Examen final Flashcards

1
Q

L’écoute active

Définition

A

L’écoute active est une technique de communication qui consiste à utiliser le questionnement et la reformulation afin de s’assurer que l’on a compris au mieux le message de son interlocuteur et de lui démontrer

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2
Q

La reformulation dans l’écoute active

A

Pour s’assurer de bien comprendre les propos de la personne ; la rassurer et la mettre à l’aise pour qu’elle continue de s’ouvrir

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3
Q

L’écoute active

Développeur + caractéristique

A
  • Développer par le psychologue américains Carl Rogers, l’initiateur des techniques non dirrectives
  • L’approche se caractérise par la manifestation d’un respect et une confiance chaleureuse envers l’interlocuteur, pour qu’il brise ses défenses et s’exprime librement (lien de confiance, confidencialité et respect)

Technique non-directive : pour ne pas être la cause de l’échec

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4
Q

L’écoute active

émotionnels vs intellectuels

A
  • Pour Rogers, les contenus émotionnels d’une situation sont plus importants que les contenus intellectuels
  • Il faut porter son attention du côté du “coeur” et non de la raison

Le contenu intellectuels peut apporter de la manipulation de certains

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5
Q

L’écoute active

Technique utilisé

A

Selon Rogers, quelle que soit la technique que l’on utilise, elle ne sert à rien si “l’écoutant” ne met pas en place une attitude mêlée d’authenticité et de compréhension, sans chercher à interpréter et/ou juger

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6
Q

L’écoute active

Le respect strict de 5 impératifs selon Rogers

A
  1. L’accueil
  2. Être centré sur ce que l’autre vit et non sur ce qu’il dit
  3. S’intéresser à l’autre plus qu’au problème lui-même
  4. Montrer à l’autre qu’on le respecte
  5. Être un véritable miroir

4 : dans un contexte d’autorité et de relation d’aide

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7
Q

L’accueil

Dans l’écoute active

A

Savoir accepter l’autre comme il est. C’est une attitude empreinte de respect et de considération pour favoriser la confiance et manifester un réel intérêt. C’est considérer l’autre comme la personne la plus importante au monde, mais sans arrière-pensée, c’est-à-dire sans en attendre un retour

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8
Q

Être centré sur ce que l’autre vit et non sur ce qu’il dit

Dans l’écoute active

A

C’est aller au-delà des faits pour s’ouvrir à la façon dont l’autre ressent les choses aves “ses tripes”

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9
Q

S’intéresser à l’autre plus qu’au problème lui-même

Dans l’écoute active

A

Plutôt que de voir le problème en soi, il s’agit de voir le problème du point de vue de l’autre. Si on prend le chômage comme exemple, certaines personnes le vivent comme un échec, d’autres comme une sanction, etc.

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10
Q

Montrer à l’autre qu’on le respecte

Dans l’écoute active

A

C’est donner à l’autre l’assurance que l’on respecte sa manière de vivre ou de voir les choses sans empiéter sur son domaine et sans se transformer en apprenti psychologue qui “voit” dans l’inconscient de l’autre

Faire attention de ne pas toujours retourner dans les éléments du crime

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11
Q

Être un véritable miroir

Dans l’écoute active

A

Il s’agit, non pas d’interpréter “votre problème c’est cela”, mais de se faire l’écho de ce qu’il resent : “ainsi, vous ressentez profondément que…”. Tout l’art est ici de mettre en relief les sentiments qui accompagnent les mots de l’autre

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12
Q

Attitudes fondamentales selon Rogerss

Dans l’écoute active

A
  • non-directivité
  • l’empathie
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13
Q

La non-directivité

Dans l’écoute active

A

L’essentiel de son approche est d’être centré sur “l’autre” sans toutefois mettre de la pression ou influencer l’attitude de l’autre

Laisser l’individu arriver à ses propres conclusions

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14
Q

Le client détient les solutions à ses problèmes

Dans l’écoute active

A

Selon Rogers, le “conseiller” ne doit pas conseiller ni interpréter, mais créer les conditions pour que le “client” règle lui-même son problème car, selon lui, la personne qui consulte détient les solutions à ses problèmes

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15
Q

Être non-directif

Dans l’écoute active

A
  • Cela ne veut pas dire être inactif ou non-impliqué
  • Il s’agit plutôt de “sentir avec” l’autre, car cela est plus important que de partager une idée
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16
Q

L’empathie

Dans l’écoute active

A
  • “La capacité de s’inscrire dans le monde subjectif d’autrui pour le comprendre de l’intérieur”
  • C’est “vouloir vivre le monde intérieur de l’autre comme si c’était notre monde à nous”
  • Cette attitude d’acceptation inconditionnelle donne une chance d’exposer pleinement son propos
  • Elle laisse à autrui le temps de son expression, la possibilité de dire
  • La positivité de cette attitude libère une énergie qui pourra être aisément réinvestie dans la tâche à accomplir
  • L’absence de défenses réciproques permet d’accorder au discours un maximum d’attention, afin qu’il puisse être partagé et compris
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17
Q

Modèle transthéorique de changement

Étape

A
  1. Entrée : précontemplation
  2. Contemplation
  3. Détermination (peut avoir un retour à 1 ou sortie temporaire)
  4. Action
  5. Maintenance (sortie permanente)
  6. Chute ou rechute
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18
Q

Le modèle transthéorique de changement

L’approche du modèle et “fondateurs”

A

Un modèle d’approche comportementale introduit par les psychologues James O. Prochaska et Carlo C. DiClemente à la fin des années 1970

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19
Q

L’approche du modèle transthéorique

A

Selon les fondateurs, les personnes aux prises avec un problème de dépendance passeraient par une série de stades de changement, soit la précontemplation, la contemplation, la détermination, l’action, le maintien et possiblement même la rechute

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20
Q

La pré-contemplation

Dans l’approche transthéorique

A
  • Avant que l’individu réalise qu’il a un problème
  • Le patient ne pense pas avoir de problème
  • Il n’envisage pas de changer de comportement, dont il ressent essentiellement les bénéfices (quelque chose le garde/le pousse a continuer)
  • Les bénéfices peuvent être moindre, mais assez fort pour garder l’individu
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21
Q

La contemplation

Dans l’approche transthéorique

A
  • À ce stade commence à se manifester l’ambivalence
  • Le patient envisage un changement de comportement mais il hésite à renoncer aux bénéfices de la situation actuelle
  • On parle alors de balance décisionnelle, qui amène à comparer les pour et les contre d’un changement avec ceux de son comportement actuel
  • Souvent à la suite d’une mauvaise expérience ex. une menace de diverce/de congédimment
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22
Q

La décision

Dans l’approche transthéorique

A
  • Le patient passe dans une période ou il décide de faire des changements
  • Cette phase est très labile et difficile à déterminer
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23
Q

La préparation/détermination

Dans l’approche transthéorique

A
  • Le patient se sent prêt à démarer la phase d’action dans un futur proche ; il détermine des décisions et commence à les mettre en place dans le temps
  • Le patient devrait lui-même faire les démarches pour aller chercher l’aide
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24
Q

L’action

Dans l’approche transthéorique

A
  • Le changement est engagé vers des modifications de son style de vie
  • Les difficultés sont importantes
  • Le soutien et l’encouragement sont nécessaire
  • La dépendance va être travaillé dans un contexte ex. la thérapie
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25
Q

Le maintien

Dans l’approche tranthéorique

A
  • À cette phase de consolidation, il convient de rester prudent car les tentations sont nombreuses de retourner au comportement problématique
  • Le problème n’est jamais complètement réglé, on peut maintenir une phase, mais jamais retourner “sans maladie”
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26
Q

La rechute

Dans l’approche transthéorique

A
  • La rechute est possible et fait partie du processus normal de changement
  • Ce n’est pas une manifestation pathologique mais un temps peut-être nécessaire à la réussite finale du processus
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27
Q

La sortie permanente

Dans l’approche transthéorique

A
  • Ce stade marque la réussite finale du processus dans lequel la personne consolide le stade de maintien
  • Dans un contexte de dépendance, il s’agit du maintien
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28
Q

Induire un passage au stade suivant

Dans l’approche transthéorique

A

Dans cette approche, à chaque stade le thérapeute devrait adapter son discours aux représentations du patient sur son comportement problématique, de façon à induire un passage au stade suivant

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29
Q

L’approche motivationnelle

Dans l’approche transthéorique

A

Cette description des processus de changement a connu un grand succès, mais a peu été validée et tend à laisser la place plus spécifiquement motivationnelle sur le changement

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30
Q

Le “discours-changement”

Dans l’approche transthéorique

A

Celle-ci s’appuie sur le renforcement de la motivation par un travail conscient de l’intervenant pour faire émerger puis renforcer le “discours-changement” qui est l’étape préparant sa mise en oeuvre

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31
Q

Faible niveau de motivation

Dans l’approche transthéorique

A
  • La personne se trouve au niveau de la pré-contemplation/contemplation
  • Les méthode utilisés doivent donc être adapté
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32
Q

Le deuil

Dre. Elisabeth Kübler-Ross

A
  • Kübler-Ross, est une psychiatre et une psychologue, pionnière de l’approche des “soins paliatifs” pour les personnes en fin de vie
  • Elle est reconnue pour sa théorisation des différents stades par lesquels passe une personne qui apprend sa mort prochaine
  • Elle s’est intéressé également aux expériences de mort imminente
  • Selon Kübler-Ross dans Les derniers Instansts de la vie (1969), après un diagnostic de maladie terminale, on observe “cinq phases du mourir”
  • Initialement elle a appliqué ces étapes à toute forme de perte catastrophique
  • Cela comprend également la mort d’un cher, le divorce, la toxicomanie ou même l’infertilité
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33
Q

Les cinq étapes du deuil

A
  1. Le déni
  2. La colère
  3. Le marchandase ou la négociation (souvent avec une entité plus grande)
  4. La dépression
  5. L’acceptation

Il ny a aucun temps prédéterminée pour chaque étapes

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34
Q

La négociation

Dans les étapes de deuil

A

“C’est impossible” Dans le cas d’une séparation ou de la perte d’un proche, tu peux avoir tendance à nier ce qui arrive. Tu ne veux pas croire que c’est vrai. Dis-toi qu’il est normal d’être sous le choc et de ne pas avoir d’émotions sur le coup

Étape de “déni”

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35
Q

La colère

Dans les étapes de deuil

A
  • “L’autre n’avait pas le droit de partir” À ce moment, tu ressens beacoup de colère, de frustration, d’injustice et d’incompréhension. Tu perçois le départ ou la perte de l’autre comme une trahison et un abandon. Tu peux avoir tendance à déplacer ta colère sur tes amis, ta famille
  • De la colère envers les autres, principalement
  • La résiliance aide à passer à travers
  • La colère est normal. Par contre, l’agression physique ou verbale d’autres personnes n’est pas un moyen acceptable pour exprimer la colère ; parler et pleurer de rage est acceptable
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36
Q

Le marchandage ou la négociation

Dans les étapes de deuil

A

” C’est trop difficile, je ferais n’importe quoi pour que l’autre revienne” Si la phase de la colère n’a pas permis de revenir calme, la phase du marchandase/de la négociation entre en scène. La personne confrontée à cet évènement va tenter par tous les moyens de rétablir la situationtelle qu’elle était initialement. Tous les types de comportements vont accompagner cette phase : les questionnements, discussions, explications, tractations, voire le chantage si la situation ne semble pas se rétablir

Une des phase les plus courte

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37
Q

La dépression

Dans les étapes de deuil

A

” Je n’ai pas le goût de rien” Tu es triste, en proie au malheur et tu pleures beaucoup. Tu as l’impression d’avoir perdu une partie de toi-même et c’est normal. Tout est une question d’équilibre; il est important de t’accorder du temps pour pleurer, mais tu dois aussi continuer tes activités afin de te changer les idées. Tu dois pas perdre de vue toutes les personnes que tu aimes et qui sont encore autour de toi

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38
Q

L’acceptation

Dans les étapes de deuil

A

” J’y pense encore parfois, mais je m’en sors” Enfin, tu acceptes la perte de l’être cher. En l’acceptant, tu es capable de garder les beaux moments, mais aussi les moins bons. Tu commences à avoir plus confiance en toi, tu te sens mieux et l’avenir ne semple pas aussi noir qu’avant. Quelqu’un personnelement affectée aura plus de difficulté à passer à traver. Les personnes qui n’accepte pas sont ceux qui souffrent. Tu as de nouveaux rêves, tu es capable d’avoir du plaisir. Tu constates que cette épreuve peut te renforcer

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39
Q

La pyramide des besoins

Selon Maslow

A
  1. Besoin physiologique
  2. Besoin de sécurité
  3. Besoin d’appartenance
  4. Besoin d’estime
  5. Besoin de s’accomplir
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40
Q

Les motivations

Selon Maslow

A

Selon le psychologue américain, Abraham Maslow, les motivations d’une personne résultent souvent de l’insatisfactionde certains de ses besoins
Plus une personne est libéré tôt, moins le risque de récidive et vis-versa

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41
Q

Classement des besoins

Selon Maslow

A

La pyramide place les besoins humains en ordre d’importance. Ce classement correspond à l’ordre dans lequel ils apparaissent à l’individu ; la satisfaction des besoin d’un niveau engendrant les besoins du niveau suivant. L’idée est qu’on ne peut pas agir sur les motivations “supérieures” d’une personnes qu’à la condition expresse que ses motivations primaires soient satisfaites

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42
Q

Les besoins physiologiques

Selon Maslow

A
  • Les besoins physiologiques sont des besoins directement liés à la survie de l’individu
  • Ce sont typiquement des besoins concrets (manger, boire, se vêtir, se reproduire, etc.)
  • Ces besoins sont satisfaits pour la majorité d’entre nous, toutefois nous ne portons pas sur ces besoins la même appréciation
  • Cette différence d’appréciation peut engendrer une situation qui sera jugée non satisfaisante pour la personne et à son tour le besoin à satisfaire fera naître une motivation pour la personne
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43
Q

Les besoins de sécurité

Selon Maslow

A
  • Les besoins de sécurité proviennent de l’aspiration de chacun d’entre nous à être protégé physiquement et moralement
  • Ce sont des besoins complexes dans la mesure où ils recouvrent une part objective - non sécurité et celle de notre famille - et une part subjective liée à nos craintes, nos peurs et nos anticipations qu’elles soient rationnelles ou non
  • Sécurité d’un abris, des revenus, des ressources, contre la violence, morale, psychologique, stabilité familiale/affective, médicale/sociale, santé, etc.
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44
Q

Les besoins d’appartenance

Selon Maslow

A
  • Les besoins d’appartenance correspondant aux besoins d’amour et de relations des personnes
  • Ce sont les besoins d’appartenance à un groupe qu’il soit social, relationnel ou statutaire
  • Le premier groupe d’appartenance est la famille
  • Les besoins sociaux sont les besoins d’intégration à un groupe
  • Chaque personne peut appartenir à plusieurs groupes identifiés
  • Ce sont les besoins d’aimer et d’être aimé, avoir des relation intime, avoir des amis, faire partie intégrante d’un groupe cohésif, se sentir accepté, ne pas se sentir seul ou rejeté
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45
Q

Les besoins d’estime

Selon Maslow

A
  • Les besoins d’estime correspondent aux besoins de considération, de réputation et de reconnaissance, de gloire, de ce qu’on est par les autres ou par un groupe d’appartenance
  • La mesure de l’estime peut aussi être liée aux gratifications accordées à la personne
  • C’est aussi le besoin de respect de soi-même et de confiance en soi
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46
Q

Les besoins d’auto-accomplissement

Selon Maslow

A
  • Les besoins d’auto-accomplissement correspond au besoin de se réaliser, d’exploiter et de mettre en valeur son potentiel dans tous les domaines de la vie
  • Ce besoin peut prendre des formes différentes selon les individus
  • C’est aussi le sentiment qu’à une personne de faire quelque chose de sa vie
  • Cela peut être le besoin d’étudier, d’en apprendre toujours plus, de développer ses compétences et ses connaissances personnelles, de créer, d’inventer, de faire, etc.
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47
Q

Un modèle à relativiser

La pyramide de Maslow

A
  • La pyramide de Maslow est l’une des théories de motivation les plus enseignées, notamment dans les cours de management
  • Cependant, la classification des besoins de manière hiérarchique, qui impose de satisfaire un besoin avant d’atteindre le suivant n’est pas aujourd’hui plus considérée comme valable, un individu pouvant être plus sensible à un besoin particulier, indépendamment de la satisfaction ou non des besoins inférieurs
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48
Q

Le stress

Holmes et Rahe

A
  • L’usage du mot “stress” est devenu tellement commun que nous l’utilisons dans toutes les situations
  • Le stress provient de l’ingénerie
  • Il s’agit d’une pression indu, c’est normal et peut même être bon
  • La gestion et la résiliance est ce qui fait la différence dans le stress
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49
Q

L’échelle de Homes et Rahe

Évaluation des éventuels impacts négatifs du stress

A
  • L’échelle de Holmes et Rahe sur les impacts sur la santé d’évènements générateurs de stress, fut créée en 1970 aux États-Unis par les psychiatres Thomas Holmes et Richard Rahe, pour permettre d’évaluer le niveau de stress que l’on est susceptible de subir en fonction des évènements de sa vie
  • Chaque évènement potentiellement générateur de stress est associé à un nombre plus ou moins élevé de points en fonction de sa capacité à engendrer du stress
  • Plus nous avons vécu cet évènement au cours des 12 derniers mois, plus son score sera important
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50
Q

Score et conséquences

Échelle de Holmes et Rahe

A
  • Les études statistiques que Holmes et Rahe ont menées montrent ainsi que les personnes exposées au stress pendant 12 mois ont une propabilité plus élevée d’avoir des troubles de santé en fonction du nombre de points totals ;
  • Entre 150 et 200 points : 37% des personnes ont un ou plusieurs troubles graves
  • Entre 200 et 300 points : le chiffre passe à 50%
  • Supérieur à 300 points : le chiffre passe à 80%
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51
Q

Contraintes

Échelle de Holmes et Rahe

A
  • Il faut garder en tête que ce ne sont que des moyennes et des facteurs de risques statistiques
  • L’échelle ne prend pas en compte les différences individuelles de réaction aux situations stressantes
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52
Q

Analyser les résultats : un score en haut de 300

Échelle de Holmes et Rahe

A
  • Si le score dépasse 300 au cours des 12 derniers mois, les risques de présenter dans un avenir proche un trouble important sont très élevés
  • La personne à probablement traversé des situations très traumatisantes et il ne faut pas hésiter à accepter de se faire aider par un professionnel
  • Les risques diminuent au fur et à mesure que le nombre de point diminu
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53
Q

Analyser les résultats : un score entre 100 et 300

Échelle de Holmes et Rahe

A
  • Un score entre 100 et 300 reste élevé et les impacts potentiels sur le bien-être et santé sont toujours statistiquements significatifs
  • Il faut que la personne prenne soin d’elle, améliore son hygiène de vie au quotidien en étant accompagné d’un naturopathe au besoin
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54
Q

Analyser les résultats : un score en dessous de 100

Échelle de Holmes et Rahe

A
  • Un score en dessous de 100, les risques sont moins significatifs
  • Cela ne doit pas empêcher de prendre soins de soi au quotidien
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55
Q

La clientèle fédérale

A

La clientèle fédérale au Canada est de plus en plus vieille. Cependant, une condition médicale chez un détenu ne signifie pas une sortie de prison

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56
Q

Les jeunes contrevenants

Significations

A
  • Ils s’agit des persommes entre 12 ans et 17 ans
  • Aucune accusation est possible pour une personne de 12 ans et moins
  • La couronne à le droit de demander de traité un jeune comme un adulte dans les cas grave
  • À 18 ans, le dossier criminel n’est pas effacé, mais mis de côté
  • L’historique judiciaire ne peut pas être admis avant le prononcer de la sentence (pour ne pas causer de préjudice possible)
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57
Q

L’estime de soi

A
  • On entend souvent parler de l’estime de soi dans les divers médias et elle fait partie de notre vocabulaire courant surtout quand on parle d’éducation, mais l’estime de soi n’est pas un concept récent
  • Selon le “World Council for Self Esteem”, l’estime de soi c’est la conscience de la valeur personnelle quon se reconnaît dans différents domaines
  • C’est aussi un ensemble d’attitude et de croyance qui nous permettent de faire face au monde
  • Une personne qui s’estime se traite avec bienveillance et se sent digne d’être aimée et d’être heureuse
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58
Q

L’estime de soi

De William James

A
  • La première personne qui en a parlé est le psychologue américain William James en 1890 quand il a inventé cette formule:
    Estime de soi = succès/ambitions
  • L’estime de soi représente un facteur dynamique
  • Il y a des liens sémantiques entre ces termes et l’estime de soi, mais celle-ci est plus fondamentale dans le développement de la personne
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59
Q

Estime de soi et grandiosité et narcissmes

A
  • L’estime de soi et la grandiosité/l’omnipuissance ne sont pas des synonymes
  • Également l’estime de soi n’est pas équivalent au narcissisme
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60
Q

Concept de soi

René L’Écuyer

A

Selon René L’Écuyer (1994), le concept de soi réfère “à la façon dont la persomme se perçoit, à un ensemble de caractéristiques, de traits personnels, de rôles et de valeurs, etc. ce que la personne s’attribue et reconnaît comme faisant partie d’elle-même, à l’expérience intime d’être et de se reconnaître en dépit des changements”

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Q

Concept de soi

Définition

A
  • Le concept de soi est essentiellement le sentiment d’une identité personnelle
  • Il implique le sentiment d’une continuité fonctionnelle
  • Il constitue certainement un enjeu majeur durant l’adolescence (période très difficile de changement)
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Q

Concept de soi et estime de soi

A

Il faut se CONNAÎTRE (concept de soi) avant de se RECONNAÎTRE (estime de soi)

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63
Q

L’estime de soi

J. De Saint-Paul

A

“L’estime de soi est l’évaluation positive de soi-même, fondée sur la conscience de sa propre valeur et de son importance inaliénable en tant qu’être humain”

64
Q

Fondement de l’estime de soi

A

L’estime de soi est également fondée sur le sentiment de sécurité que donne la certitude de pouvoir utiliser son libre arbitre, ses capacités et ses facultés d’apprentissage pour faire face, de façon responsables et efficace, aux évènements et aux défis de la vie

65
Q

Estime de soi

Son développement

A
  • Elle prend sa source première dans l’attachement
  • Elle est alimentée par les jugements positifs des personnes significatives (famille, amis, etc.)
  • Elle est déterminée par la qualité du monologue intérieur (“self-talk”)
  • Elle se nourrit par les succès
  • Elle doit être réactivée régulièrement pour se conserver
  • Elle varie selon les étales de la vie
66
Q

Estime de soi

Des variations

A
  • Elle peut se développer à tout âge
  • Elle varie selon les domaines de la vie
  • Elle est à la base de la motivation
67
Q

Estime de soi

Un passeport pour la vie

A

Elle constitue le principal facteur de prévention des difficultés d’adaptation et d’apprentissage chez l’enfant et de maladie mentale chez l’adulte

68
Q

Schéma de l’estime de soi

A

Estime de soi –> Motivation –> Engagement et persévérance dans l’activité –> Sentiment d’efficacité et de fierté –> Estime de soi

69
Q

Estime de soi et affirmation de soi

A
  • Si je suis conscient de ma valeur personnelle (estime de soi), je suis capable de:
  • Exprimer mes besoins, mes désirs, mes sentiments, mes idées et mes opinions
  • Faire des choix personnels
  • Prendre ma place dans un groupe (et non LA place)
  • Me faire respecter
  • Ce sont des façons de démontrer de l’affirmation de soi
70
Q

L’estime de soi est à la base de

A
  • La motivation
  • L’affirmation de soi
  • L’empowement
  • Bonheur
71
Q

L’estime de soi

De Johann Wolfgang von Goethe

A

“Le plus grand mal qui puisse échoir à l’homme serait qu’il ait mauvaise opinion de lui-même”

72
Q

L’estime de soi

Jean-Jacques Rousseau

A

“Nul ne peut être heureux s’il ne jouit pas de sa propre estime”

73
Q

Les deux principales nourritures de l’estime de soi

A
  1. Le sentiment d’être aimable
  2. Le sentiment d’être compétent
74
Q

La démarche à trois volet

Dans l’estime de soi

A
  1. Les directions d’école doivent créer un climat propice à l’estime de soi des enseignants
  2. Les enseignants par leurs attitudes et des moyens concrets doivent favoriser l’Estime de soi des élèves
  3. Les parents, premiers adultes responsables des enfants, doivent stimuler l’estime de soi de leurs enfants et favoriser de bonnes relations école-maison
75
Q

Les principales composantes

Dans l’estime de soi

A
  • Un sentiment de confiance
  • Une connaissance de soi
  • Un sentiment d’appartenance
  • Un sentiment de compétence
76
Q

Les principales attitudes parentales

Dans l’estime de soi

A
  • Exprimer son amour inconditionnel
  • Être stable et présent de façon chaleureuse auprès de l’enfant
  • Être fiable dans les réponses à ses besoins
  • Souligner et valoriser ses gestes positifs et ses succès
  • Réactiver le souvenir de ses succès passés (principalement lors d’échec)
  • Souligner ses forces et ses qualités
  • Souligner ses difficultés en ménageant sa fierté et en lui proposant des moyens de s’améliorer
  • Lui proposer des objectifs réalistes et réalisables
  • Le supporter à trouver lui-même des solutions aux problèmes
  • Utiliser un langage positif et valorisant
  • Favoriser l’expression adaptée de ses sentiments et ses émotions
  • Lui confier des petites responsabilités adaptées à ses capacités
  • Encourager ses gestes de générosité et de coopération
  • L’encourager à faire des choix et à développer son autonomie
  • Encourager sa crativité
  • Valoriser ses initiatives
  • Respecter son rythme de développement
  • Accorder plus d’importance à la démarche d’apprentissage qu’à ses résultats
  • Accorder le droit à l’erreur
  • S’amuser avec son enfant
77
Q

La toxicomanie

A
  • Depuis toujours, les hommes ont utilisés les “drogues”
  • Certains produits sont encore utilisés aujourd’hui dans certains pays à des fins religieuses ou initiatiques pour entrer en contact avec les esprits
  • Le mot “toxicomanie” est apparu à la fin du 19e siècle
  • Au 20e siècle, le mot “drogue” est utilisé plus particulièrement pour désigner les substances illicites (début de la criminalisation)
78
Q

Raison ou la libération d’office peut ne pas être accorder

A
  • Doute de S.A sur un enfant
  • Doute de délit violent sérieux
  • Doute de crime sérieux de drogue
79
Q

Drogue et société

A

A ce jour, l’usage et la diversification des drogues utilisées sont devenus un problème de santé publique et donc demande une prise en charge spécifique
Les drogues dures ont notamment un impact important sur la société

80
Q

Drogue

Définition

A

Produit psychoactif naturel ou synthétique, utilisé par une personne en vue de modifier son état de conscience ou d’améliorer ses performances, ayant un potentiel d’usage nocif, d’abus ou de dépendance et dont l’usage peut être légale ou non

81
Q

Addiction

Définition

A

Dépendance psychique à une substance (drogue, alcool, tabac, ..)

82
Q

Dépendance

Définition

A

Besoin impériaux de continuer à absorber certains produits afin de chasser un état de malaise somatique ou psychique dû au severage
Certains severage doive être fait médicalement

83
Q

Toxicomanie

Définition

A

Trouble des conduites caractérisées par l’existence d’un abus ou d’une dépendance à une substance

84
Q

Usage simple

Définition

A

Consommation de substance psychoactive, qui n’entraîne ni complication pour la santé, ni trouble du comportement ayant des conséquences nocives pour soi ou au pour autrui (usage occasionnelle)

85
Q

Abus

Définition

A

Usage injustifié ou excessif, souvent en lien avec des problèmes de santé mentale

86
Q

Usage nocif

Définition

A

Caractérisé par une consommation répétée induisant des dommages dans les domaines somatiques, psycho-affectifs ou sociaux, pour le sujet lui même, mais aussi pour son environnement (famille, amis, employeur, etc.)

87
Q

Conséquences psychiques

De la toxicomanie

A
  • Difficultés de concentration
  • Nervosité
  • Anxiété
  • Dépression
  • Agressivité
  • Risque de délire paranoïde
  • Psychose chronique ou pharmacopsychose (dissociation schizophrénique)
88
Q

Conséquences physiques

De la toxicomanie

A
  • Trouble des perceptions sensorielles et des réflexes
  • Détérioration de l’état physique
  • Complications de certaines maladies

Effets à long terme

89
Q

Conséquences sociales

De la toxicomanie

A
  • Détachement de la réalité
  • Désinsertion sociale et scolaire
  • Marginalisation
  • Problèmes financiers
  • Agressivité et violences
  • Problèmes judiciaires
90
Q

Les sorties de la toxicomanie

Robert Castel

A

Castel avance cinq propositions que les thérapeuthes auraient “intêret à tenir compte” et à “intégrer si l’on se soucie de comprendre ce qu’est la toxicomanie et si l’on se propose d’aider les toxicomanes à s’en sortir”

91
Q

Première proposition

De Robert Castel

A
  • La toxicomanie est un homme ou une femme, c’est-à-dire un être social qui, en tant que tel, est doté d’une certaine faculté de jugement et d’une certaine capacité à maitriser sa conduite
  • La toxicomanie est aussi un mode de vie, une façon de se conduire dans la vie, qui relève partiellement ou du moins des catégories d’analyse qui conviennent pour un sujet sociale ordinaire

Le pouvoir de changer doit venir de la personne

92
Q

Deuxième proposition

De Robert Castel

A
  • La toxicomanie est un mode de vie qui n’est pas banal. C’est un mode d’adaptation, mais acrobatique, paradoxal et souvent contradictoire, et qui peut déboucher sur la tragédie
  • Par contre, la toxicomanie n’est pas le seul comportement acrobatique, paradoxal et qui débouche parfois sur le tragique. Par exemple, le patriotisme est une passion qui a tué plus de personnes que la toxicomanie. Il y a de grande passion qui finisse mal
  • D’un point de vue plus théorique, on pourrait dire que ce que l’on appelle la normalité est sans doute aussi problématique, aussi difficile à comprendre, pour ne pas dire aussi rare que ce que l’on appelle la déviance
93
Q

Issus possible des toxicomanes

A
  • La prison
  • L’hopital
  • La mort
  • La personne s’en sort
94
Q

Troisième proposition

De Robert Castel

A
  • La mort ou la déchéance totale ne sont pas pour autant le destin obligé des toxicomanes: la majorité des toxicomanes s’e sortent. Il paraît raisonnable d’évaluer à 10% la surmortalité due à la consommation de drogues
  • La toxicomanie est largement un phénomène de génération et l’on voit rarement des toxicomanes âgés de plus de 35 ans (souvent, il meurt avant ce stade)

Environ 2,7% de toxicomane dans une population moyenne

95
Q

Quatrième proposition

De Robert Castel

A
  • Les modalités de sorties sont différentes et les aides à la sortie sont diverses
  • Il y a ceux qui s’en sortent seuls, et sans doute sont-ils nombreux. Le fameux “chiffre noir” des toxicomanes qui restent en dehors des prises en charge officielles est considérable
  • Il y a de très gros consommateurs qui n’ont jamais eu recours au système des soins spécialisées, ni n’ont jamais été condamnés à la prison
  • On ne peut donc pas penser le problème social de la toxicomanie exclusivement à partir du champ tel qu’il est découpé par les professionnelles, qui ne représente pas l’ensemble des toxicomanes
  • Il y a ceux qui s’en sorte sans médiations institutionnelles spécifiques, et se fit surtout sur les supports sociétaux venant de la famille, de l’entourage ou du voisinage
  • Il semble que devant cette pluralité de possibilité, il n’y en ait pas une que l’on puisse définir à tout coup comme la meilleure
  • Il semble en effet que la sortie dépende au moins autant de la nature ou de la qualité de secours reçu que du moment auquel la rencontre se produit par rapport à la trajectoire du toxicomane
  • Plus particulièrement, elle arrice au moment ou la conscience ce fait que trop c’est trop, que la galère est trop coûteuses, le prix à payer trop cher pour un plaisir qui devient de plus en plus aléatoire
  • Que l’on en a vraiment marre de se lever le matin enquête de drogue et des moyens de plus en plus dangereux de s’en procurer, que l’on devient malade, moche et que si sa continue ainsi on va mourir
  • Pour plusieurs de ces individus, les rechutes font parties intégrantes de leur cheminement et dans certains cas, l’individu continue de combattre sa toxicomanie longtemps, sansdire toujours
  • Dans d’autre cas, c’est plus l’essaie et l’erreur et un jour, il semble que ça marche et on observe plus de rechutes
96
Q

Ex-toxicomane

De Robert Castel

A
  • Des gens qui avaient été des toxicomanes avérés, c’est-à-dire des personnes pour lesquelles, pendant plusieurs années la surconsommation avait organisé l’essentiel de leur vie autour de la recherche et la consommation de produits intoxicants
  • Des gens que nous avons considérés comme “sortis” qui depuis au moins 2 ans n’étaient plus dans ce trip, qui vivaient autrement, qui essayaient d’être comme tout le monde et tentait de concilier le travail/école, les relations interpersonnelles, familiales, loisirs, etc
97
Q

Cinquième proposition

De Robert Castel

A
  • Il existe, au moins potentiellement, une pluralité de ressources, une gamme de possibilités à la fois institutionnelles et non-institutionnelles et aucun n’occupe à priori une position hégémonique
  • Autrement dit, il n’existe pas de solution, d’institution, de théorie ou de thérapie miracle pour “s’en sortir”
  • La toxicomanie pose des problèmes de santé publique qui ne réduisent pas à un rapport “personne à personne”
  • Elle pose aussi des problèmes économiques, politique et géopolitique qui ne sont pas medicalisables ou psychologisables
  • Ceci étant dit, c’est la responsabilité de tous et toutes de collaborer pour tenter de la mieux comprendre et la contrôler
98
Q

Les services correctionnelles au Canada

A
  • Les S.C du Canada sont reconnus à travers le monde
  • Au Canada, il existe peu de peine de perpétiuté, d’ou l’importance des S.C comme les délinquants reviennent plus vite en société
99
Q

Définit les programmes correctionnels

A
  • Les formes d’intervention que l’on peut qualifier de programmes n’ont rien de nouveau et on en trouve des exemples qui remontent aux années 1940
  • Cependant, l’effort concerté d’élaboration de programmes n’a vraiment commencé que vers 1975 (prise de chemin de la réhabilitation au Canada)
100
Q

Objectif principal commun des programmes correctionnels dans les établissements et la collectivité

A

On veut provoquer des changements, qu’ils s’agisse de communiquer des connaissances, de faire acquérir des compétences ou d’améliorer la santé

But commun, mais diverse mentalité entre les provinces

101
Q

Le concept de service correctionnel

A

On veut transformer un comportement à tendance criminelle ou antisociale en un comportement respectueux des lois ou prosocial

102
Q

Les programmes correctionnels ont bon nombre de points communs avec d’autres genre d’interventions, dont le but essentiel est d’amener les personnes qui ont choisi de le faire à changer. Il y a:

A
  • L’éducation: qui a pour objectif de faire acquérir des connaissances et de l’information
  • La formation: qui vise à faire acquérir les compétences manuelles ou cognitives nécessaires au milieu de travail
  • La thérapie: qui a pour objet d’atténuer les troubles émotifs et les symptômes associés à un déséquilibre mental
    Ces différentes interventions permettent aussi d’inculper de nouveaux modes de penser et de résoudre des problèmes qui s’appliquent à toutes les situations, ainsi que de nouvelles façons de se percevoir et de se comporter
103
Q

Isoler le concept de programme en milieu correctionnel

A

Il est utilie de commencer par examiner les différentes approches en matière de prévention du crime et les interventions que l’on peut planifier et appliquer dans chaque cas

104
Q

Stratégies de prévention

Tolan, Guerra et Hammond 1994

A
  • Prévention primaire
  • Prévention secondaire
  • Prévention tertiaire
105
Q

Deux types de prévention primaire

Tolan, Guerra et Hammond 1994

A
  • La prévention des situations
  • La prévention par le développement
106
Q

La prévention des situations

Dans la prévention primaire

A

Elle vise à limiter les occasions de commettre un crime, en ayant par exemple recours à des mesures de sécurité accrues, à des patrouilles de police, à la surveillance par caméra, au renforcement de la cible et au réaménagement des zones résidentielles et commerciales

107
Q

La prévention par le développement (social)

Dans la prévention primaire

A

Elle comporte la prestation de services à des familles et à des enfants vivant, par exemple, dans des quartiers défavorisés, dans le but de réduire les problèmes à long terme, comme la délinquance, le décrochage, les troubles de santé mentale et la toxicomanie

Principalement pour les jeunes, mais s’applique à tous

108
Q

La prévention secondaire

A
  • Elle vise les groupes à risque, dont les prédélinquants, qui font l’école bussonnière et ont des troubles de comportement, ou qui résident dans des établissements pour enfants
  • Dans certains cas, on essaie d’aider les jeunes qui commencent à avoir des tendances antisociales ou vers la délinquance en s’efforçant de les empêcher de commettre des infractions
109
Q

La prévention tertiaire

A
  • Elle a pour cible les délinquants qui ont déjà été condamnés pour une infraction, et dont il s’agit de réduire le risque de récidive
  • Ces stratégies sont du domaine des services correctionnels
110
Q

Les interventions dans le domaine de la justice pénale

Mackenzie (1999)

A
  1. La neutralisation
  2. La dissuasion
  3. La réadaptation
  4. Les mesures de contrôle dans la collectivité
  5. La structure, la discipline et la stimulation
  6. La réadaptation et les mesures de contrôle
111
Q

La neutralisation

Intervention dans le domaine de la justice pénale

A

C’est le fait d’enlever au délinquant la capacité de commettre une infraction, habituellement par l’incarcération

Peu d’évasion au Canada

112
Q

La dissuasion

Intervention dans le domaine de la justice pénale

A

Elle prend la forme de mesures de sanctions punitives qui, en causant de la douleur ou de l’inconfort, peuvent dissuader les délinquants

ex. isolement, restriction, …

113
Q

La réadaptation

Intervention dans le domaine de la justice pénale

A

C’est les traitements ou les interventions connexes visant à amener le délinquant à changer son mode de penser, ses sentiments et son comportement

114
Q

Les mesures de contrôle dans la collectivité

Intervention dans le domaine de la justice pénale

A

C’est la surveillance et les autres mesures de contrôle étroit du comportement et des activités du délinquant qui ont pour objet d’empêcher celui-ci de participer à des projets criminels

115
Q

La structure, la discipline et la stimulation

Intervention dans le domaine de la justice pénale

A

Représentes les activités exigeantes sur le plan physique, et parfois mental conçues dans le but d’influencer de façon positive l’attitude de la personne ou de dissuader celle-ci de commettre de nouveau un acte criminel

ex. structure stricte de routine

116
Q

La réadaptation et les mesures de contrôle

Intervention dans le domaine de la justice pénale

A

C’est une combinaison de méthodes de traitement, de surveillance et de restriction de la liberté, en vue de forcer la personne à respecter les règles

collaboration de la personne > la forcer

117
Q

Peine et comportement

A

Le public a tendance à croire que les peines imposées par les tribunaux ont une incidence sur le comportement des délinquants mais il y a peu de preuves en ce sens

118
Q

McGuire et les répercussions de la peine

A

Selon McGuire, l’examen des données concernant les répercussions de la détermination de la peine sur la récidive, fondé sur les statistiques criminelles et la comparaison entre les taux projetés et réels de récidive pour de grands échantillons, démontre que la peine en soi n’influe pas sur le résultat

Action prise durant la peine > la peine (ex. le chien en cage)

119
Q

Élément central de la définition d’un programme

A

Elle n’est peut-être pas lié aux composantes externes et directement observables et il pourrait s’agir plutôt du mécanisme de changement proposé, soit l’élément du programme qui est présumé permettre de réduire le risque de récidive, donc d’atteindre le but ultime de la personne qui a conçu le programme et de l’organisme

120
Q

Dimensions liées à la variation des programmes

A
  • modèle théorique
  • Cibles de traitement (besoins criminogènes)
  • Dosage
  • Milieu de justice pénale
  • Précision
  • Gamme de programmes
121
Q

Approche de Bernfeld, Blase et Fixsen (1990)

A
  • Ils préconisent l’adoption d’une approche fondée sur des systèmes à niveaux multiples, qui comporte une analyse à quatre niveaux distincts, bien qu’interreliés, soit ceux du : participant, du programme, de l’organisme et de la société
  • Il ne faut donc pas envisager les programmes de façon isolée, mais plutôt comme faisant partie d’un tout interactif, dynamique et en pleine évolution
122
Q

Programme de traitement de la toxicomanie du SCC

A
  • Le SCC offre plusieurs programmes de traitement de la toxicomanie conçus pour des populations précises et des niveaux de risque et de besoin divers afin d’assurer la meillere correspondance possible entre les délinquants et les programmes
  • Les programmes nationaux de traitement de la toxicomanie à intensité élevée, modérée ou faible, ont été élaborés par la Division des programmes de réinsertion sociale
  • Bien que 75% des délinquants confiés au SCC éprouvent un grave problème de toxicomanie, il existe chez 50% d’entre eux un lien direct entre la toxicomanie et le comportement criminel
  • Tous les programmes nationaux de traitement de la toxicomanie ont en commun les quatres mêmes étapes, selon le modèle transthéorique de changement (Prochaska et DiClemente)
123
Q

Étapes de traitement de la toxicomanie

Selon le modèle tranthéorique de changement

A
  1. Les participants sont amenés à réfléchir aux éléments qu’ils sont disposés à changer (précontemplation et contemplation)
  2. Ils cernent leurs facteurs de risque personnels et apprennent comment les gérer différemment (contemplation et préparation)
  3. Ils acquièrent les stratégies cognitives et comportementales voulues pour gérer leur risque (action)
  4. Ils sont guidés dans l’utilisation de ces compétences pour prévenir les rechutes et planifier les divers aspects de la vie (action et maintien)
124
Q

PNTT - intensité élevée

Programme national de traitement de la toxicomanie

A

Ce programme, a été mis à l’essai dans toutes les régions en 2001, modifié à la lumière de cette expérience, et implanté à l’échelle nationale en 2004 sous le titre de PNTT - intensité élevée

125
Q

Objectif du PNTT - intensité élevée

Programme national de traitement de la toxicomanie

A

L’objectif premier du programme est d’aider les délinquants toxicomanes qui ont des besoins et des risques élevés sur le plan de la toxicomanie à faire face aux problèmes de la vie quotidienne sans consommer de drogues ni abuser de l’alcool au risque d’être entraînés dans un comportement criminel

126
Q

Cible du PNTT -intensité élevée

Programme national de traitement de la toxicomanie

A
  • Le programme cible les délinquants qui ont besoin de programmes de traitement de grande intensité, selon l’évaluation faite au moyen du Questionnaire Informatisé sur la Toxicomanie, qui risquent fort de récidiver et dont la consommation est directement liée au crime
  • Pour faire en sorte que le programme respecte mieux le principe des risques et des besoins, ses critères d’admission ont été améliorés en 2008 pour tenir compte de la dimension du risque
127
Q

Statistique du PNTT - intensité élevée

Programme national de traitement de la toxicomanie

A

Sur un échantillon de 13 606 délinquants non autochtones de sexe masculin admis, il a été établi que 27.6% satisfaisaient aux critères de ce programme

128
Q

Organisation du PNTT - intensité élevée

Programme national de traitement de la toxicomanie

A
  • Ce programme est offert par deux intervenants de programmes correctionnels qui ont reçu une formation dans le domaine. Les groupes se composent d’un maximum de 12 participants
  • Il comprend en tout 89 séances de groupes de deux heures et des séances individuelles
  • Les intervenants proposent se 6 à 7 séances par semaine
  • Le programme dure donc en moyenne 5 mois
129
Q

Les modules du programme du PNTT - intensité élevée

Programme national de traitement de la toxicomanie

A
  1. Étude de mes options
  2. Obstacle à l’exercice de mes options
  3. Surmonter les obstacles à l’exercice de mes options
  4. Élargir mes options
  5. Garder mes options ouvertes
  6. Se préparer
130
Q

Module 1 du PNTT - intensité élevée
Étude de mes options

Programme national de traitement de la toxicomanie

A
  • Donner un aperçu du programme et des attentes
  • Se motiver
  • Étudier les aptitudes fondamentales en communications
  • Apprendre à s’observer et à établir des objectifs
  • Explorer les obstacles
131
Q

Module du 2 PNTT - intensité élevée
Obstacle à l’exercice de mes options

Programme national de traitement de la toxicomanie

A
  • Cerner les facteurs de risque personnels
  • Établir le lien entre toxicomanie et crime
  • Examiner les déséquilibres dans le mode de vie
  • Réviser l’établissement des objectifs et l’accumulation des facteurs de risque
132
Q

Module 3 du PNTT - intensité élevée
Surmonter les obstacles à l’exercice de mes options

Programme national de traitement de la toxicomanie

A
  • Présenter les étapes dans la résolution de problèmes
133
Q

Module 4 PNTT - intensité élevée
Élargir mes options

Programme national de traitement de la toxicomanie

A
  • Présenter le processus de réflexion, les pensées à risque et les opinions nocives, ainsi que les techniques de modifications des pensées nocives
  • Mettre l’accent sur la façon d’établir de meilleures relations, d’acquérir plus de liberté et de maîtrise personnelle
  • Présenter une gamme d’aptitude sociales comme la gestion des conflits et les aptitudes en communication et s’y exercer
134
Q

Module 5 PNTT - intensité élevée
Garder mes options ouvertes

Programme national de traitement de la toxicomanie

A
  • Élaborer un plan de prévention des rechutes
  • Étudier les principales catégories de risque de toxicomanie
  • Cerner des stratégies de gestion des rechutes
  • Planifier les aspects de la vie
  • Examiner chaque aspect pour cerner les obstacles et faire des plans en conséquence
135
Q

Muodule 6 PNTT - intensité élevée
Se préparer

Programme national de traitement de la toxicomanie

A
  • Récapituler
  • Se préparer aux étapes ultérieures
136
Q

Le maintien des acquis PNTT - intensité élevée

Programme national de traitement de la toxicomanie

A

Il est recommandé à ceux qui ont suivi le PNTT - intensité élevée de participer au maintien des acquis en établissement, au Programme prélibératoire et au Programme communautaire de maintien des acquis, selon les besoins

137
Q

Les résultats PNTT - intensité élevée

Programme national de traitement de la toxicomanie

A
  • Les analyses des résultats dans la collectivité révèlent des effets constructifs, car ceux qui ont participé au programme sont de 45% moins susceptibles de commettre une autre infraction et de 63% moins susceptibles de comettre une autre infraction avec violence
  • Les analyses de rentabilité démontrent que, pour chaque dollar consacré au programme, les économies réalisées son de 2,03$
138
Q

Les taux d’achèvement : moyenne sur 3 ans PNTT

Programme national de traitement de la toxicomanie

A
  • PNTT - intensité élevée : 76%
  • PNTT - intensité modérée : 84%
  • PNTT - prélibératoire : 94%
139
Q

Qu’est-ce que le DSM?

A
  • Publier en 1952, la première édition du DSM a été fortement influencée par le point de vue psychobiologique d’Adolfr Meyer
  • Le but premier du DSM est de se faire accepter par des cliniciens et des chercheurs d’orientations théoriques différentes ; il ne s’inscrit alors pas dans un cadre théorique particulier
  • Le Diagnostic and Statistical Manual est le vade mecum diagnostique le plus répandu en psychologie clinique et psychiatrie
  • Son but est de fournir aux divers profesionnels travaillant en psychologie une référence commune permettant de définir ce qu’est un patient comportant un trouble
  • Le DSM en est aujourd’hui à sa cinquième version révisée
  • Le DSM se veut athéorique: il ne fait aucune hypothèse sur les causes des troubles (l’étiologie: recherche et étude des causes des maladies)
  • Ne sont proposés que des desriptions de sympômets
  • L’objectif du DSM n’est pas de se substituer à un cours de psychologie clinique, mais seulement de proposer un language commun aux différents acteurs de la psychologie
140
Q

Les limites du DSM

A
  • Le comité qui a supervisé l’élaboration du DSM-V étais composé de 28 psychiatres, dont 16 gardent de forts liens financiers avec l’industrie pharmaceutique
  • Pour le DSM-IV, c’est 95 des 170 experts qui ont participé à l’élaboration avaient des liens financiers avec l’industrie parhmaceutique au moment de voter pour l’inclusion des “nouveaux troubles”
  • Maurice Corcos dénonce la doxa DSM, majoritaire dans la psychiatrie française, et ses conséquences néfastes dans la formation des médecins psychiatres. Il établit un rapport entre déshumanisation de la médecine, acquise à la logique du DSM, et nouveau symptôme dans la civilisation: l’oubli généralisé de l’humain au profit de politiques gestionnaire et de contrôle social
141
Q

L’étiquetage

Dans les limites du DSM

A

L’individu n’est défini qu’à partir d’une attribution. Ce processus d’attribution est méconnu

142
Q

Catégorisation

Dans les limite du DSM

A

Si un diagnostic est fait, il faut savoir quelle portée il va avoir, il ne faut pas emmurer les gens, définir ce qui fait que ceci ou cela est un trouble psychique

143
Q

Évaluation restrainte

Dans les limites du DSM

A
  • Quand un individu se présente et que seul le DSM est à disposition, un diagnostic peut lui être attribué. Il faut d’autres moyens d’évaluer (ne pas oublier de regarder les ressources du patient, regarder ce qui va bien, évaluer le vécu subjectif du trouble, ce qui lui est difficile ou non)
  • Il faut évaluer la personne autant que la maladie. Tenir compte du fait que l’évaluation se fait dans un contexte spécifique et que dans un autre contexte, les mêmes choses ne sont pas perçues
144
Q

Risque de céder à une médicalisation excessive de l’état de souffrance

Dans les limites du DSM

A

Vision de l’homme biomédicale, l’homme est compartimentalisé. Le DSM se veut athéorique, il ne fait que décrire les maladies

145
Q

Comorbidité

Dans les limites du DSM

A

Pour un profil, il y a la présence simultanée de plusieurs diagnostics, ce qui n’implique pas nécessairement la présence de plusieurs maladies mais l’impossibilité du DSM à émettre un seul diagnostic

146
Q

Psychopathe

Définition + chiffre

A
  • Anomalie de la personnalité qui se traduit fondamentalement par des difficultés d’adaptation permanentes aux normes sociales et aux lois de la vie en société
  • 30 et plus/40 : considéré comme un psychopathe
  • Entre 1% et 2% de psychopathe dans un société “normale”
  • Environ 20% en milieu carcéral
147
Q

La pathologie des 4 “i”

Dans la psychopathie

A
  • Inadaptation
  • Instabilité
  • Impulsivité
  • Immaturité
148
Q

Le psychopathe et le dyssocial

A
  • On les appelle également sociopathes ou personnalité antisociale
  • Par son instabilité permanente et son incapacité à s’intégrer dans un groupe quelconque, le psychopathe se différencie du dyssocial
  • Dyssocial: il est bien adapté, obéissant et loyal à un groupe, qui lui ne respecte pas les Lois et les règles sociales (Mafia, millieu criminalisé, guérillas, etc)
  • Ces groupes se méfient des psychopathes qui mettent le groupe et ses interêt en danger
149
Q

Psychopathie - l’enfance

A
  • Presque toujours perturbée par des troubles de comportements qui commencent très tot :
  • Alternance d’apathie et des moments d’exitation
  • Irrégularité dans le travail scolaire
  • Indiscipliné
  • Colères violentes
  • Crises de nerfs
  • Petits vols
  • Ecole Buisonnière
  • Fugues, etc
150
Q

Psychopathie - l’adolescence

A
  • Les troubles de comportement qui ont commencé dans l’enfance, vont s’aggraver:
  • Conflits répétés avec l’autorité
  • Instabilité scolaire entianant des échecs
  • Renvois de l’école
  • Arrêt des études ou de l’apprentissage
  • Fréquentation de groupes marginaux
  • Ils peuvent être conformiste dans certaines situations pour manipuler et obtenir ce qu’ils veulent
  • Fréquentation de groupes de délinquants
  • Les premiers délits commencent
  • Fréquences des fugues et du nomadisme
  • Chantage au suicide
  • Tentatives de suicides, parfois à répétition
  • Utilisation parfois excessive d’alcool
  • Expériences toxicomanes
  • Prostitution homo ou hétéro
151
Q

Psychopathie - âge adulte

A
  • Les troubles de comportement persistent et s’aggravent:
  • Instabilité compromettant au niveau de l’entrée sur le marché du travail
  • La délinquance s’aggrave et s’organise
  • Mène une vie de parasite, souvent aux dépens d’un partenaire séduit ou d’une famiile tolérante et perdue
  • Egocentrisme et instabilité affective sont habituelle
  • Rien n’attache ce personnage qui fuit devant les conflits et les responsabilités
  • Part très souvent à l’aventure ‘voir du pays”
  • Peuvent être narcissique
  • L’instabilité s’accompagne d’impulsivité, en grand partie responsable des avatars historiques déséquilibré
  • Le psychopathe s’ennuie profondément et il cherche à rompre cette dynamique avec:
  • changement perpétuels du milieu et de ces occupations
  • Évasions, voyage
  • Utilisation régulière et êmme abusive d’alcool ou de drogues
  • Est attiré par les travaux dangereux (ou ils ont le contrôle)
  • Recherche excitation constante qui lui procure la “prise des risques” : les situations dangereuses, les jeux et activités illégales, nouvelles aventure affectives, etc
  • Fuyant la réalité, il se nourrit d’illusion, se dupant lui-même et les autres
  • La “mythomanie” infiltre son comportement
  • Il s’adonne à l’ursupation de titres ou d’identités d’emprunt
  • Escroqueries fréquentes
  • Parasite social
  • Plus amoral que pervers
  • Homosexualité de circonstances
  • Chantage fréquents avec son partenaire
  • Dénonciations calomnieuses
152
Q

Passage à l’acte

Chez les psychopathes

A
  • Le passage à l’acte constitue pour le psychopathe la voie habituelle de décharge pulsionnelle
  • Intolérance aux frustrations, il réagit de façon immédiate, incontrôlée, disproportionnée aux conflits et aux situations vécues avec des :
  • Crises d’agitation clastiques (briser tout sur son passage)
  • Fugues
  • Délits
  • Gestes suicidaires (optique de manipulation)
  • Il n’y a ni élaboration psychique du conflit ni anticipation des conséquences possibles pour lui-même ni prise en compte des conséquences pour autrui
  • N’exprime ni honte, ni remords ni culpabilité
  • Il a tendance à incriminer la malchance, à se poser en victime de la société et surtout à rejeter la culpabilité sur son entourage qui à pu faire obstacle à la réalisation immédiate de ses désirs : lui refuser de l’argent, le supérieur qui lui refuse une permission, etc
  • Utilise des mécanismes défensifs archaïque et sa façon de fonctionner ressemble à celle du psychotique
  • Incapable de se projeter dans l’avenir à long terme, il ne voit que le moment présent et ses pulsions
  • Incapable de tirer des leçons du passé pour éviter la “répétition” des échecs. Les récidives ont aussi un caractère stéréotypé
  • Le malaise présent et profond, est peu ou mal exprimé. Il ne sait pas parler de ses sentiments
153
Q

Psychopathie - traitement

A
  • Il est rarement demandeur des soins
  • C’est souvent l’entourage qui demande des soins pour lui, puisqu’ils ne le supportent plus
  • Suscite des violentes réactions contre-transférentielles
  • Thérapie de groupes en services spécialisés, souvent la prison
  • Difficultés à tenir une psychothérapie à cause de l’instabilité
  • Le mieux c’est la prévention :
  • Équipes pédagogiques spécialisées
  • Prise en charge des parents
  • Équipes éducatives en milieu ouvert, etc

Psychopathie n’égal pas toujours criminalité

154
Q

La PCL-R

A
  • Développer par Robert Hare de UBC
  • Elle permet de donner un score à la psychopathie d’une personne
155
Q

Caractéristique psychopathique

A
  1. La loquacité et le charme superficiel
  2. Surestimation de soi
  3. Absence de remords ou de culpabilité
  4. Manque d’empathie
  5. Émotions superficielles
  6. Impulsivité
  7. Besoin de mener une vie excitante
  8. Absence du sens des responsabilités
  9. Apparition précoce de problèmes de comportement
  10. Comportement adulte antisocial