Examen final Flashcards
“L’être humain est fondamentalement bon, mais il est corrompu par la société”
Jean jacque rousseau
Thomas Hobbes
L’être humain est égoïste (l’homme est un loup pour l’homme)
Jeremy BENTHAM et John Stuart MILL
Utilitariste :
Propose :
- Agir pour le bonheur du plus grand nombre
- La maximisation des plaisirs et la minimisation des souffrances
- Prend en compte les conséquences seulement (l’intention n’est pas importante
Limites/Critiques :
- Mesurer le bonheur est difficile ! (peut varier selon les cultures, individus, circonstances)
- Néglige les droits individuels de certaines personnes
- Justifie des inégalités extrêmes si cela conduit au plus grand bonheur de tous
La théorie de la déonthologie légaliste
Jeremy BENTHAM
Propose :
- Régie les comportements et les attitudes jugées acceptable
- Le rôle de l’État est de contraindre par la législation (sanctions)
Limites/critiques
- Les décisions de l’État sont influencées par des groupes d’intérêts (pressions financières, politiques et fiscales) et donc ses décisions ne sont pas objectives et relationnelles
- Déresponsabilisation (se contenter de suivre les règles plutôt que d’utiliser son jugement)
- Les punitions sont de pauvres incitatif (peut mener les gens à trouver des moyens de les contourner)
La primauté Actionnariale
Milton FREIDMAN
Propose :
- Maximiser l’investissement des actionnaires
- Seuls les intérêts des actionnaires est pris en compte
- The only business of business is business
Limite/Critique
- Néglige les relations avec les parties prenantes
- Maximiser les profits à court terme peu affecter la viabilité de l’entreprise à long terme
- Conflit avec la responsabilité social (ESG) de l’entreprise (obligation envers la société, l’environnement…)
Edward Freeman
Théorie des parties prenantes
Propose :
- Les parties prenantes contribuent au succès des entreprises (l’entreprise dépend des parties prenantes (interne) ou les parties prenantes affectent les décisions (externe) )
- Les objectifs vont au-delà des intérêts des actionnaires
Limites/critiques :
- Objectifs organocentriste (on souhaite quand même faire des profits et accroître les avoirs des actionnaires)
- Modèle des priorisation (les entreprises doivent choisir les parties prenantes les plus importances, ce qui peut entrainer les luttes de pouvoir et la politisation des relations)
Milton Freidman (Frederich A. Hayek (économiste) et Robert Nozik (économiste))
LIBERTALISME
Propose :
- une société juste est une société dont les individus respectent et protègent la liberté individuelle
- Les inégalités économiques sont acceptables si la répartition des richesses est juste
- L’état minimal (contrats, propriété privée, paix)
- L’idée de la propriété de soi (nous sommes propriétaires de nos talents et des fruits de notre travail)
- Notion de consentement
Limites/critiques
- La plupart des inégalités sont dûes à des rapports de pouvoir et de domination (fortes inégalités sociales dans la société)
- La société priviégie certaines caractéristiques ou compétences au détriment des d’autres : notre succès est rarement dû qu’à nous-même ou nos efforts
- Peut affaiblir le sens de communauté et de solidarité
Le droit de propriété
John LOCKE
Propose :
- Usus : droit d’utiliser et de contrôler l’utilisation de la propriété, faculté de prendre possession
- Fructus : droit à tout profit provenant de la propriété
- Abusus : droit de détruire, transformer, vendre ou donner
- But : avoir une société juste
Limites/Critiques
- Les droits de propriété ne sont pas absolus : l’utilisation de la propriété ne doit pas nuire à la liberté des autres
- Lien direct entre l’individu et son bien
Le développement moral
Lawrence KOHLBERG
Propose :
- Trois niveau et 7 stades :
1) Niveau préconventionnel (jugement moral immature)
- Éviter des punitions physiques potentielles
- Agir dans le but d’échanges avantageux
2) Niveau conventionnel (jugement moral mature)
- Agir pour être accepter dans une communauté
- Obéir aux lois communément acceptées
3) Niveau postconventionnel (jugement moral existentiel)
- Agir entre les normes sociales
- Agir selon les principes d’éthiques universels
- Perspective au-delà du raisonnement moral
Limiques/Critiques :
- Dénature le point de vue féminin (recherche sur des garçons seulement)
- Modèle trop individuel : inutilisable en entreprise
- Modèle trop séquentiel et linéaire (doit passer par stade 2 pour passer au stade 3)
Adam Smith
L’engagement moral
Propose :
- l’éthique n’égale pas du tout le droit
- Encourage le développement du commerce
- Décourage l’implication du gouvernement
Albert Bandura
Désengagement moral
Propose :
- Désengagement envers les comportements
*Justification morale (justifier l’action par des raisons légales, religieuses, etc)
*Comparaison avantageuse (diminuer la gravité en comparant)
*Aseptisation du langage (proscrire l’usage de mots trop chargé émotionnellement)
- Désengagement envers les responsabilités
*Déplacement de la responsabilité (donner à d’autres la responsabilité de l’action)
*Diffusion de la responsabilité (ne pas considérer comme seul responsable) - Désengagement envers les conséquences
*Déni des conséquences (cacher les conséquences réelles)
*Minimisation des conséquences (diminuer la gravitéde la faute)
*Remise en cause des conséquences (invoquer d’autres conséquences plus positives) - Désengagement envers les victimes
*Déshumanisation des victimes (retirer le statut d’humain et les droits aux victimes)- Blâme envers les victimes (donner la responsabilité de l’action aux victimes)
La déonthologie Kantienne (devoir moral)
Emmanuel KANT
Propose :
- La moralité se trouve dans l’intentionnalité : les intentions (volontés) sont plus importantes que les conséquences des actes
- Ne tient pas compte des sentiments et du plaisir
- Impératifs catégoriques
*Universalisation de la maxime : agir comme si notre action était une règle générale qui devrait être suivie par tous
*Les individus doivent être considérés comme des fins et non comme des moyens
- Les humains sont des êtres rationnels, autonomes, libres et méritent d’être traités avec dignité et respect
- Accomplir son devoir est plus important que la recherche du bonheur personnel
Limites/critiques :
- Rigidité morale : faire passer le devoir avant le devoir avant son bonheur n’est pas toujours réaliste
- Pas de solution claire lors de conflits de devoirs
- Il n’est pas toujours possible d’universaliser les principes
- Mesurer les intentions (devoir, inclinaison, influences)
- Morale dénuée de sentiments trop stricte ou sévère
Archie B. Caroll
Modèle de responsabilité sociale :
Propose :
- pour être considéré éthique, une entreprise doit assumer toutes ses responsabilités et répondre aux attentes des parties prenantes
*Responsabilité économique (obligation) : produire les biens et les services et vendre à profit
*Responsabilité juridique (obligation) : obéir au cadre légal mis en place et à la conduite des affaires
*Responsabilité éthique (attentes) : respect des parties prenantes (comportements et conduite)
*Responsabilité discrétionnaire (attentes) : motivées par le volontariat, laissé l’appréciation de chacun
Limites/critiques :
- Théorie prescriptive, interprétation arbitraire
- Potentiel de manipulation et d’opportunisme (outil de marketing)
- Manque de consensus sur les responsabilités discrétionnaires
Le paternaliste Corporatif
Henry Ford
Propose :
- Éthique paternaliste : les dirigeants (pères) exercent une autorité morale sur les employés et les parties prenantes (enfants) qui se veut bienveillante mais qui est contrôlante
- Égalité et augmentation du bien-être des employés
- Appartenance communautaire
Limites/critiques :
- Humiliant, manque de respect à l’autonomie, harcèlement psychologique
- Culpabilité et redevabilité envers le dirigeant
- N’a pa réussi à améliorer les conditions de travail et de santé pénible de production
- Rend les employés dépendant car traité comme des objets
- Contre le développement durable
Joel Feinberg
Le paternaliste MOU
Propose :
- Acceptable car protège les personnes sans défenses ou vulnérables d’un danger extérieur