Examen final Flashcards
Sachant que notre patient a une dysphonie de tension musculaire, un mouvement du larynx dans quelle direction pourrait améliorer sa voix ?
Un mouvement vers le bas, donc un larynx moins haut, pourrait améliorer la voix. Le thyro-hyoïdien (rapproche le thyroïde de l’os hyoïde) et les muscles suprahyoïdiens (qui contribuent à l’élévation laryngée) sont moins tendus quand le larynx est bas.
La seule cause de la dysphonie de tension musculaire
est une tension excessive constante des muscles du
larynx ?
La dysphonie de tension musculaire peut être causée par une tension excessive des muscles du larynx ou peut être un comportement compensatoire « secondaire » en lien avec une autre pathologie vocale. Dans le cas de notre patient, nous ne sentions pas de tensions excessives à la palpation, donc il s’agit sûrement davantage d’une mauvaise utilisation
Comment les aspects psychologiques et émotionnels
peuvent-ils être liés à la dysphonie de tension
musculaire ?
Quand la dysphonie de tension musculaire est causée par une tension excessive des muscles, le stress, l’anxiété, la fatigue et d’autres émotions négatives pourraient exacerber les tensions.
Pourquoi des bâillements pourraient aider un.e
patient.e qui a une dysphonie de tension musculaire ?
Un bâillement va agrandir le pharynx et étirer puis relaxer les muscles extrinsèques du larynx, ce qui descend le larynx dans le cou pour le mettre en position plus neutre.
Cela est aussi en lien avec la question sur le mouvement du larynx vers le bas qui permet un relâchement des muscles supra-hyoïdiens et thyro-hyoïdien
Si notre patient.e a des symptômes de reflux, tousse
pendant notre rencontre sans avoir de rhume et que le test du spiromètre est difficile à administrer étant
donné une grande sensibilité (toux qui se déclenche
rapidement), qu’est-ce qui pourrait être à investiguer ?
Nous pourrions aller poser des questions et tenter de
voir si le reflux gastro-oesophagien pourrait causer une toux chronique (voir conférence)
Vous devez faire une évaluation en voix pour un
patient âgé de 10 ans. Quelles considérations vous
viennent à l’esprit avant même de le rencontrer ?
BIEN VULGARISER
- Donner des exemples représentatifs de son quotidien
- Rendre les explications concrètes , ludiques et précises tirées du quotidien
- S’adresser à l’enfant le plus possible et valider auprès du parent au besoin
PRIORISER LES MOYENS À METTRE EN PLACE
- L’enfant a déjà des devoirs à faire à la maison, alors on doit limiter ce qu’on lui demande de faire comme devoir pour favoriser l’engagement
- Choisir les moyens qui seront le plus efficaces et faciles à intégrer dans son quotidien
ADAPTER L’ÉVALUATION ET LES ANALYSES
- Normes différentes pour la clientèle pédiatrique
- Utilisation du PVHI au lieu de VHI
- Le RSI peut seulement être utilisé à titre indicatif
- Protocole d’évaluation différent
DEMANDE DE LA FLEXIBILITÉ
- L’enfant a de l’école pendant la journée et des sports le soir - s’adapter à l’horaire de la famille
- Beaucoup d’imprévus, maladie, évaluation scolaire, etc. - risque d’annulation
- Dépendant des parents pour se rendre au rendez-vous
SENSIBILISATION AUX PROCHES ET AU MILIEU SCOLAIRE
- Implication très importante de l’entourage/parents dans l’actualisation des conseils
Durant l’anamnèse, la mère de votre patient de 10 ans rapporte qu’elle lui propose de chuchoter lorsqu’il crit ou lorsqu’il perd la voix pour reposer sa voix. Est-ce une bonne idée?
Justifiez et offrez une stratégie alternative au besoin.
Lorsqu’on chuchote, cela compresse la partie antérieure des cordes vocales, mais pas celle postérieure. Il y a donc un petit flot d’air quicontinu de passer ce qui induit un forçage et un assèchement des cordes vocales.
Une meilleure technique serait de parler moins fort,
donc d’utiliser la voix “confidentielle” au lieu de chuchoter. Toutefois, s’il perd sa voix, le mieux est d’arrêter de parler.
Votre patient est un jeune enfant peu motivé qui a une dysphonie de tension musculaire modérée et dont les parents remarquent les pertes de voix quotidiennes. Toutefois, l’enfant ne trouve pas que sa voix lui nuit au quotidien.
Recommandez-vous un suivi en orthophonie ?
Justifiez.
Nous ne recommandons pas de suivi en orthophonie,
puisque le trouble de voix n’affecte pas la qualité de vie et la participation sociale du patient. Un suivi pourra être entrepris ultérieurement selon les besoins.
Votre patient présente une dysphonie de tension
musculaire. Nommez deux moyens orthophoniques qui pourraient être mis en place et expliquez un des deux moyens.
On souhaite réduire ses abus vocaux et sa mauvaise
utilisation vocale :
1) Fournir des conseils sur son hygiène vocale (ex. réduire les bruits environnant, ne pas crier, boire plus d’eau, etc.)
2) Fournir des techniques de facilitation vocale (ex. voix confidentielle c’est-à-dire de parler de manière facile, silencieuse, soufflée pour que les PV se frappent avec moins de force)
Présentez le conseil suivant de manière vulgarisée et en donnant des exemples à un enfant de 10 ans :
« Réduire les phonotraumatismes »
Quand on parle, nos cordes vocales se frappent ensemble. Plus on parle fort, plus elles se frappent fortement (peut faire l’exemple avec les mains), ce qui blesse nos cordes vocales.Pour essayer de
faire plus attention à leur santé, on peut essayer de : ne pas crier, boire de l’eau plus souvent, ne pas parler lorsqu’on perd la voix / que la voix est fatiguée, parler moins fort, ne pas se râcler la gorge, ne pas chanter
ou imiter des personnages, etc.. Tout ça aidera tes cordes vocales à aller mieux et à ne pas garder de blessure.
Quels sont les impacts possibles d’un manque d’hydratation sur la voix ?
- Épaississement des sécrétions, donc augmentation de la fréquence des dérhumages (choc au niveau des PV)
- Sécheresse des muqueuses au niveau laryngé, donc prédisposition à de l’inflammation
Quelles thérapies peuvent être envisagées pour la presbyphonie ?
- PhoRTE
- SOVT
- Thérapies indirectes (hygiène vocale comme l’hydratation)
- Exercices de fonction vocale)
2 facteurs propres à la clientèle vieillissante qui peuvent avoir un impact sur la voix (à justifier)
La prise de nombreux médicaments puisque ceux-ci peuvent présenter des effets secondaires qui affectent la qualité vocale
Une vie sociale moins active puisque le fait d’avoir des difficultés à s’exprimer peut entraîner un retrait social, qui lui, entraîne à son tour moins d’occasion d’entraîner sa voix au quotidien.
Pourquoi chez un patient vieillissant, si les plis vocaux ont une apparence adéquate, y-a-t’il un impact sur sa voix ?
Le problème chez un patient vieillissant est plus souvent qu’autrement un problème de mobilité, de tonus, l’élasticité et la force des muscles vocaux (presbyphonie)
Des « structures intactes » ne sont pas forcément synonyme de « fonctionnement adéquat » de la voix.
Nommez 3 stratégies pour palier le manque d’engagement de la part du patient (à justifier)
- Proposer un journal d’exercices pour le patient, pour qu’il puisse faire le suivi des exercices et favoriser l’adhésion au traitement
- Mettre l’emphase sur la compréhension des impacts des exercices afin de sensibiliser le patient aux effets potentiels de ce qu’on lui demande de mettre en place
- Proposer des aides-mémoire au patient (et les changer régulièrement)