, donc de déséquilibre électrolytique ce qui modifie la concentration de lithium créant un risque toxicité.
Surveillance lithium
Toxicité (diminution appétit, diarrhée, faiblesse, nausées, vomissements, somnolence, tremblements, trouble de l’élocution).
Contre-indications lithium
Insuffisance rénale ou cardiaque, déshydratation, carence en sodium.
Indications lithium
Troubles bipolaires.
Effets secondaires lithium
Nausées, vomissements, diarrhées, faiblesse musculaire, léthargies, polydipsie, polyurie, céphalées, trouble de mémoire, difficultés de concentration, troubles moteurs, tremblements, diabète, hypothyroïdie, leucocytose, anémie, néphrotoxicité.
Indications anticonvulsivants
Trouble bipolaire, trouble panique, PTSD, douleurs chroniques.
Mode d’action anticonvulsivants
Peut impliquer des mécanismes reliés aux concentrations du GABA.
Examen mental en manie
Évaluation de Young : Humeur euphorique, accroissement de l’activité motrice, intérêt pour la sexualité, sommeil, irritabilité, discours, trouble du langage ou pensée, contenu, comportement perturbateur ou agressif, apparence, lucidité.
Interventions infirmières d’une manie
· Intervention brève
· Intervention directe (limiter les stimuli)
· Techniques de relaxation et respiration
· Orienter
· Éviter les idées abstraites
· Démontrer un intérêt pour sentiments sous-jacents sans encourager le délire
Facteurs prédisposants suicide
Tentative, trouble mental, dépendance, traits de personnalité, santé physique chronique, suicide d’un membre immédiat, chômage.
Facteurs contribuants suicide
Abus de substance, idées suicidaires, vivre seul, refus de demander de l’aide, impulsivité, conflits familiales, deuil, isolement.
Facteurs de protection suicide
Individuels (demander de l’aide, activités valorisantes, saine habitudes de vie, bon état de santé), familiaux (relation harmonieuse, milieu de travail respectueux, bon dialogue), environnementaux (continuité des services, programme prévention, accès aux services).
Facteurs précipiptants suicide
Rupture, échec scolaire, conflits, perte d’emploi, difficultés financières, deuil, perte de l’autonomie, perte du permis de conduire, maladie chronique.
Signes avant-coureurs suicide
Propos directs, propos indirect, préparatifs, manifestations comportementales spécifiques.
Évaluation suicide
GEDPAS (grille d’estimation de la dangerosité d’un passage à l’acte suicidaire), GÉRIS (grille d’évaluation de la personne à risque suicidaire).
Définition risque suicidaire
Acte d’ici 2 ans
Définition urgence suicidaire
Acte d’ici 48h, évaluer les dangers et évaluer si le plan est déjà fait.
Définition anorexie mentale
Peur morbide de l’obésité, forte distorsion de son image corporelle, moins de signaux de faim.
Interventions de soutien psychosociale TCC
Vise à tempérer la réaction anxieuse en rectifiant les distorsions cognitives de la personne. C’est une thérapie fondée sur l’enseignement et l’apprentissage dans laquelle la personne teste et vérifie par elle-même quelles stratégies adaptatives lui convient.
Plan de sécurité suicide
· Stratégies d’adaptation et ressources d’aide.
· Plan sécuritaire de congé : Mesures de protection, suivi à brève échéance, continuité des services avec partenaires externes, accès aux services de soutien et d’urgence.
Manifestations cliniques anorexie mentale
Mange peu, beaucoup d’exercice physique, maigreur, comportements compulsifs, aménorrhée (absence de règles), acrocyanose (extrémité froide), bradycardie, peau sèche, constipation, douleurs abdominaux.
Définition boulimie
Ingestion épisodique et incontrôlable d’une grande quantité de nourriture en peu de temps suivi de comportements compensatoires.
Manifestations cliniques boulimie
Fluctuation du poids, aliment sucré et moelleux, déshydratation, déséquilibre électrolytique, signe Russel.
Évaluations trouble alimentaire
IMC, prise de sang, signes déshydratation, ingesta/excréta.
Interventions trouble alimentaire
Accepter les sentiments, reconnaissance des forces et qualités, perception corporelle.
Interventions infirmières automutilation
Sécurité, soigner les blessures de manière neutre, activité physique.
Définition TPL
Identité et sens de soi (difficulté à avoir une image claire de soi et ses objectifs et valeurs), interactions interpersonnelles (difficulté à établir des liens durables). Caractérise par des relations intenses et chaotiques avec une instabilité affective et une attitude changeante.
Trouble de personnalité groupes
Groupe A (comportement bizarre ou excentrique), groupe B (comportement théâtral, émotif, imprévisible, capricieux), groupe C (comportement anxieux ou craintif).
Manifestations cliniques TPL
Comportements autodestructeurs, impulsivité, peur de l’abandon, aucune maîtrise de colère, affect intense, dépression avec automutilation, manque d’empathie.
Évaluations TPL
Malnutrition, déshydratation, déséquilibre électrolytique grave, arythmie cardiaque, bradycardie, hypothermie, hypotension orthostatique, idées suicidaires, perturbation du fonctionnement.
Interventions TPL
Surveiller risque d’automutilation, médication PRN, expression des émotions, sources de colère.
Interventions infirmière automutilation
Manifester de l’intérêt, déterminer les causes, activités de diversion.
Définition clivage
Se produit quand il n’intériorise pas la notion de permanence de l’objet et qui sont incapable d’intégrer la possibilité de coexistence entre les sentiments positifs et négatifs. Éviter en apprenant à réguler les émotions.
Mode d’action quétiapine
Antipsychotique qui joue comme antagoniste de plusieurs récepteurs de neurotransmetteurs du SNC.
Indication quétiapine
Dépression majeure, bipolarité, manie aigue, schizophrénie.
Effets secondaires quétiapine
Étourdissements, convulsions, sédation, syndrome malin des neuroleptiques, hyperglycémie.
Examen mental et physique anorexie
· Antécédents de trouble alimentaire
· Régime alimentaire
· Apparence et perception du corps
· Influence d’autrui
· Comportements compensatoires
Enseignement anorexie
IMC (indice de masse corporelle)
Définition troubles substances
Lorsque la consommation nuit à la capacité de la personne de s’acquitter de ses responsabilités professionnelles, scolaires ou domestiques. Ces troubles se caractérisent par un état de dépendance de la personne envers les substances consommées.
Manifestations cliniques trouble substance
Dépendance, tolérance, symptômes de sevrage, incapacité de cesser.
Conséquences de consommation excessive et chronique trouble substance
Affecte cerveau et foie.
Évaluations trouble substances
AUDIT (alcohol use disorders identification test), CAGE, drug abuse screening test (DAST-10), DEP-ADO.
Interventions trouble substance
Soutien, stratégies d’adaptation, ingesta-excréta, participation des proches.
Définition dépendance
La dépendance se définit par la consommation compulsive et continuelle de la substance ou la répétition d’un comportement compulsif en dépt de problèmes importants qui en résultent, par l’incapacité de cesser de consommer une substance ou des cesser un comportement malgré des tentatives répétées, par l’apparition de symptômes de sevrage à la suite de l’arrêt ou de la diminution de la consommation.
Facteurs prédisposants trouble substance
Entourage consommer, qualité d’enfance.
Définition intoxication
L’apparition d’un ensemble de symptômes réversibles et propres à une substance donnée, consécutifs à l’usage récent de cette substance. Les sx sa manifestent durant l’ingestion de la substance ou peu de temps après. La substance agit sur le SNC = perturbation physique et psychologique –> altération du jugement = comportement inapproprié et peut nuire au fonctionnement social ou professionnel.
Réduction des méfaits trouble substance
SQDC. Englobe plusieurs interventions permettant d’aider la personne à prévenir les risques liés à la consommation sans toutefois qu’elle ait à cesser sa consommation si elle n’est pas prête à la faire dans l’immédiat. Elle repose sur plusieurs principes.
Définition sevrage
Se manifeste après une réduction ou un arrêt abrupt de l’utilisation prolongée et régulière d’une substance. Des sx physiologiques significatifs sur le plan clinique de même que des changements affectifs, cognitifs et comportementaux.
Stades du changement trouble substance
Engagement (précontemplation), persuasion (contemplation), traitement actif (préparation), prévention des rechutes (action, maintien, rechute, dégagement).
Approche OMÉGA
Tension émotive, collaboration conditionnelle, réfractaire, destructeur, intimidation psychologique, résistance active, agression physique, assaut grave, menace exceptionnelle.
Définition pacification
Orienter l’intervention sur les sentiments/pensées/émotions de la personne pour l’aider à réaliser ses émotions (reflet)
Interventions en santé mentale
· Se mettre à 45°
· Ne pas s’approcher
· Ne pas faire de grands gestes avec les bras
· Parler 1 à la fois
· Utiliser un ton calme
· Faire des consignes claires et non-autoritaires