Examen Final Flashcards

1
Q

Nommes en qui la construction du phénomène comme un “problème social” influence la réponse politique

A

La construction de la délinquance sexuelle comme un problème social influence la réponse officielle puisque les perceptions et les croyances concernant la délinquance sexuelle peut avoir un poids politique pour les gouvernements sur la façon de réagir. Cela peut prendre la forme de programmes, de politiques ou de lignes directrices afin de prévenir les crimes à caractère sexuel et la récidive.

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2
Q

Explique le contexte historique de la délinquance sexuelle et les effets que cela à engendrés

A

La délinquance sexuelle ne comporte pas de consensus clair quant à la nature de la définition de celle-ci. C’est un phénomène complexe et qui évolue. En 1940, la recherche sur ce sujet est apparue. Cependant, au travers des époques, plusieurs termes sont employés qui changent la définition et la compréhension de la délinquance sexuelle.

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3
Q

Pourquoi dit-on que la délinquance sexuelle est un phénomène en partie socialement construit?

A

Chaque génération contribue à la construction d’un “problème social”. Ce ne sont pas des résultats de la science ou de la recherche, mais bien des courant idéologique propre à une époque qui sont dogmatique (considéré comme vrai). Ces courants empêchent la science d’avancer puisqu’ils sont pris pour vrai et influence directement la réponse étatique.

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4
Q

Nomme le problème qu’engendre la construction sociale de la délinquance sexuelle

A

à chaque génération, on met l’accent sur un des phénomènes de la délinquance sexuelle et on oublie les autres. Les fonds publics vont alors se diriger vers ce phénomène et les recherches seront dirigés vers un seul type de comportement. Cela entraine un gros problème puisque la recherche est réactive et non proactive et uniquement ciblée vers un phénomène socialement décrit comme un problème et non envers l’ensemble des comportements liés à la délinquance sexuelle.

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5
Q

Nommes les différents facteurs que comprends la construction sociale d’un problème comme un problème social

A
  • Nature du problème
  • Acteurs différents qui définissent le problème
  • Définition du problème
  • Réaction sociale
  • Moyens de pressions sur les institutions
  • Mises en place de mesures en réponse aux critiques sociales
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6
Q

Qui est Edwin H. Sutherland et pourquoi est-il important?

A

Edward H. Sutherland est le premier à décrire le processus de construction sociolégale de la délinquance sexuelle. Ce processus se répète de génération en génération.

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7
Q

Quelle est l’influence des médias quant à la construction légale de la délinquance sexuelle?

A

Les médias traditionnels et sociaux contribuent au développement de la construction de la délinquance sexuelle. Elle donne une couverture médiatique continue à des cas extrêmes ce qui donne l’impression d’une épidémie et un sentiment d’urgence à agir.

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8
Q

Explique le lien entre la construction du phénomène et la réponse officielle

A

La construction sociale influence le développement d’une réponse officielle de la part du gouvernement et des institutions afin de s’attaquer au problème social. Le gouvernement se doit de réagir au problème perçu (réaction et non prévention). En sciences sociales, l’observation se fait sur le long termes, mais comme on est dans “l’urgence” le gouvernement se doit d’agir sans soutien empirique de la recherche. Le gouvernement fait donc appel à des “experts” qui donnent des recommandations sans avoir fait une lecture complète et scientifique de la situation. Les experts, n’ayant pas suffisamment de temps et d’informations s’en remettent donc à des idées préconçues et donnent des recommandations et on met en place des politiques basées sur ça.

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9
Q

Donne et explique les points importants du modèle médical/clinique

A
  • Prend forme pendant la SGM lorsque les hommes sont partis à la guerre et qu’il y a une vague d’immigrants
  • Les immigrants donnent une impression d’une vague de “crimes sexuels”
  • Premières lois visant les délinquants sexuels
  • Influence majeure de la psychiatrie
  • Délinquance sexuelle est perçue comme une déviance de la normalité
  • Les psychiatres croient aux changements (réhabilitation)
  • La littérature scientifique est quasi inexistante
  • En faveurs des thérapies et délinquants sexuels vus comme malade
  • Pharmacologie inexistante
  • La prison et la dissuasion ne sont pas vues comme des réponses adéquates, la réponse est la thérapie
  • 1948 : Loi sur les psychopathes sexuels
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10
Q

Explique la Loi sur les psychopathes sexuels

A

Mise en place en 1948, c’est la première loi sur les délinquants sexuels. Cette loi est un dispositif légal permettant de maintenir incarcéré les délinquants sexuels pour une période indéterminée. La durée de la peine est en fonction de la réhabilitation de l’individu. Cette loi fut mise ne place malgré l’absence de programmes spécialisés en prison. Les psychiatres mettent donc en place les programmes et construiront la recherche à partir de ceux-ci. La loi sur les psychopathes sexuels posent des enjeux aux professionnels des services correctionnels. Cette loi vise la réhabilitation, donc on mise sur des individus qui veulent changer, pas les vrais psychopathes qui ne veulent pas changer.

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11
Q

Nommes les critiques qu’on peut faire au modèle médical

A
  • Incapacité des psychiatres à évaluer la dangerosité
  • L’absence d’un impact réel de la thérapie
  • Construction sociale de la délinquance sexuelle comme une maladie est remise en question
  • Pas de recherches pour appuyer les politiques
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12
Q

Donne et explique les points importants du modèle juridique/féministe

A
  • La délinquance sexuelle n’est pas le résultat d’une maladie
  • Le viol est le résultat d’un choix rationnel
  • La délinquance sexuelle est plus répandue qu’on ne le voit
  • Certains viols ne sont pas tous reconnus comme des crimes
  • Reflet d’une société patriarcale
  • Critique du modèle juridique qui contribue à la délinquance sexuelle
  • Minimise le viol et met en doute les victimes
  • Les experts disent qu’il faut arrêter de voir la violence sexuelle comme le symptôme d’une maladie mentale
  • Il ne faut donc pas agir sur la pathologie, mais sur le comportement
  • L’image du délinquant sexuel passe de l’individu bizarre à monsieur-tout-le-monde
  • Le délinquant n’est pas un inconnu
  • 1982 : Loi C-10
  • Mesures pour les victimes (témoignage dans une pièce séparée, CALACS, etc.)
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13
Q

Explique la Loi C-10

A

Implantée en 1982, cette loi change les perception sur les viols. On change le terme viol par agression sexuelle qui met de l’avant le côté violent de l’acte. On instaure trois nveaux d’agression sexuelle. Avec cette loi, l’immunité du mari est annulée. On limite aussi l’admissibilité des habitudes sexuelles des victimes puisque ceux-ci avaient pour but de les discriminer. Pour finir, la pénétration vaginale et la preuve de celle-ci n’est plus un prérequis pour prouver qu’il y a bien eut une agression sexuelle.

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14
Q

Nommes les critiques du modèle juridique/féministe

A
  • Remise en question du stéréotype de l’homme misogyne agresseur de femme
  • Ce modèle ne tient pas compte des femmes agresseurs
  • Plusieurs hommes sont également victimes d’agressions sexuelles
  • la recherche remet en question l’idée selon laquelle tous les hommes désirent secrètement violer une femme
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15
Q

Donne les points importants du modèle de protection communautaire

A
  • 1990 : criminalité atteint un niveau supérieur
  • Médiatisation des cas extrêmes
    Émergence du “prédateur sexuel” : criminel endurcis, récidiviste, comportement s’aggravant
  • Réalisation que tôt ou tard les criminels retournent dans la société
  • Gestion du risque
  • Délinquant sexuel = individu psychopathe
  • Loi Megan (registre public) aux USA
  • Idée que l’individu demeure à risque toute sa vie
  • Gouvernement met en place des mesures pour réduire la récidives
  • Repose sur des revendications populaires et non la science
  • Objectif : neutraliser (peines longues, limiter LC, conditions de supervisions particulières, mise en place d’un registre non public)
  • Initiatives populistes
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16
Q

Donne un explication de la délinquance sexuelle

A

Les causes de la délinquance sexuelle ne sont toujours pas bien connues. Il y a une multitude de phénomènes et de termes employés ce qui crée beaucoup de confusion. C’est un phénomène dynamique, tabous et caché. La délinquance sexuelle implique des cibles multiples difficiles à cerner et mesurer, donc étudier.

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17
Q

Explique pourquoi la délinquance sexuelle est un phénomène multidimensionnel

A

Il y a trois dimensions qui prévalent
1) la violence sexuelle
2) les inconduites sexuelles
3) l’exploitation sexuelle

De ce fait, une seule théorie ou un modèle explicatif ne peut pas expliquer le phénomène. Dans la littérature, il y a une accumulation de théories ce qui n’est pas bon signe

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18
Q

Explique pourquoi la délinquance sexuelle est multi-niveaux

A

Trois niveaux de la délinquance sexuelle
1) La situation entourant l’acte
- Qu’est-ce qui a créé la situation
- Qu’est-ce qui a précédé l’acte
- Facteurs circonstanciels
- Heures, temps, lieux, gestes
- Déroulement (violence, victime, etc.)
- Après le passage à l’acte, séquence, événements, interactions

2) L’individu et sa trajectoire de délinquance
- Trajectoire de vie, origine, développement
- Contexte d’apparition du trouble
- Place que prend le trouble dans la vie (nombre de victimes, nombre de passage à l’acte, gravité)

3) L’évolution de la délinquance sexuelle à travers le temps et les sociétés
- Fluctuation importante
- Quels changements entrainent une augmentation dans les années 1960 et diminution après 1990

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19
Q

Dit pourquoi la délinquance sexuelle est un phénomène multifactoriel

A

Puisqu’on utilise différentes disciplines pour étudier ce phénomène. Chaque discipline apporte sa façon de percevoir le phénomène (lunette).

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20
Q

À quoi se réfère la notion de spécificité?

A

La notion de spécificité se réfère au fait que les délinquants sont perçus comme un groupe distincts et différents parmi les personnes contrevenantes

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21
Q

Nomme les trois écoles de pensée qui tente d’expliquer la délinquance sexuelle

A

1) L’approche spécifique : croit que les délinquants sont un groupe à part

2) L’approche généraliste : Rejette l’idée de spécificité. Dit que les causes des crimes sexuels sont les mêmes que pour les autres types de délinquances

3) L’approche mixte : tente de concilier les deux visions

22
Q

Nomme les points importants de l’approche spécifique

A
  • Les individus commettant des délits à caractère sexuel représentent un groupe distinct des contrevenants
  • Ils portent tous la même étiquette (délinquant sexuel)
  • On considère qu’ils ont tous quelque chose en commun malgré l’hétérogénéité des comportements
  • Différence entre les délinquants sexuels et la population générale
23
Q

Nomme les points importants de l’approche généraliste

A
  • Les délinquants sexuels ne représentent pas un groupe distinct de la population des personnes contrevenantes
  • Les facteurs criminogènes connus expliquent la délinquance sexuelle
  • Les théories générales de la criminalité sont suffisante pour expliquer la délinquance sexuelle
  • Le passage à l’acte implique généralement des crimes non-sexuel
  • Leur trajectoire de vie inclut des comportements criminels non sexuels
  • L’étiquette de délinquant sexuel exclut l’histoire de vie des individus
  • Les crimes à caractère sexuel sont parfois commis pendant le cours de crime non sexuel
  • En ce qui à trait à la récidive, les crimes commis par la suite sont souvent non sexuel
24
Q

Qu’est-ce le modèle à facteur unique?

A
  • Théories incomplètes
  • Sont le reflet de constats de chercheurs qui travaillent en délinquance sexuelle
  • Différents profils, pas homogène
  • Tente de décrire et expliquer la propension à la délinquance sexuelle
25
Q

Décrit le modèle axé sur les préférences sexuelles

A

Ce modèle a été développé par McGuire en 1965. C’est un modèle béhavioral qui explique que les fantaisies jouent un rôle crucial dans le passage à l’acte. Ce modèle met également en relation l’importance des expériences de victimisation sexuelle dans le passage à l’acte. À l’enfance, l’enfant est agressé et lorsqu’il grandira, il utilisera ces expériences lors de sa masturbation. À répétition, les expériences deviennent gratifiantes et de cela émerge des comportements sexuels déviants.

26
Q

Donne des critiques du modèle de préférences sexuelles

A
  • Pas tous les délinquants sexuels sont d’anciennes victimes
  • L’exposition à des modèles sexuels déviants n’est pas assez important pour en faire le point tournant de la théorie
  • Ce ne sont pas les fantaisies qui mènent au passage à l’acte, celles-ci arrivent généralement après et sont ensuite utilisées dans les comportements masturbatoires
  • Les délinquants ont tendance à mentir sur leur victimisation
27
Q

Explique le modèle de coping

A

Le coping est une stratégie d’adaptation pour faire face aux situations difficiles. L’hypothèse est que les délinquants sexuels sont vulnérables face aux difficultés personnelles et aux stresseurs. Les contrevenants cope avec leur stress grâce à la délinquance sexuelle. Les délinquants sexuels gèrent leur humeur et émotions négatives à travers la sexualité. Ces émotions ou situations sont des facteurs précipitants au passage à l’acte.

28
Q

Critique le modèle de coping

A
  • Ce ne sont pas tous les délinquants qui présentent des circonstances de vie difficiles au moment du passage à l’acte.
  • Le modèle n’est pas applicable à tous
29
Q

Explique le modèle de l’attachement

A

L’attachement est lié à la capacité de développer des relations réciproques et saines avec autrui. L’origine des actes déviants résultent d’un mauvais attachement parents-enfants. L’attachement insécure serait en cause dans la difficulté d’établir et de maintenir une relation intime saine. L’historique d’abus et de négligence durant l’enfance est un point tournant de cette théorie. Le schème de pensée de ses personnes est caractérisé par l’hostilité et la méfiance. On remarque beaucoup cela chez les agresseurs sexuels d’enfants. Perception clivage de soi et des autres.

30
Q

Critique le modèle de l’attachement

A
  • Trouble de la personnalité?
  • L’attachement est un concept flou et dure à mesurer
31
Q

Décrit le modèle cognitif

A

à partir des années 1970-1980, les chercheurs vont se pencher sur les schémas cognitifs des délinquants sexuels. Selon ce modèle, le passage à l’acte n’est pas impulsif ou irréfléchi. Les délinquants sexuels adhèrent à des fausses croyances qui contribueront au passage à l’acte.

32
Q

Nomme les cinq principales fausses croyances qui caractérisent les schèmes de pensée des agresseurs de femmes

A

1) Les femmes sont des objets sexuels
2) Les femmes sont dangereuses, imprévisibles
3) Sentiment de légitimité
4) Les pulsions sexuelles sont “incontrôlables”
5) La société est cruelle, injuste et dangereuse

33
Q

Nomme les cinq principales croyances qui caractérisent les schèmes de pensée des agresseurs d’enfants

A

1) Les enfants sont sexualisés
2) Ce sont les enfants qui provoquent et initient les rapports
3) Environnement social menaçant et hostile
4) Peu de contrôle sur l’environnement et comportements
5) Pas ou peu de conséquences à long terme pour les enfants

34
Q

Critique le modèle cognitif

A
  • Incomplet
  • Quelle est la fonction des distorsions cognitives?
  • Est-ce que se sont les distorsions cognitives qui ont entraîné le passage à l’acte ou jouent elles un autre rôle?
35
Q

Explique ce qu’est un modèle multifactoriel et en quoi il est différent des modèles à facteur unique

A

Les théories à facteur unique sont trop limitées à elles seules pour expliquer un phénomène aussi complexe. Les modèles multifactoriels vont prendre en compte plusieurs facteurs et expliqueront plusieurs comportements différents

36
Q

Décrit le modèle explicatif à quatre facteurs de Hall et Hirschman

A

Avec ce modèle, H&H s’intéressent à la propension à commettre un délit sexuel. Le modèle est représenté par 4 facteurs qui jouent un rôle dans le passage à l’acte. Un de ces 4 facteurs prend plus de place.
1) Excitation sexuelle déviante (état)
- Volet psychologique du passage à l’acte
- La plupart des délinquants sexuels n’ont pas de déviance sexuelle
- Les personnes n’ont pas les inhibitions nécessaire pour empêcher le comportement

2) Distorsions cognitives (trait)
- Les individus n’ont pas l’impression de commettre un crime
- Ils pensent qu’ils ont le droit
- Fausses croyances
- Justification et rationalisation

3) Humeur négative (état)
- Confusion entre l’humeur négative et les désirs sexuels
- Les émotions négatives jouent un rôle de désinhibiteur pouvant précipiter le passage à l’acte

4) Trouble de la personnalité (trait)
- Mode de fonctionnement de la personne
- Délit interprété à la lumière du trouble
- TPA
TPE/TPD

37
Q

Donne des commentaires/critiques sur le modèle de H&H

A
  • Ici et maintenant et non au passé
  • Informe peu sur l’origine de la délinquance sexuelle
38
Q

Explique le modèle de Marshall et Barbaree

A

Modèle développemental reposant sur 4 principes

1) Facteurs biologiques
- L’être humain est fondamentalement agressif
- Violence même chez les enfants

2) Expériences durant l’enfance
- Apprentissage social est très important
- Le comportement des parents à la maison
- L’enfant agressif se perçoit comme différent
- L’enfant agressif se faire rejeter et développer de l’hostilité

3) Défis durant l’adolescence
- De plus en plus hostile
- De plus en plus réceptif à des messages socioculturels de violence, pornographie, etc.
- Distorsions cognitives apparaissent

4) Facteurs situationnels et contextuels
- Des facteurs situationnels et contextuels précipitent le passage à l’acte`

39
Q

Nomme une critique du modèle de Marshall et Barbaree

A

Très peu de validité empirique

40
Q

Décrit le modèle de Pithers

A

Bill Pithers s’intéresse à la persistance de l’agir, à la récidive des délinquants sexuels. Son modèle comporte 6 phases :
1) La présence d’une situation à risque
- Conflits interpersonnels
- Humeur négative qui perdure
- La situation déstabilise la maîtrise de soi

2) La chute
- Face à sa situation difficile l’individu utilise de mauvaises stratégies
- Retour des fantaisies déviantes pour coper

3) violation de l’abstinence
- L’écart entre l’effet de guérison et le sentiment de culpabilité vis-à-vis la chute peut entrainer des gratifications immédiates
- Les pensées sont alors axées sur les aspects positifs de la délinquance sexuelle

4) Distorsion cognitive
- Fausses croyances
- Fonction de déculpabilisation et déresponsabilisation

5) Planification
- L’individu modifie sa routine afin de provoquer des situations à risque

6) Délit sexuel
- Récidive sexuelle
- Entraine des remords et de la culpabilité = émotions négatives = cycle recommence

41
Q

Critique le modèle de Pithers

A
  • Ce n’est pas vrai que l’ensemble des récidives commencent par un événement négatif
  • Ne s’applique que sur une minorité de délinquant
  • N’explique pas la récidive non sexuelle
  • Le modèle donne presque l’impression que la récidive est inévitable
42
Q

Quelles sont les différences entre les explication générale et spécifique (cours 5)

A

Les théories générales donnent une vision d’ensemble, alors que les théories spécifiques s’intéressent aux différents sous groupes et sous comportements problématiques

43
Q

Pourquoi est-ce que l’âge de la victime est importante?

A

Elle permet de distinguer différents groupes de délinquants sexuels. Les comportements commis seront également différents

44
Q

Explique le modèle à 4 préconditions de Finkelhor pour expliquer les agressions sexuelles d’enfants

A

Le modèle de Finkelhor adopté en 1984 repose sur quatre préconditions au passage à l’acte envers les enfants :
1) Motivation
- Présence d’un individu motivé à passer à l’acte
- La congruence émotionnelle : l’individu s’identifie à l’enfant, la sexualité prend un aspect secondaire
- Le blocage : L’individu se sent bloqué dans l’expression de sa sexualité
- Faibles compétences sociales
- Difficulté à exprimer sa sexualité avec des adultes, il se tourne vers des enfants

2) Surmonter les inhibitions internes
- L’individu tente de surmonter ses inhibitions
- Présence de désinhibiteurs (alcool, drogue, stress, distorsions cognitives)

3) Surmonter les inhibitions externes
- Va s’intéresser aux enfants vulnérables pour réduire les chances de se faire attraper

4) Surmonter la résistance de la victime
- Ruse, manipulation et séduction
- Désensibiliser la victime à la sexualité (dire que c’est un jeu par exemple)
- Établir un lien émotionnel avec la victime
- Recours à la violence instrumentale si besoin

45
Q

Critique la théorie de Finkelhor

A
  • Peu de vérification empirique
  • N’explique pas l’origine et le développement de la motivation
46
Q

Explique le modèle de Knight et Prentky (1990) : Modèle de classification à deux axes

A

PREMIER AXE
1) Degré de fixation sexuelle déviante`
2) Niveau de compétence sociale

DEUXIÈME AXE
1) Quantité de temps passé en contacts avec les enfants
2) Signification des contacts avec les enfants
3) Niveau de violence
4) Présence de sadisme

47
Q

Nommes les 5 types de délinquants sexuels d’enfants selon le modèle de Knight et Prentky

A

Interpersonnel
Niveau de fixation élevé, individu qui présente des fantaisies sexuelles comportant des enfants. Niveau de contact élevé c’est-à-dire qu’ils vont s’investir beaucoup auprès des enfants. Susceptible de présenter un diagnostic de pédophilie puisque les fantaisies sont présentes. Enfant comme compagnon social et sexuel. L’individu est intéressé à développer un lien privilégier avec la victime. Contacts sexuels mutuellement plaisant. Désir relationnel avec l’enfant, l’aspect sexuel est secondaire. Contacts sexuels non-coïtaux (attouchements, masturbation). Recherche relation long-terme avec la victime. La phase précriminelle peut durer plusieurs mois. Les délits à caractère sexuels sont planifiés, réfléchies. Compétence sociale, utilise leur position d’autorité.

Narcissique
Haut niveau de contact avec les enfants. Haut niveau de fixation élevé. Susceptible de présenter un diagnostic de pédophilie. Enfants comme objet sexuel. Centré sur leur propre plaisir, ne cherche pas de relation avec l’enfant, cherche uniquement des contacts sexuels. L’individu se sert de l’enfant pour obtenir des gratifications sexuelles qui sont centrées sur soi. Nombre de contact limité avec leur victime (1 ou 2 passages à l’acte avec la même victime). Contacts sexuels non-coïtaux. Planification moins présente.

Exploiteur (profiteur)
Peu de contact avec les enfants d’ailleurs, il préfère les contacts interpersonnels/sexuels avec des adultes. Père incestueux, pseudo-inceste. Pas de violence physique apparente. Utilisation du charme et de la manipulation pour créer un contexte propice pour l’agression. L’individu peut utiliser une forme de violence instrumentale si nécessaire (violence minimale pour retenir la victime). Absence de blessures physiques. Gratifications sexuelles sont les principaux but visé. Généralement de jeunes filles qui sont l’objet de victimisation. Délits impulsifs, non planifiés. Profite des autres dans d’autres contextes.

Agressif
Similarités importantes avec les agresseurs de femmes. Peu de contact avec les enfants, préférence pour les contacts interpersonnels/sexuels avec des adultes. Un élément important dans le passage à l’acte est l’opportunité : disponibilité de la victime. Victime généralement connue, susceptible d’infliger des blessures physiques. Contacts sexuels peuvent inclure la pénétration. Généralement non-planifié. Pas d’indice de sadisme sexuel.

Sadique
Peu de contact avec les enfants. Violence sexualisée (excitante) et ritualisée (insertion d’objet, attacher la victime, urine, flageller, etc.). Contacts sexuels avec pénétration. Généralement victime inconnue de l’agresseur. Un événement, une victime. Planification. Fantasme qui lui permette de développer son scénario et après coup pour l’améliorer. Très rare. Fuite dans un monde imaginaire investit dans la violence sexuelle.

48
Q

Explique le modèle de confluence de Malamuth pour les agresseurs sexuels de femmes

A

Deux dimensions qui prédisposent l’individu
1) Sexualité impersonnelle
- Sexualité précoce
- Style de vie axé sur la recherche de sensation forte
- Préférence pour la diversité des partenaires
- Pas d’implication affectives
- Gratifications sexuelles rapides et simples sans attachement

2) Masculinité négative
- Violence interpersonnelle est une stratégie comportementale
- Sexisme
- Machisme
- Distorsions cognitives

En soit, une personne ayant un ou l’autre des dimensions ce n’est pas dramatique, c’est lorsque ses deux dimensions se retrouvent combinées qu’on remarque un risque drastiquement augmenté de délits sexuels et de violence sexuelle

49
Q

Décrit le modèle à deux axes de Knight et Prentky pour les agresseurs sexuels de femmes

A

PREMIER AXE
I. Type de motivation derrière le passage à l’acte

DEUXIÈME AXE
I. Niveau de compétence sociale
II. Présence de sadisme

50
Q

Nommes et décrits les types de personnes selon le modèle à deux axes de Knight et Prentky pour les agresseurs sexuels de femmes

A

Opportunisme
Type le plus commun. Comportements antisocial dès l’enfance, l’adolescence et l’âge adulte, présente sur le long terme. Style de vie antisocial (déresponsabilisé, pas investit dans un type d’activité, etc.). Absence de fantaisies sexuelles déviantes ou de sadisme (aucune présence de paraphilie). Individus qui recherche des gratifications immédiates, simples et faciles dans différents contextes. Leur crime à caractère sexuel est souvent commis dans le cadre d’une autre délit. Crime sexuel non planifié (impulsif et spontané). Profite d’une situation (état de la victime, vulnérabilité, etc.). individus qui ont recours à une violence instrumentale, c’est-à-dire qui sert à maitriser la victime. Individus plus compétent socialement que ceux des autres groupes.

Colérique (enragé)
Deux catégories dans la typologie de Knight, mais les chercheurs ont fusionné les deux types. La principale différence est la source de la colère. L’enragé a une violence dirigé vers les femmes en particulier, tandis que le colérique a une violence généralisé envers tous. Comportement antisocial débute à l’adolescence. Présence d’autres formes de violence (bagarres, violence conjugale, etc.). attributions d’intentions hostiles à autrui. Absence de fantaisies sexuelles déviantes ou de sadisme. Mode relationnel implique beaucoup d’agression. Crime sexuel impulsif et non prémédité (aucune déviance sexuelle). Violence expressive (on veut faire mal à la victime). L’agression sexuelle, dans ce contexte, est un prolongement de cette colère, ils expriment leur colère à travers la violence sexuelle. Humiliation de la victime, elles peuvent avoir des blessures physiques très graves. Passage à l’acte peut escalader jusqu’à l’homicide dû à l’expression de la colère.

Sexuel
Dimension antisociale limitée dans le temps et en termes de fréquence. Impulsivité limitée à la sexualité (problématique de la personne). Investissement hors norme dans la sexualité. Caractérisé par une forte préoccupation sexuelle. Distorsions cognitives à propos des femmes, de la sexualité. Ces individus ont des tendances masturbatoires impulsives. Faible estime de soi, socialement incompétent. Le niveau de violence physique est faible. Absence de sadisme sexuel. Présence de paraphilie (exhibitionnisme, voyeurisme, etc.).

Sadique
Type le moins commun. Comportement antisocial débute à l’adolescence. Antécédents de violence (non sexuelle). Synergie (fusion) entre sexualité et violence, la violence augmente l’excitation sexuelle. Présence de fantaisies sexuelles violentes. Veut créer un sentiment de malaise ou de détresse. Peut allé jusqu’à l’homicide. Violence expressive durant le délit. Excité sexuellement par la souffrance et l’humiliation de l’autre. Délit prémédité.

51
Q

Quels sont les facteurs explicatifs de la délinquance sexuelles à l’adolescence?

A

-Victimisation sexuelle
-Attachement insécure
-Habiletés sociales
-Développement sexuel atypique : distinguent ils des autres jeunes contrevenants?
-Psychopathologie et troubles mentaux
-Habiletés cognitives limitées : intelligence? Distorsions cognitives?
-Délinquance : spécifique, polymorphe, limitée à la délinquance sexuelle

52
Q

Résume les résultats de l’étude de Seto et Lalumière (2010)

A

Résultats de l’étude de la spécificité
Les résultats peuvent être analysés en fonction de l’importance des différences entre les deux groupes de jeunes.
Sur les 43 facteurs analysés :
- Différences importantes (0%). Aucune différence importante entre les 2 groupes
- Différences modérés (7%)
- Différences minimes (33%)
- Pas de différence (60%)
- 93% des facteurs de risques analysés on retrouvent aucune différence ou que de petites différences entre les jeunes ayant commis des crimes à caractère sexuels et ceux ayant commis des crimes non sexuels.

Pas de différence
Ne sont pas des facteurs spécifiques à la délinquance sexuelle des mineurs
- Abus physique
- Niveau d’intelligence
- Criminalité dans la famille
- Âge aux premières relations sexuelles
- Consommation
- Famille monoparentale

Différences minimes
Facteurs qui sont un peu plus présents chez les jeunes ayant commis un crime à caractère sexuel
- Faible compétence sociale
- Isolement social
- Exposition à des modèles sexuels déviants (inceste)
- Causes ou conséquences? : anxiété, dépression, faible estime

Différences modérés
Facteurs qui sont plus présents chez les jeunes ayant commis un crime à caractère sexuel
- Victimisation sexuelle
- Intérêts et comportements sexuels atypiques