Examen final Flashcards

1
Q

Qu’est-ce qu’un système partisan?

A

C’est une offre politique dans une arène électorale, qu’on cherche à caractériser de différentes façons, car en politique comparée, ça nous donne des outils pour comparer les forces politiques des différentes arènes électorales. C’est aussi un ensemble de plusieurs composantes qui interagissent les unes avec les autres. Un système partisan a à trait à l’offre politique des partis.

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2
Q

Quels sont les trois critères pour classifier les systèmes partisans? Décrit-les.

A

1- Le niveau de compétitivité dans un système (on se demande s’il y a une compétition permise (cruciale en démocratie, Chine = pas de compétition) et quel est le degré; parti prédominant (tient compte de l’opposition), bipartisme, multipartisme léger (Canada, 3-5 partis) ou multipartisme fragmenté (5+ partis, Israêl, Pays-Bas, Afrique du Sud). On utilise la formule du nombre effectif de partis pour savoir le nombre de partis compétitifs dans un système partisan)

2-Le niveau de polarisation
(On se demande si on se positionne proche de la position des citoyens, donc, la médiane est plus importante que la moyenne car comme le positionnement des partis dépend du positionnement des citoyens, la distribution des préférences des citoyens est cruciale - le niveau de polarisation veut calculer la distance moyenne entre les partis (centrifuge comme mesure de polarisation pousse les partis vers le centre)

3-Les clivages qui structurent la compétition (nombre de clivages et effets): On veut déterminer et comprendre les clivages qui structurent la compétition (le nombre de dimensions est toujours lié au nombre de clivages). On veut regarder l’écart entre les partis par rapport aux clivages (calculée avec la formule de polarisation des partis).

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3
Q

Quelle est la formule du nombre effectif de partis et à quoi sert-elle? Quelles sont les failles?

A

1/somme des partis électoraux au carré (plus le chiffre est élevé, plus de compétition).

Avec cet indice, on peut tester la loi de Duverger, qui dit que les systèmes majoritaires è un tour tendent à favoriser le bipartisme, où l’attente théorique serait de 2.

Par exemple, en N-Z, le changement de mode de scrutin a changé le nombre de partis compétitifs. Toutefois, au Canada, le changement est dû à l’émergence d’un nouveau clivage, donc pas toujours vrai.

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4
Q

Certaines failles peuvent être repérées dans la Loi de Duverger, quelle serait une solution pour la sauver?

A

De l’appliquer niveau de la circonscription mais pas au niveau national (au niveau de la circonscription on peut voir du bipartisme)

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5
Q

On explique le fait qu’on retrouve différents systèmes partisans à travers les pays et à travers le temps par deux grandes écoles; quelles sont-elles et que disent-elles? Quelles sont les comparaisons qui peuvent être faites entre les deux?

A

1)Institutions: on croit que plusieurs institutions peuvent jouer, mais c’est surtout celle du mode de scrutin qui influence le nombre de partis compétitifs

2)Clivages: On croit que les espaces idéologiques libres dans le spectre devraient mener à la création de nouveaux partis qui ont un appui substantiel ou à un changement de positionnement idéologique des partis existants. On dit que les clivages = nombre de partis +1

Comparaisons:
1)Les institutions contraignent fortement les possibilités via le nombre de partis, mais ne peuvent pas expliquer les changements dans le temps, car les institutions ne changent presque jamais

2)La théorie des clivages peut elle expliquer le changement dans le temps sans changement institutionnel

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6
Q

Quand est-ce qu’on change un système partisan? (3)

A

1)Quand les partis forts ou faibles changent (quand la compétitivité change)

2)Quand les clivages structurant changent

3)Quand le niveau de polarisation change

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7
Q

Comment distingue-on un alignement électoral, d’un désalignement et d’un réalignement?

A

Alignement: Lorsque les partisans sont alignés à leur parti/lorsque le système partisan est stable

Désalignement: C’est lorsque l’alignement ne tient plus, il y a beaucoup de volatilité électorale et souvent un parti dominant se faire déclasser par un autre parti

Réalignement: se caractérise par un changement de vote pour un parti de plusieurs personnes. C’est en quelque sorte une confirmation de désalignement (ils peuvent être parfois très lents, sauf quand des évènements majeurs se produisent).

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8
Q

Peut-il y avoir plus d’un système partisan sur un même territoire? si oui, donne un exemple.

A

Oui, province de Québec, car multiplicité des divers niveaux de gouvernance (provinciale, municipale). Ce sont des élections dites sous-nationales (ex: Landers) ou supra-nationales (ex:UE)

-Aussi, c’est dû aux différentes arènes politiques (10 provinces = 10 arènes). Le fait que les systèmes varient au niveau des régions est de la régionalisation

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9
Q

Quels sont les deux facteurs généraux souvent à la base d’un réalignement électoral?

A

le phénomène du désalignement électoral et la volatilité électorale :moins en moins de gens qui s’identifient à un parti, ce qui fait en sorte que la volatilité augmente et le membrariat descend. Autrement dit, plus la volatilité est grande, plus les possibilités que la compétition en place change sont grandes, donc le système partisan change aussi.

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10
Q

On a vu que la volatilité peut mener à un réalignement électoral, mais qu’est-ce qui impacte la volatilité en soi?

A

1- Désalignement électoral
2-Diminution de l’importance des clivages
3-Baisse de la participation électorale

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11
Q

Si on prend le cas du Québec, qui, dans les années 1936-1960 avait un fort bipartisme entre l’Union nationale et le PLQ, alors que dans les années 70 on voit une montée radicale du PQ suite à la révolution tranquille, comment peut on expliquer le réalignement?

A

La compétitivité a changé, et on voit donc de nouveaux clivages, donc réalignement

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12
Q

On voit une montée de L’ADQ en 1994 et une montée de QS en 2006. À quoi sont elles dues?

A

au clivage gauche droite (adq = droite / qs= gauche)

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13
Q

Est-ce qu’on peut dire que présentement, au Québec, on change de système partisan?

A

Oui, car on voit un changement de compétitivité (baisse du PQ) et de clivages (où le clivage de l’indépendantisme est derrière nous)

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14
Q

À quel axe peut on associer ces idéologies?
Respect ou non des différents modes de vie, la question de l’environnement, la question de l’immigration, de la protection de la langue française ou encore de la laïcité

A

l’axe libéral autoritaire (ex: CAQ = plus autoritaire que libéral)

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15
Q

Pourquoi la participation électorale est-elle importante?

A

***1: Permet de comprendre les implications sur les inégalités potentielles entre ceux qui votent et ceux qui s’abstiennent

2:Permet de mieux comprendre les résultats électoraux (si on comprend qui a voté, on peut mieux cerner les stratégies politiques)

3:C’est un indicateur de santé démocratique en soi (légitimité et appui populaire)

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16
Q

Plus la participation électorale est élevée, moins on voit d’écarts de participation entre les classes sociales. Pourquoi préfère-t-on un plus petit écart?

A

Car les gouvernements ont plus d’incitatifs
faire des politiques sur les idéologies des gens marginalisés (plus pauvres, moins éduqués, etc.). Plus la participation est élevée, moins il y a d’inégalités entre les taux de participation entre les classes sociales.

17
Q

Quels sont les deux facteurs pour analyser la participation électorale? Explique-les.

A

1: Décrire qui vote: par des caractéristiques sociodémocratiques (ex: âge, revenu, syndicat, état civil, parenté, éducation)

2: Comprendre pourquoi certains votent alors que d’autres s’abstiennent (par l’approche macro (institutions et contexte) ou micro (individuelle))

18
Q

Décrit trois exemples de caractéristiques sociodémographiques et leur lien avec la participation électorale

A

1-âge: relation très forte mais non linéaire (18-21 ans et 70 ans et plus)

2-Éducation: effet très fort

3: Parentalité: puisque les parents veulent montrer l’exemple (voter étant valorisé dans notre société), il y a une corrélation

19
Q

Dans les théories individuelles qui tentent de comprendre pourquoi les gens votent, on voit quatre différentes visions. Nomme et explique-les.

A

1) École des choix rationnels: on dit que les gens votent seulement si les bénéfices sont plus élevés que les coûts de participation. Pour regarder si le bénéfice est plus élevé, on utilise l’équation; V= (Bxp) - C (probabilité d’aller voter = (bénéfices obtenus si mon vote fait la différebce x probabilité que mon vote fasse la différence) - coût de voter. Le principal coût est le temps

2)Modèle des ressources: Contre le modèle rationnel, on dit que voter nécessite des ressources et est donc difficile. On dit donc qu’il faudrait donner plus de ressources aux gens, puisque ceux qui votent sont ceux ayant les ressources (temps libre, argent, éducation, ressources cognitives, etc.)

3)Modèle motivationnel: On regarde les faits et se dit que ce qui explique la participation est la motivation des gens à aller voter ou non (on critique par le même fait le modèle des ressources qui dit que c’est difficile aller voter). Ce modèle peut aussi expliquer la stabilité dans le temps. Par exemple, les riches voteraient parce qu’ils veulent garder leur condition/ les pauvres voteraient car ils veulent améliorer

4)Modèle de l’habitude: on dit que les gens votent à un moment donné parce qu’ils ont voté dans le passé

20
Q

Quelles sont les deux principales critiques apportées à l’école des choix rationnelles des théories individuelles?

A

1- Comme la probabilité sera presque toujours autour de 0, le coût est toujours plus élevé

2-Cette vision n’explique pas la participation, mais plus l’abstention et la plupart des gens votent en démocratie

21
Q

Quelle est la principale critique apportée au modèle des ressources des théories individuelles?

A

On critique le fait que la plupart des gens disent au contraire que c’est facile aller voter, donc, difficile à prouver

22
Q

Quelle est la principale critique apportée au modèle motivationnel des théories individuelles?

A

Qu’ils sont trop déterministes où on dit que tout se forme selon des caractéristiques personnes acquises dès un jeune âge

23
Q

Quelle est la principale critique apportée au modèle de l’habitude des théories individuelles? Quelle est la réponse du modèle à cette critique?

A

Ce n’est pas une habitude (habitude = fréquent, régulier, quasi-inconscient), et même si ce l’était, ce n’est pas une explication en soi

Réponse: oui, mais corrélation du comportement dans le temps est très fort, donc comment l’epxliquer?

24
Q

Quels sont les deux éléments à regarder dans les théories macro tentant de comprendre pourquoi les gens votent?

A

1- Institutions: ex; vote obligatoire*(le plus important), mode de scrutin, nombre de partis, structure du pouvoir (unicaméralisme augmente la participation par exemple)

2-Contexte

25
Q

Quant à la participation électorale, quelle tendance peut-on remarquer après les années 65-70 dans le monde?

A

un déclin non linéaire de la participation électorale

26
Q

Quand a été le sommet de la participation électorale au Canada?

A

au début des années 60 (1962 avec 78%)

27
Q

Quelles sont les deux pistes pour expliquer le déclin de la participation électorale dans le monde?

A

Micro: Les nouvelles générations sont différentes et elles remplacent les plus vieilles

Marco: il y a de plus en plus d’élections dans le monde ce qui génèrerait une fatigue électorale (une solution pourrait être exemple de faire municipales et provinciales en même temps)

28
Q

Pourquoi est-ce important de comprendre le choix électoral?

A

D’un point de vue normatif: Permet de distinguer les clientèles électorales et les motivations derrière l’appui ou le rejet des différents projets de société (on comprend mieux en tant que gouvernement le mandat accordé)

D’un point de vue politique/pratique: Permet de moduler les stratégies des partis politiques

29
Q

Quels sont les différents modèles d’explication des choix électoraux? Explique les

A

1- Modèle sociologique:
modèle de Columbia 1944: on dit que le choix est centré sur les caractéristiques sociologiques (âge, religion, ethnicité, etc.). On vote donc comme on est sociologiquement.

2-Modèle socio-psychologique:
École de Michigan, 1952-1956: on se base sur le modèle de Columbia et on ajoute comme critère central l’identification partisane (sentiment de proximité envers un parti politique (analogie à la religion où c’est transmis naturellement et implicitement)). Pour décrire, on utilise l’entonnoir de causalité ou de haut en bas on voit: caractéristiques sociodémographiques / identification partisane / enjeux/ comportements des chefs

3-École des choix rationnels:
Anthony Downs, 1957: a pour postulat de maximiser bénéfices et diminuer coûts, où pour calculer les bénéfices on utilise une composante rétrospective ou prospective. On pense que le vote stratégique explique aussi les choix électoraux

30
Q

Quelles sont les critiques des différents modèles d’explication des choix électoraux?

A

1-Modèle sociologique:
a) Prédit que 70% (faible si on compare que tourner un 25c = 50% de chances de tomber sur face)

b) Modèle utile uniquement pour les cas stéréotypés

c) Déterministe, statique, pas de place pour la politique

2-Modèle socio-psychologique:
a) L’aspect des comportements des chefs peut varier en fonction de la représentation des médias

b)Critique tautologique (le vote pour un parti car je suis démocrate = variable explicative trop proche de ce qu’on explique)

c)Américano-centriste

d)Un outil théorique qui s’applique seulement en moyenne

e)Difficile d’identifier l’ordre causal des différents blocs

3-École des choix rationnels:
a)Vote stratégique représente juste 3 à 8% des électeurs

b)On croit que les choix électoraux sont vus à travers des lunettes partisanes, soit subjectivement plutôt qu’objectivement et rationnellement.

31
Q

Qu’est-ce qu’un vote stratégique? pourquoi est-ce qu’au Canada et au Québec seulement 3 à 8% des électeurs votent stratégiquement?

A

C’est le fait de ne pas voter pour son premier choix, quand on sait qu’il n’a pas de chance de gagner, pour bloquer l’avènement d’une pire option.

3 à 8% car on a souvent une perception que seulement notre parti est proche de nous et peu de personnes au Québec se retrouvent dans une situation où leur parti de ne se retrouver pas dans la compétition

32
Q

Peut-on dire que les prédictions du choix électoral sont meilleures qu’au début?

A

la ligne d’erreur quant aux prédictions des choix électoraux depuis 1940 reste non linéaire, mais relativement stable. Certaines exceptions comme en 1951 et en 2000 sont quand même présentes.

33
Q

Principalement, quel est le point central de ce que permettent les campagnes électorales?

A

l’imputabilité

34
Q

Pourquoi dit-on que es semaines de la campagne électorale seraient cruciales, quant à l’information des citoyens?

A

Permettent de donner de l’information pertinente aux citoyens, soit les politiques publiques et la personnalité des leaders.

35
Q

Nomme cinq façons de communiquer l’information pertinente avec les citoyens

A

publicités, discussions dans les réseaux, porte à porte, actualité axée sur la campagne, débats nationaux et locaux

36
Q

Pourquoi est-il crucial de savoir si l’électorat est mieux informé à la fin de la campagne?

A

car si la réponse est non, fait tomber tout le but des campagnes électorales

37
Q

Que peut-on dire par rapport aux inégalités que génèrent les campagnes?

A

On constate que les effets positifs sont uniquement remarquables sur les groupes de personnes étant déjà intéressés envers l’élections avant la campagne, alors que ceux n’étant pas intéressés (ceux ayant besoin le plus d’infos) ne perçoivent pas d’effet des campagnes.

38
Q

Nomme quatre facteurs d’influence des campagnes sur le choix électoral et explique comment

A

-Débat des chefs: influence par le type de communication politique (radio vs tv, ex: Nixon vs Kennedy où la prestance et le look avaient influencé) et par le fait de qui on invite

-Dépenses électorales: on dit que l’effet des dépenses est beaucoup plus fort pour les candidats non-sortants, où les effets se remarquent quand on passe de très peu de dépenses à beaucoup (le plateau se trouve de 35k à 65k). En général, a de l’influence, c’est pourquoi il y a de la règlementation concernant le financement électoral.

-Agenda médiatique: l’ordre du jour influence beaucoup, car les partis ne sont pas compétents dans tout, donc si on parle d’environnement et qu’on est conservateur, on risque d’avoir moins d’impacts positifs sur notre parti cette journée là

-Les candidats locaux et chefs: 47-59% des électeurs n’ont pas de candidature locale qu’ils aiment particulièrement. Seulement 17% ne préfèrent pas le leader de leur parti de préférence, mais 80% d’entre eux votent quand même pour le parti plutôt que pour le leader. Donc, peu d’influence car au final, seulement 3% des gens vont changer leur vote pour un leader différent de leur parti préféré

39
Q

Qu’est-ce que le capture des enjeux?

A

C’est lorsqu’un parti réussit à s’approprier un enjeu (ex: QS et l’environnement). Les perceptions entrent en jeu, car par exemple, en 2018, QS avait 58% capturé l’enjeu de l’environnement et ce peut expliquer pourquoi il n’y a pas de parti vert au Québec.