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Gestion de la faune aquatique > Examen final > Flashcards

Examen final Flashcards

1
Q

Qu’est-ce qu’implique la gestion de pêcheries et dans quels buts elle permet de satisfaire ?

A
  • Manipulation de la dynamique des populations de poissons
  • Modification et amélioration de l’habitat
  • Mise en disponibilité des ressources
  • Permet de protéger, conserver et assurer pérennité
  • Satisfaire communautés de pêcheurs
  • Maximiser retombées socio-économiques
    Permet le partage équitable des ressources entre les utilisateurs
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2
Q

Quels sont les trois objectifs de la gestion halieutique ?

A
  • Développer stratégie de gestion, de conservation et de protection des sp.
  • Assurer le maintien des activités de pêches en régions urbaines et péri-urbaines
  • Soutenir une « qualité » de pêche
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3
Q

Places en ordre les prélèvements de poissons au Québec selon leurs abondance (- à +) (Stock reproducteur - Pêche rituelle, sociale ou alimentaire - Pêche commerciale - Pêche sportive)

A

1- Stock reproducteur : Moins de prélèvements puisque moins abondants
2- Pêche rituelle
3- Pêche sportive
4- Pêche commerciale

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4
Q

Quels sont les différents types de pêche qui fait pression sur la ressource piscicole ? (Schéma)

A
  • Autochtone
  • Sportive
  • Commerciale
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5
Q

Quels sont les deux types d’activiés qui font une pression sur l’habitat contenant les ressources piscicoles ?

A
  • Industries : Exploitation minière, forestière, agricole
  • Villégiateurs
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6
Q

Quels sont les différents ministères qui réglementent la pêche au Québec ?

A
  • En eaux douces et saumâtres : Provinciale (MELCCFP)
  • Maritime : Fédérale (MPO)
  • Espèces diadromes : Provinciale (MELCCFP)
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7
Q

Qui gère la pêche commerciale et la pêche récréative au Québec ?

A

Commerciale : MELCCFP, MAPAQ
Autres types : MELCCFP

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8
Q

Vrai ou faux, la pêche est la plus grande activité consommatrice de faune au Québec ?

A

Vrai, la pêche sportive à l’omble de fontaine génère beaucoup de retombées économiques

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9
Q

Pourquoi instaurer des zones de pêche ?

A

Afin de tenir compte des spécificités locales on établie des quotas (Par espèce, une période donnée, quantité et gamme de tailles)

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10
Q

Quels sont les trois types de territoires fauniques au Québec ?

A
  • Territoires structurés : Réserves fauniques, zecs, pourvoiries, parcs nationaux
  • Terraines publics : Étangs d’élevage, plans d’eau inaccessbles, car englobés par terres privés
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11
Q

Quels sont les objectifs de gestion des parcs nationaux ?

A
  • Protéger et assurer la conservation des milieux naturels
  • Mettre en valeur les ressources et éduqer
  • Assurer l’accessibilité et la pratique d’activités de plein air
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12
Q

Quels sont les objectifs de gestion des réserves fauniques

A
  • Exploitation faunique selon principe de développement durable
  • Activités reliées à la faune
  • Maintien biodiversité
  • Activités de recherche et d’expérimentation sur la faune
  • Gestion intégrée
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13
Q

Quels sont les objectifs de gestion des zones d’exploitation contrôlées ?

A
  • Favoriser l’accessibilité aux ressources fauniques
  • Conserver la faune par le suivi et le contrôle de l’exploitation
  • Impliquer les usagers dans la gestion du territoire
  • Assurer une gestion auto-financée
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14
Q

Quels sont les objectifs de gestion des ZEC saumon ?

A
  • Favoriser l’accessibilité à la ressource saumon

Sinon même chose que pour une zec régulière

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15
Q

Quels sont les objectifs de gestion des pourvoirie ?

A
  • Favoriser l’accessibilté aux ressources fauniques dans une optique d’exploitation
  • Entité à but lucratif offrant des activités connexes
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16
Q

Quels sont les objectifs de gestion des aires fauniques communautaires ?

A

Favoriser conservation et mise en valeur de la faune aquatique
- Impliquer les usagers dans la gestion du territoire
- Assurer une gestion auto-financée

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17
Q

Quels sont les problèmes reliés à la pêche autochtone
et quelles sont les conventions établies pour favoriser la gestion ?

A
  • Peu de données, rares et approximatives
  • Territoires vastes et difficile à recenser
  • Intérêts parfois divergents

Conventions : Baie James et du Nord Québécois (Cris et Inuit 1975), Convention du Nord-Est Québécois (Naskapis, 1978), Protocoles d’entente sur le saumon atlantique

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18
Q

Quels sont les droits de pêches autochtones ?

A
  • Pêches alimentaires, sociales et rituelles (ASR)
  • Pêche visant à assurer une subsistance convenable
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19
Q

Quelle est la seule espèce en voie de disparition au Québec ?

A

Le chevalier cuivré

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20
Q

Combien y-a-t’il d’espèces dulcicoles et diadromes au Québec

A

118 espèces

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21
Q

Combien d’espèces de poissons sont inscrites sur la Loi sur les espèces en péril ?

A

22 espèces de poissons (18 d’eau douce et 5 maritimes)

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22
Q

Quels sont les 3 différents groupes d’espèces de poissons et les espèces qu’ils comprennent ?

A
  • Espèces exploitées : Esturgeon jaune, esturgeon noir, grand brochet, maskinongé, poulamon, doré jaune, doré noir, achigan à petite bouche et à grande bouche, perchaude, omble de fontaine, touladi, bar rayé, saumon atlantique, ouananiche, éperlan arc-en-ciel
  • Espèces exotiques exploitées : Truite brune, truite arc-en-ciel
  • Espèces-fourrages
  • Espèces compétitrices
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23
Q

Quels sont les spécificités de l’exploitation du doré jaune ?

A
  • Pêche commerciale (8 tonnes) et sportive
  • Espèce la plus recherchée après l’omble de fontaine (8 millions de captures par année)
  • Plan de gestion 2016-2016 (Limites de tailles)
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24
Q

Quels sont les spécificités de l’exploitation du doré noir ?

A
  • Moins abondant que doré jaune
  • Pêche commerciale (3 tonnes) et sportive
  • Population en santé, pas de gestion
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25
Q

Quelles sont les spécifités de l’exploitation de la perchaude (Son historique) ?

A
  • Sp. d’intérêt sportif et commercial (280 tonnes en 1986) (25% de la pêche sportive)
  • Dans le lac Saint-Pierre, exploitée commercialement depuis 1871, 1970 essor pêche sportive et commerciale, 1978-1980 :74% de mortalité totale, 1986 étude sur l’état des pops
  • Avis de MAPAQ/MLCP en 1987-1991 : Mortalité élevée : 80%, recrutement variable, croissance très élevée, âge à maturité très bas, exploitation repose sur une seule classe d’âge…
  • 1995-1998 : Effondrement du stock
  • 1996 : Commission parlementaire (MAPAQ, MEF, Pêcheurs) : Commercialisation réservée aux pêcheurs commerciaux, Limites de tailles, limites de prises, mise en place d’un suivi
  • 1995-1999 : Chute drastique des débarquements commerciaux
  • 1999 : FAPAQ (MELCCFP) revoit les modalités de pêche dans le lac : Développement d’un indice de suivi simple et peu coûteux, réduire débarquement commerciaux de 40% et rachat des permis de 40%
  • 2000 : FAPAQ instaure taille limite de 190 mm
  • Aujourd’hui c’est un suivi scientifique qui se fait par Dr. Pierre Magnan (UQTR) : Programme annuel de suivi de stocks, suivi annuel des débarquements, suivi de pêche sportive, évaluation de l’abondance relative, moratoire pour la pêche commerciale instauré depuis 2012 et prolongé jusqu’en 2027.
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26
Q

Quelles sont les spécificités de l’exploitation à l’omble de fontaine ?

A
  • Sp. la plus recherchée pour la pêhce sportive
  • 32 millions de captures en 1985, 16 millions/an de nos jours
  • Présente partout au QC saud extrême nord (Baie James)
  • Sympatries naturelles : cyprins et catostomidés
  • Pêche commerciale en Basse Côte-Nord (13 à 33t/an)
  • Sp. très sensible aux perturbations
  • Déclin majeur en 1970, 50% des pops en surexploitation, mortalité supérieure au recrutement
  • Mesures prises : Révisions des quotas, sensibilisations, ensemencements, empoisonnement des lacs, aménagements physiques, plan de gestion
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27
Q

Quelles sont les spécificités de l’exploitation au touladi ?

A
  • Très sensible à l’exploitation : Longévive, maturité tardive, croissance lente
  • Considéré surexploité dans plusieurs régions du QC : Plan de gestion 2014-2024
  • Grande valeur : 150-300$ par capture de coûts associés
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28
Q

Quels sont les spécificités de l’exploitation du bar rayé ?

A
  • Deux populations disctinctes : Sud du Golfe du St-Laurent, et population du fleuve St-Laurent (réintroduction)
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29
Q

Quelles sont les spécificités de l’exploitation du saumon atlantique ?

A
  • Déclin dramatique des stocks en 1980 et 1980
  • Ban imposé sur la pêche commerciale en 1972
  • 2003 : Plan de conservation et exploitation par rivière
  • 2016-2026 : Plan de gestion
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30
Q

Quelles sont les spécificités de l’exploitation de la ouananiche ?

A
  • Soutenait une importante pêche sportive dans le Lac-Saint-Jean où sa présence est naturelle : Barrage, pollution industrielle, urbanisation, surexploitation, dégradation de sa proie préférentielle (OSMO)
  • Programme de estauration des populations (MELCCFP) : Basé sur la restauration de l’OSMO
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31
Q

Quelles sont les spécificités de l’exploitation de l’éperlan arc-en-ciel ?

A
  • Baisse très nette des stocks du Saint-Laurent depuis 1960 : Destruction de l’habitat de frai (Rivière Boyer, Ouelle)
  • Conséquences dramatiques dans le haut et moyen estuaire : Dispariton de pêche commerciale/sportive

Baie-des-Chaleurs : seule population abondante

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32
Q

Quels sont les 3 interventions mises en avant par la gestion de l’habitat du poisson ?

A
  • Protéger l’habitat des effets perturbateurs reliés à l’activité humaine (Assurer une legislation)
  • Restaurer les habitats qui ont subi des dommages (Restaurer conditions pour reproduction)
  • Accroître la capacité de production des habitats (Aménagement)
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33
Q

Quelles sont les différentes sources de perturbation des habitats ?

A
  • Urbanisation et industrialisation : Utilisation des rives, déversements d’eaux usées, dragage pour circulation maritime
  • Industrie minière : Résidus qui colmatent substrat, résidus chimiquement actifs => Acidification des eaux
  • Exploitation forestière : Construction de ponceaux, flottage du bois
  • Agriculture
  • Villégiature : Déboisement des berges, pêche sportive, rejets eaux usées
  • Précipitations acides (SO2 et NOx) : Disparition faune aquatique, 1991 accord Canada-USA sur qualité de l’air
  • Hydroélectricité : Inondation de grande superficies, Instabilité cyclique des réservoirs, marnage important (glace), mercure libéré par m.o en décomposition, turbulance dans les turbines causant sursaturation en gaz dissous
  • Introduction d’espèces compétitrices : Pertes populations allopatriques, compétition par des cyprins, catostomidés, exlusion de l’omble de fontaine en raison de compétiteur
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34
Q

Peux-tu nommer quelques exemples d’introduction au Québec ?

A
  • Barbotte introduite dans un lac du bassin de la rivière Rimouski en 1985 => L’sp. a maintenant gagnée 6 autres lacs
  • Introduction de compétiteurs dans 15 lacs de la réserve Mastigouche a provoqué de 66% de la récolte
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35
Q

Quels sont les différents types de perturbations des habitats ?

A
  • Pollution des eaux : Chimique (pesticides, pétrole), Mécanique (résidus de bois) => Colmatage du fond
  • Érosion : En raison d déboisement, mauvais pratique agricole, route/ponceaux, vagues par bateaux
  • Température : Organismes ectothermes dépendent d’une certaines T°C
  • Oxygène : Dépend de T°C, Winterkill => Consommation de l’oxygène dissous l’hiver sous la glace
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36
Q

Quelles sont les 6 lois permettant la protection des habitats et ce qu’elles stipulent ?

A
  • Loi sur les pêches du Canada : Pas de perte nette de la capacité productive de l’habitat, protection de tous les poisson et de leur habitat, Inclusion des savoirs traditionnels (Autochtones), plan de rétablissement
  • Loi sur la qualité de l’environnement du Québec : Protéger environnement et sauvegarder espèces vivantes qui y habitent, interdiction de dégrader environnement, encadre projets sur milieux humides et hydriques pour autorisations, gestion des eaux usées
  • Loi sur le régime des eaux : Interdit aliénation du lit, des rives des cours d’eau et de la mer
  • Loi sur les réserves écologiques : Assure conservation à l’état naturel de territoires, dans le but de sauvegarder des espèces animales et végétales
  • Loi sur les parcs : Réserve des terres publiques à des fins de conservation, récréation en assurant protection
  • Loi sur la conservation et mise en valeur de la faune : Assure protection des habitats fauniques, interdit toute activité susceptible de modifier et/altérer l’habitat, interdit exploitation animaux sauf avec permis
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37
Q

Quels sont les 4 types de restauration des habitats ?

A
  • Suppression des obstacles à la migration
  • Remise en état des cours d’eau
  • Élimination des sources de pollution
  • Contrôle des compétiteurs, des maladies et parasites
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38
Q

Quels sont les 2 types de mise en valeur des habitats ?

A
  • Amélioration des caractéristiques physico/chimiques des plans d’eau
  • Amélioration de la nourriture disponiable (Ensemencement)

(Les deux sont liés)

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39
Q

Quelles sont les 4 étapes de la restauration et de l’amélioration d’un cours d’eau ?

A
  • Nettoyage
  • Évaluation des résultats du nettoyage
  • Planification des aménagements (Visite du cours d’eau et croquis)
  • Réalisation du projet d’aménagement et suivi
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40
Q

Quels sont les types d’aménagements de l’habitat ?

A
  • Création d’abris (Lieu de repos et de récolte de nourriture)
  • Création d’obstacles (Empêcher le passage en amont d’sp. indésirable)
  • Améliorer les conditions de vie des organismes-proies (Protection d’herbiers, limitation de sédimentation)
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41
Q

Quels sont les objectifs des ensemencements ?

A
  • Restauration des populations recherchées
  • Mise en valeur des activités de pêche
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42
Q

Quelles sont les problématiques liées à l’ensemencement ?

A
  • Introduction d’espèces
  • Diminution de variabilité génétique
  • Augmentation compétition intra-spécifique
  • Ne pas se soucier de la qualité de l’habitat
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43
Q

Qu’est-ce que le zonage aquacole des ensemencements ?

A

Règles sur l’ensemencement selon les zones aquacoles (Transport, espèces permises, conditions production)

44
Q

Sous quelles conditions il est interdit d’ensemencer un plan d’eau ?

A
  • Lorsque c’est une espèce non indigène au Québec
  • Avec une espèce indigène, mais qui n’est pas déjà présente dans le plan d’eau

=> Les territoires fauniques structurés doivent suivre le plan d’ensemencement

45
Q

Quels sont les 2 types d’ensemencements ?

A
  • Restauration : Rétablir les populations décimées par une perturbation
  • Mise en valeur : Série d’interventation visant à accroître l’activité de pêche (Dépôt-retrait)
46
Q

Comment les espèces ensmencer sont produites ?

A

Dans les piscicultures : 2 (chvalier cuivré, doré jaune, omble de fontaine anadrome, ouananiche, etc.) gouvernementales et plus de 300 privés

47
Q

Quels sont les 7 conséquences de l’exploitation sur les populations ?

A
  • Déclin de l’abondance
  • Changement du rendement
  • Changement de la composition en âge
  • Réduction de l’âge moyen
  • Accélération de la croissance
  • Réduction de l’âge à la première maturité
  • Changement du pool génétique
48
Q

Quels sont les 3 stades de développement d’une pêcherie ?

A
  • Inexploitée : Acticité de pêche trop faible pour affecter la pop, fonction linéaire de l’effort
  • Exploitation modérée : Activité de pêche suffisante pour produire changements sur taille et struct. âge de pop, accroissement du rendement suit l’effort
  • Exploitation intense : Activité de pêche suffisante pour produire changements marqués dans pop, rendement décroissant en fonction de l’effort
49
Q

Quels sont les 3 catégories d’indicateurs biologiques (IB) ?

A
  • Dimension de la population
  • La structure de la population
  • Mécanismes physiologiques

=> Outil pour déterminer état de la population exploitée

50
Q

Comprendre le graphique sur l’indice de rendement (Diapo 10)

A
51
Q

Quels sont les trois types d’abondance (IB) ?

A
  • Abondance absolue : Comptage, marquage-recapture
  • Abondance pondérée : Abondance absolue/volume ou surface échantillonée par engin actif (Senne)
  • Abondance relative : Abondance par unité d’effort d’échantillonnage (CPUE)
52
Q

Comment est mesurée la variabilité de la variance (IB) ?

A

À l’aide du coefficient de variation : CV = Sx/X

=> Variabilité augmente en fonction de l’accroissement de l’effort de pêche

53
Q

Comment sont illustrer les structures de taille et d’âge (IB) ?

A

À l’aide d’un histogramme (Fréquence relative selon la classes de tailles)

54
Q

Comment l’âge moyen de la population (IB) est déterminé et qu’est-ce qu’il permet de relever ?

A
  • Avec la récolte des pêcheurs en raison de la sélectivité de leurs engins
  • Par les pêches expérimentales
  • Permet de mesurer le temps moyen de « résidence » d’un individu
  • Permet de quantifier « probabilité de frai »
55
Q

Comment est déterminée la mortalité totale (IB) et comment l’illustrer ?

A

Mortalité naturelle + mortalité due à la pêche

Tm = 50% => 25% des poissons survivent après 2 ans

Avec un graphique de l’abondance selon le temps

56
Q

Comment déterminer l’âge à maturité sexuelle (IB) et comment on le calcule ?

A

À l’aide de la méthode de Lysak

Z = A1 + A2(K2-K1) + A3(K3-K2)

Z = âge moyen pondéré à la maturité
A = âges
K = Pourcentage d’individus mature dans le nième groupe d’âge

57
Q

Qu’est-ce que le t d’Abrosov et comment on le calcule ?

A

C’est le temps disponible pour se reproduire en fonction de la mortalité

Différence entre l’âge moyen (O) et l’âge à maturité sexuelle (Z)

t = O - Z

t grand et positif = population stable et situation sécuritaire
t faible ou négatif = danger de surexploitation

58
Q

Qu’est-ce que l’effort reproducteur (IB) et comment on le calcule ?

A

L’énergie allouée à la reproduction. Calculé par l’indice gonado-somatique (Plus critique chez femelles). Permet de voir la fécondité de l’individu avec le nombre d’oeufs portés par une femelle

Calculs : IGS = Masse gonades * 100/ Masse poisson - Masse gonades

59
Q

Qu’est-ce que le coefficient de condition (IB) et comment on la calcule ?

A

Permet de quantifier et de comparer l’état des poissons (Mâles vs femelles, différentes pops)

=> Plus il est élevé et plus le poisson est en bonne condition physique

Calculé avec le facteur de condition de Fulton. < 1 : Poisson plutôt maigre. = 1 : poisson bien proportionné. > 1 : poisson bien portant, signe d’une bonne santé

Cf = (Masse(g) * 10^5) / (Longueur(mm)^3)

=> Savoir interpréter le graphique de diapo 30

60
Q

Qu’est-ce que la croissance (IB) et comment on la calcule ?

A

C’est un des IB le plus sensible à l’exploitation.

On peut la calculer par rétrocalcul en regardant les otholites puisque la croissance se fait au même rythme que ses structures osseuses.

61
Q

Les indicateurs biologiques (IB) facilite l’identification de quels facteurs ?

A
  • Surexploitation
  • Eutrophisation
  • Changements climatiques
  • Succès de pêche
  • Effort de pêche
  • Introduction d’espèces
  • Modifications d’habitat
62
Q

Qui reglemente les pêches autochtones ?

A

Le MELCCFP

63
Q

Qu’est-ce que le stock ?

A

C’est la portion exploitable de la population, l’ensemble des poissons accessibles sur les lieux de pêches

64
Q

Comment est déterminée la sélectivité des pêches?

A
  • Grosseur de l’hamecon
  • Mailles sélectives des filets maillants
  • Sélectivité des bourolles
  • Habitat différents en fonction du stade de développement
    • juvéniles : ruisseaux
    • adultes : lacs
65
Q

Qu’est-ce que le recrutement ?

A

C’est le processus par lequel les juvéniles atteignent une taille critique qui les pousse à changer d’habitat en quittant les aires d’élevage

66
Q

Qu’est-ce que le rendement ?

A

Biomasse de poissons récoltés par la pêcherie par hectare de lac (kg/ha)

67
Q

Qu’est-ce que le rendement optimum soutenu (ROS) ?

A

Une moyenne des meilleurs rendements d’un lac sur 7 années consécutives

=> Reflète la production d’un lac au meilleur de sa condition

68
Q

Comment est calculé l’effort de pêche ?

A

Avec les jours-pêche
=> Pêcher 1 ou 12h = 1 jour-pêch
=> Pêcher deux lacs en 1 journée = 2 jours-pêche

=> Jours-pêche/ha = pression de pêche

69
Q

Comment est calculé le succès de pêche ?

A

C’est le nombre de prises/ jour-pêche

=> Mesure la qualité de la pêche

70
Q

Quels sont les objectifs des statistiques d’exploitation ?

A
  • Évaluer l’état de santé des populations piscicoles
  • Évaluer le succès d’un aménagement
  • Fournir une expertise biologique
  • Évaluer des demandes de financement
  • Distribuer l’information à la clientèle
  • Évaluer le taux de retour d’ensemencements
  • Évaluer le potentiel de développement d’un territoire
71
Q

Quels sont les impacts négatifs de statistiques imprécises ?

A
  • Fermeture hâtive d’un lac (sous-exploitation)
  • Fermeture tardive d’un lac (sur-exploitation)
  • Développement excessif d’un territoire
  • Mauvais diagnostique de l’état de population
  • Intervention inadéquate
  • Mesure imprécise de la rentabilité d’une intervention
72
Q

Si la récolte = recrutement => ?
Si la récolte > recrutement => ?

A

Si la récolte = recrutement => état d’équilibre stable
Si la récolte > recrutement => déclin du stock, extinction

73
Q

Quels modèles considèrent seulement les facteurs reliés aux pêcheries ?

A

Les modèles de rendement excédentaire à l’équilibre

74
Q

Comment le rendement maximal à l’équilibre est-il obtenu dans le modèle de rendement maximale à l’équilibre (Tx croiss. pop = Y, Biomasse = X) ?

A

Il est obtenu lorsque le stock se situe à la moitié de la biomasse maximale

75
Q

Comment est obtenu le rendement maximum soutenu dans le modèle de rendement maximum soutenu (Tx croiss. pop = Y, Biomasse = X) ?

A

Il est obtenu en exploitant le stock à un niveau voisin du RMÉ

76
Q

Quels sont les avantages et les désavantages des modèles de rendement excédentaire à l’équilibre ?

A

Avantages :
- Facile à calculer
- Approches intéressantes pour le gestionnaire
- Ne nécessitent aucun prélèvement biologiques

Désavantages :
- Peuvent générer d’importantes erreurs d’estimation puisqu’ils ne tiennent compte d’aucun processus bio (Compétition, prédation, parasitisme)
- N’incorporent pas le temps de réponsent des pops aux changements induits par les pêcheries
- Peuvent donc engendrer d’importants risque de surexploitation

77
Q

Quels modèles considèrent les facteurs intrinsèques à la population ?

A

Les modèles analytiques

78
Q

Peux-tu me nommer un exemple de modèle analytique ?

A

« Dynamic pool models » qui considèrent les processus dynamiques du stock (compétition, prédation, etc.), nécessitent données biologiques (Coûteux)

79
Q

Comment peut-on obtenir un rendement optimal ?

A

À l’aide d’une stratégie d’exploitation axée sur le contrôle de la mortalité due à la pêche et/ou à la définition d’une taille minimale de capture

80
Q

Quels sont les avantages et désavantages des modèles analytiques ?

A

Avantages :
- Assez précis et complets car ils tiennent compte des variations d’une population
- Incorporent le temps de réponse des populations aux changements induits par la pêche

Désavantages :
- Difficile à calculer
- Approches compliqués pour les non-initiés
- Nécessitent plusieurs données et informations sur pop
- Coûteux et longs

81
Q

Quel est l’objectif de la gestion du saumon atlantique vis à vis de la pêche sportive ?

A

Laisser en rivière un nombre suffisant de reproducteurs pour soutenir la population après la pêche

82
Q

Comment est calculé le nombre de reproducteur dans la gestion du saumon atlantique ?

A
  • La superficie des aires d’élevage
  • La composition en âge du stock repro
  • Le sexe-ratio
  • La fécondité des femelles
  • Le nombre d’oeufs pour une prod optimale

Plus simple : Décompte des individus ayant remontés une passe mig, dénombré les reproducteurs en plongeant dans les fosses

83
Q

Qu’est-ce que Potsafo 2.0 et où est-il appliqué ?

A

Un logiciel de calcul de la production potentielle de l’omble de fontaine en rivière.

Il est appliqué lorsqu’il faut évaluer les pertes de production halieutique lors de projets ou d’incidents, pour fournir une première évaluation de la récolte potentielle dans un contexte de mise en valeur

=> En revanche, l’émigration et l’immigration ne sont pas considérées dans le calcul

84
Q

Quels sont les méthodes de suivi des territoires structurés ?

A
  • Quota empirique
  • Relevé des IB et d’exploitation
  • Récolte et poids moyen
  • Effort et succès de pêche
  • Abondance
  • Structure d’âge des captures

=> Si jamais il y a une baisse marqué du succès ou une augmentation de +1 dans la récolte, le plan d’eau peut fermer ou les quotas peuvent être réviser

85
Q

Comment se fait la gestion des stocks exploités dans les territoires publics ?

A
  • Comparaison des IB avec plans d’eau témoin
  • Suivi et mise sur pied d’une série temporelle de données
86
Q

Quels manipulations pouvons-nous faire pour une gestion efficace ?

A
  • Enregistrement de l’effort et de la récolte
  • Échantillonnage des longueurs
  • Déterminer le poids des échanntillons pour calculer le rendement et le poids moyen
  • En fin de saison, réévaluer le quota pour réajuster à la hausse ou à la baisse selon le RMS
87
Q

Comment doit être la réglementation de l’exploitation ?

A
  • Souple et simple
  • Les utilisateurs doivent en comprendre le sens et la necessité
  • Basée sur la biologie
  • Diagnostic réaliste de l’état de la pêcheroe
  • Socialement et economiquement acceptable
88
Q

Peux-tu me nommer quelque mesures réglementaires en lien avec l’exploitation ?

A
  • Fermeture de secteurs
  • Limitation de la saison de pêche
  • Limitation des captures
  • Limitation de l’effort de pêche
  • Restriction de la taille des poissons
  • Restriction de l’utilisation des engins de pêches
89
Q

Quel est l’intérêt de fermer des secteurs de pêche ?

A

Afin de protéger des poissons en période de vulnérabilité (reproduction)

90
Q

Par quoi se caractérise les changements climatiques ?

A
  • Inondations
  • Canicules
  • Sécheresses
  • Ondes de tempête
91
Q

Quel cours d’eau subisse moins les changements climatiques et lesquels subissent davantage d’impacts ?

A

Les cours d’eau ayant un apport en eaux souterraines tandis que les cours d’eau dans le bas d’un bassin versant et les lacs peu profonds

92
Q

Qu’est-ce que font les espèces en réaction aux changements climatiques ?

A

Se déplacent vers le nord => Engendre compétition, extirpation des sp. ne pouvant pas se déplacer, perte d’habitat

93
Q

Qu’est-ce que l’intégrité biotique ?

A

C’est la capacité à supporter et maintenir une communauté d’espèces dont la composition, la diversité, l’adaptabilité et l’organisation fonctionnelle est comparable à celle d’un habitat naturel de la même région

94
Q

À l’échelle d’un écosystème, l’intégrité écologique est influencé par quels aspects ?

A
  • Par le milieu physique (Qualité de l’eau, régime hydrique, structure)
  • Par les conditions biotiques (Communauté et population)
  • Par les activités humaines
95
Q

Qu’est-ce que l’échelle spatiale et l’échelle temporelle dans l’intégrité biotique ?

A
  • Échelle temporelle c’est l’influence majeure de la période durant laquelle les mesures sont prises
  • Échelle spatiale c’est l’influence majeure de la taille de l’aire d’étude
96
Q

Que comprennent les conditions de référence qui influencent l’intégrité biotique ?

A

Elles comprennent les conditions historiques (Rapport technique) et les conditons actuelles (Recherche d’habitats similaires, milieu témoin)

97
Q

Quels indices permettent de caractériser une communauté ?

A
  • La richesse
  • La diversité
  • L’équité
  • Dominance
98
Q

Sous quelle forme les résultats de l’intégrité biotique se présentent ?

A

Excellent - Bon - Correct - Pauvre - Très pauvre

99
Q

Que faire si les résultats de l’intégrité biologiques sont pauvre ou très pauvre ?

A

Petit échelle court terme :
- Reboisement bandes riveraines
- Stabilisation des berges
- Retrait obstacles migrations

Grande échelle long terme :
- Planification à long terme de l’utilisation du bassin versant
- Contrôle de l’apport de nutriments
- Assurer connectivité

100
Q

Qu’est-ce qu’un habitat et quels sont les types de dégradation ?

A

C’est des ressources et conditions environnementales à un endroit occupé par un organisme durant son cycle de vie

Types : Perte d’habitat quantitative, qualitative

101
Q

Quels sont les types d’amélioration de l’habitat et leur définition

A
  • Restauration : Ramener un habitat à son état d’origine
  • Réhabilitation : Réparation/ et ou amélioration de certaines composantes
  • Réparation : Ramener un habitat à son état avant la perturbation
  • Mitigation : Réduire les problématiques d’habitats en créant de nouveaux habitats
  • Augmentation : Améliorer un habitat par le biais de manipulations directes
102
Q

Quel est le processus par lequel nous devons passer en tant que gestionnaire pour améliorer un habitat ?

A

Schéma à la diapo 13

103
Q

Quels sont les 4 différentes sources de financement accessible pour une amélioration d’habitat ?

A
  • Fondation de la faune : AQHA
  • Fondation de la faune : Faune en danger
  • Ministère de l’environnement : Programme de soutien régional aux enjeux de l’eau
  • Fédération des chasseurs et pêcheurs : AAHF
104
Q

De qui est composer une équipe pour l’amélioration d’un habitat ?

A
  • Ingénieur : Travaux qui nécessitent d’être supervisés
  • Hydro-géomorphologue : Modélisent certaines modifications d’un cours d’eau
  • Chimiste : Réduction de pollution
  • Biologiste en faune aquatique
105
Q

Quelle est la meilleure solution pour contrer la problématique d’espèces introduites ?

A

Augmenter la pression de pêche sur les espèces en ajustant la réglementation pour permettre un retrait plus important des espèces

106
Q

Nommes moi quelques solutions permettant de contrer la variation du niveau d’eau des cours d’eau

A
  • Maintenir ou rétablir la perméabilité du bassin versant : limiter aritificialisation des surfaces
  • Garder une aire équivalente de coupe sous les 50 %
  • Ralentir l’écoulement des canaux de drainage : Bassin de décantation

Gestion de la faune aquatique (1 decks)

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