examen final Flashcards

1
Q

Selon Guba et Lincoln (1989), l’évaluation de programme a connu 4 grandes générations
Quelle est la force de la mesure (testing)

A

Cette approche a l’avantage de permettre de sortir d’une vision « subjective » en s’intéressant aux résultats. Guba et Lincoln insistent pour dire que ce courant est encore d’actualité, puisqu’il demeure au coeur de plusieurs travaux en éducation (et dans le social en général) visant à hiérarchiser la performance, par exemple, des écoles

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1
Q

Selon Guba et Lincoln (1989), l’évaluation de programme a connu 4 grandes générations
Quelle est la limite de la mesure (testing) ?

A

l’évaluation est normative et se limite encore à un ensemble d’activités de mesure, de collecte systématique de données et d’analyse quantitatives

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2
Q

Selon Guba et Lincoln (1989), l’évaluation de programme a connu 4 grandes générations
Quelle est la limite de la description?

A

cette approche descriptive peut être subjective et elle peut également manquer de précision dans la mesure des résultats

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3
Q

Selon Guba et Lincoln (1989), l’évaluation de programme a connu 4 grandes générations
Quelle est la force de la description

A

Dépassant le rôle de technicien, il doit décrire les forces et les faiblesses du programme pendant son expérimentation, ce qui peut parfois permettre de bonifier in vivo le programme, dans une perspective d’évaluation formative

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4
Q

Selon Guba et Lincoln (1989), l’évaluation de programme a connu 4 grandes générations
Quelle est la limite du jugement?

A

La mesure et la description ne sont plus une finalité

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5
Q

Selon Guba et Lincoln (1989), l’évaluation de programme a connu 4 grandes générations
Quelle est la force du jugement?

A

Les évaluations visent à porter un jugement sur l’efficacité relative de l’objet évalué en fonction de critères de mérite. C’est à partie de ce paradigme central du jugement que la professionnalisation de l’évaluation s’amorce

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6
Q

Selon Guba et Lincoln (1989), l’évaluation de programme a connu 4 grandes générations
Quelle est la force de l’évaluation négociée?

A

L’évaluation de 4e génération tient toujours compte des approches et des méthodes élaborées précédemment, mais tout en permettant de combler leurs lacunes et d’atteindre un niveau de complexité supérieure (approche mixte).

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7
Q

2.Expliquez la différence entre les activités, les produits et les résultats d’un programme.
Donnez un exemple.
Les activités

A

Activités: actions, interventions, évènements ou activités qui sont mis en place en vue d’atteindre les objectifs du programme
Par exemple, en contexte d’intervention relationnel, une activité peut être que la mère lise une histoire à son enfant avec le dodo.

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8
Q

2.Expliquez la différence entre les activités, les produits et les résultats d’un programme.
Donnez un exemple.
Les produits

A

ceux qui découlent des activités du programme une fois qu’elles ont été offertes, ce qui a été délivré de façon tangible par le programme
Par exemple, lors d’une animation de groupe, l’intervenant demande aux usagers d’écrire une lettre à leur victime. Produit = la lettre écrite par l’agresseur à la victime.

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9
Q

2.Expliquez la différence entre les activités, les produits et les résultats d’un programme.
Donnez un exemple.
Les résultats d’un programme

A

bénéfices/effets qui découlent de la participation au programme à court, moyen et long terme.
Par exemple, si un organisme organise des ateliers de cuisine collective, il y aura des résultats à court, moyen et long terme. À court terme, les bénéficiaires auront quelques choses à manger pour leur repas de la semaine. À moyen terme, ils développeront des habiletés en cuisine. À long terme, la population aura une alimentation plus saine.

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10
Q

Identifiez et expliquez trois avantages de la complémentarité des méthodes quantitatives et qualitatives en évaluation de programme?

A

a. Permettent de mieux comprendre la complexité des phénomènes à laquelle les programmes tentent de répondre. En combinant ces deux approches, les évaluateurs peuvent obtenir une compréhension plus complète et contextuellement ancrée des résultats du programme, en intégrant à la fois les données quantitatives et qualitatives.

b. Utilisation à la fois du pouvoir des histoires et des nombres. En combinant les deux approches, les évaluateurs peuvent répondre de manière plus approfondie et nuancée aux questions complexes concernant les effets du programme, en examinant à la fois les résultats chiffrés et les expériences vécues des participants.

c. Validation croisée des résultats : Cette validation croisée renforce la fiabilité et la validité des résultats de l’évaluation, en fournissant une triangulation des données provenant de différentes sources et perspectives.

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11
Q
  1. Dans le chapitre 10 du livre d’Alain et Dessureault (2009), Lacharité (2009) affirme que la subjectivité a mauvaise réputation et qu’on devrait lui accorder davantage de considération en évaluation de programme. Laurie

a. Expliquez pourquoi en synthétisant la vision de l’auteur

A

Un point de vue subjectif est d’emblée suspecté de partialité, d’émotivité et de manque de rigueur. Il faut toutefois comprendre que ce que l’on appelle la « raison» n’est pas une démarche désincarnée et décontextualisée. Elle constitue un phénomène essentiellement contesté auquel s’affrontent diverses formes de rationalité.

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12
Q
  1. Dans le chapitre 10 du livre d’Alain et Dessureault (2009), Lacharité (2009) affirme que la subjectivité a mauvaise réputation et qu’on devrait lui accorder davantage de considération en évaluation de programme.
    b. Expliquez votre propre point de vue à cet effet
A

Je considère qu’il est intéressant d’accorder une importance à la subjectivité lors d’évaluation de programme. Les expériences, les perceptions et les réactions des participants peuvent fournir des informations précieuses pour comprendre l’impact réel d’un programme et identifier les aspects qui fonctionnent bien ou qui nécessitent des améliorations. Ainsi, l’utilisation d’une méthode qualitative lors de l’évaluation de programme permet de donner voix aux participants, de capturer leurs perspectives et de prendre en compte la complexité des contextes dans lesquels le programme a été mis en œuvre. Cela peut donc permettre une évaluation plus holistique et significative des effets d’un programme.

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13
Q
  1. Nous avons vu deux approches en élaboration de programmes : l’approche linéaire et l’approche émergente.
    a. Expliquez deux grandes différences entre ces deux approches
A
  1. L’approche linéaire est une approche dans laquelle on veut se rendre du point A au point B en ayant le moins d’interférence possible en ayant un processus clair, précis et efficient. En revanche, l’approche émergente (circulaire) n’est pas une approche linéaire, on passe d’un élément à l’autre sans suivre de ligne directrice, on peut revenir en arrière pour effectuer des modifications, on se promène d’un concept à l’autre sans suivre de ligne directrice.
  2. Au sein de l’approche linéaire, le rôle de l’évaluateur est un rôle d’expert. En effet, il est neutre et distant par rapport à l’objet qui est évalué. Il dirige l’ensemble des opérations et prend les décisions. En ce qui concerne l’approche émergente, le rôle de l’évaluateur est d’être médiateur / porteur de projet. En effet, il doit avoir de bonnes compétences relationnelles. Il est impliqué auprès de l’ensemble des parties prenantes, il crée des structures pour favoriser les échanges entre les acteurs impliqués.
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14
Q
  1. Nous avons vu deux approches en élaboration de programmes : l’approche linéaire et l’approche émergente.
    b. Pour chacune d’elles, donnez un exemple de situation où cette approche serait à privilégier et expliquez pourquoi en faisant ressortir ses forces
A

L’approche linéaire serait à privilégier lorsqu’un psychoéducateur est approché par un enseignant pour un élève présentant des difficultés de comportement dans sa classe. Effectivement, dans ce cas, c’est lui qui dirigerait l’ensemble des opérations. Il commencerait par rencontrer l’enseignant, pour ensuite aller observer l’élève et finalement mettre des moyens en place pour aider l’enseignant et l’élève. Ce processus est clair et précis.
L’approche émergente serait pertinente à utiliser lors d’une rencontre de sous-groupe avec des adolescents. Effectivement, le psychoed a un objectif précis pour la rencontre (ex : activités sur les émotions), mais lors de la rencontre les adolescents partagent une situation qui est survenue où ils ressentent le besoin d’en discuter. Dans ce cas, le psyed va garder son objectif en tête tout en encourageant les ados à partager leur expérience et leur émotions vécues.

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15
Q
  1. Nous avons vu quatre principaux paradigmes en évaluation de programme : post-positiviste, constructiviste, pragmatique et émancipateur (transformatif). À la lumière de vos apprentissages et de votre expérience tout au long de la session, décrivez quel est votre positionnement paradigmatique. COURS 2 LAURIANE
    a. Indiquez clairement quel paradigme correspond le plus à votre vision de l’évaluation de programme.
A

le paradigme pragmatique

16
Q
  1. Nous avons vu quatre principaux paradigmes en évaluation de programme : post-positiviste, constructiviste, pragmatique et émancipateur (transformatif). À la lumière de vos apprentissages et de votre expérience tout au long de la session, décrivez quel est votre positionnement paradigmatique
    b. Faites une brève description de ce paradigme et expliquez pourquoi il vous interpelle
A

Le paradigme pragmatique est celui qui m’interpelle le plus et c’est également celui qui rejoint le plus la psychoéducation. J’apprécie le fait qu’il prenne en compte autant la subjectivité et l’objectivité pour bien évaluer un élément. En effet, autant le qualitatif que le quantitatif permet d’apporter une certaine nuance selon ce qu’on évalue et nous permet, selon moi, de prendre en compte le plus de parties possibles.

17
Q
  1. Nous avons vu quatre principaux paradigmes en évaluation de programme : post-positiviste, constructiviste, pragmatique et émancipateur (transformatif). À la lumière de vos apprentissages et de votre expérience tout au long de la session, décrivez quel est votre positionnement paradigmatique
A

Le paradigme pragmatique pourrait selon moi influencer ma pratique professionnelle par sa flexibilité et son adaptation. En effet, le paradigme met de l’avant que les difficultés sont complexes et évolues avec le temps. Ainsi, moi en tant que psychoéducateur je garde en tête qu’il n’y a pas de solution universelle pour tout le monde, que chaque cas est unique. En prenant en compte autant l’objectivité que la subjectivité, cela va m’amener à utiliser diverses méthodes, approches, techniques et outils pour répondre adéquatement au besoin de la personne.

18
Q
  1. Donnez au moins trois exemples de conditions d’implantation à considérer avant l’implantation d’un programme d’intervention et expliquez en quoi elles sont importantes
A
  1. Personnes qui implantent : L’entrevue auprès des différentes parties prenantes engagées dans le programme représente une façon simple et efficace d’obtenir de l’information sur les facilitateurs et les obstacles de l’implantation. On obtiendra bien souvent des éléments de réponse sur le contexte organisationnel qui permet ou, à l’inverse, qui nuit à la réalisation du programme.
  2. Inclusion de certains partenaires : Permet de travailler en synergie pour répondre aux besoins de la population ciblée.
  3. Spécification du contexte d’implantation : dans le but de s’assurer que le programme est en harmonie avec la réalité du milieu d’implantation et que celui-ci réponde bien aux besoins de la clientèle.
19
Q
  1. Expliquez ce qu’on entend par pérennité de programme d’intervention et donnez au moins deux exemples de ce qui peut être mis en place pour la favoriser
A

définition : La pérennité d’un programme est en lien avec sa capacité à rester viable et fonctionnel sur le long terme. En effet, à long terme, un programme se doit de s’adapter à plusieurs éléments pour assurer sa survie et sa fonctionnalité.
Deux exemples : Par exemple, il serait primordial qu’un programme soit facilement modifiable au fil du temps. Effectivement, le programme devra être bien structuré et bien documenté pour effectuer certaines modifications si cela est nécessaire. De plus, il serait important qu’un programme puisse garantir son évolutivité en s’adaptant à l’évolution des besoins et des exigences de l’utilisateur.

20
Q
  1. Identifiez deux éléments à prendre en considération dans le choix d’un devis pour l’évaluation des effets d’un programme et expliquer pourquoi il est nécessaire de les prendre en compte
A

Premièrement, il est important de vérifier les ressources dont on dispose pour effectuer l’évaluation. Autant pour les ressources humaines, financières et le temps il est primordial de les considérer. Par exemple, nous avons combien de temps pour faire l’évaluation ? Combien de personnes travaille avec nous ? Combien d’argent possédons-nous pour effectuer l’évaluation ?
Deuxièmement, il est important de vérifier la conjoncture, soit à quel moment va-t-on évaluer les effets de l’intervention ? Pour cet élément, les questions à se poser sont : comment on organise l’évaluation ? Est-ce qu’on le fait en pré ou en post évaluation ?

21
Q
  1. Quelles sont les quatre composantes essentielles d’une bonne question d’évaluation des effets ? Formulez un exemple de question d’évaluation des effets.
    EXEMPLE***
A
  1. Clarté et précision : La question doit être posée de manière claire et précise dans le but d’éviter tout forme d’ambiguïté dans l’interprétation des résultats.
  2. En lien avec les objectifs du programme : La question doit être en fonction des objectifs auxquels le programme tente de répondre pour mesurer directement les effets attendus sur les participants.
  3. Mesurabilité : La question doit être formulée de façon à permettre une mesure objective des effets du programme.
  4. Sensibilité : La question doit prendre en compte le contexte dans lequel le programme est mis en œuvre ainsi que les caractéristiques spécifiques de la population cible, afin d’être pertinente et significative pour les participants.
22
Q
  1. Expliquez en quoi consiste un modèle de changement et en quoi il est influencé par le modèle d’action
A

Le modèle de changement se compose de trois sections : l’intervention, les déterminant et les effets. L’intervention englobe l’ensemble des activités qui visent à modifier un/des déterminants. La partie des déterminants cible sur quoi le programme doit intervenir pour atteindre les résultats ciblés. Et pour finir, les effets sont les résultats attendus à court/moyen et long terme.

La théorie de programme soutient qu’une implantation réussie des éléments essentiels au bon déroulement des interventions (c’est-à-dire le contenu des composantes du modèle d’action) est nécessaire afin d’activer les processus de transformation qui conduiront ultimement aux effets escomptés

23
Q
  1. Expliquez pourquoi il est important de considérer les enjeux de pouvoir en évaluation de programme. Appuyez votre explication avec un exemple concret
A

Les enjeux de pouvoir peuvent influencer le degré auquel l’évaluation puisse fournir un point de vue indépendant ou neutre sur le programme.

Par exemple, un programme gouvernemental visant à aider des familles défavorisées en fournissant des subventions pour l’accès à l’éducation et à la santé. Dans cette situation, des enjeux de pouvoir peuvent émerger et influencer le processus d’évaluation. En effet, Le gouvernement peut influencer la définition des critères d’évaluation pour mettre l’accent sur les indicateurs qui reflètent positivement l’efficacité du programme.

24
Q
  1. Expliquez comment la façon de formuler un problème peut influencer les besoins qui seront ciblés dans un programme d’intervention visant à le résoudre. Formulez un exemple
A

La formulation d’un problème est primordiale, car elle a un impact direct sur les besoins qui seront ciblés. En effet, la formulation oriente les actions qui combleront les réels besoins de la population ciblée. Si le problème est mal formulé, les interventions risquent de passer à côté des véritables enjeux.

Exemple de problème formulé de manière étroite : Dans une communauté urbaine, le taux de décrochage scolaire est élevé parmi les adolescents.
* Concentration sur la question du décrochage scolaire comme un phénomène isolé.

Problème formulé de manière plus large : Dans une communauté urbaine, les adolescents font face à de multiples défis sociaux, économiques et familiaux qui compromettent leur réussite éducative et leur engagement dans le système scolaire.
* Reconnaissance des facteurs socio-économiques et familiaux sous-jacents qui contribuent au décrochage scolaire.

25
Q
  1. Formulez un exemple d’enjeu éthique (différent de celui présenté dans le diaporama du cours) pouvant survenir lors de la diffusion ou de l’utilisation des résultats d’une évaluation de programme. Formulez deux recommandations pour prévenir ou résoudre cette situation
A

Un organisme responsable de l’évaluation pourrait être tenté de présenter les résultats de manière sélective afin de favoriser une certaine politique ou de justifier un financement supplémentaire.

Recommandations :
1- Transparence et intégrité des données : Il est crucial de garantir la transparence dans toutes les étapes de l’évaluation. De plus, un comité d’éthique indépendant pourrait être chargé de superviser le processus pour s’assurer de son intégrité.
2- Impartialité dans la communication des résultats : Les conclusions de l’évaluation doivent être présentées de manière objective, sans biais ni manipulation. Il est essentiel que les communicateurs des résultats soient formés pour éviter toute interprétation partiale et pour mettre en évidence à la fois les aspects positifs et négatifs du programme évalué.

26
Q

Selon Guba et Lincoln (1989), l’évaluation de programme a connu 4 grandes générations
Quelle est la limite de l’évaluation négociée ?

A

La limite principale de l’évaluation négociée réside dans le risque de compromettre l’objectivité et la rigueur de l’évaluation